Alfie Evans, menacé de mort comme Vincent Lambert, prisonnier d’un hôpital
Alfie Evans.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo publiée par la famille sur Change.org
Il y a moins de différences qu’il n’y paraît entre Vincent Lambert, la quarantaine, menacé de mort parce qu’un médecin a jugé que continuer de le nourrir reviendrait à de l’obstination thérapeutique, et le petit Alfie Evans, deux ans, prisonnier de l’hôpital britannique d’Alder Hey à Liverpool. Voici un an et demi, le petit garçon était frappé de convulsions après avoir montré des signes de retard de développement. Il est hospitalisé depuis lors : aujourd’hui Alfie respire et vit donc à l’aide d’un ventilateur, mais ne bénéficie pas de recherche pour diagnostiquer son étrange maladie. Les autorités hospitalières ont décidé qu’il était dans son intérêt d’être « débranché », ce qui entraînerait rapidement sa mort.
Au cours de son hospitalisation, Alfie a déjà pu se passer de la ventilation artificielle qui avait été rendue nécessaire par une infection pulmonaire. Une nouvelle infection a obligé à le remettre sous assistance respiratoire.
Lire la suiteQuébec — Éducation à la sexualité (uniformisée) — revue de presse commentée
Après avoir été abolie il y a plus de 15 ans en tant que matière autonome obligatoire, l’éducation à la sexualité sera de retour dans toutes les écoles du Québec et à tous les niveaux du préscolaire, primaire et secondaire, dès l’automne prochain.
Québec veut imposer (« offrir » dans la novlangue du ministère) un programme formaté et uniformisé d’éducation à la sexualité. Rappelons cependant que les écoles donnent déjà des cours de ce type, mais pas en tant que matière autonome au programme : son contenu et la pédagogie adoptée peuvent être très variables d’une école à l’autre.
Revue de presse commentée sur l’imposition de ce nouveau programme gouvernemental.
L’opposition à Québec a dénoncé mercredi les retards « inadmissibles » et le « cafouillage » du ministère de l’Éducation dans la préparation du programme d’éducation à la sexualité.
Lire la suiteMauvaise nouvelle : en Norvège, un enfant de 12 ans séparé de force de ses parents et pourchassé par la police pour cause de « mauvaise socialisation »
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Une nouvelle affaire de prise de force d’un enfant en Norvège pour le séparer de ses parents provoque la colère du milieu de la scolarisation à domicile. Cette fois, il s’agit d’un couple canado-norvégien installé dans la petite ville d’As : Terese et Leif Kristiansen, qui ont pris la décision d’instruire leur fils Kai, 12 ans, à la maison parce qu’il était victime de harcèlement à l’école. Sans crier gare, mandatés par le « Barnevernet » — l’agence d’Etat chargé de la « protection des enfants » — des travailleurs sont venus flanqués de policiers pour embarquer le jeune garçon. Celui-ci a été coursé dans la neige, essayant désespérément d’échapper aux hommes des forces de l’ordre, jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à le plaquer au sol et à l’emmener vers une destination inconnue, sous les yeux paniqués de sa mère. Chassé par la police comme un criminel.
Terese Kristiansen a filmé et commenté toute la scène tout en criant au secours pour essayer d’empêcher la police de se saisir de son fils. La vidéo a été placée sur Internet.
Lire la suiteL'école québécoise : fabriquer un nouveau peuple
Joseph Facal a consacré une récente chronique à l’endoctrinement de masse de la jeunesse québécoise dans le cadre du cours ECR. [Il en a consacré une seconde depuis lors.]
À la suite du témoignage d’un élève qui lui a fait parvenir des extraits troublants de son manuel scolaire, Joseph Facal en est venu à l’essentiel : l’école québécoise est mise au service de la propagande multiculturaliste.
École
Elle fait la promotion de l’idéologie des accommodements raisonnables et caricature ceux qui s’y opposent comme des intolérants infréquentables. Grosse surprise !
Lire la suiteTrès mauvaise nouvelle : des parents perdent la garde légale de leur fille parce qu’ils s’opposent à sa « transition » pour devenir un garçon
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Une famille dont le nom n’a pas été divulgué se trouve frappée, dans l’Ohio aux Etats-Unis, par une décision de justice qui doit tout à l’idéologie du genre. S’étant opposé à la « transition » de leur fille qui s’identifie comme garçon, un couple de parents s’est vu priver de la garde légale de cette enfant mineure afin qu’elle puisse devant la justice obtenir l’accès aux traitements et hormones sans leur consentement.
Dans un premier temps, les services locaux de protection de l’enfance ont obtenu le droit de la représenter devant la justice, droit qui incombe normalement à son père et à sa mère. L’adolescente, 17 ans, est désormais juridiquement entre les mains des Hamilton County Job and Family Services, afin que le tribunal tire les conséquences de sa « dysphorie de genre ». En attendant, elle vit chez ses grands-parents maternels.
Pour l’idéologie genre les parents n’ont aucun droit de refuser la « transition » de leurs enfants
La jeune fille a commencé à souffrir de dépression et d’anxiété en 2016, date à laquelle elle a été hospitalisée. Les médecins devaient tout de suite proposer la solution miracle : la dysphorie de genre se soigne avec des hormones. Ils prétendaient lui administrer de la testostérone et autres substances permettant à la patiente de devenir un « mâle ». En apparence seulement, cela va sans dire : il s’agit de favoriser l’apparition des caractères sexuels secondaires qui donnent une allure masculine, mais l’ADN reste le même.
Lire la suiteBlasphémer l’amour
Montréal.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : abdallahh/Flickr
Chers lecteurs, trouvez-vous mon titre trop provocateur ? Pourtant, c’est la triste réalité !
En janvier 2018, tous les médias du Québec nous ont invités à nous rendre à la grande salle de la place Bonaventure de Montréal, afin d’admirer le « Salon de l’amour et de la séduction », un événement « jouissif et instructif », un incontournable rendez-vous dans notre Métropole hyper décadente qui s’est tenu les 19, 20 et 21 janvier 2018.
Annuellement, tous les commerçants du sexe se ruent en très grand nombre pour annoncer leur « bonne nouvelle », pour exposer leur cochonnerie et pour faire des affaires d’or devant la foule en délire qui en redemande toujours plus.
Cette année, on nous a annoncé que l’on peut satisfaire tous les groupes d’âge (bientôt les enfants, pourquoi pas ?) en quête de jouissances sexuelles tous azimuts. Il paraît que les aînés sont maintenant présents en très grand nombre à ce salon de l’ordure, car ils s’autoproclament très actifs et très performants sur le plan sexuel.
Lire la suiteRencontre avec Silje Garmo, la Norvégienne qui a demandé l’asile en Pologne avec sa fille pour fuir le Barnevernet
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Fuyant les persécutions du très mal nommé Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) de sinistre réputation, la Norvégienne Silje Garmo a demandé l’asile en Pologne. Réinformation TV est allée à sa rencontre dans la maison des environs de Varsovie où elle a trouvé refuge avec sa fille Eira, qui aura un an le 24 janvier. Le contact avec Mme Garmo a été rendu possible par l’organisation d’avocats et juristes polonais d'Ordo Iuris qui assiste la Norvégienne dans sa demande. Pour maître Jerzy Kwaśniewski, le président d’Ordo Iuris, les atteintes aux droits fondamentaux de cette mère norvégienne sont très bien documentés, de même que les abus commis par le Barnevernet et les autorités norvégiennes dans de nombreuses autres affaires d’enfants enlevés à leurs parents sur la base de décisions arbitraires (8 affaires de ce type concernant la Norvège sont en ce moment devant la CEDH). C’est ainsi que pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, la Norvège si prompte à donner des leçons de droits de l’homme aux autres pourrait bientôt voir un de ses citoyens obtenir l’asile dans un autre pays européen.
Pourquoi avoir demandé l’asile en Pologne et pas ailleurs ?
Pourquoi avoir choisi la Pologne ? – « C’est la question que me posent la plupart des journalistes », répond Silje (« Cécile » en français) en souriant. « La première raison, c’est que j’avais de très bons amis polonais, en Norvège, mais aussi ici, en Pologne. » Rien d’étonnant à cela, la diaspora polonaise compte environ cent mille membres en Norvège et c’est pour cela que l’ONG polonaise Ordo Iuris a déjà eu maille à partir avec le Barnevernet. Mais une autre raison, explique encore Silje, c’est son expérience espagnole. En 2015, le Barnevernet avait réussi à obtenir, sur la base d’un ordre administratif, la coopération de la police espagnole pour rapatrier de force sa fille Frøya dont Silje avait pourtant légalement la garde mais à laquelle le Barnevernet s’intéressait déjà.
Lire la suiteAux Etats-Unis, une élève revient de l’école avec un implant contraceptif
Miracle Foster, la mère de l'adolescente. — Capture d'écran vidéo (KOKI-TV).
Par Clémentine Jallais (Reinformation.tv) — L'article date du 4 avril 2017 mais n'en demeure pas moins intéressant. Il est à noter que les États américains ne sont plus obligés de financer le Titre X grâce au président Trump, d'autres choses ont pu changer. Toutefois cet article montre bien ce qu'est le Planning familial. — NDLR.
L’affaire est choquante – mais emblématique. Dans le comté de Tulsa, en Oklahoma, une adolescente est revenue chez elle avec un contraceptif hormonal de longue durée, le Norplant, implanté sous la peau. L’opération s’est faite en clinique, mais c’est l’école qui l’y a amenée… Un viol hallucinant de l’autorité parentale ? Oui, et pourtant, qui reste en conformité avec le Titre X dont se prévaut ce geste.
Dès 1991 et l’introduction du médicament aux Etats-Unis, le Planning familial avait revendiqué haut et fort sa politique d’insérer « Norplant » dans les corps des adolescentes sans avoir le consentement des parents.
Vingt-cinq ans plus tard, c’est engagé.
« Une sortie éducative »… et un implant contraceptif invasif pour 5 ans
On avait parlé à la mère d’une « sortie éducative » et elle avait accepté – elle est aujourd’hui chavirée. La jeune fille de 16 ans s’est vue poser par une clinique locale les six bâtonnets dans le haut du bras. Si l’opération n’a pris qu’une quinzaine de minutes, l’effet du contraceptif durera, lui, cinq longues années, le temps de libération de l’hormone – une véritable stérilisation temporaire.
Lire la suiteEntretien avec le président d'Ordo Iuris : « Nous défendons tous les enfants, avant comme après la naissance »
Entretien avec maître Jerzy Kwasniewski, avocat, président de l’ONG polonaise pro-famille et pro-vie Ordo Iuris, co-auteur de l’initiative citoyenne contre l’avortement qui a été rejetée par la Diète en 2016 après les « manifestations noires ».
Par Olivier Bault (Présent) — Photo : Ordo Iuris
— Maître, pouvez-vous nous dire en quelques mots ce qu’est l’Institut pour la culture légale Ordo Iuris ?
— L’Institut Ordo Iuris est une fondation avec deux grandes missions. Tout d’abord, il s’agit d’un groupe de réflexion juridique qui prépare des analyses et participe au processus législatif en tant que groupe de pression et en informant l’opinion publique. Ensuite, Ordo Iuris est un défenseur des droits de l’homme qui se concentre sur les droits fondamentaux découlant de la dignité humaine garantie par l’article 30 de la Constitution polonaise. Ces droits sont le droit à la vie et le droit aux soins de santé. Nous défendons aussi le mariage défini par notre Constitution comme étant une union entre un homme et une femme. Nous sommes un groupe de juristes qui consacrent leur temps professionnel pour la défense des valeurs fondamentales, des droits naturels. Nous intervenons dans les procès et créons des précédents. Dans 80 % des cas, nous soutenons devant la justice des familles en conflit avec l’administration, quand on leur a pris leurs enfants ou quand il est porté atteinte à l’autonomie de ces familles.
— Vous soutenez aussi les demandes d’asile en Pologne de familles norvégiennes auxquelles l’assistance sociale norvégienne, le tristement célèbre Barnevernet, veut prendre les enfants...
— Notre intérêt pour la Norvège a commencé avec les Polonais : il y en a environ 100 000 dans ce pays de 5 millions d’habitants. Le Barnevernet est particulièrement invasif, il porte très facilement atteinte à l’autonomie de la famille et au respect de la vie familiale garanti par la Convention européenne des droits de l’homme. En Norvège, les enfants sont fréquemment retirés à leur famille sans jugement. Quand nous avons commencé à soutenir les familles polonaises, nous nous sommes aperçus que le problème concernait aussi les familles norvégiennes. Certaines familles norvégiennes choisissent de fuir leur pays pour pouvoir garder leurs enfants. Plusieurs d’entre elles se sont réfugiées en Pologne. Nous avons décidé cette année de les aider et il y a en ce moment deux familles qui ont officiellement demandé l’asile dans notre pays. La procédure dure déjà depuis quelques mois et nous sommes plutôt optimistes quant à son issue.
Lire la suiteMgr Giampaolo Crepaldi de l'Institut Cardinal Van Thuan dénonce la mainmise de l'État sur nos enfants
Par Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste — traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv) — Photo : Pixabay
Une véritable « expropriation » : c’est ainsi que Mgr Giampaolo Crepaldi, de l’Institut Cardinal Van Thuan – ce prélat qui a payé dans sa chair sa résistance au communisme, lui qui fut incarcéré par le régime vietnamien de 1975 à 1988 – accuse la mainmise actuelle des démocraties occidentales d’un totalitarisme aussi tyrannique que celui des pays ouvertement dictatoriaux. Nous vous proposons ici la traduction de sa réflexion initialement publiée sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan. Un texte à méditer… J.S.
La mainmise de l’Etat sur les enfants : un nouveau totalitarisme
A qui sont les enfants ? Les enfants ne sont à personne puisqu’ils sont à Dieu. Il fut un temps où l’idée que l’enfant était un don était ancrée dans le cœur et dans l’esprit de tous, et pas seulement des mères. Un don qui vient de Dieu et qu’il est nécessaire d’éduquer pour qu’il retourne à Lui. On sentait que la procréation appartenait à un cycle de signification qui arrachait l’enfant aux mains de quelque pouvoir terrestre que ce soit, parce qu’il était « au Seigneur ».
Ce sens commun est encore bien vivant chez beaucoup de parents, mais toujours moins en raison de la rationalisation technique et politique qui a assumé également cette forme de domination : la domination sur les fils et les filles. Les utopies politiques sont celles qui ont produit, au cours des siècles passés, des exceptions graves à l’idée que les enfants appartiennent au Seigneur, à commencer par l’ancienne utopie de Platon selon laquelle les enfants nouveau-nés devaient passer immédiatement sous la protection de l’Etat, qui se chargerait de les élever dans des structures publiques afin qu’ainsi, chaque citoyen, voyant les jeunes dans les rues et sur les places, puisse dire : « Cela pourrait être mon fils ». La négation de la famille était nécessaire pour créer une communauté politique d’égaux ayant de solides liens réciproques. On croyait que si les enfants restaient avec leur géniteur, l’unité interne de la communauté deviendrait plus fragile et fragmentée. Cette idée s’est prolongée au cours de l’histoire et passe par la communion des femmes dans les phalanstères du nouveau monde de Fourier, les indications du manifeste de Marx, pour arriver aux Etats totalitaires de la fin du siècle dernier.
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