Québec — le ministre de l'Éducation veut que l'éducation à la sexualité soit imposée à tous malgré couacs et difficultés

Extrait de Pour une école libre au Québec — Photo : debbienews/Pixabay
Le nouveau ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, de la Coalition avenir Québec (CAQ) fait dans la continuité en reprenant in extenso le programme établi par son prédécesseur libéral (PLQ). Cela n’a rien d’étonnant quand on se rappelle, d’une part, que Roberge a défendu l’imposition du controversé programme d’Éthique et de culture religieuse lors d’un congrès à Victoriaville en 2012, débat qu’il perdit contre la base. [Voir La CAQ vote pour l’abolition du programme ECR au primaire] Il faut aussi se souvenir que François Legault n’a jamais marqué un vif intérêt pour le contenu des programmes ou la liberté pédagogique, ce qui l’intéresse ce sont les structures, le bilan financier. On se rappellera aussi qu’au niveau des contenus il était apparu très superficiel lors des mouvements de contestation du programme ECR qu’il croyait être un cours d’histoire des religions qui se donne à la fin du secondaire... Il n’y a apparemment, à ce stade, au sein de la CAQ aucune réflexion sur les contenus très progressistes des programmes scolaires gouvernementaux imposés ni de volonté d’accorder un supplément de liberté aux gens qui se sentent mal à l’aise face à ceux-ci.
Lire la suiteAnalyse : Ce parti pro-vie met fin à 40 ans de régime socialiste dans la plus grande région d’Espagne

Santiago Abascal, chef du Parti Vox.
Par Gualberto Garcia Jones, Esq. — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vox España/Flickr
Espagne, 4 décembre 2018 (LifeSiteNews) — Le philosophe français Joseph de Maistre a écrit qu’une contre-révolution n’est pas le contraire d’une révolution, mais plutôt une révolution opposée active.
Les derniers signes de la révolution opposée à la mondialisation laïque moderne sont apparus dimanche, lorsque les élections en Andalousie — la région autonome la plus peuplée d’Espagne (semblable à un État américain) — ont donné au Parti socialiste espagnol (PSOE) sa première défaite depuis l’ère constitutionnelle moderne (1982).
La montée d’une contre-révolution sans honte pour Dieu et la Patrie contre la mondialisation laïque est une réalité en Amérique du Nord (États-Unis), en Amérique du Sud (Brésil), en Europe de l’Est (Hongrie et Russie), et maintenant, comme le révèle l’élection en Andalousie, même dans certains lieux d’Europe occidentale.
Cette contre-révolution antimondialiste est souvent identifiée à un « effet Trump » mondial. La comparaison est appropriée non pas tant pour ce qu’est Trump en tant qu’individu, mais pour l’ensemble des électeurs que le président Trump représente. Dans l’ère moderne postsoviétique où le marxisme culturel était en train de vaincre la civilisation occidentale avec une efficacité dont l’armée rouge n’aurait jamais pu rêver, la victoire improbable de Trump sur les marxistes culturels du parti démocratique moderne a donné espoir à de nombreuses personnes patriotiques dans le monde qui ne sont pas à l’aise à l’idée d’échanger leur propre identité nationale contre la citoyenneté mondiale utopique d’Obama.
Même après les victoires de Donald Trump, Viktor Orbán et Jair Bolsonaro, les médias libéraux monolithiques restent incapables de croire que cette contre-révolution n’est pas un phénomène isolé, de type redneck [« Nuque rouge », ou pour ceux qui l’utilise péjorativement : péquenaud].
Lire la suiteLe mouvement LGBT prétend maintenant représenter les « valeurs familiales », qualifiant les chrétiens de « dangereux »

Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
21 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Il était une fois, alors que la révolution sexuelle n’en était qu’à ses débuts, où l'on se moquait des conservateurs sociaux pour leurs « valeurs familiales » et la lourdeur inhérente que cette expression de plus en plus politique semblait impliquer. Les parcs ennuyeux avec leurs clôtures à piquets blancs, leurs mariages et (souvent) une série d’enfants représentaient tout ce à quoi les révolutionnaires sexuels voulaient échapper, et tout ce dont ils voulaient libérer la société. La libération sexuelle offrait aux gens l’occasion de s’engager dans un « amour libre » sans être liés, et lorsque les années 60 se sont transformées en années 70, les États-Unis sont devenus une nation totalement transformée.
Les choses ont changé depuis. Nous avons dépassé de loin l’implosion du mariage traditionnel, l’essor de la culture du flirt et le milieu Playboy inauguré par feu Hugh Hefner. Non seulement le « mariage » homosexuel a été imposé aux cinquante États par la Cour suprême des États-Unis en 2015, mais le mouvement transgenre a ensuite pris le pays d’assaut, avec le pari élitiste des politiciens progressistes, des médias et de l’industrie du divertissement qui ont embarqué à bord avec enthousiasme. Et avec cette deuxième vague de la révolution sexuelle — précédée, accompagnée et aidée par l’explosion culturelle de la pornographie numérique — les libertins ont changé leurs tactiques.
Vous remarquerez que les militants LGBT ne se moquent plus des valeurs familiales. Au lieu de cela, la rhétorique a été complètement renversée : ils prétendent maintenant que c’est leur côté qui représente les « valeurs familiales » et que ce sont les conservateurs sociaux — et plus particulièrement les chrétiens traditionalistes — qui constituent une menace réelle pour ces valeurs. Ce sont les chrétiens, les révolutionnaires de la sexualité l’affirment maintenant de manière accusatrice, qui sont « homophobes », « transphobes » et une menace active pour leurs propres enfants s’ils tiennent aux valeurs morales qui ont maintenu ensemble la civilisation occidentale pendant 2 000 ans. Selon les militants LGBT, ce sont ceux qui ont des valeurs traditionnelles qui sont directement responsables du suicide des gais et des transgenres.
Lire la suiteLe président chilien signe une loi sur l’identité de genre

Le président chilien Sebastian Piñera.
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Santiago, Chili, 29 novembre 2018 (ACI Prensa) — Le président chilien Sebastián Piñera a signé mercredi une loi permettant aux personnes âgées de 14 ans ou plus de changer leur nom et leur sexe dans le registre d’état civil.
La loi signée le 28 novembre définit l’identité de genre comme « la conviction personnelle ou interne d’être un homme ou une femme, dans la perception que la personne a d’elle-même, qui peut correspondre ou non au sexe et au nom attestés par le registre de naissance ».
Il a été introduit pour la première fois en 2013 pendant le mandat de Michelle Bachelet sous le nom de « Reconnaissance et protection du droit à l’identité de genre ».
Plusieurs législateurs en ont appelé à la Cour constitutionnelle pour qu’elle déclare le projet de loi inconstitutionnel. La cour a rejeté l’appelle le 25 octobre.
À partir de 18 ans, une personne pourra à deux reprises « obtenir la rectification du nom et du sexe » dans le registre.
Lire la suiteUne mère se voit interdire l'entrée de l'école de son fils après qu'elle se soit opposée à un événement « gai »
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
Londres, Angleterre, 21 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Une mère chrétienne a dû affronter la direction de l'école primaire de son enfant au sujet du traitement qu'elle et son fils ont reçu après qu'elle se soit opposée aux célébrations obligatoires de l'école de la « Journée de la fierté ».
Ce traitement qui consistait en l'interdiction d'entrer dans l'école de son enfant de cinq ans, alors qu'elle désirait discuter du fait que son enfant ait été placé en retenue pour une durée totale de quatre heures après que les objections de sa mère sur l'événement LGBT eussent été connues.
Izoduwa Adhedo faisait partie d'un groupe de parents qui se sont plaints que leurs enfants, élèves de la Heavers Farm Primary School dans le sud-est de Londres, étaient contraints de participer à l'événement, du 29 juin 2018, « Proud to be Me » « Fier d'être Moi ».
Selon une déclaration publiée par le Christian Legal Centre (CLC) du Royaume-Uni, certains de ces parents, dont Mme Adhedo, affirment avoir été traités « avec dédain » et « victimes » après leurs objections.
Robert Kiska, de CLC, a déclaré à LifeSiteNews que lorsque Mme Adhedo a rencontré Susan Papas, principal ou « professeur principal » de l'école, le 19 septembre pour discuter de ses préoccupations, elle a été confrontée à une enseignante — la fille de la directrice —qui portait un chandail à manches courtes pro-LGBT agressif.
Lire la suiteLe gouvernement d’Alberta menace de retirer les subventions aux écoles qui n’ôtent pas l’élément religieux de leurs règlements

David Eggen, ministre de l'Éducation d'Alberta.
Par le Justice Centre for Constitutional Freedoms — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dave Cornouyer/Flickr
Calgary, 14 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Le Justice Centre for Constitutional Freedoms a répondu mercredi à l’ordonnance du ministère de l’Éducation d’Alberta imposant aux écoles religieuses les politiques gouvernementales générales de gauche.
L’ordonnance, émise mercredi matin, impose une politique créée par le ministère aux écoles dont les règlements, à son avis, ne sont pas conformes à l’article 45.1 de l’Alberta School Act.
Cette ordonnance remplace effectivement les politiques propres aux écoles, qui respectent le caractère religieux et l’identité unique de chaque école, par des politiques prescrites par le gouvernement.
L’ordonnance du ministère exige également des écoles qu’elles s’engagent à collaborer avec lui contre les intérêts des parents, protégés par la Constitution, en acceptant de ne pas divulguer aux parents la [possible] participation de leurs jeunes enfants à des Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance).
En septembre, le ministère a avisé les écoles qu’elles ne pouvaient pas inclure de références à la « vérité », aux « hommes et aux femmes », à la Bible et à d’autres notions religieuses dans leurs politiques « Safe and Caring ». D’autres lettres (1, 2, 3) montrent que le ministère de l’Éducation justifie son interdiction des éléments religieux dans les politiques scolaires religieuses, sur la base de sa seule opinion, sans expliquer (par exemple) comment ou pourquoi la « vérité » est contraire à « diversité ».
« L’ordonnance du ministère imposant sa volonté sans explication, sans égard à la sécurité de l’enfant et sans égard aux droits parentaux qui sont protégés par la Déclaration des droits de l’Alberta et la Charte canadienne des droits et libertés, donne à penser que cette ordonnance ne se base pas sur la loi, » déclare Jay Cameron, avocat des parents et des écoles appelantes dans le dossier du projet de loi 24.
La contestation judiciaire de la constitutionnalité des articles de la School Act, dont l’article 45.1, est en cours.
Une audience est actuellement prévue pour le 3 décembre 2018.
L’éducation « gay » et LGBT devient obligatoire en Écosse
Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’éducation à l’homosexualité entre à l’école, en Écosse ! On est bien loin des époques mémorables où les rudes Scots savaient tenir tête aux légionnaires romains et aux farouches Anglais ; adeptes des nouvelles « valeurs » contemporaines, de la stupidité de « genre », et du sexuellement correct, ils inclinent craintivement leur tête devant la dictature gaystapiste, véritable puissance tyrannique de nos temps post-modernes.
L’Écosse devient ainsi le premier pays qui oblige les écoles d’État à intégrer l’enseignement des « droits » des minorités sexuelles, c’est-à-dire des lesbiennes, gays, bissexuels, transsexuels et intersexuels dans le cursus scolaire. Le gouvernement a accepté d’intégrer les propositions d’un groupe de travail conduit par des activistes homosexualistes, le Time for Inclusive Education (TIE). Ainsi les établissements scolaires devront, dorénavant, enseigner l’histoire des mouvements gays et lesbiens, affronter les thèmes liés à « l’homophobie » et « la transphobie » et explorer « l’identité Lgbt ». Tout un programme de formatage à l’idéologie arc-en-ciel sur lequel les élèves seront interrogés aux examens finaux.
L’activiste et cofondateur de TIE, Jordan Daly, a bien raison d’évoquer un moment historique :
Lire la suite« C’est une victoire monumentale pour notre campagne et un moment historique pour notre pays. La mise en place de l’instruction inclusive Lgbt dans toutes les écoles d’État est une nouveauté mondiale. Dans un moment d’incertitude globale, ce message envoie aux jeunes lgbt un message fort et clair qu’ici en Écosse ils sont appréciés. »
Des milliers de Salvadoriens participent à la Marche « La Famille est la Vie »
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie
San Salvador, Salvador, 7 novembre 2018 (ACI Prensa) — Des milliers de personnes ont participé le 3 novembre à la Marche « La Famille est la Vie » à San Salvador, demandant aux autorités de mettre fin aux efforts visant à légaliser l’avortement et à mettre en œuvre l'idéologie du genre dans les écoles.
La Marche, qui, selon les organisateurs, a attiré environ 5 000 personnes appartenant à 70 organisations, a commencé sur la place Salvador del Mundo (Sauveur du monde) et s’est terminée au centre-ville de San Salvador.
Julia Regina de Cardenal, présidente de la Yes to Life Foundation, a déclaré que de nombreuses gens au Salvador « demandent que le droit des parents, comme premiers et irremplaçables éducateurs de nos enfants, soit respecté face à la menace de l’idéologie du genre qui est poussée dans les programmes du gouvernement ».
S’adressant à ACI Prensa, l’agence sœur de langue espagnole de CNA a déclaré que l’une des menaces qui pèsent sur les familles fortes est le document éducatif « Éducation sexuelle globale », car « il encourage les enfants, à partir de la maternelle, à rechercher le plaisir sexuel seul ou avec une autre personne ».
Elle a en outre averti qu’un autre danger pour la société salvadorienne « est la Stratégie nationale interinstitutions pour la prévention de la grossesse » parrainée par le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Union européenne. Le programme fait la promotion de la contraception comme l’un des « droits sexuels et reproductifs » des filles, à l’insu des parents, a-t-elle affirmé...
Regina de Cardenal a fait remarquer : « le 3 février 2019, nous aurons des élections présidentielles, et nous espérons que les candidats verront que ces questions sont importantes pour le peuple ».
Le thème de la marche du 3 novembre, a-t-elle expliqué, « est un message d’unité et d’amour, car il est prouvé que la famille intacte est la clé du développement, car elle offre plus de stabilité, de sécurité et de possibilités aux enfants et donc à la société ».
Elle a exposé la corrélation entre les familles éclatées et les gangs de jeunes, soulignant la valeur des familles fortes pour le bien-être des enfants.
Sara Larín, de la plate-forme VIDA SV (Vie Salvador), qui a également participé à la marche, a déclaré que l’événement visait également à « célébrer la vie, la famille et les valeurs », ainsi qu’à « réclamer le droit des parents à éduquer leurs propres enfants ».
L’idéologie de genre, dit-elle, « est une violation aux droits de l’enfant ».
Une éducation à la sexualité provenant d'institutions internationales : la pourriture à l'échelle mondiale

Jean-François Denis de ThéoVox Actualité.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la vidéo de ThéoVox Actualité
Voici une intéressante vidéo, réalisée par Jean-François Denis de ThéoVox Actualité, qui nous parle de l'influence de l'ONU, l'UNESCO, l'UNICEF et l'OMS sur l'éducation à la sexualité partout dans le monde. Le répugnant cours d'éducation à la sexualité du Québec semble suivre les directives de ces divers organismes.
Pologne — Forte résistance au « vendredi arc-en-ciel »

Par Olivier Bault Correspondant à Varsovie (Réinformation.TV) — Photo : PxHere
La Campagne contre l’Homophobie (en polonais : Kampania Przeciw Homofobii, KPH) organisait le 26 octobre son action annuelle « vendredi arc-en-ciel », avec la participation annoncée de 211 écoles. Bonne nouvelle — d’après le ministère de l’Education : « Cette action a eu un caractère marginal et n’a pas été conduite à l’échelle annoncée par les organisateurs. Selon les données préliminaires collectées auprès des différents rectorats, dans certaines voïvodies aucune école n’a participé à cette action. Là où des écoles ont participé, cela fera l’objet d’une analyse minutieuse pour savoir s’il n’y a pas eu infraction à la loi, par exemple si en décidant de participer, les directeurs des établissements scolaires avaient l’accord des parents et s’ils leur avaient fourni une information complète ». Ce « vendredi arc-en-ciel » avait été prévu dans des écoles de toute la Pologne en association avec un syndicat d’enseignants de gauche, le ZNP. Sous couvert de lutter contre la haine et les discriminations dont feraient l’objet les élèves souffrant de troubles de la sexualité et/ou de « l’identité sexuelle », le lobby homosexualiste polonais voulait ainsi familiariser les enfants à l’homosexualité. « Tout cela pour que les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers et intersexes sentent qu’ils ont leur place à l’école », a expliqué la KPH.
Lire la suite