La loi canadienne sur l’euthanasie favorise-t-elle les meurtres en série dans le domaine de la santé ?
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit pas Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le professeur Christopher Lyon, qui enseigne à l’université de York au Royaume-Uni, a mené des recherches et conclu que la loi canadienne sur l’euthanasie (Aide médicale à mourir ou AMM) favorise les tueurs en série dans le domaine de la santé (Healthcare Serial Killers ou HSK).
La recherche de M. Lyon a été publiée par HEC Forum le 2 août 2024 sous le titre : Canada's Medical Assistance in Dying System can Enable Healthcare Serial Killing [Le système canadien d’aide médicale à mourir peut permettre aux tueurs en série d’agir dans le domaine de la santé].
(Lire l’article de recherche avec les références et les notes de bas de page.)
Le phénomène des tueurs en série dans le domaine de la santé n’est pas nouveau. Lyon écrit sur plusieurs HSK bien connus et examine ce qui leur permet de rester inaperçus pendant de longues périodes de temps tout en tuant leurs patients.
Lyon résume son article en déclarant :
Lire la suiteLe HSK criminel apparaît à l’échelle mondiale. Les délinquants peuvent tuer de moins de dix patients jusqu’à des centaines de personnes. Il est souvent difficile de les détecter et de les arrêter en raison de l’accès aux moyens de tuer lié au travail, de la responsabilité de la tenue des registres, du rôle de confiance, de l’insularité et du protectionnisme professionnels, du manque de surveillance et des victimes dont le décès est moins susceptible d’attirer les soupçons en raison de l’âge, de la maladie ou de la probabilité existante de mourir. Des concepts et pratiques juridiques et médicaux ambigus ou divergents peuvent compliquer les poursuites contre les HSK.
L’enthousiasme d’un médecin canadien pour les centaines d’euthanasies qu’il a effectuées
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
10 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Le profil d'Ellen Wiebe, médecin euthanasieur et avorteur, publié le 6 juillet par le National Post, commence par une phrase choc : « Le Dr Ellen Wiebe n'a jamais hésité à parler publiquement de l'acte de mettre fin à la vie de quelqu'un ». C'est un euphémisme : Ellen Wiebe s'en est donné à cœur joie. Dans le récent documentaire de la BBC « Better Off Dead ? », Wiebe a déclaré à Liz Carr, militante des droits des personnes handicapées, que tuer des patients « est le meilleur travail que j'aie jamais fait ».
L'enthousiasme de Wiebe — et ses gloussements tout au long de l'entrevue — ont mis les téléspectateurs très mal à l'aise. Manifestement, la rédactrice du National Post, Sharon Kirkey, l'est aussi. Le profil de Mme Wiebe est intitulé « Ce médecin a aidé plus de 400 patients à mourir. Combien de morts assistées sont de trop? »
Bien entendu, Mme Wiebe n'a pas « aidé des gens à mourir ». Elle a activement mis fin à leur vie par injection létale. Elle se rend compte aujourd'hui que les gens sont réticents face à ce fait. « Je connais le chiffre exact », a-t-elle déclaré à Mme Kirkey, mais elle n'a pas voulu le donner. « C'est devenu une chose étrange : les gens parlent de leurs chiffres ou critiquent ceux qui parlent de leurs chiffres ».
« Des centaines, c'est bien », a-t-elle ajouté. Comme l'a noté Kirkey, Wiebe avait mis fin à au moins 430 vies en date du mois de mai 2022, selon son propre témoignage devant une commission parlementaire spéciale sur l’Aide médicale à mourir (AMM).
Mme Wiebe a accumulé de nombreux surnoms — le « médecin pro-choix offrant des morts pacifiques » et une « ambassadrice de facto » de l’AMM, par exemple. Sans surprise, elle insiste pour que les meurtres qu'elle commet soient soigneusement dissimulés dans un langage orwellien. « Au Canada, nous n'utilisons pas le mot euthanasie », a-t-elle déclaré à un animateur d’émissions en ligne. « C'est le mot que nous utilisons pour nos animaux de compagnie. Ici, nous parlons de mort assistée ». Pourtant, Mme Kirkey constate que tout le monde ne voit pas d'un bon œil le travail qu'elle trouve si gratifiant. Elle a déclaré aux partisans écossais de l'euthanasie que « nous savons que les membres de la famille en colère sont notre plus grand risque » parce qu'ils sont les plus susceptibles de porter plainte contre les praticiens de l'euthanasie.
Lire la suiteUn médecin canadien spécialisé dans l’euthanasie parle avec légèreté de sa pratique
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alexander Raikin/X
17 mai 2024 (LifeSiteNews) — Dans le documentaire Better Off Dead ? récemment publié par la BBC, la militante des droits des personnes handicapées Liz Carr a interviewé le Dr Ellen Wiebe, le médecin euthanasieur le plus connu du Canada. Ellen Wiebe est également avorteuse et militante de Mourir dans la dignité, le groupe de pression pour l’euthanasie qui cherche à étendre encore plus l’admissibilité au suicide assisté au Canada. La tentative de défense du régime d’euthanasie canadien par Mme Wiebe s’est retournée contre elle lorsque, tout au long de l’entretien, elle a ri et souri en parlant de mettre fin à la vie de ses patients.
« J’adore mon travail », a-t-elle déclaré à Mme Carr. « J’ai toujours aimé être médecin, j’ai mis au monde plus de 1 000 bébés et je me suis occupée de familles, mais c’est le meilleur travail que j’aie jamais fait au cours des sept dernières années. Les gens me demandent pourquoi, et je me dis que les médecins aiment les patients reconnaissants, et personne n’est plus reconnaissant que mes patients actuels et leurs familles ». Ses patients euthanasiés, il faut le souligner, sont morts. Comme l’a fait remarquer un observateur troublé sur les réseaux sociaux : « J’ai eu l’impression qu’elle appréciait un peu trop son travail ». Beaucoup d’autres ont abondé dans le même sens.
Mme Carr a insisté à plusieurs reprises sur la menace que l’euthanasie fait peser sur les populations vulnérables, mais Dr Wiebe n’a pas voulu l’entendre. « J’ai certainement rencontré des personnes qui ne sont pas plus handicapées que moi et qui disent que la vie n’est pas acceptable dans cet état », a-t-elle déclaré. « Je leur ai répondu que nous étions différentes. Mais pas différentes dans le sens où elles veulent avoir un certain contrôle ». Mme Carr a répondu : « En ce qui me concerne, je crains que le fait de donner l’option et le droit à un groupe de personnes ne mette en danger un autre groupe de personnes. Mais je n’ai pas l’impression que vous considériez cela comme inquiétant ».
Lire la suiteUne avorteuse déclare que d’avoir tué plus de 400 personnes par euthanasie est « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait »
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Plus de 10 000 personnes ont été tuées par euthanasie au Canada en 2021. Le Dr Ellen Wiebe, qui a personnellement expédié plus de 400 personnes, est fière de contribuer à un pourcentage important de ce nombre de meurtres. En fait, lors d’un récent discours devant d’autres médecins qui travaillent dans les champs de la mort canadiens, elle s’est vantée d’être prête à tuer des patients que d’autres refusaient d’admettre à l’AMM (« aide médicale à mourir », l’euphémisme actuel pour l’euthanasie et le suicide assisté). Le travail de Wiebe a fait l’objet d’une couverture horrifiée à l’étranger, le Daily Mail ayant publié un profil de son rôle dans le carnage au Canada.
Selon un long rapport publié dans The New Atlantis par Alexander Raikin et intitulé « No Other Options », un homme suicidaire à qui l’on avait dit qu’il n’était pas éligible parce qu’il ne souffrait d’aucune maladie grave et qu’il n’avait pas « la capacité de prendre des décisions éclairées sur sa santé personnelle » a été autorisé par Wiebe, qui l’a emmené en avion à Vancouver et l’a tué là-bas. « C’est le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait », a déclaré Wiebe à ses collègues médecins en 2020. Un autre médecin euthanasiste, l’obstétricienne Stefanie Green, a déclaré avoir mis fin à la vie de 300 personnes par le biais de l’AMM jusqu’à présent.
The New Atlantis et le Daily Mail ont tous deux cité une litanie d’histoires auxquelles nous commençons à être habitués. Il y a Rosina Kamis, 41 ans, qui n’était pas en phase terminale, mais qui était menacée d’expulsion et manquait d’argent pour se nourrir. Seule, elle a décidé que le suicide était « la meilleure solution pour tous » et est morte par injection létale dans son appartement en sous-sol le 26 septembre 2021, jour de l’anniversaire de son ex-mari. Une patiente de 55 ans nommée Mary a fait l’objet d’une présentation sur l’AMM ; le présentateur a fait remarquer : « elle ne veut pas mourir, mais elle souffre terriblement et elle a épuisé ses cartes de crédit. Elle n’a pas d’autres options ».
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