Un père chrétien fuit la Suède avec ses trois filles : elles avaient été placées dans une famille musulmane
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
Le père, chrétien, d’origine russe, s’était fait enlever ses filles par les services sociaux de Suède, sous un prétexte passablement futile, pour les voir être placées dans une famille d’accueil musulmane ! Un an après le début de ce drame, le père décida de s’enfuir avec ses filles en Russie. La famille fut arrêtée à l’aéroport de Varsovie en Pologne, aussi, le père demanda l’asile en sol polonais et obtint gain de cause.
Denis Lisov s’était installé en Suède voilà sept ans. En 2017, sa femme tomba malade et les services sociaux suédois décidèrent de retirer leurs trois jeunes filles, prétextant que M. Lisov n’avait pas d’emploi à temps plein et par conséquent était incapable de prendre soin de ses filles. Celles-ci furent placées dans une famille d’accueil musulmane, les Lisov gardant officiellement la garde de leurs filles, mais ne pouvant les voir que 6 h par semaine. Extrait de Sputnik News :
Selon Babken Khanzadyan, qui représente les Lisov, ils n’ont pas eu la possibilité de défendre leurs droits et les filles ne voulaient pas y rester [dans la famille d’accueil].
Après que ses filles eussent passé plus d’un an dans la famille musulmane, à environ 300 kilomètres de leur vrai père, Denis en eut assez. Il prit ses filles et décida de retourner en Russie. Cependant, il fut arrêté à l’aéroport de Varsovie, les autorités suédoises ayant signalé la disparition de ses filles. Par conséquent, il a plutôt demandé l’asile en Pologne.
Un tribunal polonais a jugé que le service social suédois avait violé une convention de l’UE qui interdit le placement des enfants dans des environnements culturels étrangers. La cour nota également que les droits de paternité de Lisov n’avaient pas été révoqués, c’est pourquoi les enfants pouvaient rester avec leur père.
« Les enfants ont un lien très fort avec le père, et quand je leur ai parlé, ils m’ont dit qu’ils voulaient rester avec leur père et l’aimaient, et qu’ils ne voulaient pas être séparés de lui », a dit la juge Janeta Seliga-Kaczmarek, citée par Samhällsnytt.
Selon Lisov, les plus jeunes filles ne comprenaient rien, mais l’aînée avait du mal à s’adapter à l’environnement difficile de la famille musulmane.
Enfants éduqués à la maison... adultes bien adaptés ?
Texte de Rachel Arseneault, ergothérapeute (Pour une école libre au Québec) — Photo : Pixabay
L’« instruction à domicile » existe depuis bien plus longtemps que l’école-marchant-au-programme-d’État elle-même, les preuves de l’efficacité de l’école maison sont bien établies, aussi, pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à vouloir la contrôler ? Serait-ce parce qu’il ne peut pas endoctriner comme il faut les enfants qui ne sont pas sous son empire, les gaver de cours d’ÉCR, d’« éducation sexuelle » perverse et d'instruction médiocre ? — A. H.
Les familles qui font l’école-maison font souvent l’objet d’idées préconçues en ce qui concerne les résultats d’une telle approche à long terme. Notamment, on s’inquiète de la socialisation de ces jeunes, de leur niveau de connaissance, de leur taux de diplomation, de leur capacité d’intégration dans le système d’éducation et de leurs chances de réussite pour décrocher un emploi par la suite. Les médias ont tendance à véhiculer l’image d’enfants qui grandissent isolés, qui restent dépendants et renfermés parce qu’ils auraient été trop longtemps couvés par leurs parents et qui ne s’ajustent pas bien au stress ou aux contraintes de la vie adulte.
Mais est-ce vraiment le cas ? Et si on demandait aux jeunes et aux adultes eux-mêmes ?
Un sondage informel a été réalisé auprès d’une quarantaine d’adultes de partout au Québec qui ont fait l’école-maison quand ils étaient jeunes. Les témoignages recueillis pourraient vous surprendre ! Écoutons-les...
Les enfants d’école-maison, pas « socialisés » ?
On pourrait penser que les enfants n’ayant jamais fréquenté l’école ne développent pas les qualités interpersonnelles essentielles pour intégrer le système scolaire par la suite. Pourtant, selon l’expérience de ces enfants, l’école à domicile ne se limite pas à remplir des cahiers en restant à la maison… « On peut apprendre ailleurs que dans une salle de classe : dans les musées, en voyage, etc. On apprend le respect des autres et l’ouverture aux différentes cultures. » (Justine Villeneuve, 20 ans)
Lire la suiteUne mère : Les médecins détruisent ma fille s'identifiant comme transgenre en lui donnant des « soins affirmatifs »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les « soins affirmatifs » ne sont autres que de la maltraitance, bourrage d’hormones provoquant un déséquilibre dans ce système, conduisant le corps de la personne qui se les fait administrer à développer certains traits du sexe opposé au sien, ou à empêcher le développement des traits particuliers au sien propre. N’oublions pas les mutilations d’organes sains, exécutés dans le but de faire sembler la personne comme étant du sexe opposé. Et dans ces cliniques où se donnent ces « traitements », la volonté de l’enfant déboussolé est roi, les parents comptent pour du beurre. Extrait de LifeSiteNews :
Je suis une mère dont la fille s'est identifiée comme transgenre depuis l'âge de 14 ans, je l'aime et je me préoccupe profondément d'elle et des autres enfants qui se perçoivent comme transgenres.
Il y a des jeunes, comme ma fille, qui sont dans la détresse et qui ne reçoivent pas les soins compatissants dont ils ont besoin et qu'ils méritent.
Je vais vous expliquer ce qui se passe lorsque des parents demandent l'avis d'un expert pour aider leurs enfants s'identifiant comme transgenres à explorer leurs sentiments et leur inconfort face à leur sexe.
La norme actuelle de traitement promue par les associations médicales et psychologiques s'appelle « soins affirmatifs ». Bien que cela semble sonner agréablement, les soins affirmatifs conduisent directement à mettre les enfants sur la voie de la transition médicale avec peu de chance de faire marche arrière.
Laissez-moi vous expliquer comment ça marche.
Si vous emmenez votre enfant dans une clinique pour obtenir de l'aide, les soins affirmatifs signifient que le thérapeute doit suivre la volonté de l'enfant. Les professionnels doivent accepter l'identité sexuelle déclarée par l'enfant. En fait, c'est la loi dans de nombreux États.
En vertu des interdictions des « thérapie de conversion », la remise en question de l'identité sexuelle professée d'un enfant est désormais illégale.
Ainsi, si un petit garçon a 5 ans et croit qu'il est du sexe opposé, les soins affirmatifs signifient suivrent ses croyances.
Les parents sont encouragés à le considérer comme leur « fille » et à le laisser choisir un nom féminin. On dit aux enseignants de lui laisser utiliser les toilettes des filles à l'école. Les thérapeutes rassureront les parents que la transition sociale est inoffensive et réversible.
Est-il vraiment inoffensif de dire à un enfant qui croit encore à la fée des dents qu'il est du sexe opposé ? N'est-il pas tout à fait probable que cet enfant soit juste confus ?
Si une fillette de 10 ans se sent mal à l'aise avec son corps en développement et insiste soudainement qu'elle est un garçon, les soins affirmatifs signifient bloquer la puberté de cette fille avec des médicaments puissants.
[...]
Il s'agit de traitements hormonaux graves qui ont un impact sur le développement du cerveau, la santé cardiovasculaire et peuvent augmenter le risque de cancer.
Programme d’éducation à la sexualité du Québec: lutter contre «les effets nuisibles des versions traditionnelles» des rôles sexuels
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Dimitri Martin/PublicDomainPictures
Extrait[s] du programme officiel d’éducation à la sexualité du Québec, partie des contenus obligatoires au secondaire :
En agrandissant certains passages, on voit un des aspects idéologiques du programme : la lutte conte les « stéréotypes » sexuels traditionnels, contre les normes sociales qui s’opposeraient à la fluidité de l’« identité de genre » des enfants, distincte rappelons-le de leur sexe, selon la théorie du genre en vogue dans certains départements universitaires de sciences sociales […]
![]() |
Notez ci-dessous le « mais ». Pourquoi « mais » ? Comme si les comportements et les attitudes « de genre » plus traditionnels étaient une mauvaise chose...
![]() |
Le programme est écrit dans un langage un peu hermétique (sans doute pour aider les parents...). Rappelons à ce sujet que le Monopole de l’Éducation du Québec (MEES) fournit du matériel pédagogique, mais qu’il n’est accessible qu’à ceux qui enseignent le programme, mais pas aux parents.
![]() |
Ici l’allusion aux jeunes immigrés (en novlangue « issus de différentes communautés culturelles ») qui font face à un plus important « défi » signifie que ces communautés culturelles sont plus traditionnelles et s’opposeraient à une libre « construction [de genre] de soi » chère aux militants LGBTQ2SAI+. Heureusement, l’État québécois est là pour assurer qu’ils pourront se construire « librement » dans le domaine des rôles, de l’orientation et du genre, loin des constructions stéréotypées et traditionnelles.
L'histoire de Jessica : Endoctrinement à l'école
Par Jeff Gunnarson, président de Campaign Life Coalition — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ecole polytechnique/Flickr
Le 24 mars 2019
Cher sympathisant,
Le mois dernier, nous avons lancé une nouvelle pétition pour contrer une tendance à laquelle un nombre croissant de conseils scolaires au Canada semblent se conformer, ordonnant à chaque école de leur district d'arborer le drapeau de la « fierté » homosexuelle pour le mois de juin.
Cela comprend les écoles primaires dans certains districts.
Campaign Life Coalition a par la suite été contactée par la mère d'une étudiante chrétienne qui a raconté comment sa fille avait été négativement affectée par l'activisme homosexuel de son école l'été dernier.
Sa fille, que nous appellerons Jessica, était alors en Grade 8 [secondaire 2] dans une école publique de la région du Grand Toronto qui a été obligée par le conseil scolaire de arborer le drapeau gai pendant tout le mois de juin.
Jessica se sentait effrayée et stressée d'être forcée de participer à une cérémonie obligatoire de levée du drapeau de la fierté gaie qui contredisait ses croyances chrétiennes.
Plus de 1 000 élèves et enseignants ont été contraints d'y participer.
Lire la suiteInstruction à domicile — Québec serre la vis et renforce le monopole du Ministère
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Daniel Paquet/Flickr
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, farouche partisan de l’imposition du controversé programme d’éthique et de culture religieuse à tous, a déposé un projet de règlement (PDF) sans nuance qui vise à imposer des examens ministériels québécois et un contenu minimal d’apprentissage plus restrictif à tous les enfants instruits à la maison.
Le ministre Roberge (à droite) refusant
à Richard Martineau le retrait du « cours d’ÉCR ».
Ces nouvelles dispositions renforcent encore celles adoptées sous les libéraux en 2018. L’enseignement du français, des mathématiques, de l’anglais, de l’univers social ainsi que des sciences et technologies sera désormais obligatoire. Nous ne sommes pas opposés à cet aspect, si tant est que sa mise en œuvre permette une certaine souplesse : plus particulièrement le choix de programmes équivalents comme ceux du CNED [pas bon] ou de Hattemer en France.
Lire la suite2,4 millions de pro-vie marchent dans les rues d’Argentine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Marcha por la Vida/Facebook
Campagne Québec-Vie participera aussi à la Marche pour la Vie du 9 mai à Ottawa, venez nombreux que nous puissions l’être autant qu’en Argentine ! Nous préparons d’ailleurs quelques autobus pour transporter les pro-vie désireux de marcher pour la Vie. Extrait de Gènéthique :
Ils étaient 300 000 dans les rues de Buenos Aires samedi dernier, selon les organisateurs. Et d’autres Marches pour la Vie étaient aussi organisées dans 200 villes à travers l’Argentine, « 2 400 000 en additionnant tous les participants aux différentes marches du pays ».
Devant la foule réunie avenue du Libérateur, majoritairement composée de jeunes, l’organisateur de cette Marcha por la Vida, Alejandro Geyer, a expliqué que « cette marche nous invite à continuer à défendre trois principes majeurs : la vie de l’enfant à naître, le droit pour les familles d’éduquer librement leurs enfants loin de l’idéologie du genre, et la prise de conscience que nous sommes dans une année d’élections, nous allons donc décider de l’avenir de la Patrie, de notre famille et de millions d’enfants à naître.
Le « cours » d’ÉCR ne sera ni abrogé ni revu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Clio/Wikimedia Commons
La motion proposée par le PQ (non pas uniquement que pour de bonnes raisons) a été rejetée par une grosse majorité à l'Assemblée nationale du Québec. Le « cours » d’ÉCR (Éthique et culture religieuse) continuera donc à polluer l’esprit des jeunes devant subir son contenu, qui n’est autre qu’un ramassis de balivernes, et ce malgré la volonté des parents qui pourraient s’y objecter. Extrais du site Le Peuple :
Le Parti québécois (PQ) a déposé, mercredi, une motion à l’Assemblée nationale afin que celle-ci « demande au gouvernement d’abolir le cours d’éthique et culture religieuse ».
La motion, à laquelle les libéraux et les caquistes ont cherché en vain à apporter un amendement, a été battue le lendemain au terme d’un vote écrasant de 101 voix « contre ».
Un juge canadien décrète qu'un père ne peut pas empêcher sa fille de 14 ans de «transitionner» en «garçon»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : qimono/Pixabay
Vous pourrez remarquer que l’un des arguments avancés dans le jugement tyrannique est que la jeune fille risque de se suicider si elle ne reçoit pas ses traitements de « transition. » Pourtant, il pourrait tout aussi bien dire (et cette fois-ci avec raison) qu’elle a besoin de se faire conforter dans sa féminité pour éviter que la dysphorie du genre dont elle est victime ne la pousse à nouveau au suicide. Extrait de LifeSiteNews :
Un juge de la Colombie-Britannique a statué qu'un père ne pouvait empêcher les médecins d'administrer des injections de testostérone à sa fille perturbée de 14 ans.
Le juge Gregory Bowden de la Cour suprême de Colombie-Britannique a statué mercredi que l'adolescente, identifiée dans la décision comme étant A.B., comprend les risques associés à la prise de testostérone et pourrait faire une nouvelle tentative de suicide si le traitement était reporté, a déclaré le National Post.
« L'ensemble des preuves concernant les besoins médicaux d'A.B. m'amène à conclure que son traitement hormonal ne devrait pas être retardé davantage, » écrit Bowden.
« Bien que le père d'A.B. ne consente pas au traitement, je suis convaincu que le consentement d'A.B. est suffisant pour que le traitement continue. »
Il a en outre statué que A.B. « doit être désigné comme homme et identifié par le nom de son choix dans toutes les procédures judiciaires, qu'il doit pouvoir changer son nom légal sans le consentement de ses parents, qu'il est "exclusivement autorisé" d'accepter un traitement médical pour sa dysphorie sexuelle » selon le National Post.
De plus, « toute tentative visant à persuader A.B. d'abandonner le traitement ou les références à A.B. en tant que fille ou l'utilisation de pronoms féminins “sera considérée comme de la violence familiale” en vertu de la Loi sur le droit familial », a déclaré le juge de Colombie-Britannique.
Le combat devant les tribunaux d’une famille allemande dont le seul tort est de vouloir scolariser ses enfants à la maison
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info)
MPI [Medias-Presse.info] vous a déjà parlé à plusieurs reprises des Wunderlich, une famille allemande victime d’un totalitarisme d’Etat qui fait tout pour briser les familles voulant échapper au formatage de leurs enfants.
CitizenGo revient sur le sujet.
Lire la suiteQue feriez-vous si vos enfants étaient emmenés loin de chez vous par la Police parce que le gouvernement désapprouvait la façon dont vous avez choisi de les éduquer ? En 2013, Dirk et Petra Wunderlich découvrent que des policiers et des travailleurs sociaux allemands sont venus leur confisquer la garde de leurs quatre enfants. Pourquoi ? Dirk et Petra ont choisi de scolariser leurs enfants à la maison. Malheureusement, en Allemagne, l’école à la maison est illégale. L’Allemagne est un cas unique ; car la plupart des pays d’Europe permettent aux parents l’école à la maison (avec plus ou moins de liberté).
Les crimes de Dirk et Petra ? Être coupables de prendre en charge l’éducation de leurs enfants. Leur vie privée a été interrompue. La famille a été séparée. L’interdiction allemande de l’enseignement à domicile est régie par des lois de 1919.
Depuis, l’Allemagne a signé plusieurs traités internationaux relatifs aux droits de l’homme (y compris art. 13 PIDESC, article 2, protocole 1 CEDH, article 18 du PIDCP). Par ailleurs, le pays s’érige en bastion de la tolérance en Europe. Tolérance pour les migrants peut-être, mais pas pour les Allemands qui souhaitent donner une éducation chrétienne à leurs enfants à la maison.