Plusieurs villes canadiennes adoptent des mesures pro-LGBT anti-liberté d’expression
Par Jeff Gunnarson (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Une tendance inquiétante se répand à travers le pays, une tendance qui menace directement les droits à la liberté d'expression des partisans de la Coalition nationale pour la Vie (CNV) et, en fait, les droits de tous les Canadiens et Canadiennes épris de liberté.
Au cours des deux dernières années, trois villes canadiennes différentes ont adopté des règlements municipaux de censure pro-LGBT, avec des formulations étrangement similaires, et d'autres ont pris des mesures pour faire de même.
En 2021, le conseil municipal d'Edmonton a adopté un règlement controversé « contre le harcèlement » qui donne aux agents municipaux le pouvoir de mettre fin aux manifestations légales et à la liberté d'expression sur les propriétés publiques appartenant aux contribuables, dans le cas où une personne qui s'identifie comme LGBT « se sent » harcelée.
Cela est totalement inconstitutionnel.
Les personnes inculpées peuvent être expulsées de force de la propriété de la ville et se voir infliger une amende de 250 dollars pour avoir offensé des personnes sur la base de leur « identité de genre », de leur « expression de genre » et de leur « orientation sexuelle ».
La définition du harcèlement dans le règlement est si subjective qu'elle peut être facilement utilisée comme arme par les activistes LGBT ou le personnel municipal « éveillé » (woke) pour mettre fin à toute manifestation pacifique critiquant la théorie du genre ou la propagande homosexuelle sur la propriété publique.
Voici la définition du harcèlement telle qu'elle a été adoptée à Edmonton :
Lire la suite« Dans le présent article, “harcelé” s'entend notamment de ce qui suit :
(a) le fait de se sentir tourmenté, troublé, inquiet, poursuivi ou harcelé ; » (c'est nous qui soulignons)
Conséquences de la mentalité euthanasique — un homme d’Edmonton ayant tué sa femme handicapée est seulement assigné à résidence
Par Wesley J. Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gecko Studio/Adobe Stock
(National Review) — L’euthanasie cause des dommages culturels considérables qui vont au-delà des conséquences directes de l’autorisation du meurtre — ou de la facilitation du suicide — des personnes malades et handicapées. La vie des personnes âgées, des handicapés, des malades mentaux et des personnes gravement malades finit par être considérée comme ayant moins de valeur que celle des personnes « saines » et valides — au point que la société fait souvent un clin d’œil à leur homicide. (Nous avons observé ce phénomène lors des nombreux suicides assistés par Jack Kevorkian dans les années 90, soutenus par une grande partie des médias et accompagnés par la réticence de plusieurs jurys à [le] condamner pendant près d’une décennie.)
Une récente affaire d’homicide au Canada illustre encore ce point. Comme les lecteurs réguliers de mon travail le savent bien, le Canada est tombé de la falaise morale de l’euthanasie en autorisant de larges catégories de personnes à être tuées par des médecins pour mettre fin à leur « souffrance ». Mais cette attitude de dénigrement à l’égard des personnes souffrant de graves problèmes de santé est en train de prendre de l’ampleur, et aujourd’hui, un homme qui a tué sa femme handicapée n’a reçu qu’une légère tape sur la main de la part d’un juge pour le crime qu’il a commis. Extrait de l’article de l’Edmonton Journal :
Lire la suiteUn comptable à la retraite qui a tué sa femme gravement handicapée sera autorisé à purger sa peine en résidence surveillée plutôt qu’en prison, un juge ayant estimé que l’état d’« épuisement de l’aidant » de l’accusé atténuait sa responsabilité morale dans le crime.
Le mois dernier, François Belzile a plaidé coupable d’homicide involontaire pour avoir injecté une dose mortelle d’insuline à Christiane Belzile — une survivante non verbale d’un accident vasculaire cérébral, âgée de 69 ans, dont François Belzile était l’unique soignant depuis sept ans — après qu’elle se soit blessée lors d’une chute en 2018. Belzile a ensuite tenté de mettre fin à ses jours.
L’archevêque d’Edmonton suggère que le Convoi de la Liberté enfreindrait les « directives divines » de Justin Trudeau…
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 février 2022, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — S’il nous restait une once d’espoir envers notre hiérarchie catholique, une homélie récente de l’archevêque d’Edmonton l’a annihilée. Nos dirigeants catholiques canadiens sont complètement déconnectés de la réalité. Ils ne connaissent pas les gens qu’ils sont censés guider. Ils ne semblent même pas essayer de comprendre la classe ouvrière. Ce sont des élitistes, aussi dogmatiques et hypocrites que les pharisiens.
La lecture de la messe dominicale du 30 janvier était Luc 4,21-30. Jésus était dans la synagogue au milieu de son propre peuple. Il a dénoncé la dureté de leur cœur, raison pour laquelle il n’a pas pu faire de miracles parmi eux. « En vérité je vous le dis », dit-il, « aucun prophète n’est accepté dans sa ville natale ». Enragés, ils « le chassèrent de la ville, et l’emmenèrent au sommet de la colline sur laquelle la ville était bâtie, afin de le jeter du haut de la falaise. Mais il traversa la foule et continua son chemin ».
Mgr Richard Smith a commencé son homélie en évoquant le convoi de la liberté, à Ottawa, des camionneurs qui s’opposent au mandat de vaccination. « Je ne soulève pas cette question dans le but de faire un commentaire public sur cette manifestation particulière », a-t-il commencé. Mais il a ensuite commenté, politiquement et théologiquement, pendant toute son homélie, le convoi des camionneurs.
Dans son analogie, l’archevêque a présenté les camionneurs et les manifestants qui s’opposent aux mandats de vaccination comme la foule en colère, rebelle et au cœur dur, les deux groupes formant « un convoi de résistance » rejetant les « directives divines » de Dieu.
Si l’on suit cette ligne de pensée, bien que Smith ne l’ait pas dit explicitement, c’est le premier ministre honni Justin Trudeau qui, s’étant éclipsé de la ville, est le Christ persécuté, et les injections accélérées des sociétés pharmaceutiques qui sont mandatées par le ciel où... enfin, celui où vivent ces deux types, Klaus Schwab et Bill Gates ?
Lire la suiteLe film pro-vie Unplanned vu par près de 3000 Canadiens
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alexandre Chassignon/Flickr
Près de 3000 Canadiens ont vu le film Unplanned à Edmonton, lors d’une des premières projections privées au Canada. Le film Unplanned raconte la vie d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un avortoir de Planned Parenthood, puis défenseur renommé de la vie. Ce film a notamment rencontré la forte résistance de nombreux distributeurs américains et fait maintenant face à celle de leurs homologues canadiens, ne réussissant pas jusqu’à ce jour à paraître en projection publique. Cependant, des négociations en cours avec la firme Cineplex pourraient mettre fin à ce blocus, d’autant plus qu’une campagne de boycott envers cette compagnie a été lancée afin que le film Unplanned puisse être visionné par le grand public. Extrait de Gradin Media :
Le coréalisateur Cary Solomon assure que les cinéastes négocient actuellement pour amener le projet pro-vie dans les cinémas de 10 à 20 villes canadiennes. Un accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine.
[…]
En plus d’une campagne de boycott, une récente projection à Edmonton du film Unplanned — qui a rempli une salle de 3 000 places au Edmonton Expo Centre — a joué un rôle majeur dans l’amorce des négociations.
[…]
À l’heure actuelle, Unplanned ne peut être présenté au Canada qu’au moyen de projections privées.
À ce jour, plus de 5 000 personnes ont adhéré à la campagne de boycott.
Cineplex soutient qu’il n’a pas pris en charge le film parce que n’ayant pas de distributeur, mais Grasseschi [pro-vie actif] doute que la chaîne soit à la merci des distributeurs.
« Un distributeur ne l’a pas pris en charge — certains ne veulent pas le toucher ou ne pourraient pas le faire — mais Cineplex n’est pas impuissant dans cette industrie », dit-elle. « En tant qu’entreprise qui possède 80 % des cinémas du pays, ce sont de brillants hommes d’affaires. Ils savent que c’est un film rentable, et s’il y avait une forte volonté au sein des dirigeants de Cineplex, ils pourraient probablement le faire en un coup de fil. »
Pour finir, selon Grandin Media, un ou deux avorteurs quitteraient l’industrie de l’avortement chaque jour depuis que le film Unplanned est sorti en salle aux États-Unis.
Incroyable ! Un promoteur immobilier fait don d’un édifice entier pour les femmes enceintes sans-abri
Par Cassy Fiano (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Pourquoi les femmes choisissent-elles de se faire avorter ? Selon Guttmacher, l’ancienne branche de recherche proavortement de Planned Parenthood, les raisons sont en grande partie socio-économiques. Les femmes ont peur de devoir être responsables d’un autre être humain, elles ont peur de ne pas avoir les moyens d’élever un enfant et elles craignent que le fait d’avoir un bébé interfère avec leurs études ou leur travail. Ces peurs ne sont pas sans fondement ; par exemple, plusieurs écoles secondaires, collèges et campus universitaires ne sont pas adaptés aux femmes enceintes ou aux étudiants qui sont parents. De plus, élever un enfant est coûteux et demande beaucoup de temps, en effet. Or, ce dont ces femmes ont vraiment besoin est de l’aide, du soutien et des ressources, afin qu’elles ne soient pas amenées à faire des choix par peur ou par désespoir. C’est exactement ce qu’offrent plusieurs organisations pro-vie : elles cherchent à aider les femmes qui font face à une grossesse imprévue […]
Un couple d’évangéliques empêché d’adopter parce qu’opposé au « mariage » gay
par Reinformation.tv
Le couple, qui vit à Edmonton, a engagé une procédure contre la province de l’Alberta après le refus des services sociaux de leur donner un agrément alors qu’il avait suivi avec succès un cours obligatoire destiné aux parents adoptifs potentiels.
C’est lors d’une séance de suivi, cette année, que des responsables ont commencé à les questionner à propos de la sexualité : tout en reconnaissant que le « mariage » gay est désormais légal au Canada, cet homme et cette femme, légalement mariés, ont affirmé qu’ils ne soutenaient pas cette innovation et qu’à leur sens, l’homosexualité est un mal. Ils ont également indiqué, lorsqu’ils furent interrogés sur leur attitude face à un enfant qui s’affirmerait homosexuel, qu’ils enseigneraient que les relations sexuelles ne sont admissibles qu’au sein d’un couple marié.
Lire la suite