L’avortement, c’est comme l’esclavage : les gens sont traités comme biens mobiliers et non comme personnes humaines
Par Ryan Bomberger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Joseph Kirsch/Adobe Stock
Depuis que la décision Dobbs a été rendue, corrigeant suprêmement une décision Roe suprêmement erronée, la gauche est devenue encore plus déséquilibrée.
Malheureusement, pas désarçonnée.
La quantité de contorsions mentales et rhétoriques par lesquelles il faut passer pour justifier le massacre commercial de millions d’êtres humains est stupéfiante. Et Planned Parenthood mène la charge. Sans surprise, la branche militante du parti démocrate lance toutes les accusations absurdes de racisme qu’elle peut contre le mouvement pro-vie. Vous savez, le même mouvement qui se bat pour sauver chaque vie humaine quelle que soit sa couleur ? Le simple fait que Planned Parenthood s’appelle désormais une organisation antiraciste alors qu’il est le principal tueur de vies noires serait drôle s’il n’était pas si fatal.
Pendant des années, la principale plantation — je veux dire, fédération — d’avortements du pays a prétendu que l’abolition de l’avortement était de l’esclavage. Non. L’avortement est de l’esclavage.
Si l’Amérique a été « construite sur le dos des esclaves », alors Planned Parenthood a été construit sur le dos, les poumons, les cerveaux, les foies et les parties de corps découpées des enfants à naître. Il a été construit sur l’exploitation incessante des femmes... attendez, des femmes enceintes... attendez, des femmes qui ont leurs règles... attendez, des femmes qui accouchent. Ahhh, des gens qui n’ont pas de prostate ? Quoi qu’il en soit, la mère et l’enfant avorté ont fait du mastodonte de l’avortement une entreprise de 2,3 milliards de dollars, que Planned Parenthood veuille bien le reconnaître ou non.
Heureusement, la décision Dobbs a remis les pendules à l’heure avec le 14e amendement, lequel avait enfin reconnu que les personnes de mon teint étaient des citoyens et ne pouvaient être privées de « vie, liberté ou propriété ». Cette semaine, nous célébrons la ratification de l’amendement le plus maltraité de l’histoire.
Les esprits troublés font les mêmes raisonnements
L’affaire Planned Parenthood versus Casey a fait appel à un autre droit : la dépendance. L’opinion majoritaire a estimé qu’au cours des décennies qui ont suivi l’arrêt Roe, les femmes ont acquis une « dépendance à l’égard de la disponibilité de l’avortement en cas d’échec de la contraception ». Les trois juges dissidents dans Dobbs (Breyer, Kagan et Sotomayor) se sont exclamés : « Lorsque Roe et Casey disparaîtront, la perte de pouvoir, de contrôle et de dignité sera immense ». La secrétaire au Trésor Janet Yellen a prétendu, sans preuve, que mettre fin à Roe « aurait des effets très dommageables sur l’économie et ramènerait les femmes des décennies en arrière ».
Les politiciens pro-esclavagistes pensaient exactement la même chose, craignant la fin de l’esclavage. John C. Calhoun, un sénateur démocrate de Caroline du Sud, avait déclaré : « Qu’il soit bon ou mauvais, [l’esclavage] a grandi avec notre société, nos institutions et y est tellement imbriqué que le détruire reviendrait à nous détruire en tant que peuple. »
Lire la suiteNe croyez pas les mensonges des pro-avortement : les pro-vie prennent soin des mères et des bébés à tous les stades de la vie
Par Susan Ciancio et American Life League — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chalabala/Adobe Stck
7 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Connaissez-vous la belle histoire de saint Laurent, qui a vécu pendant la persécution des chrétiens à Rome au milieu des années 200 ? En tant qu’archidiacre de l’Église, Laurent était chargé de prendre soin des biens matériels de l’Église et de distribuer des ressources aux pauvres.
Sachant cela, le gouvernement l’a fait arrêter. On lui a dit qu’on lui épargnerait l’exécution s’il rassemblait les richesses de l’Église et les apportait devant le juge. Laurent répondit qu’il lui faudrait trois jours pour le faire. Trois jours plus tard, quand il est revenu, il a amené avec lui les pauvres, les malades, les infirmes et les orphelins. Lorsque le juge a demandé où était le trésor, Laurent a répondu : « Ce sont eux les trésors de l’Église romaine. »
Depuis le renversement de l’arrêt Roe v. Wade, j’ai beaucoup pensé à la citation de Laurent, et j’ajouterais que les mères enceintes, leurs bébés, et les mères qui luttent pour rejoindre les deux bouts sont aussi les trésors de l’Église. Et tout comme saint Laurent a protégé les personnes vulnérables, nous devons le faire aussi.
En tant que personnes pro-vie, nous savons et sommes conscients qu’il existe d’innombrables services et organisations qui prennent soin des mamans et des bébés chaque jour. Pourtant, la désinformation et le vitriol diffusés depuis la décision Dobbs répandent le mensonge que les personnes pro-vie ne se soucient du bébé qu’avant sa naissance et pas après. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité.
Il existe littéralement des milliers de centres de grossesse pro-vie qui aident les mères et leurs bébés. Ils répondent aux besoins matériels et financiers, et certains offrent même une aide pour payer les factures ou trouver un logement pour les mères et leurs enfants. En outre, d’innombrables paroisses catholiques et églises d’autres confessions parrainent des collectes de couches et de vêtements au profit des centres locaux de ressources pour femmes enceintes. Et il existe des maisons de maternité pour les femmes qui n’ont nulle part où aller. L’aide ne s’arrête certainement pas lorsqu’une femme vulnérable a donné naissance à son bébé.
C’est pourquoi je souhaite partager avec vous quelques ressources étonnantes. Bien qu’il y en ait beaucoup, beaucoup plus que 10, je mettrai l’accent sur ces 10 ressources pour montrer que le travail des pro-vie ne s’arrête pas lorsque la femme s’éloigne de la clinique d’avortement.
Lire la suiteBiden signe un décret pour promouvoir l’avortement sur demande
Joe Biden.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
8 juillet 2022 (LifeSiteNews) — En réponse à la décision de la Cour suprême des États-Unis de renverser Roe v. Wade dans son arrêt du 24 juin Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, le président Joe Biden a signé aujourd’hui un décret « protégeant l’accès aux services de santé reproductive ».
Ce décret, qui s’applique à tous les domaines, soutiendra l’avortement sur demande jusqu’au moment de la naissance.
Dans une fiche d’information publiée tôt vendredi matin, le Bureau ovale a indiqué qu’il demanderait au ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) de protéger et d’élargir l’accès à « l’avortement médicamenteux », tout en ordonnant au procureur général et au conseiller juridique de la Maison-Blanche de « réunir des avocats privés bénévoles, des associations d’avocats et des organisations d’intérêt public » afin de fournir des conseils juridiques aux femmes souhaitant avorter et aux médecins pratiquant des avortements.
La déclaration de la Maison-Blanche rappelle également qu’immédiatement après la décision de la Cour suprême, l’administration Biden a promis de lutter contre toute « attaque d’un fonctionnaire étatique ou local qui tenterait d’empêcher les femmes d’exercer ce droit ».
Le décret de M. Biden prévoit la création d’un « groupe de travail interagences », qui « fournira une assistance technique aux États offrant une protection juridique aux patients de l’extérieur de l’État ainsi qu’aux prestataires qui offrent des soins de santé génésique légaux ».
Biden se « concentre sur l’expansion du soin de mort qu’est l’avortement »
« Une grande victoire pour la vie a été remportée le mois dernier avec l’annulation de Roe v. Wade », a noté Alveda King, militante pro-vie et nièce de Martin Luther King, Jr.
« MAIS le président Biden et les libéraux du Congrès s’attachent à étendre les soins de mort connus sous le nom d’avortement », a poursuivi Alveda King. « Nous devons prier et nous devons agir pour sauver nos enfants à naître ! »
Lire la suiteUne compagnie d’assurance texane offre à ses employés une aide à l’adoption après l’interdiction de la plupart des avortements dans l’État
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Volodymyr/Adobe Stock
6 juillet 2022, Southlake, Texas (LifeSiteNews) — Une compagnie d’assurance texane offre un soutien financier à ses employés pour aider ceux-ci au moment de la naissance et de l’adoption, dissipant le mythe selon lequel les pro-vie ne se soucient que de la vie avant la naissance.
Alors que de nombreuses sociétés libérales offrent un financement pour les avortements, le 27 juin, Buffer Insurance, une petite société dont le siège est à Southlake, au Texas, a annoncé un financement pour aider les parents à la naissance et à l’adoption.
« Buffer paiera les frais médicaux de nos employés qui donnent naissance à des bébés [et] offrira des congés payés aux employés pour qu’ils puissent avoir un congé de maternité et de paternité », a promis l’entreprise. « Buffer paiera les frais médicaux liés à l’adoption d’un bébé ».
L’article poursuit : « Employeurs : si vous souhaitez savoir comment vous pouvez offrir ces avantages à vos employés, faites-le nous savoir. Nous avons des politiques prêtes à l’emploi que vous pouvez ajouter à vos manuels d’employés. »
Cette décision est contraire à celle de nombreuses entreprises gauchistes, qui proposent au contraire de financer des avortements hors de l’État. Ces entreprises pro-avortement comprennent Amazon, Disney, Apple, Starbucks, Levi’s, Tesla et DICK'S Sporting Goods.
Alors que ces entreprises se présentent comme soutenant le « choix de la femme », les avortements sont financièrement rentables pour les entreprises.
Si une employée porte son bébé à terme, elle aura besoin d’un congé de maternité. Son employeur devra probablement embaucher et former un autre employé pendant l’absence de la nouvelle mère.
Lire la suiteLe pape François rompt le silence au sujet de l’annulation de Roe et critique le refus de communion aux politiciens pro-avortement
Le pape François en entretien avec le journaliste Philip Pullella.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Philip Pullella/Twitter
4 juillet 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a rompu son silence à propos de la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler Roe v. Wade, qui accorde aux États le pouvoir d’interdire l’avortement, en disant que les évêques doivent être « pastoraux » avec les politiciens pro-avortement.
Dans un entretien de 90 minutes avec le correspondant de Reuters au Vatican, Philip Pullella, publié le 4 juillet, le pape a déclaré que s’il respectait la décision de la Cour suprême d’annuler l’arrêt historique de 1973 qui imposait l’avortement dans les 50 États, il ne pouvait pas « en parler d’un point de vue juridique », car il n’avait pas étudié la loi, indique l’article.
Bien qu’il ait refusé de faire des commentaires sur le « droit » à l’avortement aux États-Unis, autrefois prétendu et aujourd’hui annulé, le pontife a déclaré son opposition à l’avortement, comparant cette pratique barbare à « l’embauche d’un tueur à gages ». Ces remarques rappellent sa condamnation de l’avortement en 2018.
Le pape a demandé : « Est-il légitime, est-il juste, d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? »
Pullella aurait interrogé François sur la question controversée des politiciens catholiques qui reçoivent la sainte communion tout en soutenant ouvertement le « droit » de tuer les enfants dans le ventre de leur mère, sachant que la présidente catholique de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, reçoit régulièrement l’eucharistie. Pelosi a plaidé en faveur de l’avortement et a par la suite été privée de la Sainte Communion par son évêque local, l’archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ et, par conséquent, quiconque a commis un péché mortel ne peut se présenter à la Sainte Communion avant de s’être repenti et confessé dans le sacrement de la réconciliation.
En outre, le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que : « Ceux qui ont été excommuniés ou interdits après l’imposition ou la déclaration de la peine et les autres qui persévèrent obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admis à la sainte communion. »
Au sujet de la distribution de la communion aux politiciens pro-avortement comme Pelosi, François, qui s’est exprimé en italien et sans la présence d’assistants, a déclaré : « Quand l’Église perd sa nature pastorale, quand un évêque perd sa nature pastorale, cela cause un problème politique. C’est tout ce que je peux dire ».
Lire la suiteUne « victoire canadienne pro-vie » : Toutes les motions pro-avortement des députés ─ en réponse à la chute de Roe ─ échouent
Par Mary Zwicker (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/Adobe Stock
Les députés canadiens militant pour l’avortement ont récemment échoué à trois reprises à faire adopter des motions en faveur de l’avortement. Par ces motions, les députés canadiens pro-avortement tentaient de réagir à la chute prévisible de Roe v. Wade, qui s’est effectivement produite le 24 juin 2022. Le Parlement étant en pause estivale depuis le 23 juin, les défenseurs de la vie crient victoire du fait qu’aucune de ces motions n’a été adoptée.
« Ce n’est pas une petite victoire pour le mouvement pro-vie ici au Canada que de constater qu’aucune motion pro-avortement n’a été adoptée à la Chambre des communes tandis que l’on s’attendait à ce que Roe soit renversé », a déclaré Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition. « C’est un signe que la vie commence vraiment à gagner ici au Canada ».
Les récentes motions présentées à la Chambre des communes et dans divers comités du gouvernement fédéral qui poussaient la question de l’avortement, tant au pays qu’à l’étranger, ont échoué après l’opposition de membres du parti conservateur.
Depuis la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, le 2 mai, concernant l’annulation potentielle de l’arrêt Roe v. Wade, plusieurs députés ont présenté des motions concernant l’avortement afin de s’assurer que les répercussions d’une telle annulation ne toucheraient pas le Canada.
Le mardi 3 mai, le matin suivant la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, la députée du Bloc québécois Christine Normandin (Saint-Jean) a présenté une motion à la Chambre des communes pour que la Chambre déclare à l’unanimité que l’avortement est le choix de la femme.
Mme Normandin a proposé que la Chambre donne son consentement unanime à la déclaration selon laquelle « le corps d’une femme appartient à elle et à elle seule et qu’elle reconnaît sa liberté de choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit ».
Cette motion a été accueillie par de nombreux « non ». Comme elle visait le consentement unanime, elle n’a pas été adoptée.
Une autre motion pro-avortement a été présentée par la députée libérale Emmanuella Lambropoulos (Saint-Laurent) lors d’une réunion du Comité permanent de la condition féminine le 13 mai, où elle a tenté de faire de l’avortement un « droit garanti par la Charte » au Canada.
Lire la suite49 centres d’avortement ont cessé leurs activités depuis l'annulation de Roe v. Wade
Par Anne Reed (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senadesign/Adobe Stock
Selon l’enquête de première main d’Operation Rescue, plus de 49 cliniques d’avortement ont soit cessé de pratiquer des avortements, soit été contraintes de fermer complètement leurs portes depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization. Cette décision a effectivement annulé l’arrêt Roe v. Wade (1973) et l’arrêt complémentaire Casey v. Planned Parenthood (1992), remettant la question de l’avortement entre les mains des États.
D’autres usines d’avortement fermeront dans les jours et semaines à venir, à mesure que les lois des États entreront en vigueur. Bien que des efforts soient déployés dans certains États pour bloquer les lois pro-vie, la Cour suprême des États-Unis a déjà commencé à corriger les méthodes utilisées depuis des années par l’industrie de l’avortement pour annuler les lois des États qui protègent la vie dans l’utérus.
Jeudi, la Cour suprême des États-Unis a rejeté trois affaires dans lesquelles des tribunaux inférieurs avaient décidé de bloquer l’application de lois pro-vie adoptées en Arkansas, en Arizona et en Indiana. Les tribunaux inférieurs ont reçu pour instruction de reconsidérer ces décisions à la lumière de l’annulation de Roe.
En plus des 49 usines d’avortement qui ont fermé leurs portes, neuf États sont désormais totalement exempts d’avortement [pas tout à fait, puisque l’avortement n’est pas totalement interdit et que les hôpitaux en pratiquent]*. Depuis que Roe et Casey ont dépénalisé l’avortement dans les 50 États, jamais auparavant un aussi grand nombre d’États ne s’étaient libérés de l’avortement.
« C’était notre plan depuis le début, et nous continuerons à travailler jusqu’à ce que tous les États soient libérés de l’étau du cartel de l’avortement », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue.
Le personnel d’Operation Rescue a compté frénétiquement toutes les fermetures. Par le biais d’appels téléphoniques et d’autres communications directes, Operation Rescue a vérifié la fermeture de cliniques d’avortement dans ces États :
- Alabama : 4 fermetures (c’est maintenant un état sans avortement)
- Arkansas : 2 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Arizona : 4 fermetures
- Géorgie : 1 fermeture
- Kentucky : 2 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Michigan : 1 fermeture
- Missouri : 1 fermeture (désormais un État sans avortement)
- Ohio : 10 fermetures
- Caroline du Sud : 3 fermetures
- Tennessee : 3 fermetures
- Texas : 14 fermetures
- Wisconsin : 4 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Wyoming : 1 fermeture (désormais un État sans avortement)
Trois autres États étaient déjà libres d’avortement avant l’annulation de Roe : l’Oklahoma, le Dakota du Sud et la Virginie occidentale.
« Sans aucun doute, le cartel de l’avortement perd du terrain », a déclaré Newman. « C’est un jour nouveau ! Louons Jésus ! Nous sommes tellement reconnaissants pour sa fidélité et pour les nombreux supporters fidèles qui nous soutiennent dans un moment comme celui-ci ─ nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Continuons à prier et à travailler ensemble pour mettre enfin un terme à l’avortement dans notre pays. »
Note de LifeNews : Anne Reed écrit pour Operation Rescue.
*Commentaire d’A.H.
Des groupes juifs dénoncent les restrictions à l’avortement comme une violation à leur « liberté religieuse »
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Dans ce qui semble être une nouvelle stratégie largement coordonnée pour maintenir, et maintenant rétablir, l’avortement sans restriction à travers les États-Unis, certains groupes juifs ont décrié la récente annulation de Roe vs Wade comme une violation de leurs droits à la liberté de religion.
Prétendant représenter un consensus juif, ce qui est tout à fait faux, certains de ces groupes ont exprimé la conviction qu’un enfant à naître fait partie du corps de la mère et n’est considéré comme une personne que lorsqu’il prend sa première respiration.
Le Women’s Rabbinic Network (WRN) a publié vendredi une déclaration affirmant que « les textes les plus sacrés et faisant autorité dans le judaïsme ne considèrent pas le fœtus comme une âme avant sa naissance. Au contraire, le fœtus est considéré comme faisant partie du corps du parent jusqu’à l’accouchement. »
« Le judaïsme enseigne que la vie ne commence pas à la conception ou avec un battement de cœur, mais avec le premier souffle », poursuit WRN. « Par conséquent, forcer une personne à continuer de porter une grossesse qu’elle n’accepte pas ou qui met sa vie en danger est une violation de la loi juive parce que cela donne la priorité à un fœtus sur la personne vivante qui est enceinte. Cela doit être compris comme une violation de la Constitution des États-Unis qui garantit notre liberté de pratiquer notre religion et aussi notre liberté face aux diktats des autres religions. »
Pour bien répondre à cet argumentaire, il faut se demander en quoi l’imposition d’un critère aussi arbitraire pour le début de la vie humaine ─ le premier souffle de l’enfant ─ est non seulement scientifiquement absurde mais même superstitieux.
Comme l’explique le site Internet de Priests for Life, « la question de savoir quand commence la vie d’un être humain individuel doit être une question scientifique et, tout simplement, aucun texte médical moderne ne montre que la vie commence à un autre moment que celui de la conception. Le fait que la vie commence à la conception est un fait scientifique prouvé que toute la rhétorique pro-avortement du monde ne peut altérer. »
Lire la suiteLe Temple satanique exige la « liberté religieuse » pour pratiquer un « rituel d’avortement » après la chute de Roe
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
28 juin 2022 (LifeSiteNews) — Se considérant comme l’un des principaux pionniers de l’avancement du « droit » de tuer directement les filles et les garçons à naître dans l’utérus, le Satanic Temple de New York a pris les devants de la parade pour mener les féministes d’hier — et les « personnes qui accouchent » d’aujourd’hui — vers ce qu’il espère être un moyen efficace de rétablir la liberté de tuer les enfants à naître dans les régions où elle n’est plus disponible.
Après la glorieuse annulation, vendredi, de la tristement célèbre décision Roe v. Wade de 1973, alors que les gauchistes réagissaient avec rage, qualifiant la décision d’« illégitime », promettant de « défier » la loi à cet égard, et demandant même « comment se fait-il que nous n’ayons pas démantelé le gouvernement ? », le Temple satanique a réitéré sa propre solution : établir des exemptions religieuses, en vertu de la clause de liberté religieuse du premier amendement, pour tuer les enfants à naître selon leur « rituel d’avortement religieux ».
Ces dernières années, les satanistes ont fait valoir que toute restriction au meurtre d’enfants à naître violait leurs croyances religieuses. En 2015, le Temple satanique a intenté un procès fédéral contre le Missouri, affirmant que les lois de l’État restreignant l’avortement violent leur « libre exercice » du satanisme.
En 2020, ils ont lancé une campagne intitulée « Les avortements sataniques sont protégés par les lois sur la liberté religieuse » et, dans le sillage de la décision historique Dobbs, ils ont réitéré vendredi leur intention de contourner les restrictions à l’avortement qui en résultent dans de nombreux endroits, se qualifiant de « principal phare dans la bataille pour l’accès à l’avortement ».
Cherchant à exploiter ce même principe constitutionnel pour atteindre le même objectif d’avortement sans restriction, plus de 140 organisations juives, dont la Ligue anti-diffamation, ont parrainé le 17 mai un « rassemblement juif pour la justice en matière d’avortement » affirmant publiquement que « l’accès à l’avortement est une valeur juive » et que « l’interdiction des avortements est une question de liberté religieuse ».
L’adoption de cette stratégie apparemment nouvelle semble être liée à la fuite, le 2 mai, du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême des États-Unis sur l’affaire Dobbs, indiquant le renversement anticipé de Roe v. Wade.
Lire la suiteDes centres de grossesse pro-vie sont victimes d’incendies criminels et d’attentats à la bombe fumigène après l’annulation de Roe v. Wade
Église Sacred Heart of Mary, vandalisée par des pro-avortement dans la même vague de méfaits et de gestes terroristes touchant les centres pro-vie.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Les centres pro-vie pour femmes enceintes en situation critique du Colorado et de l’Oregon ont été visés par des bombes de peinture, des bombes fumigènes et des incendies après l’annulation de Roe v. Wade vendredi dernier.
Dans le contexte des manifestations pro-avortement qui ont envahi l’Amérique le week-end dernier après la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler Roe v. Wade, un centre de grossesse chrétien à Longmont, dans le Colorado, a été vandalisé et incendié, et un centre à Eugene, dans l’Oregon, a été touché par des bombes fumigènes.
Selon le New York Post, la police a été appelée à 3 heures du matin samedi dernier à Longmont, dans le Colorado, après que le Centre Life Choices, un centre chrétien pro-vie de crise pour femmes enceintes, ait été couvert de graffitis pro-avortement et incendié.
« Si les avortements ne sont pas sûrs, vous non plus », disait l’un des messages peints à la bombe, qui est devenu une phrase courante chez les vandales pro-avortement.
« Bans off our bodies », « Ôtez les interdits de nos corps », peut-on lire dans un autre.
L’article explique que le bâtiment a subi « d’importants dégâts dus au feu et à la fumée » et que la police est actuellement à la recherche des suspects.
Dans l’Oregon, le centre médical pro-vie Dove a également été la cible de violences pro-avortement, ce qui a conduit la police à procéder à 10 arrestations.
Selon un communiqué de presse de la police d’Eugene, plus de 75 manifestants sont arrivés au Dove Medical Center dans le cadre du mouvement pro-avortement « Night of Rage » [Nuit de rage], dont beaucoup « portaient des vêtements entièrement noirs avec des masques et des capuchons ».
La police a expliqué que « certaines personnes » ont été « observées en train de ramasser des pierres » et de porter des « masques à gaz », tandis que « des inconnus dans la foule ont lancé des bombes fumigènes sur les officiers ainsi que plusieurs bouteilles d’eau pleines ».
Life Choices et Dove Medical Center se présentent tous deux comme des centres de grossesse confessionnels, déclarant d’emblée qu’ils n’orientent pas les femmes vers l’avortement.
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