Trump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò répond à une lettre de critique : la discrimination
Par Mgr Carlo Maria Viganò (The Remnant) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lettre ouverte de sœur Antonietta Potente à l’archevêque Viganò :
Nous sommes profondément indignés par les paroles que vous, chrétien et évêque, avez écrites pour soutenir le président Trump, promoteur d’une politique qui, ces derniers mois, s’est révélée de plus en plus discriminatoire et violente, tant en ce qui concerne l’urgence sanitaire que ces derniers événements de racisme. Il nous semble qu’utiliser l’Écriture pour justifier la violence politique du président Trump revient à jeter des « perles aux porcs » selon les termes de l’Évangile : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds » (cf. Mt 7, 6). Le langage que vous utilisez dans votre message adressé au président des États-Unis (Lettre du 7 juin 2020) nous étonne en tant que femmes, chrétiennes et religieuses dominicaines, mais en même temps il nous pousse à prendre nos distances et à dénoncer l’ambiguïté de votre pensée et de votre position, qui utilise en outre un langage dualiste et discriminatoire.
Nous ne pouvons accepter qu’un membre du Magistère de l’Église catholique utilise les Écritures pour soutenir une politique qui va à l’encontre de tout principe évangélique. Nous avions déjà déploré votre appel à la démission du pape François, mais cela ressemble à un véritable blasphème d’utiliser le terme biblique « enfants de la lumière » pour déclarer que Trump, vous et tout votre entourage êtes les victimes particulières de conspirations ecclésiales et sociopolitiques. Nier les preuves de ces récentes actions racistes menées par des membres de la police, qui ont été soutenus et défendus par le président Trump lui-même, est une chose que nous considérons comme contraire à l’Évangile. Les enfants de la lumière, dont vous parlez tant, sont ceux qui marchent dans la lumière, voient clairement et dénoncent ce qu’ils voient avec hardiesse [parrhesia].
Ni Jésus de Nazareth ni ses premiers disciples, hommes et femmes [discepoli e discepole], n’ont jamais dit : « Heureux les forts, les arrogants, les oppresseurs », mais plutôt « Heureux les humbles, les doux, les amoureux de la justice et de la paix », même dans la précarité de notre condition humaine et historique. Nous ne comprenons pas comment vous avez pu oublier ce message et extrapoler le message johannique sur la lumière et les ténèbres afin de soutenir un gouvernement aussi violent que le gouvernement actuel des États-Unis. Violent en paroles (il suffit de voir les messages du président Trump de ces derniers jours) et aussi en actes, non seulement aux États-Unis mêmes, mais aussi dans sa politique étrangère, ses relations internationales, au point même de vouloir s’approprier un vaccin qui, comme toute méthode de traitement, devrait appartenir au patrimoine de toute l’humanité. Nous sommes vraiment consternés, mais en même temps nous sommes convaincus que ces régurgitations de racisme, que vous attribuez — en commettant une énorme et déroutante erreur — aux enfants des ténèbres, ne trouvent aucune place dans l’âme humaine et surtout dans l’âme de ces femmes et de ces hommes qui souffrent. Nous, femmes religieuses [donne religiose], nous nous sentons vraiment « filles d’Ève », mais non selon la métaphore que vous avez utilisée. Nous pensons plutôt que certaines attitudes, comme le langage que vous utilisez, ne sont pas nourries par les enfants d’Ève comme vous le dites, mais plutôt par une mentalité homophobe et donc discriminatoire, comme celle du président Trump, que vous soutenez, affiche. Sachez que nous aussi, nous prions pour Trump et son pays, mais pas avec la même intention que vous. Nous prions en tant que femmes de foi, avec les mêmes mots que la véritable tradition biblique nous a enseignés : nous demandons de travailler ensemble pour que les humbles, et non les riches, soient exaltés ; nous demandons que les puissants et les tyrans qui humilient et détruisent l’espoir des peuples n’existent plus. Aussi, nous prions également pour Trump et pour vous qui dites le soutenir. Il devrait être clair, cependant, que nous sommes du côté des plus faibles et des opprimés, et certain que c’est à eux seuls que la sagesse que les maîtres de ce monde ne connaissaient pas a été révélée (cf. 1 Co 2, 8).
Sœur Antonietta Potente
Théologienne de l’Union des sœurs dominicaines de saint Thomas d’Aquin et de la communauté
(Pour en savoir plus.)
Source : Terra e Missione
Réponse de Mgr Viganò : La vérité est toujours discriminatoire lorsque l’erreur la met en cause
Noli æmulari in malignantibus, neque zelaveris facientes iniquitatem.
[Ne t’irrite pas au sujet des méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Ps 36 [37], 1]
Révérende Mère,
J’ai lu la lettre ouverte que vous m’avez envoyée le 17 juin dernier, également au nom de votre communauté, une lettre que vous avez écrite à la suite de celle que j’ai envoyée au président des États-Unis. Puisque vous vous adressez à moi personnellement, je vous demande de me laisser de la place sur votre site pour vous répondre.
Lire la suiteTrump et les Black Lives Matter : « À bas les statues de Jésus ? Pas avec moi ! »

Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Le président américain Donald Trump annonce un serrement de vis contre les manifestants qui, ces dernières semaines, ont visé des statues et monuments de personnages qu’ils considèrent comme racistes [ils visent maintenant aussi les statues du Christ représenté comme un européen] :
« Ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ».
Dans la guerre contre les statues qui se poursuit aux États-Unis, les partisans de leur destruction, Black Lives Matter et Antifa, viennent de trouver un adversaire de taille, le président américain lui-même, Donald Trump. Ce dernier a annoncé qu’il utilisera la force contre les manifestants, définis par le chef de la Maison-Blanche comme des « extrémistes de gauche ».
Après les troubles à Lafayette Park, Washington, où des militants de Black Lives Matter ont tenté de démolir la statue du septième président américain, Andrew Jackson, accusé d’avoir maltraité les Amérindiens, Trump a déclaré qu’il avait « autorisé le gouvernement fédéral à arrêter toute personne qui vandalise ou détruit un monument, une statue ou tout autre bien fédéral des États-Unis ». Les manifestants pourraient encourir jusqu’à dix ans de prison sur la base de la « Loi sur la préservation du mémorial des anciens combattants et d’autres lois ».
Une mesure qui pourrait également s’appliquer, a précisé Trump, « rétroactivement aux actes de destruction ou de vandalisme déjà causés ». « Bientôt, a-t-il confirmé, je publierai un décret, et tout ce qu’il fera, c’est renforcer ce qui est déjà prévu, mais de manière plus uniforme ». Hier, lors de la conférence de presse à Washington avec le président polonais Andrzej Duda, Trump est revenu sur le sujet :
« Je pense que la plupart de ceux qui détruisent les statues ne savent même pas ce qu’elles représentent, ce qu’elles veulent dire, qui elles personnifient. »
« Maintenant, ils s’en prennent à Jésus-Christ, George Washington, Abraham Lincoln, Thomas Jefferson », rapporte-t-il. Mais, promet-il peu de temps après, « rien ne se passera, pas tant que je serai ici ».
Le décret exécutif visant à faciliter l’arrestation de ceux qui tentent de faire tomber des statues et monuments, a-t-il prévenu, sera signé dans les prochains jours : « avant la fin de la semaine. » Pendant ce temps, l’administration a décidé de déployer la Garde nationale pour protéger les monuments. Selon CNN, la présidence américaine envisage un « vaste plan de protection des monuments nationaux » qui, à vrai dire, ont déjà fait l’objet de vandalisme avant même l’explosion des manifestations liées à l’affaire George Floyd.
La Maison-Blanche penserait aux US Marshals, une agence fédérale avec une fonction de police pénitentiaire. Les agents pourraient être déployés pour protéger les statues les plus menacées dès la semaine prochaine. Une bataille, celle pour la défense des symboles de l’histoire et de la culture américaines, que Donald Trump mène également en vue de la prochaine élection présidentielle. Les troubles de ces semaines, en effet, sur lesquels certains maires démocrates, comme celui de New York, Bill De Blasio, ont fermé les yeux, font pencher une grande partie de l’opinion publique du côté de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
En effet, s’il est vrai qu’une grande partie de l’opinion publique se dit, selon le journal Politico, « en faveur de la suppression des statues dédiées aux personnalités confédérées », il est également vrai que presque tout le monde en Amérique condamne les attaques contre les symboles nationaux. À tel point que, ces derniers temps, même les opposants au président s’opposent à ceux qui veulent effacer les icônes de l’histoire américaine. Selon l’universitaire Tom Nichols, consultant pour The Lincoln Project, mouvement critique contre l’actuel président Trump, les manifestants seraient en train de faire le jeu des conservateurs « en se prêtant au stéréotype d’iconoclastes ignorants ».
Lettre de Mgr Carlo Maria Viganò à Donald Trump : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mise à jour du 12 juin 2020 : Trump a tweeté la lettre de Vigano, écrivant : « Tellement honoré par l’incroyable lettre que Mgr Viganò m’a écrite. J’espère que tout le monde, religieux ou non, la lit! »
Article original du 8 juin : Alors que les Etats-Unis font face aux assauts insurrectionnels d’une confrontation raciale menée par une minorité au nom d’un tragique fait divers exploité jusqu’à plus soif, Mgr Carlo Maria Viganò a adressé une lettre de soutien à Donald Trump pour évoquer les ressorts révolutionnaires et francs-maçons de cette entreprise. Elle a été publiée samedi après-midi par LifeSiteNews dans sa langue originale.
Je vous en propose ci-dessous ma traduction aimablement relue, révisée et autorisée par Mgr Viganò. — J.S.
***
Monsieur le Président,
Ces derniers mois, nous avons assisté à la formation de deux camps opposés que je qualifierais de bibliques : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Les enfants de la lumière constituent la partie la plus importante de l’humanité, tandis que les enfants des ténèbres représentent une minorité absolue. Et pourtant, les premiers font l’objet d’une sorte de discrimination qui les place dans une situation d’infériorité morale par rapport à leurs adversaires, tandis que ces derniers occupent souvent des positions stratégiques au sein des gouvernements, au niveau politique, économique et dans les médias. D’une manière apparemment inexplicable, les bons sont pris en otage par les méchants comme par ceux qui les aident soit par intérêt, soit par crainte.
Ces deux camps, qui ont un caractère biblique, sont établis selon la séparation nette entre la postérité de la Femme et celle du Serpent. D’un côté, il y a ceux qui, bien qu’ils aient mille défauts et faiblesses, sont motivés par le désir de faire le bien, d’être honnêtes, d’élever une famille, de travailler, de donner la prospérité à leur patrie, d’aider les nécessiteux et, dans l’obéissance à la Loi de Dieu, de mériter le Royaume des Cieux. D’autre part, il y a ceux qui se servent eux-mêmes, qui n’ont aucun principe moral, qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour s’enrichir à outrance, fomenter des divisions internes et des guerres, et accumuler du pouvoir et de l’argent : pour eux, l’illusion fallacieuse du bien-être temporel cédera un jour — s’ils ne se repentent pas — au terrible destin qui les attend, loin de Dieu : la damnation éternelle.
Monsieur le Président, dans la société, ces deux réalités opposées coexistent comme des ennemis éternels, tout comme Dieu et Satan sont des ennemis éternels. Et il semble que les enfants des ténèbres — que l’on peut facilement identifier au deep state auquel vous vous opposez avec sagesse et qui vous mène une guerre acharnée en ce moment — ont décidé d’abattre leurs cartes, pour ainsi dire, en dévoilant maintenant leurs plans. Ils semblent tellement certains d’avoir déjà tout sous contrôle, qu’ils ont laissé de côté cette discrétion qui, jusqu’à présent, avait au moins partiellement dissimulé leurs véritables intentions. Les enquêtes déjà en cours révéleront la véritable responsabilité de ceux qui ont géré l’urgence du Covid non seulement dans le domaine des soins de santé mais aussi dans la politique, l’économie et les médias. Nous découvrirons probablement qu’au sein de cette colossale opération d’ingénierie sociale se trouvent des personnes qui ont décidé du sort de l’humanité, s’arrogeant le droit d’agir contre la volonté des citoyens et celle de leurs représentants dans les gouvernements des nations.
Lire la suiteTrump coupe le financement des États-Unis de plus de 450 millions de dollars à l’OMS
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump a annoncé le 29 mai qu’il allait rendre permanent l’arrêt du financement de l’OMS sur les deniers des États-Unis. La pro-avortement OMS a montré au cours des mois derniers une allégeance évidente à la Chine et a émis des déclarations douteuses sur le coronavirus, raisons pour lesquelles Trump lui coupe les vivres, selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a annoncé le 29 mai que les États-Unis allaient couper leurs liens avec l’Organisation mondiale de la santé [OMS], qui a été fortement critiquée pour la façon dont elle a traité le coronavirus et pour ce qu’elle était fortement influencée par la Chine.
[...]
LifeSite a fait état le 19 mai d’une lettre du président Trump annonçant qu’il avait déjà interrompu temporairement le financement de l’OMS le 14 avril. Cette suspension temporaire de plus de 400 millions de dollars, que les États-Unis versaient chaque année à l’entité des Nations Unies, était liée à une inspection de son « rôle dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus ». Trump avait ensuite annoncé qu’il pouvait très bien se retirer complètement de l’OMS. Il écrit le 14 avril dans une lettre au directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, que si l’OMS « ne s’engage pas à apporter des améliorations majeures dans les 30 prochains jours, je rendrais permanent mon blocage temporaire du financement des États-Unis pour l’Organisation mondiale de la santé et reconsidérerai notre adhésion à l’organisation ».
« L’Organisation mondiale de la santé a, à plusieurs reprises, produit des déclarations sur le coronavirus qui étaient soit grossièrement inexactes soit trompeuses », déclarait le président. Il a accusé l’OMS de ne pas avoir transmis d’importantes découvertes médicales qui auraient contribué à limiter la propagation du virus à un stade précoce. « Tout au long de cette crise », ajouta-t-il, « l’Organisation mondiale de la santé a curieusement insisté pour louer la Chine pour sa prétendue “transparence” ».
Trump signe un décret pour combattre la censure anticonservatrice des médias sociaux

Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Faisant face à l’hostilité des médias (a)sociaux*, et particulièrement en ce qui regarde Twitter, Donald Trump a signé un décret visant à combattre la censure de ces plateformes qui a d’autres buts que les bonnes mœurs et le bannissement de la vraie violence. C’est sous prétexte de mener la guerre aux « fausses nouvelles » que Facebook, Twitter et compagnie mènent en fait l’élagage ou l’étiquetage des informations qui leur déplaisent. Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a signé le 28 mai un décret indiquant que le gouvernement fédéral commencerait à interpréter de façon beaucoup plus restrictive les immunités légales dont bénéficient actuellement les sociétés de médias sociaux.
L’article 230 de la Communications Decency Act protège les plateformes comme Twitter et Facebook contre les poursuites au regard du contenu publié sur leur site par les usagers.
Tandis que les agences de presse et autres éditeurs peuvent être poursuivis en justice pour avoir publié des propos diffamatoires, les plateformes de médias sociaux sont actuellement exemptées de telles procédures, car la loi les classe en tant que plateformes plutôt qu’en tant qu’éditeurs.
Le décret de Trump [...] dit que « la portée de cette immunité devrait être clarifiée : l’immunité ne devrait pas s’étendre au-delà de son texte et de son intention, servant ainsi de protection à ceux qui prétendent offrir aux usagers un forum pour le discours libre et ouvert, mais qui en réalité utilisent leur pouvoir sur un moyen de communication vital, étouffant le débat libre et ouvert par la censure de certains points de vue ».
« La croissance des plateformes en ligne ces dernières années soulève d’importantes questions relatives à l’application des idéaux du Premier amendement aux technologies modernes de communication », écrivait Trump. « Aujourd’hui, de nombreux Américains suivent l’actualité, restent en contact avec leurs amis et leur famille, et communiquent leurs points de vue sur l’actualité par le biais des médias sociaux et autres plateformes en ligne. En conséquence, ces plateformes fonctionnent à bien des égards comme la place publique du XXIe siècle ».
Il faut bien comprendre qu’un média asocial qui élague les opinions sur sa plateforme dans le but d’obnubiler certaines réalités, ou opinions sur la réalité, opère en fait un geste d’éditeur qui choisit l’orientation de ses publications : le média asocial choisit les publications qui paraîtront sur son site. C’est pour cette raison que Trump veut changer le statut des plateformes qui tiennent cette ligne de conduite.
En rendant le statut de ces plateformes semblable à celui d’un éditeur, si celles-ci persistent dans leur censure sélective, Trump leur ôterait l’immunité dont elles jouissent par rapport au contenu que les usagers mettent sur leur site, les protégeant notamment des poursuites pour diffamation. Par conséquent, ces sites sur lesquelles des dizaines de milliers de choses sont publiées chaque jour par les usagers, torrent proprement incontrôlable, pourraient devenir l’objet de poursuites pour la publication diffamatoire d’untel ou d’un autre sur leur plateforme, situation proprement intolérable. C’est pourquoi, si Trump parvient à ses fins, ces médias asociaux cesseront sans doute de censurer ce qu’ils appellent des « faussent nouvelles ».
Le représentant républicain de la Floride au Congrès américain, Matt Gaetz, travaille à l’élaboration d’un projet de loi allant dans le sens du décret de Trump.
*Les médias dits « sociaux » sont loin de l’être vu que l’interaction qui s’y opère est virtuelle et ne saurait remplacer la présence physique d’une personne. L’appellation « ami Facebook » est tellement grotesque ! Surtout si vous ne connaissez un individu que par face-bouc, connaissance bien pauvre s’il en est.
La Maison-Blanche confirme que Trump signera un décret sur les médias sociaux aujourd’hui
Par Paul Smeaton ― Traduit par Campagne Québec-Vie
États-Unis, 28 mai 2020 (LifeSiteNews) — Le président américain Donald Trump s’apprête à signer aujourd’hui un décret concernant les sociétés de médias sociaux, après avoir vivement critiqué le parti pris anticonservateur [de Twitter] sur Twitter au cours des dernières 24 heures.
Le correspondant de Reuters Jeff Mason a émis un tweet hier disant que la Maison-Blanche avait confirmé que le décret serait signé aujourd’hui, après que l’attachée de presse Kayleigh McEnany eût informé les journalistes des plans à bord d’Air Force One [l’avion présidentiel].
Peu après cette déclaration, la Maison-Blanche précise maintenant aux journalistes sur AF1 que le décret doit être signé demain (jeudi.) https://t.co/THR2UOPtnW
– Jeff Mason (@jeffmason1) 27 mai 2020
La nouvelle suit une série de tweets de Trump attaquant le parti pris anticonservateur de Twitter, ce média social ayant apposé une étiquette « connaître les faits » à ses récents tweets avertissant de la possibilité d’une fraude électorale par le biais des bulletins de vote par correspondance.
L’année dernière, Twitter a bloqué le compte de LifeSiteNews pour avoir mentionné précisément le sexe masculin de Jonathan Yaniv, un militant canadien qui se présente comme femme.
Au cours des dernières 24 heures, M. Trump a accusé Twitter d’« interférer dans l’élection présidentielle de 2020 » et les plateformes de médias sociaux en général de faire taire les voix conservatrices. Il a averti les géants des médias sociaux que son administration pourrait « les réglementer fortement, ou les obliger à fermer » avant de promettre « un grand coup » plus tard dans la journée.
Lire la suite... Twitter étouffe complètement la liberté de parole et, en tant que président, je ne le permettrai pas !
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 mai 2020[Nous ne pouvons laisser une version plus sophistiquée de cela] ... se reproduire. Tout comme nous ne pouvons laisser les bulletins de vote par correspondance à grande échelle prendre racine dans notre pays. Ce serait une aubaine pour tous de tricher, contrefaire et voler les bulletins de vote. Celui qui tricherait le plus gagnerait. Il en est de même pour les médias sociaux. Nettoyez votre comportement, maintenant !!!!
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2020
Donald Trump exige l’ouverture des lieux de culte « dès cette fin de semaine » : ils sont « essentiels »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
« L’Amérique a besoin de davantage de prières, et non de moins ! » C’est par ces mots que Donald Trump a conclu une forte déclaration en faveur de la liberté de culte au cours d’une conférence de presse, ce vendredi 22 mai. Ajoutant tout le poids de son pouvoir exécutif à sa proclamation, il a enjoint aux gouverneurs des Etats d’ouvrir les lieux de culte « dès ce week-end » parce qu’ils sont des lieux « essentiels » pour les très nombreux millions d’Américains croyants.
Comme en France, la plupart des lieux de culte sont fermés au culte public et cela fait des semaines que de nombreux croyants, notamment les catholiques, n’ont pas pu assister à un office religieux.
Voici l’intégralité de la déclaration de Donald Trump :
Aujourd’hui, j’identifie les lieux de culte — les églises, les synagogues, les mosquées* — comme des lieux essentiels qui fournissent des services essentiels. Certains gouverneurs ont considéré les magasins de spiritueux et les cliniques d’avortement comme essentiels, tout en écartant les églises et autres lieux de culte. Ce n’est pas juste. Je corrige donc cette injustice en qualifiant les lieux de culte d’essentiels.
J’appelle les gouverneurs à autoriser immédiatement l’ouverture de nos églises et de nos lieux de culte. S’ils veulent remettre cela en cause, ils vont devoir m’appeler, mais leur appel ne sera pas couronné de succès. Il s’agit de lieux qui assurent la cohésion de notre société et qui préservent l’unité de notre peuple. Notre peuple exige aujourd’hui de pouvoir aller à l’église et à la synagogue, d’aller à leur mosquée — ce sont des millions d’Américains qui considèrent le culte comme une partie essentielle de la vie.
Les ministres, les pasteurs, les rabbins, les imams et les autres chefs religieux veilleront à ce que leurs congrégations soient en sécurité lorsqu’elles se rassemblent pour prier. Je les connais bien. Ils aiment leurs congrégations. Ils aiment les leurs. Ils ne veulent pas que quoi que ce soit de mal leur arrive, ou arrive à quiconque.
Les gouverneurs doivent faire ce qu’il faut et permettre l’ouverture de ces lieux de culte essentiels, très importants dès maintenant, dès ce week-end. S’ils ne le font pas, je passerai outre aux gouverneurs. En Amérique, nous avons besoin de davantage de prières, et non de moins.
Il y a des jours, décidément, où l’on se sent consolé par certains chefs d’Etat, certaines juridictions. Sont-ils imparfaits ? Oui, comme tout un chacun. Mais il y a tout lieu de se réjouir lorsqu’ils usent de leur autorité pour le bien, que ce soit le Conseil d’Etat en France ou, de manière encore plus spectaculaire, le président des Etats-Unis en personne.
Voici la vidéo de la déclaration de Donald Trump, telle que mise en ligne par LifeSiteNews.
*Évidemment cette déclaration a une saveur relativiste puisque toutes les religions sont mises dans le même panier. ― A. H.
Les mondialistes se servent-ils de la crise du coronavirus pour détruire et recréer l’ordre mondial ?

Par Steve Jalsevac ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image : Tumisu/Pixabay
Ce qui est à voir, c’est si le coronavirus est en soi un véritable élément de crise, et si ce n’est pas ce qu’on en fait qui est catastrophique. ― A. H.
17 avril 2020 (LifeSiteNews) — En février 2017, une vidéo de Remnant TV sur le discours d’investiture du président Trump, intitulée Here’s why they hate him (Voici pourquoi ils le détestent), m’a grandement inspiré. J’y fis suite en écrivant The surprising real reason for the hate against Donald Trump, l’un de nos articles les plus regardés en 2017. Je vous suggère de le lire pour mieux comprendre la signification de la nouvelle vidéo, Covid-19 : Globalism’s perfect storm (Covid-19 : véritable tempête des mondialistes), présentée ci-dessous, et mes profondes inquiétudes concernant un programme mondial très vaste dont la route croise certainement celle de la pandémie du virus de Wuhan. (Note : je l’appelle le « virus de Wuhan » parce que la norme générale est d’utiliser le nom du lieu d’où provient un virus pandémique dans l’attribution d’un nom à celui-ci, bien que l’OMS corrompue, en réaction aux pressions de la Chine communiste, ait insisté pour que nous utilisions tous le terme inoffensif de « covid-19 »).
Depuis ses débuts, LifeSite s’est attaché à présenter aux lecteurs une vue d’ensemble exceptionnelle des liens entre les nombreuses questions qui menacent la vie et la famille. Dans cet article et la vidéo qui l’accompagne, vous trouverez des informations et des réflexions cruciales sur les changements extraordinaires qui se produisent actuellement.
Le thème de l’article de 2017 portait sur la haine dont Donald Trump est l’objet, haït avant tout parce qu’il était considéré comme une grande menace pour les plans des mondialistes visant à instaurer leur Nouvel ordre mondial (NOM), anti-Dieu, antifamille et antivie, devant être mis en œuvre sous le Président Clinton. L’article était plus pertinent que je ne l’eusse pu imaginer.
Depuis, les mondialistes ont employé tout ce qui était possible, avec l’entière coopération de leurs vicieux alliés des médias principaux de fausses nouvelles, afin de persuader le public que Trump est un homme malfaisant, incompétent et corrompu qui doit être destitué de la présidence américaine. Il faut que cela advienne pour la continuation des plans destinés à changer définitivement les États-Unis, à détruire le système capitaliste et le remplacer par une nouvelle économie contrôlée par les mondialistes, et à changer essentiellement le monde.
Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo.
Le coronavirus, un cadeau pour les mondialistes
Le virus de Wuhan semble être un bienfait incroyable et suspectement opportun pour les mondialistes, leur permettant de faire avancer leur programme d’une façon plus rapide qu’à ce que nous eussions pu nous attendre. Certains sont même allés jusqu’à sembler ne pas vouloir d’une solution rapide au virus, se moquant et essayant d’arrêter des traitements prometteurs qui sauvent déjà la vie de nombreux patients contaminés.
Voyez ci-dessous la vidéo du Remnant qui illustre ce que j’essaie de transmettre dans cet article. Il s’agit d’une vidéo percutante et directe dans le style de Remnant TV. Elle compile des séquences de vidéos étonnantes et d’autres preuves qui devraient vous amener à vous poser au moins de nombreuses questions sérieuses. Si vous ne regardez pas la vidéo, vous serez bien plus démunis pour essayer de comprendre, comme le dit Michael, « la folie imprudente et irresponsable » sous-tendant le but réel des efforts extrêmes de restriction, qui ont causé une frayeur et une dévastation économique massives, et le but réel du déferlement d’attaques médiatiques dirigées contre le président Trump.
Lire la suiteForte opposition aux vaccins développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés
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Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Karolina/Kaboompic/Rawpixel
Certains semblent vouloir profiter de la situation actuelle pour rouvrir les vannes du financement fédéral pour la recherche sur les tissus de fœtus avortés, demandant au gouvernement américain de lever son interdiction de l’usage de ces tissus, notamment pour la fabrication d’un vaccin contre le coronavirus. Une forte opposition s’est levée devant ces projets insidieux, comptant de nombreux pro-vie important comme l'archevêque de Tyler au Texas, Mgr Strickland, qui écrit sur Twitter :
J’implore tous ceux qui croient en la sainteté de la vie des enfants à naître d’élever leur voix et d’exiger que les chercheurs qui travaillent sur un vaccin contre le Covid-19 ne puissent pas utiliser les dépouilles d’enfants avortés pour développer des lignées cellulaires. Nous ne pouvons pas répéter ce péché diabolique. S’il vous plaît, protégez la vie !
Selon LifeSiteNews, en réaction à la demande de 15 procureurs généraux d’États américaine de lever l’interdiction sur les recherches effectuées sur les tissus fœtaux issus d’avortement, plus de 130 représentants du Congrès conjurent le président Trump de rester ferme :
Plus de 130 membres du Congrès exhortent le Président Donald Trump, lui disant, il faut « maintenir votre politique actuelle sur la recherche sur les tissus fœtaux et à réorienter les fonds vers des solutions éthiques et efficaces pour combattre le COVID-19 ».
Lever l’interdiction :
Lire la suite15 procureurs généraux d’État avaient écrit au président Trump le 26 mars dernier, déclarant que l’utilisation de tissus de fœtus avortés pourrait contribuer à « accélérer le développement de vaccins pour combattre COVID-19 », ainsi qu’à « l’étude de son impact sur les femmes enceintes et les enfants ».
« Nous vous demandons de mettre fin à votre interdiction des tissus fœtaux afin de permettre à nos meilleurs scientifiques de résoudre cette crise sanitaire mondiale », ont conclu les procureurs généraux.