Donald Trump célèbre saint Thomas Becket pour le 850e anniversaire de son martyre : « Nous voulons Dieu ! »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Le site de la Maison-Blanche affiche depuis le 28 décembre une « Proclamation » de la main de Donald Trump à l’occasion du 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket, tué par les hommes de main du roi Henri II pour n’avoir pas cédé devant les empiétements de ce dernier sur les droits et privilèges de l’Eglise catholique. C’était le 29 décembre 1170.
Que le président des Etats-Unis rende un tel hommage à un martyr qui sut défendre au prix de sa vie les droits de Dieu est remarquable en soi. Dans la période actuelle, où s’installe une nouvelle tyrannie et une ingérence indiscutable du pouvoir civil, du temporel, dans le domaine du spirituel, la démarche de Donald Trump est lourde de sens.
Qu’il l’ait faite de manière aussi solennelle, en s’associant de fait au cri des peuples : « Nous voulons Dieu ! », est un signe.
Soyons clairs. La « liberté religieuse » affirmée par Donald Trump n’est assurément pas celle que défendait Thomas Becket : le saint archevêque a versé son sang pour les droits de la vraie religion et du vrai Dieu. Trump évoque, lui, un droit subjectif de tout homme de ne pas être inquiété pour ce qu’il croit, et de pratiquer la religion qui est la sienne. Il y a là des questions religieuses et philosophiques de fond ; je n’irai pas plus loin.
Mais sur le plan politique, Trump vient de poser un acte étonnant, et assurément important, puisqu’il a choisi d’honorer non quelque militant des droits de l’homme, mais un saint martyr, en demandant à tous les Américains de célébrer cet anniversaire aujourd’hui.
Il y rappelle qu’il faut « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes », et rappelle le droit des nations de défendre la vie à naître.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de la « Proclamation » de Donald Trump, telle qu’elle figure sur le site whitehouse.gov. — J.S.
Lire la suiteTrump : voici pourquoi rien n’est perdu, selon Steven Mosher. Confirmation de la fraude « Dominion » et soupçons sérieux d’ingérence étrangère
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Je vous propose ci-dessous ma traduction du dernier article en date de Steven Mosher (ci-contre) sur les élections américaines paru sur LifeSite. Non, tout n’est pas perdu. On sait maintenant, grâce à une expertise, qu’une machine Dominion a été truquée en vue d’une fraude massive en faveur de Joe Biden. Il s’agit maintenant d’en vérifier d’autres, mais les soupçons sont déjà lourds. La réalité d’une ingérence étrangère dans l’élection semble aussi devoir se confirmer d’après Mosher, et face à cette éventualité Trump pourra utiliser un ordre exécutif qu’il avait émis dès 2018. — J.S.
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Au moment précis où vous pourriez penser que l’élection présidentielle de 2020 ne saurait être plus mouvementée, deux groupes d’électeurs présidentiels concurrents se sont réunis aujourd’hui pour voter. Les électeurs démocrates de Pennsylvanie, du Michigan, du Wisconsin, de Géorgie et du Nevada ont bien sûr voté pour Joe Biden.
Mais, dans un geste inattendu, les électeurs républicains de ces mêmes États se sont également réunis, et ils ont voté pour Donald Trump. Comme l’a expliqué le parti républicain de Pennsylvanie, les électeurs « ont procédé à ce vote procédural afin de sauvegarder toute revendication juridique qui pourrait être présentée à l’avenir ».
La réunion des électeurs républicains n’a pas été annoncée à l’avance par crainte de violences gauchistes. Telle est l’Amérique où nous vivons aujourd’hui.
La décision prise aujourd’hui par les électeurs du parti républicain fait écho à l’élection présidentielle de 1960 à Hawaii, lorsque les démocrates contestèrent le vainqueur déclaré, le président Nixon, devant les tribunaux. Alors que les procès déclenchés des démocrates étaient en cours, les électeurs démocrates s’étaient réunis pour voter pour John F. Kennedy afin de sauvegarder leur intention au cas où l’issue du procès favoriserait leur candidat.
Les perspectives de réussite judiciaire du Président Trump ont été confortées aujourd’hui par deux nouveaux développements, tous deux en rapport avec les systèmes de vote Dominion. La toute première expertise scientifique du matériel de Dominion a enfin été publiée ce matin, et elle révèle une fraude électorale massive. A peu près au même moment, nous avons appris que le système Dominion lui-même a été piraté par des acteurs étrangers il y a plusieurs mois, validant ainsi les affirmations des avocats du président selon lesquelles il y a eu une ingérence étrangère dans les élections.
Lire la suiteDélire autour d’une élection (frauduleuse) dont le fin mot n’a pas été dit…
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Rawpixel/Freepik
Église de Belœil, messe de 9 h. Le curé fait cette déclaration avant de débuter sa messe devant la « grosse » foule de 25 fidèles :
Le monde entier se réjouit de l’élection de Joe Biden. Réjouissons-nous aussi. Les autorités ecclésiastiques (diocèse ? assemblée d’évêques ? Le Vatican ? Il ne l’a pas dit) nous invitent à nous réjouir pour l’élection du nouveau président des États-Unis. C’est un homme de foi, d’espoir, d’amour et de solidarité. Il va s’occuper des pauvres, des malades, des démunis, des réfugiés, des minorités, de la justice sociale, etc.
Biden, c’est un sage rempli de compassion, d’empathie et de bonté. Prions pour lui. Tous nos évêques pensent comme lui !
Remarquez, au passage, que depuis l’arrivée du pape François, les représentants de l’Église catholique adorent faire de la politique, toujours très à gauche.
Biden a volé son élection. Le parti démocrate a organisé une fraude historique digne des pires dictatures de la planète. La fraude a été réalisée par le biais du vote postal (des dizaines de millions de bulletins de vote tout pour Biden). Biden a félicité les employés des postes pour leur bon travail. Dans toutes les villes, des milliers de manifestants pro-Biden ont félicité les services postaux américains.
Euphorie mondiale ! Comme à la fin de la 2e Guerre mondiale. Du jamais vu, pour fêter cette supposée élection. Voici une petite partie des commentaires mensongers répandus sur toute la planète : Trump, c’est le choix des crétins, des malades mentaux et des aveugles. Complotiste, gourou (Trump), grande noirceur, secte moyenâgeuse, roi du mensonge, une pourriture, le monstre mis dehors de la Maison-Blanche, fol incompétent, bête féroce, lion déchaîné, malade mental, etc., et pire encore, tous ces grands titres des médias partout dans le monde.
Lire la suite« Tsunami de preuves » : synthèse des procédures pour fraude électorale en cours aux États-Unis
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Piqsels
Voici la traduction intégrale de l’article de Steve Mosher publié vendredi par LifeSiteNews, où vous trouverez la synthèse des procédures en cours pour fraude électorale. L’auteur, bien connu des lecteurs de ce blog, est le président du Population Research Institute, premier sociologue américain à visiter la Chine communiste où il découvrit l’horreur des avortements forcés. L’avocate Sidney Powell, de son côté, estime que Joe Biden a bénéficié de 10 millions de votes illégaux. — J.S.
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Après un lent démarrage, l’équipe juridique de Trump est maintenant bel et bien lancée, et elle entend démontrer que l’élection du 3 novembre a vraiment été remportée par son homme.
En Pennsylvanie, une juge courageuse a stoppé la certification des résultats tant qu’elle examinera les preuves de la fraude. Elle voudra peut-être poser cette question au secrétaire d’État démocrate : si seulement 1,8 million de bulletins de vote par voie postale ont été demandés, comment est-il possible que vous en ayez reçu 2,5 millions par la poste ?
Dans le Wisconsin, un juge examine une requête visant à rejeter 150 000 bulletins de vote potentiellement frauduleux. Cet effort est mené par Phil Kline du projet Amistad. Les pro-vie se souviendront des efforts déployés depuis des années par le procureur général du Kansas, Phil Kline, pour dénoncer les avortements tardifs et poursuivre le Planning familial dans cet État il y a quelques années.
En Géorgie et au Michigan, le procureur préféré des Américains, Sidney Powell, a lâché le Kraken. Ses deux poursuites sont remplies d’exemples choquants de fraude électorale sur plus de cent pages chacune, et elles s’accompagnent d’une pléthore de déclarations sous serment.
Lire la suiteCe qui est en cours aux Etats-Unis, une révolution ? Un texte et un appel à la prière de Steven Mosher
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (couleurs modifiées) : carac3/Flickr
Je vous propose ci-dessous la traduction intégrale d’un tout récent article de Steven Mosher dans LifeSiteNews, où il dénonce l’utilisation d’escroqueries propres aux « Révolutions de couleur » dans l’actuelle élection présidentielle américaine, théâtre de fraudes massives où des milliers de votes « découverts » après la fin du scrutin profitent presque exclusivement à Joe Biden.
Steven Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l’œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L’assistance à un avortement forcé l’avait bouleversé ; il s’est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde. — J.S.
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Je sais que certains d’entre vous sont peut-être découragés, voire désespérés, du fait que Trump et tous ceux qui le soutiennent n’aient pas obtenu de victoire décisive le jour des élections. Mais les événements vont très vite maintenant. Nous avons besoin que chacun se remette debout et revienne dans le jeu. Votre pays a besoin de vous. Les bébés ont besoin de vous.
La première chose que chacun doit reconnaître est la gravité de la situation actuelle. Nous sommes en plein milieu de ce qu’on appelle la Révolution de couleur. Il s’agit d’un coup d’État soigneusement préparé, destiné à faire tomber notre république constitutionnelle et à la transformer en une chose qui eût été méconnaissable aux yeux de nos Fondateurs, et qui est hostile à nos libertés.
Cela signifie que ce qui vient de se passer n’était pas une élection « normale ». Il s’agissait plutôt d’une escroquerie planifiée à l’avance, utilisée par les révolutionnaires pour déterminer le nombre de voix dont ils avaient besoin pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce nombre étant désormais connu — dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie — des bulletins de vote tardifs ont été « découverts » pour mettre leur candidat en tête. C’est ainsi que la gauche fonctionne dans des endroits comme le Venezuela. Il ne faut pas qu’elle puisse y réussir ici.
Lire la suiteMgr Viganò : l’imposture de l’élection de Biden, marionnette du Nouvel ordre mondial
Par Michelle Marie (Médias Presse Info)
Ce message [ci-dessous de Mgr Carlo Maria Viganò] a été publié dans la nuit en anglais sur le site américain The Remnant. En voici une traduction :
Le monde dans lequel nous vivons est, pour reprendre une expression de l’Évangile, « in se divisum » (Mt 12, 25). Cette division consiste, me semble-t-il, en un divorce entre réalité et fiction : réalité objective d’un côté, et fiction médiatique de l’autre. Cela vaut certainement pour la pandémie, utilisée comme outil d’ingénierie sociale en vue de la Grande réinitialisation, mais encore plus pour le surréalisme de la scène politique américaine, où les preuves d’une fraude électorale colossale sont censurées par les médias, qui proclament à présent la victoire de Joe Biden comme étant un fait accompli.
La réalité du Covid est en dissonance manifeste avec ce que les grands médias veulent nous faire avaler, mais pas assez pourtant pour démanteler le grotesque échafaudage de mensonges auquel le plus grand nombre s’est résigné.
De même, le spectacle offert par les fraudes électorales, la violation flagrante des règles du vote et la falsification systématique des résultats contraste avec le discours des géants de l’information, pour lesquels Joe Biden est incontestablement le nouveau président des États-Unis. Discours univoque et ne souffrant pas la contradiction, sur la supposée fureur ravageuse d’une grippe saisonnière responsable du même nombre de décès que l’année dernière, ou sur l’inévitable élection d’un candidat corrompu et inféodé à l’État profond. Et, de fait, Biden a déjà promis de rétablir le confinement.
La réalité n’a plus aucune espèce d’importance lorsqu’elle est un obstacle à la réalisation du plan ourdi. Le Covid et Biden sont deux hologrammes, deux créations artificielles, prêtes à être adaptées encore et encore aux besoins du moment ou remplacées le moment venu par le Covid-21 et Kamala Harris. Les accusations d’irresponsabilité lancées aux partisans de Trump pour avoir organisé leurs rassemblements s’évanouissent dès que ce sont les supporters de Biden qui descendent dans la rue, comme durant les manifestations du BLM. Ce qui est criminel pour les uns est licite pour les autres. Sans explication, sans logique, sans raison. Le simple fait d’être de gauche, de voter Biden, de mettre le masque est un laissez-passer pour se permettre n’importe quoi. Alors qu’être de droite ou sceptique sur l’efficacité des masques est une condamnation d’office pour les électeurs de Trump. Sans autre forme de procès, les étiquettes de fascistes, souverainistes, populistes, négationnistes leur sont collées et ceux qui sont ainsi stigmatisés doivent battre en retraite sans piper mot.
Lire la suiteMgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suiteAmy Coney Barrett confirmée juge à la Cour suprême des États-Unis !
Amy Coney Barrett prêtant serment devant le président Donald Trump et le juge Clarence Thomas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : vidéo du HuffPost
Le soir du 26 octobre 2020, le Sénat des États-Unis a confirmé Amy Coney Barrett, catholique, mère de sept enfants, précédemment professeur à l’Université Notre Dame et juge à la Cour d’appel du 7e circuit, par 52 voix contre 48, c’est-à-dire, 52 républicains contre 47 démocrates et 1 républicain. Amy Coney Barrett a prêté serment devant le juge originaliste Clarence Thomas plus tard dans la soirée. Trump a donc gagné cette manche, à deux doigts des présidentielles américaines. Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a choisi Barrett, sa troisième personne nommée à la plus haute cour du pays, pour remplacer le juge gauchiste Ruth Bader Ginsburg, décédée le mois dernier. Les républicains au Sénat ont été vivement intimés par la droite de pourvoir le siège vacant avant l’élection présidentielle de novembre, tandis que la gauche s’y opposait farouchement et demandait que le siège restât vide afin qu’il revînt au vainqueur de l’élection d’y placer un juge.
Mère catholique de sept enfants, largement considérée comme originaliste pro-vie, Barrett était membre du groupe Faculty for Life de Notre Dame. On sait qu’elle signa une lettre, publiée par Becket Law, critiquant le mandat de l’administration Obama en matière de contraception, et signa une annonce en 2006 déclarant « nous... nous opposons à l’avortement sur demande et soutenons le droit à la vie, de la fécondation à la mort naturelle ». Elle également écrivit de nombreux articles critiquant la doctrine du stare decisis, qui accorde une importance indue aux précédents que forment les jugements passés, qu’ils aient été ou non tranchés à juste titre.
Les originalistes sont partisans d’une interprétation du droit selon l’esprit dans lequel la constitution et les lois ont été rédigées à l’époque de leur institution. Le stare decisis est une interprétation du droit selon laquelle les décisions judiciaires font toujours précédents de façon irrévocable, combien même auraient-elles été rendues de façon erronée, et forment donc le cadre intouchable des futurs jugements.
Lire la suiteLe programme de Viktor Orbán pour une démocratie chrétienne
Par Visegrád Post
Je vous présente ici un essai de Viktor Orbán Premier ministre de Hongrie, qui remplace ses discours habituellement tenus lors de diverses rencontres estivales politiques, sur la démocratie chrétienne, dans le cadre particulier de l’Europe centrale. Ce texte devrait vous intéresser (et pourquoi pas particulièrement les Canadiens français du Québec, auquel la Hongrie est semblable ne fût-ce que pour le nombre d’habitants, pour son nationalisme et pour son attachement à son identité), sinon vous changer du style des politiciens communs. Ses propos suivent ci-dessous l’introduction du Visegrád Post, qui en reproduit la traduction officielle. ― A. H.
Hongrie — Chaque année, l’été est le théâtre de différents événements où le premier ministre hongrois tient des discours de philosophie politique et de commentaire de la stratégie gouvernementale. Cette année, crise du Covid-19 oblige, aucune de ces rencontres estivales n’a eu lieu. Le Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán a compensé ce manquement à sa propre tradition en publiant un court essai dans le quotidien national Magyar Nemzet. En voici la traduction en français :
Essai de M. Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie,
paru dans le quotidien hongrois Magyar Nemzet du 21 septembre 2020 au seuil de la saison
politique d’automne
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Pas de Tusnádfürdő, pas de Kötcse, pas de Tranzit [événements grand public de la vie politique hongroise qui auraient dû se tenir dans le courant de l’été, mais qui ont été annulés en raison du Covid-19, NdT]. Mais une pandémie*. Le virus a également décimé les rencontres des ateliers de réflexion de la vie politique de l’été. Il y aurait pourtant eu sur quoi réfléchir et sur quoi échanger. Sur des sujets, et d’une manière que ne permettent pas les quelques phrases que laissent passer les joutes parlementaires et les moyens de communication modernes. Il ne reste donc plus qu’à écrire au lieu de parler, et à remplacer le discours par l’essai.
Illibéral, conservateur, chrétien-démocrate, libéral
Notre combat pour la souveraineté et la liberté intellectuelles initié justement il y a quelques années à Tusnádfürdő commence à devenir productif. Le lit de la rébellion contre le politiquement correct, c’est-à-dire contre les diktats de la doctrine, du langage et du style des libéraux-gogos ne cesse de s’élargir. De plus en plus nombreux et de plus en plus courageux sont ceux qui se dégagent de l’étouffement de la pensée correcte unique, du sens unique à donner à la démocratie, de la cangue de l’interprétation correcte unique de l’Europe et de l’Occident. Essayer de se libérer de ces étreintes n’est en soi pas simple, et le risque est grand de s’exposer à des punitions : exclusion de la vie académique, perte d’emploi, stigmatisation, humiliation universitaire, les exemples commencent à devenir quotidiens. Mais même si nous réussissons à échapper aux gardes-frontière des libéraux-gogos, bien payés et effectuant leurs rondes avec une ponctualité d’horloge, il nous reste à nous mesurer aux réflexes profondément enracinés d’un auditoire même de bonne volonté. La qualité de la démonstration ne sert de rien, la glorification du nationalisme retournera toujours un estomac allemand même si c’est le professeur Hazony [1] qui l’écrit de Jérusalem. Et toutes les précautions avec lesquelles nous parlons de la démocratie illibérale ne servent de rien, ces mots horrifient les oreilles anglo-saxonnes. Pour le moment.
Lire la suiteRéflexions morales sur le remède de Trump et les traitements contre le covid-19 d'un aspect similaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Encore récemment on avait appris que Donald Trump, président des États-Unis, avait contracté le covid-19, puis en avait été guéri avec un assortiment de médicaments dont le remède expérimental REGN-COV2 produit par la compagnie Regeneron Pharmaceuticals — on ne sait en quelle mesure ce produit en particulier aura participé au rétablissement du président. Ce remède, et les autres utilisés, est promu par Trump qui rêve de le rendre gratuit pour la population américaine et pourrait donc devenir une forme de soin largement employé contre le coronavirus, bien qu’il en existe d’autres — mais vous savez ce que c’est, l’hydroxycloroquine par exemple, ce vieux médicament, a tellement été diabolisé.
Le REGN-COV2 soulève cependant quelques difficultés morales, le développement de celui-ci comprenant l’usage d’un test d’évaluation biologique dérivé d’une lignée cellulaire issue d’un bébé avorté dans les années 70, le HEK293T, selon Catholic News Service (CNS) :
REGN-COV2 est le résultat de recherches minutieuses menées depuis les années 70, qui ont débuté avec une lignée cellulaire connue sous le nom de HEK293, dont l’origine communément admise est un fœtus avorté. Les cellules HEK293 sont largement utilisées dans la recherche médicale.
Au fil des ans, les chercheurs ont transformé la lignée cellulaire en ce qui est aujourd’hui connue sous le nom de HEK293T, ce qui permet de dire qu’il ne s’agit plus d’un tissu fœtal.
Je ne suis pas très bien l’auteur de ces lignes, si la lignée cellulaire extraite d’un bébé avorté a subi des transformations, des modifications, il doit bien rester une bonne part de ce qui était typiquement humain dans les cellules, ce sont sans doute des cellules humaines modifiées, mais des cellules encore en partie humaines ; aussi, de là à dire qu’il ne s’agit plus de tissu fœtal, il y a un grand pas.
Toutefois, la question ne repose pas sur cet aspect, qu’il s’agisse d’une lignée cellulaire extraite d’un bébé avorté ou d’une lignée cellulaire issue d’une lignée cellulaire dérivée d’un bébé avorté cela n’a pas une grande importance, car la question morale reste la même : il s’agit d’un produit provenant d’un acte pervers.
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