La Hongrie vote des mesures pour aider la famille
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Hongrie a l’air de plutôt se tirer d’affaires, comparée à plusieurs pays européens qui se dépatouillent avec une dénatalité cuisante et des invasions d’étrangers. Extrait du Catholic Herald :
Alors que d'autres pays s'inquiètent de l'immigration, les Hongrois résolvent leur crise démographique d'une façon différente.
De nombreuses démocraties libérales sont aujourd'hui confrontées à une crise sociale parce que leur gouvernement a mené des politiques qui ont miné la famille.
Mais depuis 2010, un pays a vu ses taux de mariage augmenter de 43 % et le taux de divorce de 22,5 %. Il n'est pas surprenant de constater qu'avec l'augmentation du nombre de mariages, 33 % moins de femmes se font avorter aujourd'hui qu'il y a huit ans. De même, le taux de natalité national est actuellement à son plus haut niveau en 20 ans.
Ce pays est la Hongrie. Et plus tôt ce mois-ci, son parlement a adopté une deuxième série de politiques pro-familiales énergiques.
[…]
La nouvelle loi qui entrera en vigueur le 1er juillet prévoit une nouvelle série d'avantages pro-famille tels qu'une réduction d'hypothèque de 3.000 euros au deuxième enfant, et une réduction de 12.000 euros au troisième.
Pourquoi Notre-Dame de Fatima est-elle si préoccupée par la Russie ?
Troupes russes alignées pour la marche des communistes au Kremlin
Par John-Henry Westen traduit par Campagne Québec-Vie
4 mai 2017 (LifeSiteNews) — Lorsque j’ai fait des recherches sur Fatima pour me documenter, à l’occasion de plusieurs rencontres où j’ai pris la parole cette année, j’ai été frappé à plusieurs reprises par l’insistance de Notre Dame sur la consécration de la Russie. Notre Dame promit qu’après avoir été faite, et que la pratique des Cinq premiers samedis de réparation aura été suivie, la Russie se convertirait et qu’une période de paix serait donnée au monde. Sinon, avertit la Reine des Cieux, la Russie « répandra ses erreurs à travers le monde, causant des guerres et des persécutions contre l’Église. » Elle ajouta, « Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, de nombreuses nations seront éliminées. »
« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera, dit-elle. “Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et un temps de paix sera accordé au monde.”
De fait, le Pape Saint Jean-Paul II a confié le monde au Cœur Immaculé (de Marie) en 1984, mais nous attendons toujours cette période de paix. Nous avons vu plus de guerres, massacres, martyrs, et d’avortements dans la deuxième moitié du siècle dernier que jamais auparavant. Curieusement, nous n’avons pas vu l’anéantissement de nations diverses. Mais qu’est-ce que cela a bien à voir avec la Russie?
Lire la suiteLa contraception nous a donné le divorce et le «mariage» gay et elle va nous détruire : voici comment
Par David F. Prentis de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Bien que la contraception ait toujours existé, son acceptation et sa pratique par la société dans son ensemble est un phénomène relativement nouveau. Dans la première partie du 20e siècle, les méthodes de barrière sont devenues, grâce à la production massive d'articles de contraception, de plus en plus utilisées. Cependant, avec l'arrivée de la pilule contraceptive hormonale dans les années 60, l'ère de la contraception a véritablement pris son envol et elle a ouvert la voie à la révolution sexuelle.
Le terme «révolution» n'est nullement exagéré, car le résultat fut un changement fondamental dans la compréhension de la sexualité humaine dans la société. Avec la pilule, les gens ont pensé que rien ne peut arriver, c'est-à-dire qu'aucun enfant ne peut être conçu. Les inhibitions sont tombées, de sorte qu'il y a eu augmentation de l'adultère, du concubinage et de la vie ensemble sans penser au mariage. L'éducation sexuelle amorale fait la promotion de la promiscuité sexuelle dès la puberté avec le message « Vous pouvez faire ce que vous voulez en autant que votre partenaire est d'accord et que vous utilisez la contraception. Si vous avez un accident, avortez». L'activité sexuelle a été dégradée en une forme de divertissement.
Lire la suiteLa Congrégation de la doctrine de la foi a répété avec clarté la doctrine intangible sur les divorcés remariés
Sur le site de l'Homme Nouveau du 12 novembre 2014, un article à lire en entier, dont voici un extrait :
(Photo : be creator sur flickr.com, licence creative commons)
« On ne peut exclure a priori les fidèles divorcés remariés d’une démarche pénitentielle qui déboucherait sur la réconciliation sacramentelle avec Dieu et donc aussi à la communion eucharistique. Le Pape Jean-Paul II dans l’Exhortation apostolique Familiaris consortio (n. 84) a envisagé une telle possibilité et en a précisé les conditions : “La réconciliation par le sacrement de pénitence – qui ouvrirait la voie au sacrement de l’Eucharistie – ne peut être accordée qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement que, lorsque l’homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs – par exemple l’éducation des enfants –, remplir l’obligation de la séparation, ils prennent l’engagement de vivre en complète continence, c’est-à-dire en s’abstenant des actes réservés aux époux” (cf. aussi Benoît XVI, Sacramentum caritatis, n. 29).
La démarche pénitentielle à entreprendre devrait prendre en compte les éléments suivants :
1 – Vérifier la validité du mariage religieux dans le respect de la vérité, tout en évitant de donner l’impression d’une forme de “divorce catholique”.
2 – Voir éventuellement si les personnes, avec l’aide de la grâce, peuvent se séparer de leur nouveau partenaire et se réconcilier avec celles dont elles se sont séparées.
3 – Inviter les personnes divorcées remariées, qui pour de sérieux motifs (par exemple les enfants), ne peuvent se séparer de leur conjoint, à vivre comme “frère et sœur”.
En tout état de cause, l’absolution ne peut être accordée qu’à condition d’être assurée d’une véritable contrition, c’est-à-dire “de la douleur intérieure et de la détestation du péché que l’on a commis, avec la résolution ne peut plus pécher à l’avenir” (Concile de Trente, Doctrine sur le Sacrement de Pénitence, c. 4). Dans cette ligne, on ne peut absoudre validement un divorcé remarié qui ne prend pas la ferme résolution de ne plus “pécher à l’avenir” et donc de s’abstenir des actes propres aux conjoints, et en faisant dans ce sens tout ce qui est en son pouvoir ».
Luis F. Ladaria, sj, archevêque titulaire de Thibica, Secrétaire.
Les explications que donne l'abbé Claude Barthe sur le sujet sont judicieuses.
Les difficultés des enfants de parents séparés au début de leur scolarité
Sur le site du journal La Presse du 10 avril 2013:
Les séparations freinent la réussite des enfants
Quand leurs parents se sont séparés dans les deux ans précédant leur entrée à l'école, les enfants sont plus susceptibles d'en arracher à la maternelle.
C'est l'une des conclusions d'une étude de l'Institut de la statistique du Québec parue hier, qui s'appuie sur une cohorte de 2120 enfants québécois suivis de l'âge de 5 mois à 4 ans.
L'institut a passé en revue divers facteurs pouvant influer sur le degré de préparation des enfants à l'école.
Comme le souligne l'auteure Hélène Desrosiers, on aurait tendance à croire que les difficultés scolaires d'enfants de parents séparés s'expliquent par une «vulnérabilité sur le plan affectif». Ça ne semble pas être le cas, du moins pas directement.
Il semble que c'est plutôt sur les plans cognitif et de l'acquisition de connaissances que ces enfants sont moins bien préparés à la maternelle.
L'étude avance que les parents séparés «consacrent une partie de leur temps et énergie à la réorganisation de la vie sur les plans matériel, financier, etc.» et que, dans le tourbillon, ils ont peut-être moins de temps pour stimuler leur enfant, du moins à court terme.
Cela dit, «il est aussi possible que les changements qui accompagnent la séparation poussent certains enfants à être moins réceptifs aux apprentissages scolaires», peut-on lire. (...)