Une jeune fille de 13 ans meurt après que le gouvernement ait refusé la demande, par ses parents, d’un traitement de santé mentale
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
18 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Brianna MacDonald, de la Colombie-Britannique, a commencé à fumer de la marijuana alors qu’elle n’avait que 10 ans ; à 12 ans, elle prenait de l’ecstasy. Elle a dit à sa mère Sarah et à son beau-père Charles qu’elle prenait ces drogues pour tuer les « sombres démons » en elle alors qu’elle luttait contre la bipolarité et la schizophrénie précoce.
Brianna s’est retrouvée à l’hôpital après une overdose en février, atterrissant d’abord au B.C. Children’s Hospital, puis à l’unité psychiatrique de l’hôpital Surrey Memorial, où elle criait après le personnel et devait être maîtrisée. En août, elle est morte dans un campement de sans-abri à Abbotsford, en Colombie-Britannique, d’un arrêt cardiaque probablement provoqué par une overdose. Elle n’avait que 13 ans.
La famille de Brianna affirme que les choses n’auraient pas dû se terminer ainsi. En effet, elle avait demandé de l’aide, mais n’en avait reçu aucune. Comme l’a rapporté le National Post :
Lire la suiteLa famille a supplié l’hôpital de la garder et de la soigner. Au lieu de cela, Brianna a reçu son congé. On a dit à la famille que Brianna avait le droit de décider pour elle-même, bien qu’elle n’ait été âgée que de 12 ans et même si Brianna a fait « plus de 20 tentatives de suicide documentées », ajoute Charles. Puisque les parents sont légalement responsables de leurs enfants, ils devraient avoir le droit légal de s’assurer que leurs enfants reçoivent des soins, déclare Charles. « En fin de compte, nous sommes toujours responsables de nos enfants. Qu’en est-il de nous ? C’est nous qui sommes responsables de Brianna. Et pourtant, nous n’avons pas le droit de la défendre ? Ce n’est pas normal ».
Les suicides de désespérés sont de plus en plus nombreux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Comptera-t-on un jour le nombre de morts qu’auront occasionnés les mesures anticoronavirus, dont le confinement ? Les décès attribuables à l’hystérie entretenue par les gouvernements et les médias ? Le confinement semble faire monter le nombre de suicides, selon la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
Un article de Shannon Roberts publié par Mercatornet suggère que la crise COVID-19 a amené une augmentation en suicide de désespoir. Roberts fait le lien entre les recherches indiquant que les décès liés aux opioïdes sont souvent alimentés par la solitude et le manque d’espoir, des facteurs qui ont été amplifiés par la crise COVID-19. Roberts écrit :
« De nombreux conseillers en toxicomanie vous diront qu’il s’agit de décès causés par un manque de contact, alimentés par la solitude et le manque d’espoir. Il est également bien documenté qu’un nombre croissant de jeunes hommes sans but ni emploi se sont adonnés aux opioïdes. Il est révélateur que le confinement du Covid-19 et la perte d’emploi semblent augmenter considérablement le taux de mortalité. »
Roberts cite un article de Chris McGreal publié dans The Guardian, qui indique :
« … le coronavirus semble anéantir les progrès réalisés contre l’épidémie de drogue qui a fait près de 600 000 morts aux États-Unis au cours des deux dernières décennies. »
Je dirais plutôt que c’est la façon dont on réagit au coronavirus qui est la cause de tant de désastres. CPE continue, reprenant Shannon Roberts citant Chris McGreal :
« Pire, il jette également les bases d’une recrudescence à long terme de la toxicomanie en aggravant nombre des conditions, notamment le chômage, le faible revenu et l’isolement, qui ont contribué à la montée de l’épidémie d’opiacés et aux “morts de désespoir”.
… “Le nombre de surdoses d’opiacés monte en flèche et je ne pense pas qu’il sera facile de revenir en arrière”, déclara le Dr Mike Brumage, ancien directeur du West Virginia office of drug control policy.
“Je suis un fervent partisan de l’idée que le contraire de la dépendance n’est pas la sobriété, le contraire de la dépendance est le contact. Il est clair que ce que nous avons perdu avec la pandémie, c’est le contact”, déclara-t-il. »
J’imagine que ce médecin veut dire par là que le contact social est essentiel à la sobriété. CPE poursuit, plus loin :
Lorsque l’on considère l’épidémie de suicide sous le rapport de notre culture, il semble que Brumage ait raison, que l’augmentation du taux de suicide est étroitement liée à l’augmentation de la solitude culturelle et de l’isolement social.
Lettre ouverte aux évêques de l’Église catholique au Canada français
Par Julien Bertrand — Photo : jcomp/freepik
[Les signataires de cette magnifique lettre ouverte sont des étudiants universitaires, un médecin et deux avocats. Vingt-neuf hommes en tout allant de 21 ans à 44 ans. Ils ont décidé pour le moment de garder l’anonymat, certains ayant conscience des conséquences qu’une telle lettre pourrait avoir sur leur emploi, ou leurs études. — A. H.]
Signez ici la pétition « Nous demandons la foi »
Octave de la Toussaint, 2019
Éminence, Excellences,
Nous vous adressons cette lettre pour trois raisons : d’abord, pour vous confier les nombreux maux dont souffrent les hommes canadiens-français, ensuite, pour vous témoigner des grâces innombrables que nous recevons à travers la Foi catholique sous sa forme traditionnelle et finalement, pour vous supplier de rendre accessible au plus grand nombre ce Trésor qui nourrit nos âmes et nous élève vers Dieu.
Une vie de souffrances
Tous les jours, nous sommes témoins des effets dévastateurs que produit sur nos compatriotes une société tournée vers l’Homme plutôt que vers Dieu. De sa conception jusqu’à sa mort, le Canadien français est mesuré à l’échelle de son utilité pour la société de consommation, plutôt qu’à l’aune brûlante d’Amour de son divin Créateur. Notre peuple vit au quotidien dans une culture de la mort qui lui enlève le goût de vivre et le désir de transmettre la vie. Nos frères et nos amis naissent dans des familles éclatées par le divorce. Ils grandissent sans modèles masculins.
On les gave de médicaments parce qu’ils sont trop turbulents à l’école. De dangereux idéologues leur lavent le cerveau dès le plus jeune âge avec des doctrines perverses et abjectes, qui nient la loi naturelle créée par Dieu et sèment ainsi le doute dans plusieurs esprits crédules. Dès l’adolescence, ils sont confrontés à une sexualité précoce et malsaine influencée par la pornographie. Puis viennent l’alcool, les drogues, les modes vestimentaires et musicales débilitantes, l’intimidation et le suicide de certains amis. Au Cégep, nos jeunes Canadiens français se font enseigner par leurs professeurs marxistes la haine de soi, de sa culture et de ses ancêtres ; ils sont encouragés à vénérer « l’Autre ».
Devenus adultes, ils se trouvent une compagne, mais perpétuent par leurs actions le schéma culturel qu’on leur propose, celui selon lequel la personne humaine est un bien de consommation comme un autre et qu’il est possible de simplement jeter une fois obsolète. Chaque jour, se répète l’infernal cycle matérialiste du « métro-boulot-dodo », afin de permettre aux Canadiens français de consommer le dernier produit inutile qui servira à combler momentanément le vide abyssal qui les habite. Une fois ce produit consommé et l’attrait de la nouveauté ayant disparu, le gouffre creusé par le nihilisme réapparaît et ils repartent à la recherche d’un nouveau produit, d’une nouvelle destination de vacances, ou d’une nouvelle femme à séduire.
À leur tour, ils divorcent, perdent leur emploi, tombent en dépression ; certains ne voient plus leurs enfants. Les médias nous racontent alors un énième cas de « drame familial » et l’homme y est toujours dépeint comme un salaud. Pour ceux qui arrivent à un âge plus avancé, certains vieillissent dans la solitude, abandonnés par leur famille.
D’autres sont retrouvés morts dans leur résidence, plusieurs jours après leur décès. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de s’éteindre naturellement, il reste toujours l’euthanasie. Évidemment et heureusement, nous ne vivons pas tous l’intégralité de ces souffrances, mais nous sommes quotidiennement les témoins d’un peuple qui se suicide.
Lire la suiteSous le règne de Trudeau II
Justin Trudeau, à nouveau Premier ministre du Canada.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Shutterstock
Le lundi 21 octobre 2019, Justin Trudeau a gagné les élections fédérales. Le Parti libéral du Canada, gauchiste et très socialiste a été réélu minoritaire. Il va gouverner avec l’aide de son ami Jagmeet Singh, chef du NPD, un gauchiste de tendance communiste. Au Québec, c’est le Bloc québécois, un parti séparatiste gauchiste qui a fait élire le plus de députés. Une véritable Tour de Babel.
Justin Trudeau, beau, jeune, cool, flyé, professeur de théâtre, peu instruit ou cultivé, ridiculisé au plan international par ses homologues, obsédé par son image, boxeur durant ses loisirs, drogué par ses milliers d’autoportraits, excentrique avec ses nombreux déguisements, champion du multiculturalisme et de l’« immigration » massive sans aucun contrôle, va continuer de nous en faire voir de toutes les couleurs pendant quatre ans. Justin Trudeau a été réprimandé, pour des magouilles, à trois reprises par le commissaire à l’éthique du Canada. Une femme l’a accusé d’agression sexuelle [ce qui ne veut pas forcément dire que c’est vrai]. À plusieurs reprises, il s’est présenté devant les médias en pleurant, en s’excusant et en s’autoflagellant. Il a fait le gros show durant quatre ans. Le bon peuple décadent lui a tout pardonné ! On adore les spectacles ! Au niveau de la diplomatie internationale et de la gouvernance intérieure, il avait la réputation d’être incompétent et très médiocre. Au niveau des finances, il a dépensé notre argent comme jamais auparavant. Pendant la campagne électorale, il a promis de dépenser encore beaucoup plus.
Les chiffres sont éléphantesques. Trudeau, avec le sourire, nous a annoncé pour 2020 un déficit de 30 milliards de dollars, et pour chacune des 3 autres années de son mandat des déficits semblables. En 2023 la dette du Canada à la sauce Trudeau va atteindre les 900 milliards de dollars. Et le bon peuple a dit Bravo ! Notre homme n’a pas peur de la récession, de la dépression, de la crise économique majeure qui pointe à l’horizon, et de l’augmentation des taux d’intérêt à venir. Comme notre population décadente, il fonctionne avec ses nombreuses cartes de crédit… et tout le monde est très content !
Actuellement au Canada, tous nos partis politiques sont idéologiquement très à gauche, sauf le Parti conservateur [encore que…] du méchant et époustouflant Andrew Scheer. Justin Trudeau a diabolisé ce chef pendant six semaines, l’accusant d’être un effrayant personnage de droite, parce qu’il est pro-vie [« personnellement pro-vie »]. Trudeau lui a crié à répétition qu’il est le champion de l’avortement-sur-demande-sans-aucune-balise et de l’euthanasie de plus en plus facile d’accès. Les médias, tous gauchistes, ont démonisé le Parti conservateur en présentant son chef comme un curé de droite des années 1940. Le dimanches 20 octobre, la veille du vote, on a ridiculisé Andrew Scheer, un catholique pratiquant, père de 5 enfants, car, il aurait perdu son temps en allant à la messe, plutôt que de faire campagne. Trudeau a annoncé la fin du monde avec un éventuel gouvernement conservateur, en répandant un tsunami de peur dans le bon peuple, qui a gobé le bobard, en fumant le cannabis légalisé par notre cool Justin Trudeau.
Les valeurs fondamentales n’ont plus droit de cité au Canada. Il faut être postmoderne ou se taire. Seule la gauche peut s’exprimer et gouverner. Le bon peuple a maintenant le cerveau très bien javellisé et il crie Bravo !
Au lendemain de ces élections historiques, les médecins gauchistes et athées annoncent avec joie et satisfaction qu’on s’est débarrassé du Parti conservateur et que son chef, qui refuse d’être cool, doit démissionner. Pour gagner une élection au Canada, surtout au Québec, il faut être très moderniste et s’ajuster aux idées à la mode. À tous les niveaux : moral religieux, économique, social, familial, etc. Pour se moquer d’Andrew Scheer, on a claironné sur toutes les tribunes « que sa campagne a avorté ». Nous venons de faire un très grand pas en « avant ». De plus en plus d’avortement, d’euthanasie, de drogues, de dettes et de déficits, de socialisme, de mollesse au niveau du système judiciaire, de tolérance face à l’« immigration » massive illégale, de promotions et d’argent pour tous les LGBTQ, de dépenses folles et irresponsables, etc. Le bar est grand ouvert, et c’est gratuit !
On juge un arbre à ses fruits empoisonnés, Justin Trudeau va nous offrir une panoplie de fruits pourris et le bon peuple va lui dire merci et bravo. Vive la décadence… Bientôt on va frapper le mur !
Euphoria, la nouvelle série transgenre pour adolescents
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’idéologie « gender » n’a pas de limites, toutes les déconstructions sont à l’honneur. Après la révolution homosexuelle, voici la révolution transsexuelle, la nouvelle folie « gender » à la mode. Bien entendu, enfants et adolescents sont les premières cibles à pervertir par le biais des séries télévisées, très prisées par la jeunesse.
Euphoria est la nouvelle série, violente et pornographique, pour adolescents sur Sky Atlantic. La protagoniste est Rue, jeune fille de 16 ans, droguée, ayant des problèmes psychologiques, qui tombe amoureuse de Jules, un transsexuel qui de garçon est « devenu » fille.
Jules est interprété par le mannequin transsexuel Hunter Schafer qui a déclaré au New York Times :
Je suis en train de déconstruire l’idée de sexe, d’user les privilèges et la visibilité qui me sont concédés comme mannequin pour mettre cette thématique sous les feux des projecteurs. Je ne sais pas si on peut me définir « une » activiste seulement parce que je parle de mon être trans. Même si parfois exister comme trans peut être difficile. Nous sommes en première ligne dans cette révolution qui verra l’identité d’expression avoir le dessus sur les étiquettes qui nous sont assignées à la naissance. L’auto-identification aura la priorité sur la perception. Le sexe tombera définitivement.
Et pour mener à bien cette révolution anthropologique, on offre aux jeunes les « modèles » que sont la drogue, les troubles mentaux, l’homosexualité et la transsexualité.
Et puis l’on nous parle du mal-être de la jeunesse, et puis l’on s’étonne que tant de jeunes se suicident…
Une nouvelle étude montre que les femmes qui avortent ont une augmentation de 81 % de risques de problèmes mentaux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik
C’est ce qu’affirme une récente étude, publiée dans le British Journal of Psychiatry, et menée auprès de 877 000 femmes dont 164 000 ayant eu un avortement. L’étude souligne que ces dernières ont une augmentation de 81 % de risques de problèmes mentaux. Diverses sortes de problèmes ont été répertoriés, les femmes en question étant susceptibles d’une augmentation de risques de :
- 34 % d’avoir des troubles d’anxiété.
- 37 % de ressentir de la dépression
- 110 % de boire trop d’alcool
- 155 % de tenter de se suicider
- 220 % de consommer de la marijuana
Près de 10 % des problèmes peuvent être attribués à l’avortement.
« “Il y a en fait des risques réels associés à l’avortement qui devraient être signalés aux femmes lorsqu’elles sont conseillées avant un avortement”, a déclaré le Dr Priscilla Coleman, professeur en développement humain et en études familiales à la Bowling Green State University, au Daily Telegraph », rapporte CBS.News qui parle de l’affaire.
Imaginez tous les problèmes que doit engendrer l’avortement avec 50 millions de réalisations (connues) environ de cette sinistre pratique chaque année… Sans compter que, ce qui est le plus grave, chaque avortement réussi tue un enfant à naître.
Les « transgenres » bannis du concours Miss Marijuana
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Post Millennial et Miss Marijuana/Voici la source de la photo : Max Pixel
Il est à remarquer que les mouvements LGBT+ mettent en avant dans leur argumentation les sentiments des personnes qu’ils appellent « transgenres », par contre ils ignorent totalement les sentiments des gens ordinaires (ou plus ou moins) comme ceux des concurrentes de cet étrange concours. Du moins, si le concours Miss Marijuana fait la promotion de ce produit dangereux, il ne fait pas celui de la théorie du genre. Une aberration à la fois… — A. H.
Le fondateur de l’événement a expliqué que ce sont de jeunes concurrentes qui ne souhaitent pas côtoyer les transgenres.
En plus de Miss Universe, Miss Monde, ou Miss USA, les jolies demoiselles peuvent désormais participer à un tout nouveau concours de beauté intitulé « Miss Marijuana ». Des âmes sensibles ont cependant été ébranlées lorsqu’elles ont pris connaissance d’une règle charnière qui n’a pourtant rien à voir avec le cannabis : les trans ne sont pas autorisées à prendre part à cette épreuve.
Peu importe si elles ont eu recours ou non à une opération de changement de sexe [qui n’est pas efficace], le fondateur de l’événement, Howard R. Baer, est catégorique quant à ce critère d’admission. Il a expliqué que les concurrentes pouvant s’inscrire à Miss Marijuana sont âgées de 18 à 30 ans et que certaines jeunes filles éprouvaient un malaise à l’idée de côtoyer des personnes transgenres.
Selon M. Baer, Miss Universe est le seul concours de beauté majeur où les personnes trans sont admissibles. Les autres compétitions, estime-t-il, sont d’ailleurs beaucoup plus sévères dans leurs critères d’admission que Miss Marijuana, qui autorise notamment les femmes divorcées et ayant des enfants à mesurer leur beauté à celles des autres aspirantes.
Ses candidates doivent cependant faire honneur à l’événement, soit faire preuve de sympathie à l’égard des consommateurs de cannabis.
Notons que sur plus de 5 000 candidates qui ont postulé pour participer à Miss Marijuana, on estime qu’entre 300 et 500 d’entre elles proviennent du Canada.