Pour le gouvernement d’Alberta les écoles chrétiennes ne peuvent affirmer que l’autorité de Dieu surpasse celle de l'homme
Par Jonathon Van Maren (The Bridgehead) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le gouvernement néo-démocrate d’Alberta a pris la décision suivante contre les écoles religieuses de la province — et cette fois-ci, ils ont cessé de prétendre que leurs attaques contre les écoles confessionnelles étaient autre chose qu’une grossière intolérance. À la fin du mois d'août, le ministre de l'Éducation, David Eggen, a annoncé que le financement serait enlevé aux écoles chrétiennes qui refusent d'accepter les Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance). Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié la description des changements que le gouvernement demande aux écoles chrétiennes:
Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié aujourd’hui [28 septembre] une lettre envoyée aux écoles indépendantes par Curtis Clark, sous-ministre de l’Éducation de l’Alberta, dans laquelle il menaçait de supprimer le financement gouvernemental pour ces écoles indépendantes si elles ne retiraient pas le contenu suivant de leurs politiques « Safe and Caring » (Sûres et bienveillantes) :
- « Nous croyons que les hommes et les femmes ont été créés à l'image de Dieu, à son image, et ont donc une valeur intrinsèque transcendante. » (Cela violerait prétendument le « School Act » (Loi sur les écoles) parce que « peu accueillant, sans compassion et/ou irrespectueux »
Une note inquiétante d'un groupe de discussion du Synode des jeunes sur l'école à la maison
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dans un article de Catholic Culture, Phil Lawler, du Cardinal Newman Society, s'interroge sur un passage inquiétant du résumé d'une discussion s'étant déroulée dans un groupe de réflexion d'évêques anglophones, lors du Synode des jeunes.
Extrait, contenant le passage du résumé puis les réflexions de Phil Lawler, du Catholic Culture.org :
Les écoles à domicile, un modèle venant d'Amérique.
Beaucoup d'élèves étudient à la maison aux États-Unis — les évêques des États-Unis ne sont pas unis sur la question, car l'enseignement à domicile peut avoir une base idéologique — les enfants peuvent avoir des besoins spéciaux.
Les parents sont-ils qualifiés pour les éduquer à la maison ?
Répondons d'abord à cette dernière question. Oui, les parents sont qualifiés pour enseigner à leurs propres enfants. Dans des temps meilleurs, les catholiques pouvaient compter sur leurs évêques pour soutenir le rôle des parents comme « premiers éducateurs ».
Comment se fait-il alors que les « évêques des États-Unis ne soient pas unis » pour soutenir les élèves scolarisés à domicile ? La note fait froid dans le dos par sa réponse à cette question évidente ; les évêques du Cercle C de langue anglaise ont fait référence à « une base idéologique ». Comme le souligne Patrick Reilly, les opposants libéraux de l'enseignement à domicile utilisent régulièrement ce terme pour dénigrer le mouvement de l'enseignement à domicile. Les fidèles catholiques familiers de l'enseignement à la maison endurent fréquemment l'étiquette « idéologique » de la part d'autres catholiques, laïcs, prêtres et même évêques, remarque Reilly, et l'accusation d'être trop « conservateurs » et trop « moralistes »
Espagne : Danger d'imposition d'une éducation sexuelle selon l’idéologie du genre aux enfants de 6 ans
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Le journal du parti socialiste espagnol OkDiario vient de révéler que la proposition de loi de défense des « droits » homosexuels présentée par l’extrême gauche Podemos, progresse actuellement aux Cortes en Espagne grâce au soutien apporté par le PSOE qui est même en train de la radicaliser par le biais d’une aggravation des sanctions proposées. Les socialistes sont également prêts à imposer l’endoctrinement des enfants dès l’âge de six ans : ils doivent apprendre à s’incliner devant l’idole « LGBT » qui n’est autre que mot de ralliement des partisans de l’inversion totale de la loi naturelle et divine. L’idéologie du genre doit s’inculquer aux enfants dès le primaire pour mieux réaliser cette révolution infernale.
La commission de l’Egalité du congrès espagnole, chargée de faire passer les étapes parlementaires à cette fameuse « Loi LGBTI », se réunit précisément cette semaine pour accélérer le processus après avoir été interpellée par diverses associations se plaignant des « retards » pris. Il y a un an, en septembre 2017, c’est le congrès réuni qui a approuvé la mise du texte à l’ordre du jour ; après divers amendements il est passé en février devant la commission de l’Egalité présidée par une socialiste, Pilar Cancela.
Lire la suiteMenaces de suivi des services sociaux pour les parents refusant à leurs garçons le port de jupes
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Les parents qui refusent à leur garçon de porter une jupe pour aller à l’école pourraient devoir être signalés aux services sociaux, a fait savoir un conseil local dans ses directives aux établissements scolaires sous sa compétence. La recommandation figure dans la « Boîte à outils pour l’inclusion trans dans les écoles » qui sera bientôt diffusée auprès des enseignants du conseil municipal de Brighton et Hove. La dictature de l’idéologie du genre s’accentue et s’accélère, à travers un détournement caractérisé de l’autorité parentale que les pouvoirs publics sont en mesure de soutenir et d’imposer.
Pas de jupe pour les garçons ? Voilà qui révélerait presque une maltraitance ou une difficulté d’éducation, tout comme les réticences parentales face à un enfant demandant à changer de prénom parce qu’il se pose des questions sur son identité de genre – gender questioning, pour reprendre l’abominable terme de la Novlangue imposée par le lobby de la normalisation de toutes les « orientations sexuelles ».
Lire la suiteLe parti qui respecte les droits des parents en matière d'éducation à la sexualité
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici trois vidéos de Patrick St-Onge, candidat de la circonscription Viau pour le Parti conservateur du Québec (PCQ), dans lesquelles il affirme que le PCQ garantirait aux parents le choix en ce qui concerne l'éducation à la sexualité de leurs enfants.
Ayant pris connaissance de ce «cour d'éducation à la sexualité» qui est plutôt un programme de sexualisation précoce, M. St-Onge précise qu'il appuie sa position sur les déclarations de psychologues, de pédopsychiatres et d'éducateurs français, qui déconseillent très fortement la rencontre précoce de l'enfant avec la sexualité adulte ou conçu par des adultes.
Et le candidat de terminer par un appel au électeur de ne pas voter pour quelqu'un mais pour les principes auxquels l'on adhère.
Lire la suiteParti conservateur du Québec : pour la liberté des parents en matière d'éducation sexuelle
Par Pour une école libre — Source de la photo : satyatiwari/Pixabay
Ce carnet n’a pas de préférences pour ce qui est des élections québécoises de 2018, car tous les grands partis dans la course promeuvent des aspects peu recommandables en matières sociétales ou éducatives. Bien évidemment certains partis comme Québec Solidaire ont des programmes plus rédhibitoires que d’autres Voir aussi la fable « Demain, on mange gratis ! »
Les lecteurs de ce carnet pourraient trouver intéressant le fait que le Parti conservateur du Québec (libertarien, très fédéraliste, probilinguisme au Québec, très peu conservateur moral en général) est le seul parti qui ait déclaré que les parents devraient pouvoir ne pas envoyer leurs enfants au cours d’éducation à la sexualité.
Lire la suiteÉducation sexuelle : L’expérience à l’école primaire de Jules-Verne est-elle réellement positive ?
Par Solange Lefebvre-Pageau — Ce texte est une réponse à l’article L’expérience positive de l’école Jules-Verne, dont l’auteure est Magdaline Boutros, Le Devoir, 12 septembre 2018.
Suffit-il de reconnaître que les enseignants de l’école primaire Jules-Verne de l’île de Montréal étaient à l’aise avec le contenu du nouveau programme d’éducation à la sexualité et motivés à l’offrir aux élèves, et que les enfants étaient très réceptifs aux enseignements prodigués, pour affirmer que l’expérience de cette école fut positive ?
Permettez-moi d’en douter, moi qui, depuis nombre d’années, ai développé une alternative à l’éducation à la sexualité en milieu scolaire qui a pour nom :
L'éducation de nos enfants et de nos jeunes
à l'intégration de l'amour et de la sexualité.
C’est une éducation fondamentale qui permet à l’être humain de développer la structure interne qui le rendra capable d’assumer son être sexué, de grandir en sagesse et de s’épanouir harmonieusement en s’aimant et en aimant autrui.
Lire la suiteTom et Kate, les parents d’Alfie Evans, ont eu un deuxième fils : le petit Thomas est en pleine santé
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C'est une bonne nouvelle d'apprendre, puisque Kate et Tom avaient conçu un autre enfant, qu'ils aient accepté de le mettre au monde malgré ce qui était arrivé à leur premier fils. Il faut préciser ici que les deux parents ne sont pas mariés. Bien que n'approuvant pas les unions hors-mariage, puisqu'ils ont conçu un enfant à naître, nous apprécions qu'ils le gardent et l'accueillent. — CQV
La touchante et terrible histoire familiale de Tom Evans et Kate Jones n’est pas terminée, loin s’en faut. Après avoir traversé l’épreuve indicible de la perte de leur petit Alfie, sacrifié sur l’autel maçonnique de la « qualité de vie », ils ont eu un deuxième fils, Thomas, né le 8 août dernier. Il est en pleine santé et leur rappelle par ses traits et ses mimiques le premier garçon qu’ils ont perdu. En ces temps de refus de la vie ces deux parents-courage donnent de nouveau un exemple d’espoir et de ténacité. Ils ont été interviewés dans une émission matinale de la télévision britannique, apportant de nouveau au grand public un témoignage d’amour inconditionnel à l’égard de leurs deux enfants – celui qui est parti en avril dernier, celui qui est né, et qui ne le remplace pas, mais leur donne une nouvelle raison de vivre.
On ne donnait pas cher du couple Tom et Kate après la mort de leur petit Alfie. Des psychologues de salon expliquaient volontiers que les unions ne résistent guère à de telles tragédies – n’est-il pas vrai que les divorces sont statistiquement très fréquents après la mort d’un fils ou d’une fille ?
Lire la suiteLa perversion obligatoire de nos enfants par l'État commence
Par Paul-André Deschesnes
Au Québec la rentrée scolaire de septembre¹ 2018 sera marquée par l’implantation d’un cours obligatoire d’éducation sexuelle pour tous les enfants de 0 à 16 ans, c’est-à-dire, garderie, maternelle, primaire et secondaire. [Le cours ne sera obligatoire qu’après la maternelle²]
Ce cours très postmoderne avait été implanté en Ontario (province voisine du Québec) par un gouvernement libéral de gauche depuis une décennie. Il avait été dénoncé par beaucoup de parents à cause de son contenu osé et pervers. Heureusement, ce cours vient d’être aboli par le nouveau gouvernement conservateur qui a été élu en juin 2018, mais il sera en vigueur au Québec dès septembre.
Ce cours, étiqueté par plusieurs spécialistes «cours de perversions sexuelles», est promu mondialement par l’ONU et l’UNESCO, sous prétexte que les enfants et les jeunes doivent tout savoir en matière de sexualité.
Ce cours a reçu l’imprimatur et l’approbation officielle des groupes LGBTQ qui font trembler les gouvernements, et même [des membres de²] l’Église catholique, quand il est question de sexualité chez les jeunes.
Lire la suiteLes exemptions au cours d’éducation à la sexualité seront très rares
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Source de la photo : Pixabay/Auteur : stevebp
Le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx a annoncé que le nouveau cours d'éducation à la sexualité (malsaine), sera enseigné à tous les enfants, de la maternelle jusqu'au secondaire 5, pour un ratio de 5h 15 par année. Le contenu ne sera pas obligatoire à la maternelle. Cependant, «il ne saurait être question qu'un élève en soit privé», car ce malfaisant enseignement repose sur un «large consensus social» au Québec (quand nous a-t-on consultés?). Le Journal de Montréal nous apprend quelle est la teneur du document, envoyé par le ministère de l'Éducation aux commissions scolaires, précisant les conditions pour l'exemption :
«Un parent qui juge que son enfant est trop jeune pour entendre parler de certaines notions en classe n’aurait donc pas droit à une exemption.
[…]
Plusieurs étapes doivent toutefois être franchies avant qu’une demande ne soit acceptée.
Chaque école devra d’abord transmettre aux parents de l’information sur les contenus qui seront enseignés et répondre à leurs questions.
Les parents qui souhaitent toujours par la suite retirer leurs enfants de cet enseignement devront rencontrer la direction, avant de faire une demande écrite.
Ceux qui invoquent des motifs psychologiques devront fournir un avis produit par un professionnel. Ceux qui craignent plutôt que ce contenu ne porte atteinte aux droits et libertés de leurs enfants devront produire une déclaration sous serment - faite en présence d’un avocat ou d’un notaire par exemple - en précisant de quelle manière ce droit ou cette liberté serait entravé.
Si le motif est jugé "sérieux", la direction d’école pourra alors accorder l’exemption.
Il s’agira toutefois de "cas d’exception" puisque la procédure est "stricte", explique-t-on au cabinet du ministre.
"L’objectif, c’est qu’il n’y ait pas d’exemption", précise son attachée de presse, Marie Deschamps.»