Dissolution de l’Assemblée nationale : espoir, espérance… ou pas ?
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Public Sénat/YouTube
Le Rassemblement national arbore les mines réjouies des grands jours : la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron est clairement perçue par ses dirigeants comme une occasion de croissance : arrivé en tête dans la plupart des communes de la quasi-totalité des départements, il se voit massivement représenté au Palais-Bourbon le 7 juillet et pourquoi pas chargé de former un gouvernement de cohabitation. Alors… alléluia ? Le redressement intellectuel et moral de la France, son redressement spirituel même seraient-ils en vue ? L’espoir humain est-il permis ? Et l’espérance, alors, qui est d’ordre surnaturel ?
Pauline Mille nous dit par ailleurs les risques et les écueils d’une situation préparée, voire organisée par ce « maître d’échecs » autant que des horloges qu’est Emmanuel Macron. Ce promoteur inlassable de la culture de mort — qui a fait « constitutionnaliser » l’avortement, qui a participé au démantèlement de la politique familiale, qui a fait piétiner les libertés au moment de la crise du covid ; qui soutient, aussi, les « droits LGBT », pensez à la PMA pour les lesbiennes légalisée en 2021 et au bouleversement de la filiation consécutif à la révision des lois bioéthiques ; qui manque de peu la réalisation de son vœu urgent de faire légaliser l’euthanasie — n’attend sans doute pas de changement sur ce front-là.
La dissolution de l’Assemblée ne la rendra pas forcément meilleure
Emmanuel Macron n’a pas pris toutes ces décisions délétères seul : il les a encouragées, il y a présidé, il les a entérinées par sa signature. Le Parlement a participé à la funeste aventure. Et l’Assemblée nationale au premier chef, souvent grâce à l’indifférence voire à la complicité du Rassemblement national dont la « dédiabolisation » est sous ce rapport une contradiction dans les termes, puisqu’il ne s’est pas dressé contre les succès d’une politique proprement infernale, en ce qu’elle rejette frontalement la loi de Dieu.
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Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rémi Jouan/Wikimedia Commons
10 juin 2024 (LifeSiteNews) — Les élections européennes en France se sont transformées en un petit tremblement de terre lorsque, au vu des résultats lamentables des candidats de son parti, le président Emmanuel Macron a décidé de « dissoudre » l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français.
Il a annoncé cette décision lors d’une allocution télévisée dimanche soir, une heure après que le premier sondage à la sortie des urnes eût révélé, à 20 heures, que le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen avait obtenu plus de deux fois plus de voix au niveau national avec son chef, Jordan Bardella, que Renaissance avec sa liste de candidats « macronistes » menée par l’insipide et pratiquement inconnue Valérie Hayer. 31,37 % et 30 sièges au Parlement européen pour le RN, contre 14,6 % et 13 sièges pour les macronistes, pour être précis, sur un total de 81 sièges pour la France.
Les socialistes, avec 13,98 % et 13 sièges, et le parti de droite Les Républicains, avec seulement 7,25 % et 6 sièges, restent insignifiants après avoir régné sur la France pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Macron prenne le pouvoir en 2017 et agisse comme un accélérateur pour la remise des pouvoirs souverains de la France à l’Union européenne et pour l’augmentation de la « culture de mort » dans la législation française.
Macron a notamment promu les « droits » des LGBT et de l’avortement : c’est sous son mandat que les couples lesbiens ont été autorisés à recourir à la procréation artificielle, tandis que les quelques garanties restantes contre les avortements volontaires ont été abandonnées et que l’avortement lui-même a été inscrit dans la Constitution française il y a seulement quelques mois.
La décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale — avec effet immédiat — a eu un effet très positif, et certainement involontaire. Sous son impulsion, le gouvernement avait présenté un projet de loi sur la « fin de vie » visant à légaliser le « suicide assisté » et l’« aide à mourir ». Le projet de loi, qui évitait d’utiliser le terme « euthanasie », mais signifiait exactement cela, a été fortement amendé par la Commission juridique de l’Assemblée nationale ; et s’il avait été adopté tel quel, les lois françaises en matière d’euthanasie auraient été les plus libérales et les plus « progressistes » du monde.
Lire la suiteMacron promet d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits de l’UE après que la France l’ait inscrit dans sa Constitution
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BFMTV/YouTube
11 mars 2024 (LifeSiteNews) — Lors d’une cérémonie chargée d’émotion organisée le 8 mars pour marquer l’occasion de l’inscription de l’avortement dans la constitution française, le président Emmanuel Macron — sans un soupçon d’ironie — a déclaré dans un discours de célébration que cette mesure était l’aboutissement d’un combat pour « la liberté, un combat fait de larmes, de drames et de destins brisés ». Il ne faisait pas référence aux innombrables enfants éliminés sous le régime français du fœticide, mais au fait que la France est devenue le premier pays à inscrire l’avortement dans sa Constitution.
La cérémonie s’est déroulée en grande pompe, la Constitution ayant été officiellement scellée par une presse manuelle de 300 kilos datant du XIXe siècle, installée devant le ministère de la Justice à Paris, afin que le public puisse assister à l’estampillage officiel de la Constitution aux côtés des politiciens et des célébrités rassemblés. L’inscription de l’avortement dans la Constitution, a déclaré M. Macron, devrait rappeler « le sort de générations de femmes privées du plus intime de leurs choix : celui d’avoir ou non un enfant ».
Il poursuit : « Le destin de ces femmes au visage de souffrance, d’effroi ; des adresses échangées sous le manteau, des opérations clandestines, des cris ravalés, des convalescences impossibles ; du secret, des soupçons, des sermons ; le risque de tout perdre, son bonheur et sa vie. Oui, durant de trop longues années, le destin des femmes était scellé par d’autres. Leurs vies capturées, leur liberté bafouée ».
Lire la suiteMacron célèbre le « droit » constitutionnel à l’avortement lors d’une cérémonie sans précédent à Paris
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
8 mars 2024 (LifeSiteNews) — Pour la première fois dans l’histoire de France, une cérémonie publique a été organisée vendredi pour solenniser l’inscription d’un nouvel amendement dans la Constitution.
Ce qui se déroulait auparavant dans le bureau du ministre de la Justice, également appelé Garde des Sceaux, a été transformé en un événement quasi-religieux sur la célèbre place Vendôme, au centre de Paris, par le président Emmanuel Macron.
La raison ? Le dirigeant français souhaitait accorder une importance particulière au nouvel article de la Constitution qui proclame que la liberté d’avorter est « garantie » pour toutes les femmes dans le cadre déterminé par la loi. Il souhaitait également apparaître publiquement comme l’ultime promoteur de cette modification de la Constitution, n’ayant pas pu se joindre au vote du Parlement mardi dernier en vertu de la « séparation des pouvoirs législatif et exécutif ».
Une tribune couverte a été dressée devant le ministère de la Justice et une ribambelle d’officiels (ministres, législateurs, membres de l’administration), de représentants du monde de la culture et de défenseurs de l’avortement, Mme Brigitte Macron et d’autres sont apparus le visage rayonnant et le sourire large pour célébrer la Journée internationale de la femme avec l’inscription du droit à l’avortement dans la loi fondamentale de la France. Plusieurs centaines de citoyens ordinaires, également des femmes pour la plupart, ont suivi la cérémonie de plus loin, bien que la Place Vendôme ait été loin d’être pleine.
Lire la suiteInscription de l’avortement dans la Constitution française adoptée en première lecture
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Vlada Republike Slovenije/Flickr
La quasi-totalité des députés ayant pris part au vote solennel — oui, solennel — sur l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution ont approuvé cette idée née dans le cerveau d’Emmanuel Macron alors que les Etats-Unis célébraient une immense victoire pour la vie, le renversement de la jurisprudence Roe v. Wade. Le président infécond a voulu graver dans le marbre la possibilité pour chaque femme d’éliminer son enfant vivant de son sein, faisant de l’« IVG » un élément de la carte d’identité de la République, à rang égal avec sa devise, son organisation politique, ses préoccupations premières, ses « droits opposables ». Bleu-blanc-rouge, liberté-égalité-fraternité et avortement pour tous, voilà les nouveaux logos de la France, le dernier étant en quelque sorte l’achèvement des premiers qui illustrent les droits de l’homme sans Dieu de la Révolution française. Pas de limite au droit des femmes, pas même en faveur de l’enfant à naître : si le Sénat adopte la loi dans les mêmes termes d’ici à la fin février, Macron convoquera son Congrès à Versailles à la date la plus proche possible de la Journée internationale de la femme, le 8 mars. Comme s’il y avait urgence. Et si la loi parvient à cette étape, il n’y a guère de chance pour que cette révision soit rejetée.
Venant de la part de laïcistes affichés, cet attachement aux symboles est riche d’enseignement : ils cherchent, et les mots sont souvent revenus dans les débats, une sanctuarisation, une sacralisation de la liberté de tuer. Derrière ce vocabulaire quasi religieux, on perçoit forcément une forme d’idolâtrie. Il n’est pas difficile de voir qui peut bien en être l’objet : ce père du mensonge au nom duquel on instrumentalise la « liberté » des femmes ; leur détresse comme leur caprice, leurs peurs comme leur égoïsme. Mensonge qui se cache aussi derrière l’emploi du concept de liberté : est-on libre de tuer, de voler, de mentir, d’agresser ? De donner la mort parce qu’on refuse la vie ? La liberté de l’homme est d’aller vers le Bien, de choisir entre plusieurs biens ; choisir ce qui est mal l’asservit et l’aveugle.
Lire la suiteMacron demande aux législateurs français d'« inscrire » la « liberté » d’avorter dans la Constitution
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
10 mars 2023, Paris (LifeSiteNews) — Emmanuel Macron, le président français sans enfant, veut que la « liberté d'avorter » soit inscrite dans la Constitution et l'a déclaré lors d'une cérémonie nationale d'hommage à Gisèle Halimi, une figure de proue du mouvement pro-avortement, mercredi.
Macron, qui promeut également la légalisation de l'euthanasie en France, s'est engagé à ce que son gouvernement présente un projet de loi à cette fin dans les prochains mois, ce qui reviendrait à accélérer les initiatives parlementaires actuelles et à leur donner le poids supplémentaire de son soutien présidentiel.
À ce jour, l'Assemblée nationale française a approuvé la constitutionnalisation du « droit » à l'avortement et, début février, le Sénat a modifié le texte initialement présenté par les députés en remplaçant le mot « droit » par le mot « liberté », obtenant ainsi, contre toute attente, une majorité de voix favorables alors que tout le monde s'attendait à ce que l'initiative soit rejetée.
Venant des parlementaires, la proposition de révision de la Constitution aurait dû être approuvée par référendum. En tant que loi présentée par l'exécutif, la révision constitutionnelle promue par Macron sera beaucoup plus facile à réaliser, ne nécessitant qu'une majorité des trois cinquièmes lors d'un vote conjoint de l'Assemblée nationale et du Sénat. Compte tenu de la formulation choisie par Macron (« liberté » d'avorter par opposition au « droit » d'accéder à l'avortement), le risque d'un vote en faveur de son projet est élevé.
Avec son intrusion largement inattendue dans le débat sur l'avortement, Macron apparaît de plus en plus comme le chef d'État le plus « pro-mort » de l'histoire de France. Même les révolutionnaires sanguinaires tels que Robespierre et Carnot sous la « Terreur » n'ont jamais atteint son niveau de mépris pour la vie humaine innocente.
Certes, au cours des années tragiques qui ont suivi la Révolution de 1789, plusieurs centaines de milliers d' « ennemis de la liberté » ont été guillotinés, fusillés, noyés, brûlés ou écorchés — principalement lors du génocide vendéen — mais depuis la dépénalisation de l'avortement en 1975, quelque 200 000 enfants à naître ont été légalement tués chaque année dans le ventre de leur mère.
Lire la suite«La destruction de la figure paternelle conduit à la destruction de la patrie», Grégor Puppinck à la CPAC Hongrie
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, est intervenu lors de la grande Conférence pour l’action politique conservatrice en Hongrie ces 19 et 20 mai 2022 (CPAC : Conservative Political Action Conference). La CPAC est le plus important rassemblement des conservateurs au monde. Lancée en 1974, la CPAC rassemble des centaines d’organisations conservatrices et des milliers de militants et téléspectateurs.
Alors que ce forum international se déroule habituellement aux États-Unis, il avait lieu pour la première fois sur le continent européen, en Hongrie, pays symbole de la résistance à la culture « woke. » Victor Orbán, Premier ministre hongrois fraîchement réélu s’est exprimé sous la devise affichée de l’événement : « Dieu, Patrie, Famille ». De nombreux orateurs se sont partagé la parole sur deux jours, notamment l’ancien député britannique Nigel Farage, les Américains Rick Santorum, Candace Owens et le célèbre présentateur de Fox News : Tucker Carlson. Deux Français enfin : Jordan Bardella, député européen du RN et Grégor Puppinck. L’ECLJ compte parmi les organisations internationales ayant à cœur de défendre le droit naturel, le bien commun et les libertés fondamentales contre la modernité positiviste, individualiste et de déconstruction de notre civilisation. Voici le discours traduit de l’anglais qu’a prononcé Grégor Puppinck dans le grandiose centre de conférence « Bálna » (baleine) de Budapest :
« Le père est un homme et la mère est une femme »
Oui, je suis bien d’accord ! En tant qu’époux et en tant que père, je peux vous assurer que le père est un homme, et la mère est une femme. Cependant, en plus de cela, l’homme se doit d’être un père. Ce que je souhaite faire comprendre par-là, c’est que l’homme se doit d’être un père, tout du moins de se comporter comme un père, même s’il n’a pas d’enfant. Un père, c’est une personne qui assure la protection et qui montre le chemin, qui fait preuve d’autorité et qui se comporte de façon responsable.
Cependant, de nos jours, malheureusement, trop de jeunes garçons n’ont pas la moindre idée de ce que cela signifie d’être un homme, un mari et un père. Où sont les exemples de tels hommes, lorsque la doxa libérale prétend vouloir « déconstruire » les genres sexuels ? En France, M. Macron incarne parfaitement l’exemple de l’homme déconstruit, affirmant qu’un père n’est pas forcément un homme.
Evidemment, sans paternité, aucune famille solide, ni même aucune forme de « patrie » durable ne peuvent exister.
La destruction de la paternité mène à celle de la patrie, car c’est grâce à la famille que les individus prennent racine dans une terre, ainsi que dans l’histoire. C’est la famille et la terre natale qui nous permettent de vivre avec une profondeur historique, non pas de dériver au gré des événements actuels.
Lire la suiteLa Manif Pour Tous dénonce la GPA
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wavebreak3/Adobe Stock
La veille de la journée internationale des droits des femmes, La Manif Pour Tous a manifesté devant la Tour Eiffel contre l’inhumanité de la GPA.
La Présidente de La Manif Pour Tous Ludovine de La Rochère a affirmé que « Le symbole est évident : la France doit sauver ces femmes mises en danger par des Français et s’engager pour l’abolition universelle de la GPA. C’est le seul moyen de sauver la dignité des femmes et des enfants. À l’heure de la Journée internationale des droits des femmes, il y a urgence ».
« Les candidats doivent s’engager clairement à dénoncer toutes formes de GPA. Quelle que soit sa forme, c’est une aliénation intolérable de la femme à travers le monde. La dignité des femmes n’a pas de frontière ».
La GPA industrialise le don de la vie et ainsi tente d’effacer la dignité inhérente qu’elle possède. Il s’ensuit que les femmes et leurs enfants ne reçoivent plus le respect qui leur est dû.
Suite à la favorisation de la GPA par le gouvernement canadien, Maria de Koninck, Professeure émérite au département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval avait déclaré, « L’enfant devient, dans cette pratique, un objet d’échange, ce qui est contraire aux droits de la personne fondamentaux. »
La vente ou l’achat des personnes par GPA réduit et définit leur valeur, alors que la vie humaine n’a pas de prix.
La Manif Pour Tous a également partagé sa version modifiée de la lettre du Président français pour condamner toutes les attaques portées contre elle, dont la GPA :
Le cardinal Antonio Cañizares : « Les propos de Macron sur l’avortement sont une voie ouverte vers l’enfer »
Le cardinal Antonio Cañizares, archevêque de Valence.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Achidiócesis de Valencia/YouTube
« Le cardinal-archevêque de Valence, Mgr Antonio Cañizares, a estimé que “les propos d’(Emmanuel) Macron sur l’avortement sont une voie ouverte vers l’enfer”, suite à la déclaration du président français au Parlement européen, visant à réformer la Charte européenne des droits fondamentaux pour y inclure notamment la reconnaissance du droit à l’avortement », rapporte Le Salon Beige.
Il explique que, « La raison par elle-même devient froide et perd ses critères. Elle devient cruelle parce qu’il n’y a rien au-dessus d’elle... La science sans conscience se retourne contre l’homme et le détruit. Nous voyons donc la route de l’enfer est ouverte. »
Comme le cardinal souligne, l’avortement prétend surpasser toute conscience humaine pour excuser son inhumanité. Sous l’étendard de la « science », les pro-mort affirment que l’enfant à naître n’est pas une personne, ou qu’il n’est pas en vie, et ils s’accordent ainsi le « droit » de le tuer. Cependant, leur « science sans conscience » est branlante et invalide puisqu’elle promeut des faits non scientifiques.
Ce même Mgr Cañizares a descendu en flammes le projet de loi en Espagne visant à punir ceux qui « harcèlent ou restreignent la liberté d’une femme qui entend exercer son droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Ce projet de loi attaquerait notamment « ceux qui informent ou prient pour la vie » devant les avortoirs.
« La société laïque qui est présentée aujourd’hui est, en réalité, laïciste et porte une pensée unique, qui considère la défense de la vie humaine dans toutes les phases de son existence comme une imposition morale, quel que soit sa taille [l’être humain] ou le nombre de cellules qui le composent », a déclaré le cardinal.
En effet, la nature et la vie humaine ne tiennent pas compte de la taille ni du nombre de cellules ; elles existent dès le moment de la conception. Mais le combat pro-avortement nie cette réalité pour pouvoir cracher sur toute défense de la vie à ses premiers instants.
Macron, président de l’UE pour six mois, veut « la reconnaissance du droit à l’avortement »
Emmanuel Macron.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Faces of the World/Flickr
Le président de France, Emmanuel Macron, cumulant maintenant le poste de la présidence tournante de l’Union européenne pour six mois, a déclaré au Parlement de Strasbourg, lors de l’habituel discours d’entrée en fonction, sa volonté de promouvoir « la reconnaissance du droit à l’avortement », rapporte Présent :
Ainsi, parmi les priorités qu’il a affichées mercredi, Macron a expliqué vouloir « actualiser » durant ce semestre de présidence française la « charte des droits fondamentaux de l’UE » en y inscrivant notamment « la protection de l’environnement » ainsi que… « la reconnaissance du droit à l’avortement ».
Rappelons qu’un acte mauvais — et même intrinsèquement mauvais comme l’est l’avortement — ne peut être un droit ; il ne sera jamais légitime de tuer volontairement un être innocent comme l’enfant à naître.