Objectifs pro-vie de Trump pour son éventuel second mandat
Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Sheilah Creighead/White House/Flickr
Le président des États-Unis Donald Trump a formulé plusieurs projets pro-vie pour son éventuel second mandat dans un document de campagne, selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a formellement précisé ce qu’il entend faire pour les enfants à naître s’il remporte un second mandat, à la suite de la controverse suscitée par la publication, au cours de sa campagne, de son programme pour le second mandat qui ne mentionnait pas l’avortement.
« Alors que je cherche à être réélu en novembre prochain, j’ai besoin de votre appui pour mettre en contraste ma direction pro-vie audacieuse avec celle de l’extrémisme Joe Biden en matière d’avortement », déclare Trump dans une lettre à ses partisans pro-vie.
« Le Parti démocrate soutient sans équivoque l’avortement à la demande, jusqu’au moment de la naissance, et même l’infanticide — laissant les bébés mourir après un avortement raté. L’adhésion de Joe Biden à cette position extrême se manifeste surtout par son soutien au financement de l’avortement électif avec l’argent des contribuables. Forcer les contribuables à payer pour les avortements est une position odieuse qui doit être rejetée aux urnes. Joe Biden a redoublé son engagement envers ces positions en choisissant l’extrémiste de l’avortement Kamala Harris comme second ».
Plus précisément, M. Trump s’engage à « poursuivre la transformation du système judiciaire fédéral » par l’intermédiaire des juges conservateurs nommés à la Cour suprême ; à « surmonter l’obstruction des démocrates au Congrès pour enfin adopter et signer une loi » interdisant l’avortement tardif et le financement de l’avortement par les contribuables, et à renforcer la protection des nourrissons nés vivants après un avortement raté ; et à « cesser totalement le financement avec l’argent de nos impôts des grandes industries de l’avortement tel que Planned Parenthood ».
La Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
Lire la suite« Non seulement je suis pro-vie, mais pro-vie éternelle »
Sœur Deirdre Byrne.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : PBS NewsHour/YouTube
Ce 26 août, à la Convention républicaine nationale, qui a eu lieu à Washington, Sœur Deirdre Byrne POSC a martelé que si beaucoup sont marginalisés « au-delà de nos frontières, la vérité est que le plus grand groupe marginalisé du monde se trouve ici aux États-Unis. Ce sont les enfants à naître. »
Ces mots, prononcés devant des millions de téléspectateurs américains, sont particulièrement percutants, au vu du contexte actuel des prochaines élections présidentielles.
« En tant que médecin, je peux affirmer sans le moindre doute : la vie commence à la conception. Bien que ce que j’ai à dire puisse être difficile à entendre pour certains, je le dis non seulement parce que je suis pro-vie, mais parce que je suis pro-vie éternelle et je veux que nous arrivions tous ensemble, un jour, au Ciel », a insisté la religieuse.
Élevée dans la banlieue de Washington DC. dans une famille de sept enfants, Sœur Byrne a fait ses études de médecine à l’université de Georgetown. C’est là qu’elle est ensuite entrée à l’armée et a servi en tant que médecin et chirurgien pendant 29 ans, jusqu’à prendre sa retraite en 2009 à la demande de son ordre.
Appelée à la vie religieuse, elle a prononcé ses premiers vœux avec les Petits Ouvriers des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie en 2004.
« En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à défendre la vie contre ce qui est politiquement correct ou ce qui est à la mode aujourd’hui », a-t-elle ajouté, en appelant ses auditeurs à « lutter contre un programme législatif qui soutient et va jusqu’à célébrer la destruction de la vie dans le ventre maternel ». « Gardez à l’esprit : les lois que nous créons définissent la façon dont nous voyons notre humanité. Nous devons nous demander : qu’est-ce que nous disons quand nous entrons dans un ventre et éliminons une vie innocente, sans défense et sans voix ? », a-t-elle remis en question
La religieuse a ensuite fait l’éloge de la défense de la vie par le président Donald Trump et dénoncé la position radicale pro-avortement des candidats Joe Biden et Kamala Harris.
« En raison de son courage et de sa conviction, le président Trump a gagné le soutien de la communauté pro-vie américaine », a-t-elle déclaré.
En conclusion, Sœur Deirdre Byrne a rappelé que « l’arme » de ceux qui défendent la vie est « le Rosaire ».
N’attendons pas pour mettre en pratique ses paroles, le droit de naître des bébés est plus que jamais en danger, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe.
Google censure les médias dits conservateurs à l’approche des présidentielles américaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mike MacKenzie/www.vpnsrus.com/Flickr
À l’approche de l’élection du prochain président américain, les médias dits conservateurs observent une baisse inquiétante de leurs nouvelles dans les résultats de recherche sur Google.
Breitbart, l’un des médias touchés, affirme que cette diminution est due à une manipulation des résultats de recherche par Google, et même que ce dernier aurait presque fait disparaître Breitbart de 99,7 % dans les résultats, depuis 2016, année de l’élection de Donald Trump.
Jugez plutôt, Breitbart se rangeait parmi les dix premiers résultats de recherche le 4 avril 2016, selon Breitbart :
Le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les dix premières positions de recherche (c’est-à-dire sur la première page des résultats de recherche Google) pour 355 termes de recherche clés ; mais maintenant, en date du 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour un seul terme de recherche. Et, le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les 100 premières positions de recherche pour 16 820 termes de recherche clés ; mais maintenant, pour le 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour seulement 55 termes de recherche.
En outre, le trafic de recherche organique de Google vers Breitbart (mesuré par le nombre de visiteurs uniques) a diminué de 63 % si l’on compare le premier semestre 2016 au premier semestre 2020.
Breitbart affirme que sa première baisse dans les résultats de recherche a commencé après l’élection de 2016, la deuxième en juillet 2019 et la troisième en mai de cette année, mois depuis lequel vous auriez peu de chance de tomber sur un article de Breitbart, même si vous tapiez « Breitbart » dans la barre de recherche. Un exemple frappant, le terme « Joe Biden », qui générait approximativement 30 000 « vus » le 1er mai 2020, ne donne plus rien depuis le 5 mai, zéro… :
Lire la suiteGoogle a tout simplement éliminé tout le trafic de recherche vers Breitbart en matière de recherches sur Joe Biden et de recherches liées à Joe Biden
Après la mise à jour principale de recherche de Google opérée le 5 mai 2020 ou aux alentours de cette date, les impressions de recherche et le trafic de recherche de Google vers Breitbart pour le terme « Joe Biden » et d’autres termes de recherche liés à Biden sont passés à zéro [...]
Le 1er mai, les recherches sur Google pour « Joe Biden » ont généré environ 30 000 impressions (vus, utilisés comme mesure pour les annonceurs) pour les liens de Breitbart. Après le 5 mai, les impressions et les clics sont tombés à zéro.
Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
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La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteTrump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò répond à une lettre de critique : la discrimination
Par Mgr Carlo Maria Viganò (The Remnant) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lettre ouverte de sœur Antonietta Potente à l’archevêque Viganò :
Nous sommes profondément indignés par les paroles que vous, chrétien et évêque, avez écrites pour soutenir le président Trump, promoteur d’une politique qui, ces derniers mois, s’est révélée de plus en plus discriminatoire et violente, tant en ce qui concerne l’urgence sanitaire que ces derniers événements de racisme. Il nous semble qu’utiliser l’Écriture pour justifier la violence politique du président Trump revient à jeter des « perles aux porcs » selon les termes de l’Évangile : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds » (cf. Mt 7, 6). Le langage que vous utilisez dans votre message adressé au président des États-Unis (Lettre du 7 juin 2020) nous étonne en tant que femmes, chrétiennes et religieuses dominicaines, mais en même temps il nous pousse à prendre nos distances et à dénoncer l’ambiguïté de votre pensée et de votre position, qui utilise en outre un langage dualiste et discriminatoire.
Nous ne pouvons accepter qu’un membre du Magistère de l’Église catholique utilise les Écritures pour soutenir une politique qui va à l’encontre de tout principe évangélique. Nous avions déjà déploré votre appel à la démission du pape François, mais cela ressemble à un véritable blasphème d’utiliser le terme biblique « enfants de la lumière » pour déclarer que Trump, vous et tout votre entourage êtes les victimes particulières de conspirations ecclésiales et sociopolitiques. Nier les preuves de ces récentes actions racistes menées par des membres de la police, qui ont été soutenus et défendus par le président Trump lui-même, est une chose que nous considérons comme contraire à l’Évangile. Les enfants de la lumière, dont vous parlez tant, sont ceux qui marchent dans la lumière, voient clairement et dénoncent ce qu’ils voient avec hardiesse [parrhesia].
Ni Jésus de Nazareth ni ses premiers disciples, hommes et femmes [discepoli e discepole], n’ont jamais dit : « Heureux les forts, les arrogants, les oppresseurs », mais plutôt « Heureux les humbles, les doux, les amoureux de la justice et de la paix », même dans la précarité de notre condition humaine et historique. Nous ne comprenons pas comment vous avez pu oublier ce message et extrapoler le message johannique sur la lumière et les ténèbres afin de soutenir un gouvernement aussi violent que le gouvernement actuel des États-Unis. Violent en paroles (il suffit de voir les messages du président Trump de ces derniers jours) et aussi en actes, non seulement aux États-Unis mêmes, mais aussi dans sa politique étrangère, ses relations internationales, au point même de vouloir s’approprier un vaccin qui, comme toute méthode de traitement, devrait appartenir au patrimoine de toute l’humanité. Nous sommes vraiment consternés, mais en même temps nous sommes convaincus que ces régurgitations de racisme, que vous attribuez — en commettant une énorme et déroutante erreur — aux enfants des ténèbres, ne trouvent aucune place dans l’âme humaine et surtout dans l’âme de ces femmes et de ces hommes qui souffrent. Nous, femmes religieuses [donne religiose], nous nous sentons vraiment « filles d’Ève », mais non selon la métaphore que vous avez utilisée. Nous pensons plutôt que certaines attitudes, comme le langage que vous utilisez, ne sont pas nourries par les enfants d’Ève comme vous le dites, mais plutôt par une mentalité homophobe et donc discriminatoire, comme celle du président Trump, que vous soutenez, affiche. Sachez que nous aussi, nous prions pour Trump et son pays, mais pas avec la même intention que vous. Nous prions en tant que femmes de foi, avec les mêmes mots que la véritable tradition biblique nous a enseignés : nous demandons de travailler ensemble pour que les humbles, et non les riches, soient exaltés ; nous demandons que les puissants et les tyrans qui humilient et détruisent l’espoir des peuples n’existent plus. Aussi, nous prions également pour Trump et pour vous qui dites le soutenir. Il devrait être clair, cependant, que nous sommes du côté des plus faibles et des opprimés, et certain que c’est à eux seuls que la sagesse que les maîtres de ce monde ne connaissaient pas a été révélée (cf. 1 Co 2, 8).
Sœur Antonietta Potente
Théologienne de l’Union des sœurs dominicaines de saint Thomas d’Aquin et de la communauté
(Pour en savoir plus.)
Source : Terra e Missione
Réponse de Mgr Viganò : La vérité est toujours discriminatoire lorsque l’erreur la met en cause
Noli æmulari in malignantibus, neque zelaveris facientes iniquitatem.
[Ne t’irrite pas au sujet des méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Ps 36 [37], 1]
Révérende Mère,
J’ai lu la lettre ouverte que vous m’avez envoyée le 17 juin dernier, également au nom de votre communauté, une lettre que vous avez écrite à la suite de celle que j’ai envoyée au président des États-Unis. Puisque vous vous adressez à moi personnellement, je vous demande de me laisser de la place sur votre site pour vous répondre.
Lire la suiteTrump et les Black Lives Matter : « À bas les statues de Jésus ? Pas avec moi ! »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Le président américain Donald Trump annonce un serrement de vis contre les manifestants qui, ces dernières semaines, ont visé des statues et monuments de personnages qu’ils considèrent comme racistes [ils visent maintenant aussi les statues du Christ représenté comme un européen] :
« Ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ».
Dans la guerre contre les statues qui se poursuit aux États-Unis, les partisans de leur destruction, Black Lives Matter et Antifa, viennent de trouver un adversaire de taille, le président américain lui-même, Donald Trump. Ce dernier a annoncé qu’il utilisera la force contre les manifestants, définis par le chef de la Maison-Blanche comme des « extrémistes de gauche ».
Après les troubles à Lafayette Park, Washington, où des militants de Black Lives Matter ont tenté de démolir la statue du septième président américain, Andrew Jackson, accusé d’avoir maltraité les Amérindiens, Trump a déclaré qu’il avait « autorisé le gouvernement fédéral à arrêter toute personne qui vandalise ou détruit un monument, une statue ou tout autre bien fédéral des États-Unis ». Les manifestants pourraient encourir jusqu’à dix ans de prison sur la base de la « Loi sur la préservation du mémorial des anciens combattants et d’autres lois ».
Une mesure qui pourrait également s’appliquer, a précisé Trump, « rétroactivement aux actes de destruction ou de vandalisme déjà causés ». « Bientôt, a-t-il confirmé, je publierai un décret, et tout ce qu’il fera, c’est renforcer ce qui est déjà prévu, mais de manière plus uniforme ». Hier, lors de la conférence de presse à Washington avec le président polonais Andrzej Duda, Trump est revenu sur le sujet :
« Je pense que la plupart de ceux qui détruisent les statues ne savent même pas ce qu’elles représentent, ce qu’elles veulent dire, qui elles personnifient. »
« Maintenant, ils s’en prennent à Jésus-Christ, George Washington, Abraham Lincoln, Thomas Jefferson », rapporte-t-il. Mais, promet-il peu de temps après, « rien ne se passera, pas tant que je serai ici ».
Le décret exécutif visant à faciliter l’arrestation de ceux qui tentent de faire tomber des statues et monuments, a-t-il prévenu, sera signé dans les prochains jours : « avant la fin de la semaine. » Pendant ce temps, l’administration a décidé de déployer la Garde nationale pour protéger les monuments. Selon CNN, la présidence américaine envisage un « vaste plan de protection des monuments nationaux » qui, à vrai dire, ont déjà fait l’objet de vandalisme avant même l’explosion des manifestations liées à l’affaire George Floyd.
La Maison-Blanche penserait aux US Marshals, une agence fédérale avec une fonction de police pénitentiaire. Les agents pourraient être déployés pour protéger les statues les plus menacées dès la semaine prochaine. Une bataille, celle pour la défense des symboles de l’histoire et de la culture américaines, que Donald Trump mène également en vue de la prochaine élection présidentielle. Les troubles de ces semaines, en effet, sur lesquels certains maires démocrates, comme celui de New York, Bill De Blasio, ont fermé les yeux, font pencher une grande partie de l’opinion publique du côté de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
En effet, s’il est vrai qu’une grande partie de l’opinion publique se dit, selon le journal Politico, « en faveur de la suppression des statues dédiées aux personnalités confédérées », il est également vrai que presque tout le monde en Amérique condamne les attaques contre les symboles nationaux. À tel point que, ces derniers temps, même les opposants au président s’opposent à ceux qui veulent effacer les icônes de l’histoire américaine. Selon l’universitaire Tom Nichols, consultant pour The Lincoln Project, mouvement critique contre l’actuel président Trump, les manifestants seraient en train de faire le jeu des conservateurs « en se prêtant au stéréotype d’iconoclastes ignorants ».
Lettre de Mgr Carlo Maria Viganò à Donald Trump : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mise à jour du 12 juin 2020 : Trump a tweeté la lettre de Vigano, écrivant : « Tellement honoré par l’incroyable lettre que Mgr Viganò m’a écrite. J’espère que tout le monde, religieux ou non, la lit! »
Article original du 8 juin : Alors que les Etats-Unis font face aux assauts insurrectionnels d’une confrontation raciale menée par une minorité au nom d’un tragique fait divers exploité jusqu’à plus soif, Mgr Carlo Maria Viganò a adressé une lettre de soutien à Donald Trump pour évoquer les ressorts révolutionnaires et francs-maçons de cette entreprise. Elle a été publiée samedi après-midi par LifeSiteNews dans sa langue originale.
Je vous en propose ci-dessous ma traduction aimablement relue, révisée et autorisée par Mgr Viganò. — J.S.
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Monsieur le Président,
Ces derniers mois, nous avons assisté à la formation de deux camps opposés que je qualifierais de bibliques : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Les enfants de la lumière constituent la partie la plus importante de l’humanité, tandis que les enfants des ténèbres représentent une minorité absolue. Et pourtant, les premiers font l’objet d’une sorte de discrimination qui les place dans une situation d’infériorité morale par rapport à leurs adversaires, tandis que ces derniers occupent souvent des positions stratégiques au sein des gouvernements, au niveau politique, économique et dans les médias. D’une manière apparemment inexplicable, les bons sont pris en otage par les méchants comme par ceux qui les aident soit par intérêt, soit par crainte.
Ces deux camps, qui ont un caractère biblique, sont établis selon la séparation nette entre la postérité de la Femme et celle du Serpent. D’un côté, il y a ceux qui, bien qu’ils aient mille défauts et faiblesses, sont motivés par le désir de faire le bien, d’être honnêtes, d’élever une famille, de travailler, de donner la prospérité à leur patrie, d’aider les nécessiteux et, dans l’obéissance à la Loi de Dieu, de mériter le Royaume des Cieux. D’autre part, il y a ceux qui se servent eux-mêmes, qui n’ont aucun principe moral, qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour s’enrichir à outrance, fomenter des divisions internes et des guerres, et accumuler du pouvoir et de l’argent : pour eux, l’illusion fallacieuse du bien-être temporel cédera un jour — s’ils ne se repentent pas — au terrible destin qui les attend, loin de Dieu : la damnation éternelle.
Monsieur le Président, dans la société, ces deux réalités opposées coexistent comme des ennemis éternels, tout comme Dieu et Satan sont des ennemis éternels. Et il semble que les enfants des ténèbres — que l’on peut facilement identifier au deep state auquel vous vous opposez avec sagesse et qui vous mène une guerre acharnée en ce moment — ont décidé d’abattre leurs cartes, pour ainsi dire, en dévoilant maintenant leurs plans. Ils semblent tellement certains d’avoir déjà tout sous contrôle, qu’ils ont laissé de côté cette discrétion qui, jusqu’à présent, avait au moins partiellement dissimulé leurs véritables intentions. Les enquêtes déjà en cours révéleront la véritable responsabilité de ceux qui ont géré l’urgence du Covid non seulement dans le domaine des soins de santé mais aussi dans la politique, l’économie et les médias. Nous découvrirons probablement qu’au sein de cette colossale opération d’ingénierie sociale se trouvent des personnes qui ont décidé du sort de l’humanité, s’arrogeant le droit d’agir contre la volonté des citoyens et celle de leurs représentants dans les gouvernements des nations.
Lire la suiteTrump coupe le financement des États-Unis de plus de 450 millions de dollars à l’OMS
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump a annoncé le 29 mai qu’il allait rendre permanent l’arrêt du financement de l’OMS sur les deniers des États-Unis. La pro-avortement OMS a montré au cours des mois derniers une allégeance évidente à la Chine et a émis des déclarations douteuses sur le coronavirus, raisons pour lesquelles Trump lui coupe les vivres, selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a annoncé le 29 mai que les États-Unis allaient couper leurs liens avec l’Organisation mondiale de la santé [OMS], qui a été fortement critiquée pour la façon dont elle a traité le coronavirus et pour ce qu’elle était fortement influencée par la Chine.
[...]
LifeSite a fait état le 19 mai d’une lettre du président Trump annonçant qu’il avait déjà interrompu temporairement le financement de l’OMS le 14 avril. Cette suspension temporaire de plus de 400 millions de dollars, que les États-Unis versaient chaque année à l’entité des Nations Unies, était liée à une inspection de son « rôle dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus ». Trump avait ensuite annoncé qu’il pouvait très bien se retirer complètement de l’OMS. Il écrit le 14 avril dans une lettre au directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, que si l’OMS « ne s’engage pas à apporter des améliorations majeures dans les 30 prochains jours, je rendrais permanent mon blocage temporaire du financement des États-Unis pour l’Organisation mondiale de la santé et reconsidérerai notre adhésion à l’organisation ».
« L’Organisation mondiale de la santé a, à plusieurs reprises, produit des déclarations sur le coronavirus qui étaient soit grossièrement inexactes soit trompeuses », déclarait le président. Il a accusé l’OMS de ne pas avoir transmis d’importantes découvertes médicales qui auraient contribué à limiter la propagation du virus à un stade précoce. « Tout au long de cette crise », ajouta-t-il, « l’Organisation mondiale de la santé a curieusement insisté pour louer la Chine pour sa prétendue “transparence” ».