Il n’existe pas de « droit » à l’avortement
Photo : SciePro/Adobe Stock
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Le 26 avril est parue sur le site Web du Journal de Montréal une chronique d’Elsie Lefebvre (ancienne députée du Parti québécois et ex-conseillère municipale à Montréal), traitant d’une annonce de Martine Biron, ministre responsable de la Condition féminine, selon laquelle elle lancerait prochainement une « consultation » afin d’assurer que le « droit à l’avortement » soit immuable au Québec. Le titre de l’article : « Le droit à l’avortement menacé, même ici, au Québec ».
Lefebvre passe en revue les raisons plus ou moins fondées pour croire que le « droit » à l’avortement serait menacé au Québec et au Canada : le « trumpiste » Pierre Poilièvre et les députés pro-vie « émanant de la droite religieuse conservatrice », ainsi que les « bénévoles pro-vie qui lentement mais sûrement tissent leur toile » et autres bonhommes Sept-Heures qui lui donnent « la chair de poule », se concerteraient, selon Lefebvre, à fragiliser l’accès à l’avortement.
On ne s’étendra pas longtemps sur l’aspect hystérique de l’analyse (l’épouvantail Trump, les pro-vie qui tissent leur toile, etc.). Ce qui agace surtout est la manipulation sournoise de l’esprit des lecteurs en prétendant, par un titre tel « Le droit à l’avortement menacé », que l’avortement est un « droit » si évident qu’il n’est même pas nécessaire de l’argumenter. Or, le contraire est vrai : il est évident que l’avortement n’est pas un droit, que ce « droit » ne peut exister, et que s’il existe aujourd’hui dans les sociétés occidentales la permission d’avorter, ou la tolérance du crime de l’avortement, c’est que nous ne respectons nullement le droit à la vie des plus faibles. De plus, si l’état des choses actuel est aujourd’hui menacé, il s’agit là d’une très bonne nouvelle, car l’avortement, loin d’être un droit, est un exemple flagrant de violation des droits humains. Mais pour comprendre cela, il faut d’abord développer la notion de « droits de l’homme ».
Lire la suiteLa Nièce du Dr. Martin Luther King s’oppose à l'avortement: « les droits civils et les droits de l’homme vont de pair »
Par Emily Derois de LifeNews - traduit par Campagne Québec-Vie
La nièce de Martin Luther King Jr., Alveda King répand le message pro-vie aux étudiants à travers l'Amérique du Nord. La semaine dernière, l'activiste pro-vie a parlé aux étudiants canadiens à l’école secondaire catholique Bishop Macdonell sur les droits de l'homme, y compris sur les droits de l'enfant non encore né.
Alveda King séjournait à Guelph, Ontario en tant qu'invitée de Guelph Right to Life, selon Guelph Today. Elle a passé une heure avec les 200 élèves du secondaire, décrivant son héritage familial et sa position sur les droits de l'homme.
« Droits civiques, Droits de l'homme, tout va ensemble », a dit King.
Cinq enfants sont enlevés d’une famille par l’Agence norvégienne de l’Aide à l’enfance sous prétexte «d’endoctrinement chrétien» : un rapport.
La famille Bodnariu
Par Lianne Laurence de LifeSiteNews – Traduit par Campagne Québec Vie
Norvège, 7 décembre 2015 (LifeSiteNews) - On rapporte que l’Agence norvégienne de l’Aide à l’enfance (Barnevernet) aurait enlevé cinq enfants, âgés de trois mois à neuf ans, d’une famille chrétienne sous prétexte que leurs parents Marius et Ruth Bodnariu les soumettaient à une éducation « d’endoctrinement et de radicalisation chrétienne ».
Le journal londonien Christian Today rapporte que l’agence (Barnevernet) a pris en charge les quatre enfants plus âgés le 16 novembre et, le lendemain, le bébé de trois mois (Ezéchiel).
Lire la suiteNon, les chimpanzés ne sont pas des personnes rappellent des juges de l'État de New York
Sur le site du journal Le Soleil du 11 décembre 2013 :
(Photo : antonikon sur flickr.com, licence creative commons)
Trois juges américains ont refusé mardi d'examiner la requête déposée par une association de défense des animaux qui demandait à ce que les chimpanzés soient reconnus «légalement comme des personnes».
Leurs défenseurs pensaient faire valoir en leurs noms le mandat d'habeas corpus(...)
Mais les trois magistrats ont jugé leur requête irrecevable au motif que l'habeas corpus ne saurait bénéficier aux animaux.
(...)
Une évidence qui ne l'est plus pour tout le monde...
« Métamorphose de la personne » comme lecture pour les vacances
La question de l'embryon comme personne humaine est toute la question de l'avortement. Si l'on peut redéfinir parmi les êtres humains qui est une personne et qui ne l'est pas, les plus forts auront le droit de vie sur les plus faibles. Avec les nouvelles définitions de la personne selon le précepte d'autoconscience, c'est toute une partie de l'humanité qui perd ses droits. Et avec la mode de l'anthropomorphisme, les animaux sont maintenant désignés dans certaines facultés universitaires comme étant des « personnes non humaines » !
La filmographie de Walt Disney a fait des ravages sur les enfants devenus adultes et « philosophes ».
C'est un excellent professeur de philosophie et d'histoire qui répond à ces nouvelles idéologies qui bien que sur-protectrices de la société des animaux, sont carrément inhumaines.
Giuseppe Savagnone dissèque le dualisme radical d'Engelhardt, la personne comme sujet de désirs chez Singer et Tooley, le refus du primat de l'Homo Sapiens chez Regan et Rachels.
Un livre pour rendre accessibles au grand public « les différentes conceptions de la personne qui sous-tendent les positions actuelles et orientent le débat ».
SAVAGNONE, GIUSEPPE. Métamorphose de la personne, Éditions Parole et Silence, 1992, 180 pages.
Défense de nourrir les personnes non-humaines au zoo...
(Les droits de la personne de votre cochon priment-ils les vôtres? Pour le «philosophe» Peter Singer, sur la photo de gauche, il est légitime de le penser...)
De plus en plus de gens considèrent leur chien ou leur chat comme ayant la même valeur qu’un être humain et, dans bien des cas, comme ayant une dignité, une valeur et des droits plus élevés que certaines catégories d’être humains.
Joseph-Marie Verlinde, docteur en chimie nucléaire, philosophe et théologien, dénonce dans un chapitre d’un petit livre sur les dérives de l’écologisme, un aspect de ce souci déséquilibré de la nature qu’est le « spécisme » du « philosophe » Peter Singer, si populaire en Occident et au Québec.
Il est important de connaître cette « philosophie » si répandue dans nos universités et cégeps, elle forme déjà les consciences des jeunes adultes de nos sociétés.
Voici un extrait du livre de Joseph-Marie Verlinde, L'idéologie verte, les dérives de l'écologisme, Éd. Le Livre Ouvert, Mesnil Saint-Loup, 2013, p. 20 à 25) :
Peter Singer – professeur de bioéthique à l’université de Melbourne en Australie et titulaire de la même chaire à Princeton depuis 1999 – croit devoir dénoncer les excès de l’humanisme, qui place spontanément l’être humain au-dessus des autres espèces animales. Dans son Manifeste du mouvement de libération des animaux (1975), il forge un nouveau concept, le spécisme, qu’il définit comme suit :
Le spécisme est un préjugé ou une attitude de parti pris en faveur des intérêts des membres de sa propre espèce, et de parti pris défavorable envers ceux des membres des autres espèces.
De même que les racistes violent le principe d’égalité en favorisant les représentants de leur propre race; de même que les sexistes privilégient les intérêts des personnes du même sexe qu’eux; les spécistes permettent aux intérêts de leur propre espèce de prendre le pas sur les plus grands intérêts des membres des autres espèces.
Pour contester la prétendue supériorité de l’homme, P. Singer se fonde sur la doctrine “utilitariste” de Jérémy Bentham (1748-1832), qui écrivait en 1789 :
La question n’est pas : les animaux peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais bien peuvent-ils souffrir?” (J.Bentham, introduction aux principes de la morale et de la législation; cité par Luc Ferry et Claudine Germé, Des animaux et des choses, Livre de poche, Paris, 1994, p.389)
La valeur de la vie se mesure à la capacité de jouir qu’elle offre à l’individu qui en bénéficie. Il importe donc d’améliorer le plus possible la qualité de vie des vivants, en diminuant, autant que faire se peut, la quantité totale de douleur qui affecte la biosphère. L’acte “juste” est celui qui diminue le bilan global de douleur des êtres vivants, quelle que soit leur espèce – et donc sans distinction entre les animaux et les êtres humains. Ce n’est qu’ainsi que nous nous rendons “utiles” aux vivants qui peuplent la Planète – d’où le nom de la doctrine : l’utilitarisme.
Notons que la distinction essentielle entre la souffrance – qui est propre à l’homme car elle implique la confrontation à la question du sens – et la douleur – qui est commune avec l’animal – n’est pas prise en compte par notre philosophe, qui avoue ainsi implicitement son matérialisme.
Peter Singer a dès lors beau jeu de justifier son spécisme sur la base de cette réduction de l’homme à une espèce animale parmi les autres, à peine plus évoluée. Confirmant son refus de la transcendance de l’esprit, il définit comme “être conscient”, tous les “êtres sensibles capables de ressentir le plaisir et la souffrance”.
Les “êtres conscients” ne sont pas nécessairement des “personnes”, terme qui n’est attribué qu’aux êtres “conscients d’eux-mêmes et doués de raison”. Mais il n’y a pas que les humains qui soient susceptibles d’accéder à cette catégorie :
Les grands singes, chimpanzés, gorilles, orangs-outangs représentent sans doute les cas les plus évidents de personnes non humaines. Mais il en existe certainement d’autres. Il est tout à fait possible que les baleines et les dauphins s’avèrent doués de raison et qu’ils aient une conscience de soi. Nombreux sont ceux qui, vivant avec des chiens et chats, sont convaincus que ces animaux ont une conscience de soi et le sens du futur. Nous pensons que les chiens sont plus semblables à des personnes que les cochons; si nous les gardions comme animaux domestiques, nous inverserions probablement notre ordre de préférence. (P. Singer, Question d’éthique pratique, Bayard, coll. Philosophie, Paris, 1997, p.120)
Dans la stricte logique du raisonnement de notre auteur, ces animaux non humains “personnels” auraient même davantage droit à la vie que les animaux humains qui n’auraient pas encore atteint – ou auraient perdu – le statut de personne, puisqu’ils leur seraient supérieurs.
S’il refuse toute discrimination entre les espèces, P. Singer introduit par contre une hiérarchie quant au droit à la vie – et donc une discrimination – à l’intérieur des espèces – y compris l’espèce humaine – en fonction des capacités sensitives et rationnelles de l’individu. Il en arrive ainsi à contester le droit de vivre aux individus non conscients, qui ne sont pas encore – ou qui ne sont plus – capables de sentir :
De nombreux animaux non humains entrent dans cette catégorie, auxquels s’ajoutent les nouveau-nés et certains handicapés mentaux. Les êtres auxquels manque la conscience de soi ne peuvent pas avoir de droit à la vie au sens plein du mot ‘droit (ibid., p.105)
Ce qui conduit logiquement notre auteur à affirmer :
Il semble donc, par exemple, que tuer un chimpanzé est pire que tuer un être humain qui, du fait d’un handicap mental congénital, n’est pas et ne sera jamais une personne. (ibid.)
Et encore :
Concevoir un enfant misérable n’est pas directement mauvais mais une fois qu’un tel enfant existe, comme sa vie sera forcément misérable, nous devrions réduire la quantité de douleur dans le monde par l’euthanasie. (ibid. p.168)
Pour nos anti-spécistes, la recherche du plus grand bien-être (welfare) prime sur le respect de la vie. L’utilitarisme de J. Bentham admettait déjà le droit de tuer l’animal – humain ou non – à condition de ne pas le faire souffrir. (P. Ariès, Libération animale ou nouveaux terroristes?, Golias, Villeurbanne, 2000, p.46) Dans cette même logique, P.. Singer affirme :
La vie humaine n’a pas plus de valeur que celle des animaux non humains parvenus à un même degré de rationalité, de conscience de soi, de conscience, de sensibilité, etc. (P. Singer, Questions d’éthique pratique, op.cit., p.151)
De là à revendiquer qu’on supprime de la surface de la planète – sans les faire souffrir – tous les humains non personnels qui augmentent indûment par leur souffrance celle de la biosphère, il n’y a qu’un pas, que certains groupes extrémistes n’ont pas manqué de franchir. Ainsi le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’espèce humaine encourage non seulement l’euthanasie, mais il préconise de supprimer la majorité des hommes de la planète, afin de permettre à un plus grand nombre de vivants non-humains de jouir du bien-être auquel ils ont droit.
En outre, si la vie humaine n’est plus sacrée, il est logique de se déclarer favorable à l’expérimentation sur des fœtus de moins de 18 semaines, supposés incapables de souffrir. Et comme le nouveau-né n’est guère conscient de soi :
Le droit à la vie ne devrait prendre effet avec toute sa force légale qu’un peu après la naissance, peut-être un mois après, et non pas à la naissance même. (Ibid., p.169)
Certains droits de l'enfant seront défendus à l'Université de Moncton
Sur le site de Radio-Canada du 9 août 2012:
Une centaine de chercheurs et de conférenciers des quatre coins du monde sont réunis à l'Université de Moncton pour un cours international sur les droits de l'enfant.
Le cours doit permettre aux intervenants d'apprendre à promouvoir et à protéger les droits de l'enfant dans le monde. C'est une première au pays.
Il est notamment question des droits au repos, aux loisirs, au jeu et à la participation à la vie artistique et culturelle, tels que garantis dans la Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies, de 1989. (...)
Et le droit à la vie? Peu importe s'ils vivent ou pas, ils auront le droit de participer à la vie artistique et culturelle...