La « théorie critique » et la corruption des enfants
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Parmi les nombreux développements politiques qui ont eu lieu aux États-Unis en 2021, l’émergence des droits parentaux en tant que question électorale est sans doute l’un des plus importants. [1] Les inquiétudes concernant le contenu des programmes de l’école publique se sont lentement développées depuis des années, mais le passage à l’apprentissage en ligne pendant les confinements de Covid-19 a contribué à mettre en lumière la nature extrême de certaines des choses que l’on enseigne aux enfants américains.
Dans plusieurs régions du pays, les réunions des conseils d’administration des écoles ont donné lieu à des scènes passionnées, alors que des parents en colère s’insurgeaient contre l’endoctrinement politique de leurs enfants. L’un après l’autre, ils ont dénoncé le matériel sexuellement explicite, la théorie critique des races et les politiques relatives aux transgenres qui obligent les filles à partager les toilettes et les vestiaires avec des garçons qui s’identifient en tant que filles. Le Commonwealth de Virginie est au cœur de la tempête qui balaie le système éducatif américain.
Le 22 juin, Scott Smith, 48 ans, a été arrêté lors d’une réunion du conseil scolaire du comté de Loudoun. Smith — dont la fille avait été victime d’une grave agression sexuelle dans les toilettes des filles d’une école d’Ashburn, en Virginie, par un garçon de 15 ans portant une jupe — est devenu furieux lorsque le surintendant du district, Scott Ziegler, a déclaré que « l’étudiant ou la personne transgenre prédateur n’existe tout simplement pas », et qu’à sa connaissance, il n’y avait aucun dossier d’agressions. [2]
Smith a passé 10 jours en garde à vue, puis a été reconnu coupable de trouble à l’ordre public et condamné à une peine avec sursis. Au cours de l’accusation, il a été révélé que Ziegler avait envoyé un courriel à des collègues en mai montrant qu’il était, en fait, au courant de l’incident. La publicité entourant l’affaire a forcé les autorités à admettre que le garçon qui avait attaqué la fille de Smith avait été accusé d’avoir agressé une deuxième fille, après son transfert dans une autre école. L’adolescent de 15 ans a ensuite été reconnu coupable des deux agressions et enregistré comme délinquant sexuel.
Lire la suiteUn juge québécois suspend les droits de visite d’un père auprès de ses enfants parce qu’il n’est pas vacciné
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kostia/Adobe Stock
13 janvier 2022, Montréal (LifeSiteNews) — Un père québécois a vu ses droits de visite temporairement suspendus après que la mère eût dit à un juge qu’il est « anti-vaccin » et qu’il affiche des théories du « complot » sur les médias sociaux.
Le juge Jean-Sébastien Vaillancourt de la Cour supérieure du district de Montréal a rendu un jugement le 23 décembre 2021 qui a interdit « temporairement » à un père québécois de visiter ses trois enfants, âgés de 12 ans, 4 ans et 7 mois, parce qu’il n’est « pas vacciné » et qu’il publie des messages sur les médias sociaux qui expriment son opposition aux tyranniques et prétendues mesures de santé publique du Québec.
« Il serait normalement dans le meilleur intérêt d’un enfant d’avoir des contacts avec son père, mais il n’est pas dans son meilleur intérêt d’avoir des contacts avec lui s’il n’est pas vacciné et s’il s’oppose aux mesures de santé dans le contexte épidémiologique actuel », a écrit M. Vaillancourt dans sa décision.
Selon le National Post, le père avait demandé au juge un jour de visite supplémentaire pendant les vacances de Noël auprès de son enfant de 12 ans. La mère a alors déclaré au juge que la demande devait être rejetée car elle avait « récemment » appris que l’homme n’était pas vacciné et, selon le jugement, qu’il était un « théoricien du complot » et un « anti-vaccin ».
Le père a déclaré que son statut vaccinal ne devrait pas entrer en ligne de compte dans cette affaire, puisque l’enfant de 12 ans a reçu le vaccin et que les deux autres enfants sont trop jeunes pour recevoir les vaccins expérimentaux.
Apparemment aveugle à l’ironie de la situation, le juge a noté que, puisque le variant dit omicron infecte les personnes vaccinées, le vaccin de l’enfant de 12 ans n’offre pas une protection suffisante pour qu’elle soit en contact avec son père, en dépit du fait que les essais sur les vaccins covid n'eussent jamais produit de preuves que les non-vaccinés transmettaient davantage omicron que les vaccinés.
En fait, il existe même des preuves solides que les « vaccinés » sont tout aussi susceptibles de porter et de transmettre le virus que les personnes non vaccinées, ce qui signifie que le père ne présente pas plus de risque pour ses enfants que la mère « entièrement vaccinée ».
Pour démonter encore davantage le discours dominant du covid, le Dr Robert Malone, l’inventeur même de la technologie du vaccin à ARNm, a déclaré que non seulement les non-vaccinés ne sont pas à blâmer pour la propagation du virus, mais que ce sont en fait les vaccinés qui sont les « super-propagateurs » de la maladie.
La pression en faveur de la vaccination ou de la protection des jeunes enfants s’exerce en dépit du fait que les enfants courent un risque extrêmement faible face au covid-19. En fait, l’été dernier, des chercheurs de l’école de médecine Johns Hopkins ont constaté un « taux de mortalité de zéro chez les enfants sans condition médicale préexistante telle que la leucémie » lorsqu’ils ont « analysé environ 48 000 enfants de moins de 18 ans diagnostiqués avec le covid dans les données de l’assurance maladie entre avril et août 2020 ».
En guise de consolation, le juge Vaillancourt a précisé que les restrictions « doivent être de courte durée puisque la situation liée à la pandémie évolue rapidement, encore plus en ce qui concerne le variant omicron, et qu’il pourrait être nécessaire de réévaluer la situation à court terme », tout en ajoutant que le père devrait tout de même recevoir les vaccins et donner son assentiment aux mesures de santé publique de la province.
Le nouveau gouverneur pro-vie de Virginie, Glenn Youngkin, soutien les droits des parents en éducation
Glenn Yougkin, gouverneur de Virginie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Youngkin/Flickr
Le nouveau gouverneur de Virginie, le pro-vie Glenn Youngkin, qui a arraché ce bastion démocrate grâce notamment à l’appui des parents indignés par l’ingérence de l’État dans leurs prérogatives en éducation et par son incurie face au problème d’abuseurs transgenres dans les écoles, est entré en fonction le lundi 17 janvier, signant, pour son premier geste, onze décrets. Quelques-uns d’entre eux nous intéressent particulièrement.
L’interdiction de la « théorie critique de la race » dans les écoles, une idéologie qui dresse plus qu’autre chose les races les unes contre les autres ; la levée du port obligatoire du masque dans les écoles, laissant aux parents le soin de décider si leur enfant porte ou non le masque ; l’ordonnance d’une enquête sur la possible dissimulation de viols d’élèves commis par un transgenre ; et l’abrogation des mesures covid imposées aux commerces et de la vaccination obligatoire pour tous les employés de l’État ! Selon LifeSiteNews :
Parmi les points saillants, citons l’interdiction de la promotion de la théorie critique de la race — doctrine selon laquelle la race est une « catégorie socialement construite (culturellement inventée) qui est utilisée pour opprimer et exploiter les personnes de couleur » par le biais des institutions américaines — dans les écoles publiques ; la clarification du fait que les parents ont le droit exclusif de décider si leurs enfants portent le masque dans les écoles publiques ; la demande d’une enquête sur le district scolaire du comté de Loudoun à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait couvert des viols d’étudiants ; la suppression des réglementations commerciales covid et l’annulation des mandats de vaccination covid pour tous les employés de l’État.
Plusieurs écoles ont d’ores et déjà annoncé qu’elles continueraient à imposer le masque aux enfants dans leurs murs, l’école d’Alexandrie surenchérissant avec de nouvelles directives qui obligent les élèves à porter le masque KN95 ou deux masques ! (Comment peut-on encore en redemander ?…) Le gouverneur a riposté qu’il utiliserait tous les moyens à sa disposition afin de contraindre ces écoles à se conformer à ses décrets.
Ceci dit, comme je l’ai souligné plus haut, c’est notamment grâce à l’appui des parents, indignés à juste titre, que Glenn Youngkin occupe pour le bien de tous le poste de gouverneur, tant il est vrai que lorsque les parents prennent leurs responsabilités au sérieux, il en sort un grand bien, tant pour leurs enfants que pour la nation.
La Loi C-4 : détruire la démocratie et rendre le christianisme illégal en matière de sexualité
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Le 1er décembre dernier, le Parti libéral de Justin Trudeau a prouvé une fois de plus qu’il est un véritable groupe de haine contre les chrétiens. Les libéraux ont présenté en deuxième lecture le projet de loi C-4 qui vise à criminaliser la soi-disant « thérapie de conversion ».
Cependant, le véritable objectif du projet de loi est de rendre illégal le fait de partager un enseignement biblique ou des conseils moraux sur le transgenrisme et l’homosexualité, que vous soyez un chef religieux ou des parents aimants.
Le projet de loi C-4 rendra illégale l’expression de ces enseignements chrétiens concernant la sexualité, que ce soit du haut d’une chaire pour mettre en garde les croyants contre les conséquences du péché, ou dans l’intimité d’un foyer familial, sous la forme d’une conversation privée entre des parents et leur enfant souffrant d’un trouble du genre.
La démocratie endommagée
Toujours le 1er décembre, Erin O’Toole a prouvé une fois de plus qu’il n’est rien de plus qu’un libéral déguisé en mouton et qu’il ne ressemble en rien à un vrai conservateur ou à un véritable chef de l’opposition. À la surprise générale, les conservateurs, la loyale opposition de Sa Majesté, dont le rôle est de s’opposer au gouvernement libéral, ont refusé de s’y opposer !
Au lieu de cela, M. O’Toole a demandé à son porte-parole en matière de justice, Rob Moore, de présenter une motion visant à ignorer la démocratie parlementaire et à considérer que le projet de loi C-4 a obtenu le « consentement unanime » de tous les députés afin qu’il puisse passer directement au Sénat.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau promet de faire passer en force des projets de loi contre la liberté d'expression et les droits parentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mercredi 24 novembre 2021, Ottawa (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien dirigé par le premier ministre libéral Justin Trudeau a promis de faire adopter à toute vapeur de nombreux projets de loi controversés avant la nouvelle année, dont certains visent la liberté d’expression et les droits sur Internet.
Le chef du gouvernement à la Chambre des communes, Mark Holland, a déclaré lundi que les libéraux ont de nombreux projets de loi à faire passer pendant les 20 jours de séance qui restent à la Chambre des communes avant la pause de Noël.
Il a ensuite menacé que son parti ne « tolérera pas “d’embrouillages” ni de jeux politiques ».
Selon le Blacklock’s Reporter, M. Holland a déclaré que des projets de loi tels que le controversé C-10 ont déjà fait l’objet d’un « débat important », tant « à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre dans certains cas ».
« Je pense que les Canadiens s’attendent à ce que nous nous mettions au travail », a-t-il affirmé.
Au cours des derniers mois, le gouvernement Trudeau a tenté de faire passer des lois que beaucoup ont qualifiées d’attaques contre la liberté d’expression, l’Internet et les droits parentaux.
Cependant, après que Trudeau eût déclenché des élections en août, les projets de loi les plus controversés ─ à savoir C-36, C-10 et C-6 ─ sont morts au feuilleton, malgré leur adoption par la Chambre des communes.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré des critiques parce qu’il ciblait le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes de médias sociaux. Il n’a pas réussi à être adopté par le Sénat lors de la dernière journée de débat, le 29 juin, avant que la Chambre haute n’entame ses travaux d’été.
Lire la suiteMarginalisation des enfants croyants par le ministre de l’Éducation du Québec
Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation du Québec.
Lettre d’opinion qui nous a été envoyée par Jean-Morse Chevrier, cosignataire de ce texte
Le ministre Jean-François Roberge a annoncé un nouveau programme québécois qui remplacera l’ancien programme d’Éthique et culture religieuse (ECR). Il se nomme Culture et citoyenneté québécoise. Il reposera sur trois axes : la culture, la citoyenneté québécoise, le dialogue et la pensée critique. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation va loin, en évacuant tout contenu religieux du nouveau programme. Le ministère maintient aussi l’obligation aux enfants de tout âge de fréquenter ce cours, que ce soit à l’école publique ou privée.
Plus qu’avant, une nouvelle génération de parents aura à gérer la transmission directe à l’école de valeurs qui risquent d’être en contradiction avec leurs propres valeurs familiales et/ou religieuses. Plus qu’avant, les enfants qui ont une appartenance religieuse se sentiront mis à l’écart. Des milliers de parents s’étaient opposé au programme ECR pour plusieurs raisons. Ils ont contesté la perte du choix entre des cours de religion ou de morale. Mais ils étaient particulièrement indignés et choqués par l’obligation de fréquenter un cours qui ne respecte toujours pas leurs convictions. La cause des parents contre ECR a été portée jusqu’en Cour suprême du Canada, appuyée par la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) et par l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ) ainsi que par l’Association des communautés chrétiennes orthodoxes du Grand Montréal (ACCOM) et par la Ligue catholique des droits humains (LCDH).
Depuis ce temps, les parents se sont vus privés de leurs droits de regard et de décision en tant que premiers éducateurs de leurs enfants, autant par la Cour que par le gouvernement. Avec ce nouveau programme, cet abus de pouvoir va perdurer. Dans le programme ECR, la présentation de croyances religieuses et morales contraires à leurs valeurs familiales et la remise en question systématique de leurs enseignements ont profondément bouleversé les parents. Ces derniers se sont retrouvés dans la position fâcheuse et non méritée d’avoir à gérer des contenus qu’ils considéraient comme nuisibles à leurs enfants. Ils appréhendaient l’impact de l’école sur le système de valeurs de leurs enfants et sur leur adhérence religieuse. Cet impact s’est fait sentir et se fera sentir de nouveau, dans la classe, à travers les échanges en groupe, les exercices à faire, les lectures, les visites et les rencontres non autorisées par les parents, les films et les vidéos.
Lire la suiteUn Conseil scolaire « catholique » invite les enfants à s’identifier comme « non-binaires » et « fluides »
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
(Note : Le texte suivant est une version d’un courriel traitant de questions catholiques au Conseil scolaire catholique du district de Waterloo et qui a été envoyé aux partisans de la région.)
Si vous êtes le parent d’un élève inscrit au Conseil scolaire catholique de Waterloo (WCDSB), dont le niveau se situe entre la 4e et la 12e année, communiquez s’il vous plaît avec le directeur et l’enseignant de votre école et demander à que votre enfant soit exempté de participer au « recensement des élèves » qui doit avoir lieu autour du 1er novembre. La date n’est peut-être pas exacte, mais c’est pour bientôt.
Si vous êtes grand-parent d’enfants du WCDSB, parlez à vos enfants adultes de retirer vos petits-enfants de l’école pendant cette étude.
Les activistes qui dirigent le WCDSB ont prévu de demander aux enseignants de chaque classe de la 4e à la 12e année de guider les élèves pour qu’ils remplissent un « recensement des élèves » rempli d’idéologie transgenre et homosexuelle radicale.
Le recensement des étudiants est présenté comme une initiative « antiraciste », mais il s’agit en réalité d’un programme idéologique LGBTQ.
Le recensement contient des questions symboliques sur la race. Cependant, il s’agit de toute évidence d’un cheval de Troie destiné à empêcher les parents d’examiner de plus près les questions d’ordre sexuel qui seront posées aux enfants dès l’âge de 9 ans, et qui constituent le véritable objectif du « recensement ».
Je vous le dis — c’est peut-être la chose la plus dangereuse que nous ayons jamais vue s’infiltrer dans les écoles catholiques... et nous avons vu beaucoup de propagande moralement corrosive et antichrétienne s’y infiltrer au fil des ans.
Lire la suiteVictoire surprise en Virginie d’un républicain en faveur du droit de regard des parents dans l’éducation de leurs enfants
Glenn Youngkin (au centre) et sa famille.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Youngkin/Flickr
Glenn Youngkin, pro-vie et candidat au poste de gouverneur de Virginie, a été élu avec 2,7 points d’avance sur son concurrent démocrate Terry McAuliffe, d'après le décompte de 95 % des bulletins de vote, rapporte Pour une école libre au Québec (PÉLQ).
La victoire de ce républicain dans un État tenu par les démocrates depuis douze ans est en partie due à ses promesses de faire respecter davantage les droits des parents en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. Dans le domaine scolaire, justement, une controverse tournait autour de trois idéologies et de leurs conséquences, comme : « l’enseignement de la théorie critique de la race, l’omerta autour de filles agressées par un élève mâle qui se disait fille dans les toilettes des filles ainsi que la longue fermeture des écoles publiques pendant la pandémie », rapporte PÉLQ.
Un indicateur pour les élections de mi-mandat de l’année prochaine ? :
La course au poste de gouverneur de Virginie étant considérée comme un indicateur clé avant les élections de mi-mandat de l’année prochaine, la victoire de Youngkin dans un État où les républicains n’avaient pas gagné au niveau de l’État depuis une douzaine d’années accroîtra les inquiétudes des démocrates alors qu’ils tenteront de défendre leurs très minces majorités à la Chambre et au Sénat en 2022.
Glenn Youngkin promet de soutenir les parents :
Youngkin, candidat pour la première fois à un poste politique et ancien PDG d’une firme d’investissement, a gagné grâce à une vague d’enthousiasme des électeurs républicains et en puisant dans la colère des parents face aux décisions de leurs conseils scolaires locaux.
« Nous allons soutenir nos parents, pas les ignorer », a-t-il souligné dans son discours de victoire.
Marche pour la vie et la famille à Varsovie — la Pologne face à l’Union européenne pro-LGBT
Défilé de la Marche pour la Vie et la Famille à Varsovie passant devant l'église de la Sainte Croix, le 19 septembre 2021.
Par Agnieszka Golańska-Bault (Visegrád Post)
Pologne – Le dimanche 19 septembre, les rues du centre historique de Varsovie se sont remplies de participants de la Marche pour la Vie et la Famille. L’événement était organisé pour la seizième année consécutive. L’année dernière, des marches de ce type s’étaient déroulées le même jour dans 140 villes de Pologne, mais cette année, du fait de la [prétendue]* situation sanitaire, la manifestation n’avait été organisée que dans la capitale. Le slogan de cette édition de la marche était « Papa, soit auprès de moi, conduis-moi, protège-moi », et les organisateurs ont voulu rendre un hommage particulier au cardinal Stefan Wyszyński, proclamé bienheureux une semaine plus tôt. Celui que les Polonais surnomment le primat du Millénaire était en effet connu pour son attachement à la défense du mariage et de la famille ainsi que pour son opposition à l’avortement qui avait été légalisé et banalisé par les communistes, sur le modèle de ce qui se pratique aujourd’hui dans plusieurs pays d’Europe occidentale, au premier rang desquels la France et la Grande-Bretagne qui ont de loin le plus grand nombre d’avortements parmi les pays d’Europe, après la Russie.
Les organisateurs du Centre de la vie et de la famille (Centrum Życia i Rodziny) et du Congrès social chrétien (Chrześcijański Kongres Społeczny) ont été accueillis avant la manifestation par le Président Andrzej Duda, qui avait déjà rejoint la marche en tant que simple participant l’année dernière. L’initiative a aussi bénéficié du soutien de nombreux médias conservateurs et organisations catholiques, journalistes, sportifs, acteurs et prêtres. Les participants ont été salués sur Twitter par le président de la conférence épiscopale polonaise, l’archevêque Stanisław Gądecki, et la marche a été suivie d’une messe célébrée en l’église de la Sainte Croix, rue Krakowskie Przedmieście, non loin du palais présidentiel. De nombreuses personnalités publiques connues pour leurs opinions pro-vie ont rejoint le cortège des familles, parmi lesquels le médiateur des droits des enfants Mikołaj Pawlak, les députés nationalistes Robert Winnicki et Krzysztof Bosak du groupe Confédération (Konfederacja) et le vice-ministre du climat Jacek Ozdoba de Solidarna Polska, le parti du ministre de la Justice Zbigniew Ziobro entrant dans la coalition de gouvernement Droite unie conduite par le PiS. Le PiS n’était pas lui-même représenté à la marche du 19 septembre, du moins officiellement.
Ulice Warszawy pełne uśmiechniętych i szczęśliwych rodzin! Dziękujemy, że jesteście z nami! ♥️🤩 pic.twitter.com/KSwPIbwoly
— Paweł Ozdoba (@PawelOzdoba) September 19, 2021
« Les rues de Varsovie pleines de familles souriantes et heureuses ! Merci d’être avec nous ! »
Lire la suiteLe Conseil scolaire catholique de Toronto bafoue les droits des parents et enfreint son propre règlement
Par Everyday For Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jess O/Flickr/Wikimedia Commons
Jeudi dernier, le Toronto Catholic District School Board (TCDSB) [Conseil scolaire du district de Toronto] a tenu sa réunion, et a pris deux décisions qui devraient inquiéter les parents et les enseignants.
Premièrement, l’avocat du conseil, Paul Matthews, a informé les conseillers scolaires que le serment au Magistère prêté par les conseillers scolaires ne figure pas dans la Loi sur l’éducation. Cette observation, qui n’est pas inexacte, laisse entendre que le serment [de fidélité à] l’enseignement de l’Église catholique est un exercice facultatif qui pourrait être supprimé.
Cependant, Matthews n’a pas dit toute la vérité. Voici ce que dit l’article 4.1 de la Loi sur l’éducation : « Les pouvoirs conférés par la présente loi, notamment le pouvoir de faire des règlements, des ordonnances ou de prendre des décisions et le pouvoir d’émettre des directives ou des lignes directrices, sont exercés en conformité avec les droits et privilèges garantis par l’article 93 de la Loi constitutionnelle de 1867 et par l’article 29 de la Charte canadienne des droits et libertés, et dans le respect de ces droits et privilèges ».
Les droits et privilèges garantis par l’article 93 de la Constitution et l’article 29 de la Charte reconnaissent le droit des écoles confessionnelles (catholiques et protestantes). En bref, les conseils scolaires catholiques continuent d’avoir le droit légal de demander à leurs conseillers élus de prêter un serment d’allégeance à l’enseignement de l’Église. Le TCDSB a également adopté le règlement 175 qui décrit le serment au Magistère prêté par les conseillers scolaires. M. Matthews n’a fait aucune référence à cette politique, ni aux droits confessionnels.
Seul le conseiller Michael Del Grande a remis en question l’omission du serment. Les autres conseillers étaient impatients de passer à d’autres points de l’ordre du jour, y compris le directeur. Pour les parents, le serment ou le rite de renouvellement des administrateurs peut être trouvé ici.
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