Le mouvement LGBT prétend maintenant représenter les « valeurs familiales », qualifiant les chrétiens de « dangereux »
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
21 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Il était une fois, alors que la révolution sexuelle n’en était qu’à ses débuts, où l'on se moquait des conservateurs sociaux pour leurs « valeurs familiales » et la lourdeur inhérente que cette expression de plus en plus politique semblait impliquer. Les parcs ennuyeux avec leurs clôtures à piquets blancs, leurs mariages et (souvent) une série d’enfants représentaient tout ce à quoi les révolutionnaires sexuels voulaient échapper, et tout ce dont ils voulaient libérer la société. La libération sexuelle offrait aux gens l’occasion de s’engager dans un « amour libre » sans être liés, et lorsque les années 60 se sont transformées en années 70, les États-Unis sont devenus une nation totalement transformée.
Les choses ont changé depuis. Nous avons dépassé de loin l’implosion du mariage traditionnel, l’essor de la culture du flirt et le milieu Playboy inauguré par feu Hugh Hefner. Non seulement le « mariage » homosexuel a été imposé aux cinquante États par la Cour suprême des États-Unis en 2015, mais le mouvement transgenre a ensuite pris le pays d’assaut, avec le pari élitiste des politiciens progressistes, des médias et de l’industrie du divertissement qui ont embarqué à bord avec enthousiasme. Et avec cette deuxième vague de la révolution sexuelle — précédée, accompagnée et aidée par l’explosion culturelle de la pornographie numérique — les libertins ont changé leurs tactiques.
Vous remarquerez que les militants LGBT ne se moquent plus des valeurs familiales. Au lieu de cela, la rhétorique a été complètement renversée : ils prétendent maintenant que c’est leur côté qui représente les « valeurs familiales » et que ce sont les conservateurs sociaux — et plus particulièrement les chrétiens traditionalistes — qui constituent une menace réelle pour ces valeurs. Ce sont les chrétiens, les révolutionnaires de la sexualité l’affirment maintenant de manière accusatrice, qui sont « homophobes », « transphobes » et une menace active pour leurs propres enfants s’ils tiennent aux valeurs morales qui ont maintenu ensemble la civilisation occidentale pendant 2 000 ans. Selon les militants LGBT, ce sont ceux qui ont des valeurs traditionnelles qui sont directement responsables du suicide des gais et des transgenres.
Lire la suiteLe président chilien signe une loi sur l’identité de genre
Le président chilien Sebastian Piñera.
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Santiago, Chili, 29 novembre 2018 (ACI Prensa) — Le président chilien Sebastián Piñera a signé mercredi une loi permettant aux personnes âgées de 14 ans ou plus de changer leur nom et leur sexe dans le registre d’état civil.
La loi signée le 28 novembre définit l’identité de genre comme « la conviction personnelle ou interne d’être un homme ou une femme, dans la perception que la personne a d’elle-même, qui peut correspondre ou non au sexe et au nom attestés par le registre de naissance ».
Il a été introduit pour la première fois en 2013 pendant le mandat de Michelle Bachelet sous le nom de « Reconnaissance et protection du droit à l’identité de genre ».
Plusieurs législateurs en ont appelé à la Cour constitutionnelle pour qu’elle déclare le projet de loi inconstitutionnel. La cour a rejeté l’appelle le 25 octobre.
À partir de 18 ans, une personne pourra à deux reprises « obtenir la rectification du nom et du sexe » dans le registre.
Lire la suiteUne mère se voit interdire l'entrée de l'école de son fils après qu'elle se soit opposée à un événement « gai »
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
Londres, Angleterre, 21 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Une mère chrétienne a dû affronter la direction de l'école primaire de son enfant au sujet du traitement qu'elle et son fils ont reçu après qu'elle se soit opposée aux célébrations obligatoires de l'école de la « Journée de la fierté ».
Ce traitement qui consistait en l'interdiction d'entrer dans l'école de son enfant de cinq ans, alors qu'elle désirait discuter du fait que son enfant ait été placé en retenue pour une durée totale de quatre heures après que les objections de sa mère sur l'événement LGBT eussent été connues.
Izoduwa Adhedo faisait partie d'un groupe de parents qui se sont plaints que leurs enfants, élèves de la Heavers Farm Primary School dans le sud-est de Londres, étaient contraints de participer à l'événement, du 29 juin 2018, « Proud to be Me » « Fier d'être Moi ».
Selon une déclaration publiée par le Christian Legal Centre (CLC) du Royaume-Uni, certains de ces parents, dont Mme Adhedo, affirment avoir été traités « avec dédain » et « victimes » après leurs objections.
Robert Kiska, de CLC, a déclaré à LifeSiteNews que lorsque Mme Adhedo a rencontré Susan Papas, principal ou « professeur principal » de l'école, le 19 septembre pour discuter de ses préoccupations, elle a été confrontée à une enseignante — la fille de la directrice —qui portait un chandail à manches courtes pro-LGBT agressif.
Lire la suiteLe gouvernement d’Alberta menace de retirer les subventions aux écoles qui n’ôtent pas l’élément religieux de leurs règlements
David Eggen, ministre de l'Éducation d'Alberta.
Par le Justice Centre for Constitutional Freedoms — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dave Cornouyer/Flickr
Calgary, 14 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Le Justice Centre for Constitutional Freedoms a répondu mercredi à l’ordonnance du ministère de l’Éducation d’Alberta imposant aux écoles religieuses les politiques gouvernementales générales de gauche.
L’ordonnance, émise mercredi matin, impose une politique créée par le ministère aux écoles dont les règlements, à son avis, ne sont pas conformes à l’article 45.1 de l’Alberta School Act.
Cette ordonnance remplace effectivement les politiques propres aux écoles, qui respectent le caractère religieux et l’identité unique de chaque école, par des politiques prescrites par le gouvernement.
L’ordonnance du ministère exige également des écoles qu’elles s’engagent à collaborer avec lui contre les intérêts des parents, protégés par la Constitution, en acceptant de ne pas divulguer aux parents la [possible] participation de leurs jeunes enfants à des Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance).
En septembre, le ministère a avisé les écoles qu’elles ne pouvaient pas inclure de références à la « vérité », aux « hommes et aux femmes », à la Bible et à d’autres notions religieuses dans leurs politiques « Safe and Caring ». D’autres lettres (1, 2, 3) montrent que le ministère de l’Éducation justifie son interdiction des éléments religieux dans les politiques scolaires religieuses, sur la base de sa seule opinion, sans expliquer (par exemple) comment ou pourquoi la « vérité » est contraire à « diversité ».
« L’ordonnance du ministère imposant sa volonté sans explication, sans égard à la sécurité de l’enfant et sans égard aux droits parentaux qui sont protégés par la Déclaration des droits de l’Alberta et la Charte canadienne des droits et libertés, donne à penser que cette ordonnance ne se base pas sur la loi, » déclare Jay Cameron, avocat des parents et des écoles appelantes dans le dossier du projet de loi 24.
La contestation judiciaire de la constitutionnalité des articles de la School Act, dont l’article 45.1, est en cours.
Une audience est actuellement prévue pour le 3 décembre 2018.
L’éducation « gay » et LGBT devient obligatoire en Écosse
Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’éducation à l’homosexualité entre à l’école, en Écosse ! On est bien loin des époques mémorables où les rudes Scots savaient tenir tête aux légionnaires romains et aux farouches Anglais ; adeptes des nouvelles « valeurs » contemporaines, de la stupidité de « genre », et du sexuellement correct, ils inclinent craintivement leur tête devant la dictature gaystapiste, véritable puissance tyrannique de nos temps post-modernes.
L’Écosse devient ainsi le premier pays qui oblige les écoles d’État à intégrer l’enseignement des « droits » des minorités sexuelles, c’est-à-dire des lesbiennes, gays, bissexuels, transsexuels et intersexuels dans le cursus scolaire. Le gouvernement a accepté d’intégrer les propositions d’un groupe de travail conduit par des activistes homosexualistes, le Time for Inclusive Education (TIE). Ainsi les établissements scolaires devront, dorénavant, enseigner l’histoire des mouvements gays et lesbiens, affronter les thèmes liés à « l’homophobie » et « la transphobie » et explorer « l’identité Lgbt ». Tout un programme de formatage à l’idéologie arc-en-ciel sur lequel les élèves seront interrogés aux examens finaux.
L’activiste et cofondateur de TIE, Jordan Daly, a bien raison d’évoquer un moment historique :
Lire la suite« C’est une victoire monumentale pour notre campagne et un moment historique pour notre pays. La mise en place de l’instruction inclusive Lgbt dans toutes les écoles d’État est une nouveauté mondiale. Dans un moment d’incertitude globale, ce message envoie aux jeunes lgbt un message fort et clair qu’ici en Écosse ils sont appréciés. »
Des milliers de Salvadoriens participent à la Marche « La Famille est la Vie »
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie
San Salvador, Salvador, 7 novembre 2018 (ACI Prensa) — Des milliers de personnes ont participé le 3 novembre à la Marche « La Famille est la Vie » à San Salvador, demandant aux autorités de mettre fin aux efforts visant à légaliser l’avortement et à mettre en œuvre l'idéologie du genre dans les écoles.
La Marche, qui, selon les organisateurs, a attiré environ 5 000 personnes appartenant à 70 organisations, a commencé sur la place Salvador del Mundo (Sauveur du monde) et s’est terminée au centre-ville de San Salvador.
Julia Regina de Cardenal, présidente de la Yes to Life Foundation, a déclaré que de nombreuses gens au Salvador « demandent que le droit des parents, comme premiers et irremplaçables éducateurs de nos enfants, soit respecté face à la menace de l’idéologie du genre qui est poussée dans les programmes du gouvernement ».
S’adressant à ACI Prensa, l’agence sœur de langue espagnole de CNA a déclaré que l’une des menaces qui pèsent sur les familles fortes est le document éducatif « Éducation sexuelle globale », car « il encourage les enfants, à partir de la maternelle, à rechercher le plaisir sexuel seul ou avec une autre personne ».
Elle a en outre averti qu’un autre danger pour la société salvadorienne « est la Stratégie nationale interinstitutions pour la prévention de la grossesse » parrainée par le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Union européenne. Le programme fait la promotion de la contraception comme l’un des « droits sexuels et reproductifs » des filles, à l’insu des parents, a-t-elle affirmé...
Regina de Cardenal a fait remarquer : « le 3 février 2019, nous aurons des élections présidentielles, et nous espérons que les candidats verront que ces questions sont importantes pour le peuple ».
Le thème de la marche du 3 novembre, a-t-elle expliqué, « est un message d’unité et d’amour, car il est prouvé que la famille intacte est la clé du développement, car elle offre plus de stabilité, de sécurité et de possibilités aux enfants et donc à la société ».
Elle a exposé la corrélation entre les familles éclatées et les gangs de jeunes, soulignant la valeur des familles fortes pour le bien-être des enfants.
Sara Larín, de la plate-forme VIDA SV (Vie Salvador), qui a également participé à la marche, a déclaré que l’événement visait également à « célébrer la vie, la famille et les valeurs », ainsi qu’à « réclamer le droit des parents à éduquer leurs propres enfants ».
L’idéologie de genre, dit-elle, « est une violation aux droits de l’enfant ».
Une éducation à la sexualité provenant d'institutions internationales : la pourriture à l'échelle mondiale
Jean-François Denis de ThéoVox Actualité.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la vidéo de ThéoVox Actualité
Voici une intéressante vidéo, réalisée par Jean-François Denis de ThéoVox Actualité, qui nous parle de l'influence de l'ONU, l'UNESCO, l'UNICEF et l'OMS sur l'éducation à la sexualité partout dans le monde. Le répugnant cours d'éducation à la sexualité du Québec semble suivre les directives de ces divers organismes.
Pologne — Forte résistance au « vendredi arc-en-ciel »
Par Olivier Bault Correspondant à Varsovie (Réinformation.TV) — Photo : PxHere
La Campagne contre l’Homophobie (en polonais : Kampania Przeciw Homofobii, KPH) organisait le 26 octobre son action annuelle « vendredi arc-en-ciel », avec la participation annoncée de 211 écoles. Bonne nouvelle — d’après le ministère de l’Education : « Cette action a eu un caractère marginal et n’a pas été conduite à l’échelle annoncée par les organisateurs. Selon les données préliminaires collectées auprès des différents rectorats, dans certaines voïvodies aucune école n’a participé à cette action. Là où des écoles ont participé, cela fera l’objet d’une analyse minutieuse pour savoir s’il n’y a pas eu infraction à la loi, par exemple si en décidant de participer, les directeurs des établissements scolaires avaient l’accord des parents et s’ils leur avaient fourni une information complète ». Ce « vendredi arc-en-ciel » avait été prévu dans des écoles de toute la Pologne en association avec un syndicat d’enseignants de gauche, le ZNP. Sous couvert de lutter contre la haine et les discriminations dont feraient l’objet les élèves souffrant de troubles de la sexualité et/ou de « l’identité sexuelle », le lobby homosexualiste polonais voulait ainsi familiariser les enfants à l’homosexualité. « Tout cela pour que les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers et intersexes sentent qu’ils ont leur place à l’école », a expliqué la KPH.
Lire la suiteUn nouveau ministre de l'Éducation inquiétant
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Gilbert Bochenek/Wikimedia Commons
La CAQ (Coalition pour l’avenir du Québec) a remporté les élections et le Premier ministre a désigné Jean-François Roberge, un ancien enseignant, à la barre de ce ministère.
M. Roberge est un fervent partisan du controversé programme d’Éthique et culture religieuse. En 2012, il s’est levé en congrès de la CAQ pour défendre cette créature, il fut à l’époque mis en minorité par les militants de la CAQ.
Sur le plan de l’instruction à domicile qui connaît un succès croissant au Québec (en partie à cause de l’interdiction gouvernementale d’école religieuse décrétée illégale), on peut se faire une idée de ce que pense le nouveau ministre à la lumière de ses interventions au cours des débats qui se sont déroulés l’automne passé autour du projet de loi 144. Entre autres choses, il a présenté certains amendements proposant que l’enfant instruit à la maison doive être soumis au programme complet du ministère ainsi qu’aux examens ministériels. Réduisant la liberté de choix pédagogiques des parents à une peau de chagrin pour centraliser de plus en plus de pouvoir aux mains des bureaucrates.
Lire la suiteUn cours d'éducation sexuelle nauséabond
Par Pour une école libre au Québec — Lettre de la ESCC au ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx
(ESCC) — Monsieur le ministre, Le Conseil catholique d'expression anglaise (ESCC) a été fondé en 1981 et représente les intérêts de presque 400 000 catholiques anglophones au Québec. Au fil des ans, le Conseil s’est prononcé sur un large éventail de questions relatives à l’éducation au Québec, notamment la déconfessionnalisation et, plus récemment, le programme d’Éthique et culture religieuse (ÉCR). Le Conseil d’administration de l’ESCC désire porter à votre attention ses préoccupations concernant le programme d’éducation sexuelle introduit comme projet pilote dans 19 écoles du Québec en septembre 2015 et qui doit devenir obligatoire dans toutes les écoles du Québec en 2017. Nous tenons d’abord à féliciter le ministère de l’Éducation de se préoccuper de la santé physique et psychosociale de la jeunesse du Québec. L’environnement social actuel présente plusieurs tendances inquiétantes, notamment l’omniprésence d’attitudes et de comportements qui semblent normaliser l’exploitation et l’agression sexuelles, et la prévalence croissante des ITSS [infections sexuelles] chez les jeunes du Québec. C’est sans doute pour contrer ces tendances que le Ministère a jugé urgent de mettre en place un programme qui permettra d’aborder ces questions. Tout en comprenant bien les intentions du Ministère, le Conseil éprouve néanmoins de sérieuses inquiétudes touchant la méthode et les postulats sous-jacents du programme.
Nous sommes préoccupés par l’approche multidisciplinaire de l’éducation sexuelle telle que présentée pour le nouveau programme. Le programme encourage non seulement une méthode transversale, mais également l’implication de tous les enseignants, administrateurs et membres du personnel de soutien dans sa mise en œuvre. En théorie, on peut penser qu’une telle approche est plus globale et donc plus efficace, mais en pratique, nous estimons qu’elle mènera à une dilution du programme et à son échec. Il nous paraît illogique, sur le plan pédagogique, de (1) confier l’enseignement de la matière à des enseignants spécialisés dans d’autres disciplines et ayant peu de formation, sinon aucune, en éducation sexuelle et (2) de répartir l’enseignement à travers les disciplines sans jamais vraiment se centrer par conséquent sur la matière elle-même. Nous sommes également préoccupés par le fait que la matière est intégrée dans plusieurs disciplines différentes au lieu d’être présentée de façon distincte et séparée, ce qui, pour les parents, rend extrêmement difficile, sinon impossible, de suivre l’exposition de leur enfant à cette matière.
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