La haine envers Trump ne le concerne pas personnellement — elle est haine de la vie

Donald Trump, président des États-Unis.
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Peu importe son opinion sur le personnage, il n’est pas possible de recueillir autant de haine de la part de la classe médiatique pour ses réalisations, que certains pourraient en toute légitimité qualifier d’ordinaire.
Cherchons ce qui a, chez Trump, été une catastrophe telle qu’elle le démarque vraiment de ses prédécesseurs Obama, Bush et Clinton. Difficile à dire.
Regardons maintenant plus près de nous, Andrew Scheer. Qu’a fait de si mal l’ancien chef conservateur ? Il a remporté le vote populaire aux dernières élections, augmenter le nombre de sièges pour le parti conservateur, et, avec l’obtention d’un gouvernement minoritaire, une prochaine élection est à prévoir rapidement.
Or, dès l’annonce des résultats, les journalistes ont mentionné que Scheer devait démissionner. Il a en fait prononcé cette phrase impardonnable. Il est personnellement pro-vie. Ce qui est inacceptable pour la classe médiatique en 2020. Si les journalistes ont été plus clairs ici au Canada sur les raisons pour lesquelles le chef conservateur devait être évincé, dans un pays où les forces pro-vie sont relativement plus faibles qu’aux États-Unis, on n’utilise pas la même méthode avec le président américain.
Lire la suiteLa pro-avortement Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des É.-U., est décédée — Trump nommera-t-il son remplaçant avant les élections ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Simmie Knox, under commission of the United States Supreme Court/Wikimedia Commons
Le 18 septembre dernier, le juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, décéda, laissant ainsi vide un siège pour un remplaçant. Le juge Ginsburg était pour l’avortement et le « mariage gay », elle compte à son actif un vote contre une loi visant à limiter les avortements par naissance partielle (infanticide) au Nebraska, selon LifeSiteNews :
Entre autres actes, Ginsburg vota l’annulation d’une loi du Nebraska interdisant les avortements par la naissance partielle. « Un règlement de l’État qui “a pour but ou pour effet de placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme recherchant l’avortement d’un fœtus non viable” viole la Constitution », soutenait-elle.
Vous me pardonnerez si je ne comprends pas grand-chose à cette déclaration, parce que l’avortement par naissance partielle, voyez-vous, est employé tardivement dans la grossesse, quand l’enfant à naître est précisément viable et difficile à… « interrompre », ou à tuer pour parler normalement.
Ruth Bader Ginsburg, non seulement vota en faveur du « mariage gay », dans le cadre du jugement Obergefell v. Hodges, mais célébra des « mariages gay » en tant que magistrate :
Ginsburg était également en faveur du « mariage » homosexuel. Quelques mois seulement après que la Cour suprême eût infirmé la Defense of Marriage Act en 2013, Ginsburg est devenue le premier juge de la Cour suprême à célébrer une cérémonie de « mariage » homosexuel.
« Je pense que ce sera une déclaration de plus que les personnes s’aimant et voulant vivre ensemble devraient pouvoir bénéficier des bénédictions et des difficultés de la relation maritale », affirmait Ginsburg après la cérémonie. Elle a ensuite officié lors de plusieurs autres « mariages » homosexuels, avant d’imposer le « mariage » homosexuel à la nation dans l’affaire Obergefell contre Hodges en 2015.
Le défunt juge aurait exprimé le souhait qu’on ne nommât pas son remplaçant avant les élections à venir, rapporte LifeSiteNews dans un second article :
Lire la suiteSelon un rapport du NPR, Ginsburg aurait déclaré à sa petite-fille Clara Spera : « Mon souhait le plus ardent est que je ne sois pas remplacée avant la nomination d’un nouveau président ».
Mgr Carlo Maria Viganò a lancé une neuvaine de rosaires de 54 jours en vue de l’élection américaine

Le Père Pillari.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (capture d'écran modifiée) : Youtube/LifeSite
A l’initiative de LifeSiteNews et avec le concours de Michael Matt de The Remnant et du Dr Taylor Marshall, une neuvaine de chapelets de 54 jours a été lancée le 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, pour les Etats-Unis et pour le monde. La grâce demandée avec insistance est celle que « la sainte volonté de Notre Seigneur soit accomplie lors de l’élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre ». Les 54 jours de récitation quotidienne du chapelet s’achèveront quelques jours avant le rendez-vous politique du 3 novembre, aux enjeux sans précédent.
C’est une « croisade du chapelet » en réponse aux demandes de Notre Dame à Fatima.
Mgr Carlo Maria Viganò, qui a déjà eu l’occasion d’exprimer son soutien à Donald Trump en ces temps d’affrontement entre le bien et le mal, « la postérité de la Femme et celle du Serpent », a accepté de présider à la récitation du premier chapelet : on peut l’écouter ici en anglais.
La « neuvaine de 54 jours » comprend en réalité six séries de neuf jours — six neuvaines, donc — où l’on récite le chapelet quotidiennement. Les trois premiers cycles correspondent traditionnellement à l’expression de la grâce demandée, tandis que les trois derniers expriment la reconnaissance à l’égard de Dieu, car nous savons qu’Il entend toujours nos prières. LifeSite invite tous les catholiques à s’unir à cette récitation quotidienne du chapelet ; pour les anglophones, c’est par ici sur Youtube, tous les jours à 18 h, heure de Paris.
Je vous propose ci-dessous ma traduction de travail du message adressé par Mgr Viganò à tous les participants lors du lancement de la « Croisade de chapelets ». — J.S.
*
LE SAINT ROSAIRE, ARME LA PLUS PUISSANTE
CONTRE L’ENNEMI DE DIEU ET DES HOMMES
Une brève introduction à la récitation du Saint Rosaire pour l’Amérique et le monde entier. Quiconque croit qu’il peut mériter la gloire du Paradis en menant une vie médiocre sait qu’il est sur la mauvaise voie : Regnum cælorum vim patitur et violenti rapiunt illud [le royaume des Cieux se prend par violence, et ce sont les violents qui s’en emparent.] (Mt 11,12). Dans ces mots forts de l’Evangile, nous comprenons que seuls les violents peuvent d’une certaine manière vaincre la Justice de Dieu et obtenir sa récompense grâce à Son infinie Miséricorde. Une violence, une force, qui n’est certes pas celle du monde mais qui consiste avant tout à reconnaître notre propre indignité — en tant que créatures mortelles devant l’Être Incréé et Éternel, et en tant que pécheurs devant le Saint des Saints — et aussi la Toute-Puissance de Dieu, qui a daigné nous racheter par la Passion et la Mort de son Divin Fils. Je dirais aussi que le premier acte de cette sublime violence pour conquérir le Royaume de Dieu a été accompli par Notre Seigneur, qui dans l’éternité du temps a voulu restaurer la chute d’Adam en s’offrant au Père pour nous racheter du péché et de la mort : Tunc dixi : Ecce venio. In capite libri scriptum est de me, ut faciam Deus voluntatem tuam [Alors j’ai dit : Voici que je viens. En tête du livre il est écrit de moi que je dois faire votre volonté.] (Ps 39, 8-10). De même, la Madone répond à l’Archange Gabriel : Ecce ancilla Domini : fiat mihi secundum verbum tuum [Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon ta parole] (Lc 1, 38).
Lire la suiteÉtats-Unis : le Comité d’éthique refuse de financer la recherche sur les tissus fœtaux

Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik
Un nouveau conseil consultatif, nommé par l’administration Trump, a recommandé au secrétaire à la Santé de rejeter le financement de pratiquement tous les projets de recherche envisagés sur les tissus fœtaux. Une excellente et courageuse décision du gouvernement américain.
Dans un rapport publié le dix-huit août dernier, le Comité consultatif d’éthique de la recherche sur les tissus fœtaux humains, créé en février par le ministère de la Santé et des Services sociaux, a recommandé de ne pas financer 13 des 14 propositions de ladite recherche.
Près des deux tiers des membres du comité consultatif sont des opposants déclarés à la recherche.
Ceux-ci ont, entre autres, déploré que les chercheurs se déchargent de la tâche de se conformer aux exigences éthiques, y compris le consentement éclairé [de la femme], en se fournissant auprès d’une société pour obtenir le tissu fœtal.
Le rapport pose entre autres la question de savoir si les contribuables doivent ou non financer la recherche impliquant des tissus fœtaux humains.
Déjà en juin 2019, l’administration Trump avait suspendu le financement fédéral de la plupart des recherches sur les tissus fœtaux : les chercheurs des National Institutes of Health (NIH) avaient reçu l’ordre de cesser leurs recherches sur les tissus fœtaux humains obtenus à partir d’avortements électifs.
Il reviendra au secrétaire à la Santé, Alex Azar, de prendre la décision finale, mais l’opinion du comité devrait avoir beaucoup de poids, espérons-le.
Au cœur de ces débats, est, bien sûr, le combat pour la vie et contre l’avortement.
La Navy ne réduira finalement pas le nombre de messes dans ses bases

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
L’US Navy avait annoncé ces derniers temps, sous prétexte d’économiser, la grande réduction de contrats passés avec l’Église qui permettent de suppléer au petit nombre d’aumôniers militaires. Par ces accords, qui ont failli passer à la trappe, des prêtres viennent célébrer la messe dans les bases de la Navy. Finalement, sans doute à cause la forte réaction engendrée par l’annonce de cette coupe, la messe continuera à être célébrée comme auparavant, selon LifeSiteNews :
Au milieu des protestations du public, dont une pétition de LifeSiteNews signée par plus de 10 000 personnes, la Navy a fait marche arrière et a décidé de renouveler les contrats passés avec les prêtres catholiques leur permettant de célébrer la Sainte Messe sur les bases militaires. Cette mesure de réduction des coûts devait être appliquée dans tout le pays.
Le contre-amiral Bette Bolivar, commandant de la Navy Region Southwest, a annoncé mardi le retrait du plan de suspension de la plupart des contrats passés avec les prêtres, rapporte le San Diego Union Tribune.
Trump a confirmé la nouvelle dans un tweet ce matin :
« La Marine américaine, ou le Département de la Défense, n’annulera PAS son contrat avec les prêtres catholiques qui servent si bien nos hommes et nos femmes dans les Forces armées, et avec une telle compassion et compétence. Ce ne sera même plus un point de discussion ! »
Le vice-amiral Yancey Lindsey, le chef des Naval Installations Command, avait déclaré au sujet de la décision initiale : « Nous avons la responsabilité d’utiliser nos ressources limitées avec sagesse pour répondre aux besoins de notre personnel. Par conséquent, nous allons réduire ce qui est redondant et gagner en efficacité en réorientant les ressources ».
Le San Diego Union Tribune, qui a ébruité le premier ces nouvelles, expliquait alors : « les services religieux seront supprimés dans les bases où ces services sont facilement disponibles dans la communauté environnante en dehors de la base ».
Apparemment, l’arrêt des services religieux ne concernait surtout que les messes catholiques.
Objectifs pro-vie de Trump pour son éventuel second mandat

Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Sheilah Creighead/White House/Flickr
Le président des États-Unis Donald Trump a formulé plusieurs projets pro-vie pour son éventuel second mandat dans un document de campagne, selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a formellement précisé ce qu’il entend faire pour les enfants à naître s’il remporte un second mandat, à la suite de la controverse suscitée par la publication, au cours de sa campagne, de son programme pour le second mandat qui ne mentionnait pas l’avortement.
« Alors que je cherche à être réélu en novembre prochain, j’ai besoin de votre appui pour mettre en contraste ma direction pro-vie audacieuse avec celle de l’extrémisme Joe Biden en matière d’avortement », déclare Trump dans une lettre à ses partisans pro-vie.
« Le Parti démocrate soutient sans équivoque l’avortement à la demande, jusqu’au moment de la naissance, et même l’infanticide — laissant les bébés mourir après un avortement raté. L’adhésion de Joe Biden à cette position extrême se manifeste surtout par son soutien au financement de l’avortement électif avec l’argent des contribuables. Forcer les contribuables à payer pour les avortements est une position odieuse qui doit être rejetée aux urnes. Joe Biden a redoublé son engagement envers ces positions en choisissant l’extrémiste de l’avortement Kamala Harris comme second ».
Plus précisément, M. Trump s’engage à « poursuivre la transformation du système judiciaire fédéral » par l’intermédiaire des juges conservateurs nommés à la Cour suprême ; à « surmonter l’obstruction des démocrates au Congrès pour enfin adopter et signer une loi » interdisant l’avortement tardif et le financement de l’avortement par les contribuables, et à renforcer la protection des nourrissons nés vivants après un avortement raté ; et à « cesser totalement le financement avec l’argent de nos impôts des grandes industries de l’avortement tel que Planned Parenthood ».
La Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?

Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
Lire la suite« Non seulement je suis pro-vie, mais pro-vie éternelle »

Sœur Deirdre Byrne.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : PBS NewsHour/YouTube
Ce 26 août, à la Convention républicaine nationale, qui a eu lieu à Washington, Sœur Deirdre Byrne POSC a martelé que si beaucoup sont marginalisés « au-delà de nos frontières, la vérité est que le plus grand groupe marginalisé du monde se trouve ici aux États-Unis. Ce sont les enfants à naître. »
Ces mots, prononcés devant des millions de téléspectateurs américains, sont particulièrement percutants, au vu du contexte actuel des prochaines élections présidentielles.
« En tant que médecin, je peux affirmer sans le moindre doute : la vie commence à la conception. Bien que ce que j’ai à dire puisse être difficile à entendre pour certains, je le dis non seulement parce que je suis pro-vie, mais parce que je suis pro-vie éternelle et je veux que nous arrivions tous ensemble, un jour, au Ciel », a insisté la religieuse.
Élevée dans la banlieue de Washington DC. dans une famille de sept enfants, Sœur Byrne a fait ses études de médecine à l’université de Georgetown. C’est là qu’elle est ensuite entrée à l’armée et a servi en tant que médecin et chirurgien pendant 29 ans, jusqu’à prendre sa retraite en 2009 à la demande de son ordre.
Appelée à la vie religieuse, elle a prononcé ses premiers vœux avec les Petits Ouvriers des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie en 2004.
« En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à défendre la vie contre ce qui est politiquement correct ou ce qui est à la mode aujourd’hui », a-t-elle ajouté, en appelant ses auditeurs à « lutter contre un programme législatif qui soutient et va jusqu’à célébrer la destruction de la vie dans le ventre maternel ». « Gardez à l’esprit : les lois que nous créons définissent la façon dont nous voyons notre humanité. Nous devons nous demander : qu’est-ce que nous disons quand nous entrons dans un ventre et éliminons une vie innocente, sans défense et sans voix ? », a-t-elle remis en question
La religieuse a ensuite fait l’éloge de la défense de la vie par le président Donald Trump et dénoncé la position radicale pro-avortement des candidats Joe Biden et Kamala Harris.
« En raison de son courage et de sa conviction, le président Trump a gagné le soutien de la communauté pro-vie américaine », a-t-elle déclaré.
En conclusion, Sœur Deirdre Byrne a rappelé que « l’arme » de ceux qui défendent la vie est « le Rosaire ».
N’attendons pas pour mettre en pratique ses paroles, le droit de naître des bébés est plus que jamais en danger, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe.
Google censure les médias dits conservateurs à l’approche des présidentielles américaines

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mike MacKenzie/www.vpnsrus.com/Flickr
À l’approche de l’élection du prochain président américain, les médias dits conservateurs observent une baisse inquiétante de leurs nouvelles dans les résultats de recherche sur Google.
Breitbart, l’un des médias touchés, affirme que cette diminution est due à une manipulation des résultats de recherche par Google, et même que ce dernier aurait presque fait disparaître Breitbart de 99,7 % dans les résultats, depuis 2016, année de l’élection de Donald Trump.
Jugez plutôt, Breitbart se rangeait parmi les dix premiers résultats de recherche le 4 avril 2016, selon Breitbart :
Le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les dix premières positions de recherche (c’est-à-dire sur la première page des résultats de recherche Google) pour 355 termes de recherche clés ; mais maintenant, en date du 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour un seul terme de recherche. Et, le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les 100 premières positions de recherche pour 16 820 termes de recherche clés ; mais maintenant, pour le 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour seulement 55 termes de recherche.
En outre, le trafic de recherche organique de Google vers Breitbart (mesuré par le nombre de visiteurs uniques) a diminué de 63 % si l’on compare le premier semestre 2016 au premier semestre 2020.
Breitbart affirme que sa première baisse dans les résultats de recherche a commencé après l’élection de 2016, la deuxième en juillet 2019 et la troisième en mai de cette année, mois depuis lequel vous auriez peu de chance de tomber sur un article de Breitbart, même si vous tapiez « Breitbart » dans la barre de recherche. Un exemple frappant, le terme « Joe Biden », qui générait approximativement 30 000 « vus » le 1er mai 2020, ne donne plus rien depuis le 5 mai, zéro… :
Lire la suiteGoogle a tout simplement éliminé tout le trafic de recherche vers Breitbart en matière de recherches sur Joe Biden et de recherches liées à Joe Biden
Après la mise à jour principale de recherche de Google opérée le 5 mai 2020 ou aux alentours de cette date, les impressions de recherche et le trafic de recherche de Google vers Breitbart pour le terme « Joe Biden » et d’autres termes de recherche liés à Biden sont passés à zéro [...]
Le 1er mai, les recherches sur Google pour « Joe Biden » ont généré environ 30 000 impressions (vus, utilisés comme mesure pour les annonceurs) pour les liens de Breitbart. Après le 5 mai, les impressions et les clics sont tombés à zéro.
Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
*
La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suite