Un député du NPD affirme que « les droits parentaux n’existent pas au Canada »
Randall Garrison.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X
12 février 2024 (LifeSiteNews) — Si vous êtes un parent vivant au Canada, veuillez prendre un moment pour regarder cette vidéo :
"There's no such thing as parental rights in Canada," says NDP MP Randall Garrison in response to Alberta's plans for a parental rights bill.
— Rebel News (@RebelNewsOnline) February 8, 2024
"Children have rights in Canada, and these kinds of policies restrict the rights children have."https://t.co/AY8uVnohmI pic.twitter.com/2Fvtcy8B4t
Pour résumer : un journaliste hors caméra demande à Randall Garrison, le député du Nouveau Parti démocratique d’Esquimalt-Saanich-Sooke, s’il est préoccupé par les droits parentaux au Canada dans une série de questions sur les récentes politiques de droits parentaux de la première ministre d’Alberta Danielle Smith : « Considérez-vous qu’il s’agit d’une question de droits parentaux ? ».
La réponse de Garrison a été admirablement précise : « Eh bien, j’aimerais dire tout d’abord que les droits parentaux n’existent pas au Canada — il y a des responsabilités parentales. Dans le droit canadien de la famille, la responsabilité première est de soutenir et d’affirmer ses enfants. Les enfants ont des droits au Canada, et ce type de politique restreint les droits des enfants au Canada. »
Il y a plusieurs choses importantes à noter à propos de cette déclaration. Tout d’abord, qui est Garrison pour dire ce que signifie « soutenir et affirmer » ? Ce qu’il pense est clair : si un garçon dit qu’il est une fille ou qu’une fille dit qu’elle est un garçon, il est important d’« affirmer » leur croyance déclarée plutôt que la réalité de leur sexe naturel. Je suis d’accord pour dire que les parents doivent affirmer et soutenir leurs enfants, mais dans ce contexte, ce que Garrison suggère est exactement le contraire de l’affirmation d’un enfant.
Lire la suiteUne mère poursuit le district scolaire de New York qui avait commencé à traiter secrètement sa fille comme un garçon
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel
6 février 2024, Syracuse, New York (Alliance Defending Freedom) — Le 31 janvier, les avocats d’Alliance Defending Freedom (ADF) ont intenté une action en justice contre un district scolaire de New York après que des fonctionnaires aient commencé à traiter une collégienne comme un garçon à l’insu de sa mère et sans son consentement.
Jennifer Vitsaxaki, que les avocats de l’ADF représentent dans le procès, a retiré sa fille du Skaneateles Central School District à la fin de l’année scolaire 2020-2021 après avoir appris que les employés de l’école, agissant en vertu de la politique du district, avaient commencé à traiter sa fille comme un garçon.
Sans en informer Mme Vitsaxaki ni demander son consentement, les employés ont commencé à se référer à sa fille avec un nom masculin et des pronoms de la troisième personne du pluriel* incompatibles avec le sexe de sa fille. En procédant à la transition sociale de la fille de Mme Vitsaxaki sans son consentement et en dissimulant des informations vitales sur la santé et le bien-être de sa fille, le district a violé les droits parentaux fondamentaux de Mme Vitsaxaki et ses convictions religieuses profondes. La Constitution américaine protège son droit en tant que parent de prendre des décisions concernant l’éducation, l’instruction et les soins de santé de ses enfants.
Lire la suitePierre Poilievre défend les droits parentaux après avoir fait taire les députés conservateurs sur la question des enfants « en transition »
Pierre Poilievre.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran d'une vidéo du CPAC
7 février 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après avoir imposé une muselière à ses députés pour qu’ils ne commentent pas la décision de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales d’enfants, la réaction de Canadiens éminents et de groupes pro-vie semble avoir poussé le chef du Parti conservateur fédéral du Canada, Pierre Poilievre, à finalement s’exprimer en faveur de la promotion des droits parentaux par Mme Smith.
« Justin Trudeau devrait se retirer. Il devrait laisser les parents élever leurs enfants et les provinces gérer les écoles et les hôpitaux », a déclaré M. Poilievre aux journalistes qui ne cessaient de lui poser des questions sur la décision de Mme Smith d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales ou médicales d’enfants, alors qu’il se trouvait à Montréal pour dévoiler le plan de son parti visant à lutter contre l’augmentation du nombre de vols de voitures.
Lorsqu’un autre journaliste lui a demandé s’il était favorable à la restriction de l’accès aux soins de santé pour les jeunes transgenres, M. Poilievre a accusé le journaliste de répandre de la « désinformation ».
« Tout d’abord, vous diffusez de la désinformation et vous ne décrivez même pas les propositions politiques qui sont débattues. Vous refusez même de citer l’une d’entre elles », a-t-il déclaré.
Lire la suiteLes militants LGBT craignent que Blaine Higgs ne l’emporte grâce à son programme sur les droits parentaux
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
29 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Le jeudi 25 janvier, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a prononcé un discours sur « l’état de la province » devant une foule à Fredericton, détaillant les réalisations de son gouvernement et exposant le plan de son administration. À plusieurs reprises, M. Higgs a mentionné le soutien indéfectible de son gouvernement aux droits parentaux, ce qui lui a valu d’être la cible des militants LGBT et des politiciens progressistes depuis qu’il a modifié la politique 713. En vertu de ces modifications, le personnel scolaire doit obtenir le consentement des parents avant de changer, à l’école, le nom ou les pronoms de leurs enfants pour le genre opposé, une pratique qui avait été introduite discrètement quelques années auparavant.
M. Higgs a indiqué qu’il était prêt à s’attaquer à des « questions difficiles » — en décembre, il a réaffirmé que les droits parentaux étaient « très importants » pour lui — et son bilan le prouve. Malgré une couverture médiatique presque universellement négative et la démission de deux de ses ministres, M. Higgs s’en est tenu à ses principes et a compté sur le soutien de l’opinion publique. En effet, les sondages ont indiqué qu’une super-majorité de Canadiens soutenait sa décision politique, et une série d’autres premiers ministres lui ont rapidement emboîté le pas en mettant en œuvre des politiques similaires. La décision de M. Higgs de prendre position a donné aux autres premiers ministres la colonne vertébrale qu’ils auraient dû avoir eux-mêmes. En effet, les conservateurs de son propre parti ont renoncé à contrecœur à tenter de l’évincer après de multiples tentatives risibles et infructueuses d’imposer un réexamen de la direction du parti.
Lire la suiteL’Alberta porte un coup critique à l’idéologie transgenre
Danielle Smith, premier ministre d'Alberta.
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Campaign Life Coalition félicite le premier ministre de l’Alberta, Danielle Smith, d’avoir écouté les parents et les membres de base du Parti conservateur uni (UCP) en annonçant de nouvelles politiques révolutionnaires qui maintiennent les parents au centre de la vie de leurs enfants et protègent les enfants contre les idéologies sexuelles néfastes.
« Un miracle politique vient de se produire », a déclaré le président national de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), Jeff Gunnarson. « Avec ces nouvelles politiques, un premier ministre canadien a essentiellement dit au mouvement transgenre, apparemment inexpugnable, de s’arrêter et de laisser les enfants de l’Alberta tranquilles. Je félicite le premier ministre Smith pour les politiques qu’il a proposées et qui contribueront grandement à protéger les enfants et à sauvegarder l’irremplaçable relation parent-enfant ».
Le 31 janvier, Mme Smith a annoncé qu’en vertu de ces nouvelles politiques radicales, les opérations chirurgicales mutilantes visant à transformer l’enfant en un être du sexe opposé seraient interdites pour les mineurs de 17 ans et moins. En outre, les enfants de 15 ans et moins ne pourront pas recevoir d’hormones de castration pour bloquer la puberté. À l’instar du Nouveau-Brunswick, le consentement des parents sera requis si un enfant de moins de 16 ans souhaite changer de nom ou de pronoms à l’école. Enfin, et c’est une première étonnante pour le pays, les hommes biologiques qui prétendent être des femmes ne seront plus autorisés à participer à des compétitions sportives réservées aux femmes.
Lire la suiteLa guerre non déclarée contre les parents
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :
« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)
Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.
Lire la suiteEn Écosse, les parents menacés de prison s’ils s’opposent au « genre » choisi de leur enfant
Par Anne Dolhein (reinformation.tv) — Photo : Jorge Franganillo/Flickr/Wikimedia Commons
Le Scottish National Party (SNP) au pouvoir en Ecosse a publié mardi des propositions en vue de criminaliser les actions des parents contraires à l’identité de genre choisie par leur enfant, avec des peines pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement et des amendes sans limite de valeur. Plus largement, au titre de l’interdiction des « thérapies de conversion », tout acte destiné à « changer ou réprimer » l’identité de genre d’autrui et susceptible de lui causer des dommages physiques ou psychologiques sera jugé illégal si ces lois sont adoptées.
Il ne s’agit nullement de bannir des « thérapies » jugées violentes ou dégradantes mais de traquer toute les « pratiques de conversion » telles que celles-ci sont réputées être mises en œuvre le plus souvent « dans le cadre familial ». En clair : tout ce qui contrerait l’expression du genre choisi par l’enfant pourrait entraîner procédures et peines. Par exemple – le cas est cité dans les documents explicatifs – le fait d’empêcher une personne de s’habiller « de manière à refléter son orientation sexuelle ou son identité de genre »… Et ce même si les parents concernés assurent agir dans l’intérêt de leur enfant.
Lire la suiteLe gouvernement néo-zélandais va retirer l’endoctrinement LGBT des écoles
Par David James — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/Freepik
15 décembre 2023, Wellington (LifeSiteNews) — Le nouveau gouvernement de la Nouvelle-Zélande, une coalition entre le Parti national de centre droit, le parti libertaire ACT New Zealand, et le parti populiste Nouvelle-Zélande d’abord, a signalé qu’il supprimerait les lignes directrices portant sur le genre, la sexualité et les relations des écoles.
Cette annonce fait partie de « guerre au wokisme » du nouveau gouvernement. Les lignes directrices visant à replacer les autres restent à définir mais, selon le premier dirigeant néo-zélandais Winston Peters, l’intention est de les rendre plus transparentes. Il a dit que les parents ont le droit de savoir ce que leur enfant apprend « avant et non après l’événement ».
Selon l’organisme de bienfaisance néo-zélandais Family First, le programme précédent visait à « injecter l’éducation sexuelle dans le reste du programme », mettant ainsi « les écoles à risque de devenir des espaces d’idéologies et d’endoctrinement ». Les enfants d’âge primaire devaient « être traités par leur nom et leurs pronoms préférés ». L’accès aux toilettes devait « correspondre à leur identité de genre ». Les étudiants trans n’étaient pas tenus d’utiliser des toilettes neutres, mais pouvaient choisir les toilettes pour hommes ou femmes au choix. L’ancien programme s’étendait même à l’enseignement des sciences, les élèves étant invités à examiner comment le sexe biologique est « construit ».
Lire la suiteLettre ouverte au ministre de l’Éducation Bernard Drainville
Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : goodluz/Adobe Stock
Le 10 novembre 2023
Monsieur Bernard Drainville
Ministre de l’Éducation du Québec
Bonjour Monsieur Drainville !
En tant que fondatrice et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale, (CIREF), je me sens poussée à vous revenir. Cette fois, c’est dans le but de vous exprimer ce qui m’est monté au cœur et à l’esprit à la suite de la présentation de votre Plan pour combattre la violence et l’intimidation dans les écoles. J’y vois, sans aucun doute, un projet qui s’impose dans notre société actuelle marquée par une violence qui demande d’être prévenue en tout lieu.
Avant tout, Monsieur Drainville, je tiens à vous dire grand merci d’avoir souligné cette phrase qui m’a beaucoup plu et qui m’invite à m’adresser à vous, en toute confiance :
« L’éducation, ça commence à la maison ! »
Combien je souhaiterais que ces quelques mots soient retenus par l’ensemble de notre société québécoise ! Cela aiderait un grand nombre de nos concitoyens à reconnaître l’importance pour tout enfant, dans le cadre de son éducation familiale, d’être aidé dans le développement des fondements de la construction de sa personne.
Cela exige, aujourd’hui comme hier, de faire l’expérience d’être aimé par ses deux parents, afin d’apprendre à s’accepter et à s’aimer et pour apprendre, au fil des années, à aimer autrui par le don généreux de soi-même. Cela s’apprend, avant tout, à l’école de sa famille.
Ne dit-on pas :
Lire la suite« Qui sait vivre en famille, sait vivre en société » ?
Un hôpital condamné à verser 261 millions de dollars à une famille, après avoir retiré son enfant à une mère qui s’est ensuite suicidée
Maya Kowalski.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
15 et 16 novembre 2023, Sarasota, Floride (LifeSiteNews) — La semaine dernière, un jury de Floride a accordé à une famille catholique polonaise plus de 250 millions de dollars de dommages et intérêts après avoir conclu qu’un grand hôpital pour enfants avait retenu à tort leur fille de 10 ans et leur avait causé une détresse émotionnelle intense, qui a abouti au suicide de la mère.
La décision du jury est le dernier développement en date d’une affaire déchirante qui a attiré l’attention de la communauté internationale et a remis l’accent sur la protection des droits parentaux.
Jeudi, le jury de Sarasota s’est prononcé en faveur de la famille de Maya Kowalski contre l’hôpital Johns Hopkins All Children’s Hospital (JHACH), lui accordant plus de 250 millions de dollars de dommages et intérêts. La décision a été prise après que Maya Kowalski ait allégué dans une action civile que l’hôpital portait la responsabilité du suicide de sa mère en 2017 lorsque le personnel a pris sa garde, a refusé de laisser sa famille la ramener chez elle, l’a négligée et qu’un travailleur social l’a même forcée à être photographiée alors qu’elle n’était pas habillée, sans avoir obtenu l’autorisation de ses parents.
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