Les médias soutiennent l’avortement, mais omettent de montrer ce que c’est
Par Paul-André Deschesnes — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
La Cour suprême des États-Unis vient de prendre une décision historique sur l’avortement. Six courageux juges viennent de mettre leur vie en danger en décrétant que l’avortement, ça relève désormais de chaque État, et non de la Cour suprême.
Les Américains sont divisés sur cette question : 50 % pour l’avortement et 50 % contre. La moitié des États (des républicains) vont mettre des restrictions pour avorter. L’autre moitié (des gouvernements démocrates de gauche) vont crier haut et fort contre ce décret de la Cour suprême, car ses États sont pour un droit illimité à l’avortement, tel que réclamé par les mouvements féministes à la mode.
En Occident, c’est la panique généralisée ! Tous les médias hurlent : C’est horrible ! Ces juges sont des talibans ! On revient au Moyen-Âge ! L’avortement, c’est une question de « santé » pour toutes les femmes ! C’est une journée noire ! C’est le retour de la Grande Noirceur ! On est outré ! C’est une onde de choc ! C’est la mentalité d’une autre époque ! C’est un recul effrayant ! Depuis deux jours, toute cette fausse information est vue et entendue partout en Occident ! C’est la fin du monde ? Faut-il se taire face à cette désinformation qui ne dit jamais « c’est quoi un avortement ? »
Le bon peuple écoute ceux et celles qui crient très fort en faveur de l’avortement, mais il refuse de s’informer sur ce qu’« en quoi ça consiste un avortement ». Même une certaine « science » refuse de voir la Vérité en face en décrétant que l’enfant à naître n’est pas une personne humaine, même pas à 6, 7, 8, 9 mois de gestation. Honte à ces ridicules « savants » !
Regardez cette courte vidéo [Attention, images pouvant choquer], et donnez-moi des nouvelles.
Le fœtus est un vrai bébé. L’avortement, c’est une boucherie. Les médias, les journaux, la télévision ne vous montreront jamais cette réalité horrible.
Même si Biden, Trudeau, Macron, Legault et tous les autres politiciens occidentaux (surtout de gauche) vous disent en s’autoproclamant « bon catholique pratiquant », que l’avortement est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement de la femme, c’est archifaux ! Ce sont de cyniques menteurs. Regardez cette vidéo — « Mon corps m’appartient ? » Et le corps du bébé à naître à qui appartient-il ?
Les féministes font trembler la planète. Ce sont des hypocrites, car elles refusent de montrer à la population « C’est quoi un avortement ».
L’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suiteLe juge Thomas dit que la Cour suprême devrait revoir les décisions sur le «mariage» homosexuel, la sodomie et la contraception
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le juge Clarence Thomas a écrit une opinion concordante aujourd’hui dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization qui a renversé Roe v. Wade. Dans cette opinion, le juge Thomas a convenu que Roe devait être renversé et a fait valoir que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) devrait ensuite réexaminer d’autres cas de « procédure régulière substantielle ».
Il a notamment mentionné l’affaire Lawrence v. Texas, qui a invalidé les lois contre la sodomie, l’affaire Griswold v. Connecticut, qui a invalidé les lois contre l’utilisation de la contraception par les couples mariés, et l’affaire Obergefell v. Hodges, qui a déclaré un droit au « mariage » homosexuel.
Le regretté juge Antonin Scalia a prédit à juste titre en 2003 que Lawrence conduirait à la reconnaissance obligatoire du « mariage » homosexuel.
« La Cour explique bien pourquoi, en vertu de nos précédents en matière de procédure régulière substantielle, le prétendu droit à l’avortement n’est pas une forme de “liberté protégée par la clause de procédure régulière” », écrit le juge Thomas.
Bien qu’il ait écrit qu’il était d’accord pour dire que la décision d’aujourd’hui n’affecte pas ces affaires maintenant, il souhaite que la Cour les réexamine, ainsi que toutes les autres affaires connexes qui s’appuient sur une revendication de « procédure régulière substantielle ».
« Pour cette raison, dans les affaires futures, nous devrions réexaminer tous les précédents de cette Cour en matière de procédure régulière substantielle, y compris Griswold, Lawrence et Obergefell », écrit Thomas.
« Parce que la Cour applique correctement nos précédents en matière de procédure régulière substantielle pour rejeter la fabrication d’un droit constitutionnel à l’avortement, et parce que cette affaire ne présente pas l’opportunité de rejeter entièrement la procédure régulière substantielle, je me joins à l’opinion de la Cour », écrit-il encore.
Mais, dans les affaires futures, nous devrions « suivre le texte de la Constitution, qui énonce certains droits substantiels qui ne peuvent être supprimés, et ajoute, au-delà, un droit à une procédure régulière lorsque la vie, la liberté ou la propriété doivent être supprimées », a poursuivi Thomas, citant l’opinion concordante du défunt juge Antonin Scalia dans une affaire de 1994.
« La procédure régulière substantielle est en contradiction avec ce commandement textuel et a nui à notre pays de nombreuses façons », a conclu Thomas. « En conséquence, nous devrions l’éliminer de notre jurisprudence à la première occasion ».
« En choisissant de privilégier un nouveau droit constitutionnel au détriment des intérêts de la liberté de religion explicitement protégés dans le Premier Amendement, et en le faisant de manière non démocratique, la Cour a créé un problème qu’elle seule peut résoudre », a écrit Thomas en 2020, commentant le refus de la SCOTUS d’entendre une contestation du greffier du Kentucky, Kim Davis, qui a refusé d’autoriser des « mariages » entre personnes de même sexe.
« D’ici là, Obergefell continuera à avoir des “conséquences ruineuses pour la liberté religieuse” », prédisait-il.
Réactions canadiennes à l’annulation de Roe vs Wade : joie des pro-vie et colère des gauchistes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flamingo Images/Adobe Stock
24 juin 2022 (LifeSiteNews) — Après l’annonce, ce matin, de la décision de la Cour suprême des États-Unis renversant Roe vs Wade, la réaction des politiciens et des experts des médias canadiens a été rapide : beaucoup ont salué la décision, mais d’autres ont exprimé une colère inquiétante.
Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de Campaign Life Coalition (CLC), a déclaré à LifeSiteNews que les nouvelles en provenance des États-Unis aujourd’hui « sont merveilleuses ».
« Des dizaines de milliers de bébés dans l’utérus seront sauvés de la mort dans les États qui rendent illégal le meurtre d’enfant qu’est l’avortement. Dieu est bon ! », a déclaré M. Fonseca.
L’archidiocèse d’Edmonton, en Alberta, a retransmis sur Twitter la déclaration de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, qui se félicitait de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, et a fait part de son propre message pro-vie.
« Continuez à prier pour la protection juridique de la vie, de la conception à la mort naturelle, en Amérique et au Canada », a écrit l’archidiocèse sur Twitter.
La réaction la plus scandaleuse est sans doute celle du premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a déclaré que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis annulant Roe vs Wade était « horrible » et a promis de continuer à promouvoir le meurtre des enfants à naître au Canada.
Mélanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères, de passage au Rwanda aujourd’hui avec Trudeau à ses côtés, a déclaré que la nouvelle d’aujourd’hui est « un renversement des gains obtenus de haute lutte par des générations de femmes. Et cette décision mettra en danger la vie des femmes ».
La députée du Parti conservateur du Canada (PCC), Leslyn Lewis, a salué la nouvelle et a interpellé Trudeau sur ses commentaires.
« Justin Trudeau, je choisis d’avoir une conversation d’adulte. Les avortements sélectifs et coercitifs sont mauvais. Dites-moi pourquoi ces points de vue sur lesquels la majorité des Canadiens sont d’accord seraient inacceptables », a écrit Lewis sur Twitter.
Lire la suiteMgr Viganò : l’annulation de Roe — une grande victoire pour la défense du « caractère sacré de la vie humaine »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, en annulant la décision Roe v. Wade de 1973, a guéri une vulnus [blessure] constitutionnelle et, en même temps, a restauré la souveraineté des États individuels après presque cinquante ans.
La décision de la Cour suprême n’a pas annulé le « droit à l’avortement » ─ comme le prétend le discours dominant ─ mais elle a plutôt annulé la « légalisation obligatoire de l’avortement dans tous les États », rendant le pouvoir de décider de la « profonde question morale de l’avortement » au « peuple et à ses représentants élus », auxquels Roe v. Wade l’avait retiré, contrairement aux prescriptions de la Constitution des États-Unis.
Ainsi, la tentative d’intimidation à l’égard des juges de la Cour suprême, qui a commencé par la fuite malveillante du projet de décision par des membres du lobby pro-avortement, a échoué, tout comme la rhétorique de mort de la gauche démocrate, alimentée par des mouvements et des groupes extrémistes financés par l’Open Society de George Soros. Et il est significatif de voir à quel point la réaction a été violente et intolérante de la part de libéraux autoproclamés, de Barack et Michelle Obama à Hillary Clinton, de Nancy Pelosi à Chuck Schumer, du procureur général Merrick Garland à Joe Biden, sans parler des déclarations de politiciens et de chefs d’État du monde occidental.
En fait, les éléments suivants devraient suffire à faire comprendre l’importance de cette décision : les attentats perpétrés par les groupes « pro-choix », les agressions contre les organisations pro-vie, la profanation d’églises, les scènes d’hystérie de la part des partisans du droit de tuer la vie innocente de l’enfant à naître, réunissant de manière emblématique les membres du parti démocrate financés par Planned Parenthood, elle-même financée par le gouvernement ; la gauche éveillée ; les adeptes du mondialisme de Klaus Schwab ; les membres de la franc-maçonnerie internationale ; les idéologues du changement vert et de la réduction démographique ; les propagandistes de la théorie du genre, de l’idéologie LGBTQ+ et des drapeaux arc-en-ciel ; les adeptes de l’église de Satan, qui considèrent l’avortement comme l’un de leurs « rites » de culte ; ceux qui récoltent et vendent des fœtus humains dans les cliniques de la mort ; ceux qui vendent des « vaccins » produits au moyen de [lignées de cellules de] fœtus humains ; et ceux qui soutiennent la farce de la pandémie et leur train grotesque d’« experts », qui s’accordent tous à dire que leur hégémonie culturelle est désormais menacée, une hégémonie qui, depuis 1973, a causé la mort de 63 millions d’enfants aux États-Unis, offerts en sacrifice humain au Moloch du politiquement correct.
Le monde globaliste, qui a fait de la violation systématique du corps humain son propre drapeau idéologique en imposant à la population un traitement génique expérimental contre toute évidence scientifique, déchire aujourd’hui ses vêtements en revendiquant le droit à l’autonomie corporelle des femmes et le droit de tuer la vie que la mère porte dans son sein.
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteCampagne Québec-Vie salue le renversement de Roe v. Wade et Casey v. Planned Parenthood
C’est avec une joie profonde que Campagne Québec-Vie salue la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization de la Cour suprême des États-Unis, annulant Roe v. Wade et Casey v. Planned Parenthood. Cinq juges ont voté pour le renversement de Roe : Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett — dont trois, il faut le souligner, ont été nommé par Donald Trump. Le juge en chef John G. Roberts a écrit une opinion dissidente dans laquelle il déclare qu’il n’aurait pas renversé Roe, mais plutôt laissé en place la loi du Mississippi à l’origine du procès. Les trois autres juges ont voté contre.
Par ce jugement, l’avortement n’est désormais plus défini comme un « droit » au niveau fédéral américain et il revient aux États de légiférer sur cette pratique. Par cette décision, l’avortement est actuellement interdit à divers degrés dans une vingtaine d’États*, dont les lois pré-Roe ou « à déclenchement » (trigger laws) ont interdit cette pratique dès la publication du jugement.
Cela représente des milliers d’enfants à naître qui ne mourront pas entre les forceps de l’avorteur !
Ainsi, malgré la fuite (sans doute malveillante) de l’opinion du juge Samuel Alito, et les pressions des pro-avortement qui s’en sont suivi, les juges auront eu le courage de rendre cette importante décision — une victoire pour le mouvement pro-vie qui a longtemps travaillé pour un tel résultat. Le combat n’est cependant pas fini et il faut s’attendre à une recrudescence des violences pro-avortement. Plusieurs États démocrates notamment ont approuvé des lois faisant de l’avortement un « droit » prévision du présent jugement.
Espérons qu’un tel exemple aura une influence sur la situation pro-vie au Canada — l’équivalent canadien de Roe v. Wade, R. c. Morgentaler, ne cite-t-il pas le premier ?
Voyez ci-dessous l’analyse de Georges Buscemi du renversement de Roe v. Wade et de ses implications pour le monde :
Roe c. Wade — Conséquences pour le monde
Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.
*Plus précisément, dans une dizaine d'États, une douzaine d'autres devant suivre prochainement. — A.H., 28 juin 2022
Les manifestants pro-avortement font preuve d’une sorte de satanisme : Père Frank Pavone
Le Père Frank Pavone.
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/Rumble
22 juin 2022, Titusville, Floride (LifeSiteNews) — L’un des prêtres les plus francs et les plus héroïques du mouvement pro-vie affirme qu’il y a de bonnes raisons de croire qu’une décision majoritaire pro-vie a été prise dans l’affaire de la Cour suprême des États-Unis Dobbs contre Jackson Women’s Health Organization.
« La fuite n’aurait pas eu lieu [si nos adversaires] avaient été en mesure de changer le résultat », a déclaré le Père Frank Pavone, fondateur et directeur de Priests for Life, à propos de la fuite, le 2 mai, du projet d’opinion majoritaire du juge Samuel Alito dans l’affaire Dobbs. « De toute évidence, cela n’a pas fonctionné ; sinon, il n’y aurait pas eu besoin de divulguer cela ».
En raison de la pression politique et publique accrue sur la Cour suprême causée par la fuite, le Père Pavone déclare qu’à l’avenir, la Cour doit plus sérieusement prendre en compte les questions relatives à son intégrité.
« Si quelqu’un change d’avis, eh bien maintenant, qu’est-ce que cela va signifier ? » demande le Père Pavone. « Maintenant, ce sera chasse ouverte sur la Cour suprême. Toute décision que quelqu’un n’aime pas, il suffit d’exercer une pression publique et de dire “Oh, nous pouvons faire en sorte que quelqu’un change d’avis” ».
Il a ajouté : « Ce n’est pas simplement une pression politique ─ c’est une pression de la foule ─ et cela ne fera que nuire encore plus à la Cour suprême et à sa capacité d’aller de l’avant sur une base constitutionnelle ».
Lire la suiteUn centre de grossesse du Minnesota vandalisé par le groupe « Jane’s Revenge », dernier acte de violence pro-avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MCCF/Twitter
20 juin 2022, Minneapolis, Minnesota (LifeSiteNews) — Le groupe militant pro-avortement Jane’s Revenge a attaqué un centre de grossesse du Minnesota, alors que les attaques pro-avortement continuent de se multiplier à travers le pays.
Dans la nuit du 15 juin, des activistes radicaux de Jane’s Revenge ont attaqué le bureau de Minnesota Citizens Concerned for Life, basé à Minneapolis, brisant les fenêtres et laissant le message « l’avortement est une libération » à la peinture rouge.
« La nuit dernière, le bureau du MCCL a été vandalisé pour la deuxième fois au cours des dernières semaines. Mais nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », écrit l’organisation sur Twitter.
« Alors que la SCOTUS se prépare à statuer dans l’affaire Dobbs vs Jackson, veuillez prier pour la sécurité des juges et pour le MCCL et d’autres groupes pro-vie », a-t-elle poursuivi.
Bien que le bureau ait été vandalisé le 9 mai également, un porte-parole de Minnesota Citizens Concerned for Life a déclaré à Fox News Digital que l’organisation reste « imperturbable dans son travail pro-vie ».
« Malgré ce ciblage, nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », a déclaré le porte-parole. « Nous prenons des précautions à l’avenir et nous ne sommes pas découragés dans notre travail pro-vie. Nous sommes reconnaissants pour les prières et le soutien que MCCL et les autres groupes pro-vie reçoivent pendant cette période ».
La semaine dernière, le groupe radical a déclaré la « saison ouverte » sur les pro-vie, promettant d’intensifier leurs attaques violentes.
Alors que la Cour suprême se rapproche de la publication de son avis et de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, les radicaux pro-avortement sont devenus plus violents, le groupe Jane’s Revenge étant responsable de bon nombre de ces attaques.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a mis en garde contre une éventuelle violence terroriste liée à la décision en suspens quant à Roe vs Wade, affirmant que les pro-vie ainsi que les activistes pro-avortement ont encouragé la violence, malgré l’absence de preuve de violence ou de menace de violence de la part des pro-vie.
En outre, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a refusé de dénoncer publiquement les manifestations illégales au domicile des juges pro-vie de la Cour suprême. Son prédécesseur, Jen Psaki, a affirmé que la Maison-Blanche encourageait les protestations « pacifiques » « devant le domicile des juges, et c’est la position du président ».
Une manifestation a eu lieu quelques heures seulement après qu’un homme armé ayant l’intention de tuer le juge pro-vie Brett Kavanaugh ait été arrêté devant le domicile du juge.
Il y a eu plus de 20 attaques contre des centres de grossesse à travers les États-Unis depuis que le projet d’une décision de la Cour suprême qui annulerait Roe v. Wade a été divulgué en mai.
Ketanji Jackson : candidate pro-avortement à la Cour suprême des États-Unis
Ketanji Brown Jackson.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
La nouvelle candidate à la Cour suprême des États-Unis, Ketanji Brown Jackson, désignée par le président américain le 25 février, ne fait que porter le flambeau pro-avortement de son prédécesseur, le juge Stephen Breyen.
En vue de la décision cruciale de l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, les combattants pro-avortement considèrent que cette nomination est une victoire.
Dans un communiqué, la présidente du plus grand fournisseur d’avortements aux États-Unis, Planned Parenthood, a déclaré que « Cette nomination arrive alors que nos libertés et nos libertés civiles sont en crise ». « Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’un juge de la Cour suprême qui comprend l’impact des décisions de la Cour sur les personnes — en particulier sur les droits reproductifs et LGBTQ + — et l’importance de protéger les libertés individuelles pour les générations à venir ».
La déclaration d’indépendance américaine ne dit-elle pas que, « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains Droits inaliénables, parmi lesquels figurent la Vie, la Liberté et la Recherche du Bonheur. » ? Ne précise-t-elle pas que le droit à la vie appartient à tous les hommes ? Les « libertés », entre autres celle de l’avortement, qu’Alexis McGill Johnson défend violent ce droit fondamental à la vie.
Marjorie Dannenfelser, la présidente de l’organisme pro-vie américain SBA List, a affirmé que « Ketanji Brown Jackson est soutenu par de nombreux groupes pro-avortement parmi les plus radicaux d’Amérique ».
Rien d’étonnant puisqu’« Elle s’oppose officiellement au droit à la liberté d’expression des défenseurs pro-vie qui plaident pour sauver des vies devant les centres d’avortement et soutient la fausse affirmation selon laquelle l’avortement est un “soin de santé”. » « Nous ne doutons pas qu’elle travaillera avec l’administration la plus pro-avortement de l’histoire pour enchâsser l’avortement dans la loi à l’échelle nationale », conclut Dannenfelser.