Le Grinch qui vola Pâques menace de voler Noël : Trudeau
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Presidencia de la Republica Mexicana/Attribution 2.0 Generique (CC BY 2.0)/Wikimedia Commons
Évidemment, il est impossible d’abolir Pâques ou Noël, mais il est faisable d’empêcher les gens de célébrer ces grandes fêtes en famille ou à l’église, c’est qui est arrivé pour Pâques et pourrait advenir pour Noël. Justin Trudeau, Premier Grinch du Canada (enfin… ministre — n’oublions pas que les Premiers Grinchs de province ont aussi leur part de responsabilité), sous prétexte d’une « pandémie » qui a plutôt l’allure d’une grippe saisonnière, laisse entendre « que si nous ne faisons pas vraiment, vraiment attention » les Canadiens ne pourraient pas célébrer Noël. Que l’on dise ce que l’on voudra, mais ces paroles de croquemitaine bienveillant sonnent comme une menace. Selon LifeSiteNews :
« Nous sommes dans une pandémie mondiale sans précédent. Cela est vraiment difficile, c’est dur de passer par la deuxième vague, c’est frustrant d’avoir arrêté notre vie pendant le printemps et d’être maintenant obligé de faire des choix plus difficiles et de savoir qu’il y aura aussi un hiver difficile à venir », déclarait Trudeau la semaine dernière lors d’une conférence de presse.
« Et c’est frustrant de savoir que si nous ne faisons pas vraiment, vraiment attention, il n’y aura peut-être pas le genre de réunions familiales que nous voulons avoir à Noël, mais nous allons nous en sortir ; les vaccins sont à l’horizon ».
Bien sûr, la panacée sera un vaccin, qui sera rendu sans doute obligatoire — car sinon, comment sortirons-nous de la fameuse « pandémie » ? — ce qui est absurde. Ce vaccin, si obligatoire, et les mesures dites sanitaires actuelles représentent des moyens extraordinaires qui ne doivent être imposés. N’oublions pas en outre que ce vaccin pourra avoir été cultivé sur une lignée cellulaire de bébé avorté.
Amendes ou prison en Irlande pour les prêtres qui célébreront publiquement la messe
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée, côtés flous rajoutés) : Pikist
Aux termes d’une nouvelle loi votée dans la nuit de jeudi à vendredi en Irlande, les prêtres célébrant publiquement la messe encourent une amende de 2 500 euros ou 6 mois d’emprisonnement dans le cadre de nouvelles mesures « anti-COVID ».
Voici l’état actuel de la courbe des décès attribués au COVID-19 en Irlande depuis le mois de mars.
La mesure s’applique en fait à tout ministre du culte ou organisateur d’événement public, sans cibler spécifiquement les catholiques, mais en pratique ce sont bien sûr les catholiques qui sont les premiers visés. Seules les obsèques sont permises, avec une assistance maximale de 25 personnes hormis le célébrant.
Tous les événements publics sont interdits en Irlande depuis plusieurs semaines, hormis ceux qui se tiennent dehors et ne comprenant, ou n’étant signalés, que des personnes « résidant dans pas plus de deux lieux de résidence différents ». Les messes publiques sont interdites depuis le 5 octobre, alors même que les précautions liées au COVID y sont respectées avec une particulière diligence, comme l’a fait remarquer le sénateur Ronan Mullen, qui déplorait le « manque de nuance » des pouvoirs publics.
La loi amendée tout récemment par le Dáil précise que les événements religieux sont inclus, exposant les prêtres à la prison s’ils contreviennent à la loi.
L’Irlande et le Pays de Galles sont aujourd’hui les seuls pays d’Europe qui interdisent la célébration publique de la messe. En Irlande, de nombreux établissements « essentiels » sont autorisés à continuer de fonctionner, y compris les supermarchés, les opticiens, les marchés alimentaires… Le Iona Institute rappelle qu’une telle loi d’interdiction visant les offices catholiques n’a pas existé depuis les « penal times », l’époque de l’oppression anglaise où les catholiques étaient persécutés en Irlande. Le nouveau ministre de la Santé irlandais, Stephen Donnelly, a affirmé au cours des débats que la loi ne menaçait pas les prêtres, mais le député Michael McNamara conteste cette affirmation par la simple lecture de la loi, que l’on trouvera ici.
Vivre dans l’action de grâces
Saint Dominique Savio.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 18e dimanche après la Pentecôte) ― Photo : Wikimedia Commons
Écrivant pour la première fois aux Corinthiens, saint Paul commence sa lettre par un chant d’action de grâces à Dieu pour la miséricorde qu’Il leur a manifestée en les appelant à la foi chrétienne et en confirmant cet appel à la vraie religion par les dons spirituels les plus désirables : « Je rends grâces à mon Dieu pour vous sans cesse à cause de la grâce de Dieu qui vous a été donnée dans le Christ-Jésus. De ce que vous avez été faits en Lui riches en toutes choses, en toute parole, en toute science : ainsi le témoignage du Christ a été confirmé par vous, de sorte que rien ne vous manque en aucune grâce, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Cor 1 4-7). Si Dieu, poursuit l’Apôtre, après vous avoir appelé à la vie chrétienne, vous a comblés de grâces, c’est afin que vous persévériez dans la vraie foi et dans la charité jusqu’à la fin et que vous soyez irréprochables au grand jour du retour glorieux de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Ces paroles du Docteur des nations, l’Église nous les adresse, à nous aussi, aujourd’hui. Car souvent nous ne réalisons pas l’immense privilège que nous avons d’avoir reçu d’elle le don de la foi, par lequel Dieu nous a adoptés, en son Fils Jésus, comme ses véritables enfants. De sorte que nous pouvons l’appeler d’une façon très réelle du doux nom de Père. Les croyances d’aucune autre religion ne fondent des relations personnelles avec Dieu comme celles qu’ont les enfants à l’égard de leur papa, et qui n’éprouvent de joie plus grande que de reposer dans ses bras, près de son cœur. Certes, un enfant ne peut pas toujours être dans les bras de son père, mais son bonheur habituel sera de vivre sous son regard affectueux, d’être avec lui, de demeurer en sa présence, sous sa protection, en se sentant aimé de lui. C’est la religion que Jésus-Christ, le grand frère de « tous ceux qui ne sont pas nés de la chair et du sang mais de Dieu » enseigne au monde. Religion d’amour, de confiance et de force tranquille, victorieuse de toutes les épreuves, qu’en son Fils, Dieu le Père communique par son Esprit à ses enfants bien-aimés, auxquels il veut faire partager la joie infinie de son royaume.
L’apostasie de la foi chrétienne qui se fait jour à l’échelle mondiale s’enracine largement dans une noire ingratitude à l’égard de l’Église catholique, mère de l’unique civilisation qui, en lui apportant les insondables richesses du Christ, a changé complètement la face du monde. Toute ingratitude naît de l’orgueil. L’orgueil qui s’obstine à ne pas reconnaître les immenses bienfaits reçus de Dieu pour le bonheur de l’humanité par la médiation de son Église, conduit non seulement à la négation de toutes les grâces venant du Créateur mais à la négation du Créateur lui-même. C’est alors le passage de la foi en Dieu au règne absolu d’une nouvelle divinité, la Science moderne, sans cesse en évolution, dont les erreurs et les mensonges, parfois évidents, sont déclarés vérités infaillibles, qu’aucun homme, si savant soit-il, n’a le droit de mettre en question. C’est dans cette dictature pseudo-scientifique de la pensée, fondée sur le rejet de la Révélation divine comme source première de la vérité, que le monde s’enfonce de plus en plus en raison de son apostasie de la vraie foi.
L’action de grâces envers Dieu dans laquelle nous devrions vivre constamment n’est pas seulement un devoir religieux essentiel, expression fondamentale de la foi et de l’amour de Dieu, mais aussi un devoir social universel, sans l’accomplissement duquel les plus graves crises, qu’elles soient politiques, économiques et même sanitaires, ne trouveront jamais de solution ordonnée à la paix et au bien-être de tous. Sans une profonde et continuelle reconnaissance à l’égard du Créateur et Sauveur de tous les hommes, il n’en peut résulter que l’enfermement en elle-même de la raison privée de la lumière divine, et par suite l’incapacité des âmes de recevoir la miséricorde infinie de Dieu, qui est ce dont le monde actuel a le plus besoin.
J.-R.B.
Mgr Athanasius Schneider évoque « l’esclavage » des mesures COVID-19
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Fondazione Lepanto/YouTube
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a bien voulu répondre à mes questions sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19, que Mgr Schneider a qualifiée de « dictature sanitaire ». Il met en garde contre l’« esclavage » qui se met en place par le biais de mesures « absurdes » qui empêchent même d’utiliser sa raison.
Mgr Schneider a déclaré craindre que la pandémie COVID-19 ne soit utilisée comme une étape vers un « gouvernement mondial » par le biais d’un « contrôle » qu’il n’a pas hésité à comparer avec sa propre expérience sous le régime soviétique. Il a tout particulièrement souligné le degré d’athéisme que nous avons atteint à travers le souci exclusif des réalités corporelles.
Ci-dessous, l’interview complète de Mgr Athanasius Schneider. Elle a été enregistrée en anglais le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange. La traduction a été faite par mes soins. — J.S.
*
Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?
Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20 000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.
Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.
Lire la suiteMacron veut interdire l’école maison à la rentrée 2021
Emmanuel Macron.
Par Alain Escada (Médias Presse Info) ― Photo : www.kreemlin.ru/Wikimedia Commons
Ce vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron, président de la République, a déclaré que l’instruction scolaire à domicile serait, à partir de la rentrée 2021, « strictement limitée, notamment aux impératifs de santé », et que « l’instruction à l’école » serait rendue « obligatoire » dès l’âge de trois ans.
Ce faisant, sous prétexte de lutter contre « les séparatismes », il déclare la guerre à tous ceux dont la religion n’est pas la laïcité maçonnique.
Le plan présenté par Emmanuel Macron est tout simplement la mise en application du projet des loges maçonniques dont l’ex-ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, lui-même franc-maçon, avait décrit la teneur dans son livre Une religion pour la République (Seuil, 2010).
« La laïcité française, son ancrage premier dans l’école, est l’effet d’un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la République », écrivait Vincent Peillon.
« Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise », poursuivait Peillon.
« Dans nos valeurs, l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux », avait à son tour prévenu Christiane Taubira à l’Assemblée Nationale le 3 février 2013.
Lire la suiteMgr Schneider : La riposte au coronavirus « montre les signes d’un gouvernement mondial »
Mgr Athanaisus Schneider.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 septembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une nouvelle entrevue, l’évêque Athanasius Schneider discute de la réaction au coronavirus et voit dans la réponse mondiale à celui-ci « les signes d’un gouvernement mondial ». Il souligne également les projets des groupes maçonniques qui travaillent pour « l’égalité, la liberté et la fraternité », ajoutant qu’avec le port des masques faciaux, « nous nous ressemblons tous désormais dans le monde entier ».
Le 20 septembre, s’entretenant avec Eva Doppelbauer de Gloria.tv, Mgr Schneider aborda plusieurs sujets importants, parmi lesquels les conséquences des rencontres interreligieuses à Assise sous le pape Jean-Paul II, l’expérience de Mgr Schneider de sa vie en Union soviétique par rapport à ce nous vivons aujourd’hui, et la protestantisation actuelle de la foi catholique et de son adaptation présente au monde.
Interrogé sur ses mises en garde contre une dictature mondiale à la lumière des mesures prises contre le coronavirus, et sur l’existence de preuves à cet égard, Mgr Schneider expliqua qu’« il n’y a pas de preuves concrètes, car si une dictature mondiale se développe, ils seront assez intelligents pour ne pas en procurer ». Les personnes qui planifient une dictature mondiale doivent être des « génies », qui « cachent autant qu’ils le peuvent leurs plans ». Sinon, poursuivit l’évêque kazakh d’origine allemande, « on les dévoilerait avant le temps ».
Cependant, continua le prélat, il existe « de solides indices que cela va dans le sens d’un gouvernement mondial ». Par exemple, les mots d’une personnalité éminente qui disait il y a cinq ans qu’une épidémie serait nécessaire pour établir un nouveau gouvernement mondial. C’est significatif, puisque cela a été évoqué par « certaines personnalités influentes », ajouta Mgr Schneider.
Autre indice, on pourrait également se pencher sur la façon dont « le monde entier est maintenant traité et réprimandé, unilatéralement, comme de petits enfants — jusqu’aux plus petits détails sur la façon de s’habiller, c’est-à-dire avec le masque facial, sur la façon de se déplacer, sur la distance à garder, dans le monde entier, et de manière uniforme » !
Lire la suiteAustralie : petit répit devant l’imposition d’un vaccin covid-19… cultivé sur une lignée cellulaire de bébé avorté
Par Michèle Marie (Médias Presse Info) — Photo : wavebreakmedia-micro/Freepik
Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté
Le Covid est décidément le virus qui rend fou.
L’État d’Australie occidentale a légiféré pour permettre aux policiers ou autres « agents autorisés » de maîtriser les individus qui se montreraient récalcitrants et refuseraient de se déshabiller eux-mêmes. Ils peuvent légalement leur enlever de force leurs sous-vêtements pour leur administrer le vaccin jugé nécessaire.
Ces pouvoirs extraordinaires conférés aux « agents autorisés » comprennent l’usage de la force dite « raisonnable » pour :
- appréhender les personnes visées, les emmener vers un lieu où elles devront se soumettre à un examen ou à un traitement médical, ou à la vaccination, conformément aux termes de la directive.
- les détenir sur le lieu où se déroulera l’examen ou le traitement médical, incluant la vaccination.
- leur faire retirer ou leur retirer de force leurs vêtements, ou sous-vêtements selon que de besoin, pour permettre un examen ou traitement médical ou, éventuellement, l’administration du vaccin à la personne.
- il est précisé que les personnes (s’agit-il toujours de « personnes » à ce stade ?) concernées se voient accorder un délai « raisonnable » pour retirer elles-mêmes leurs sous-vêtements, avant qu’ils ne leur soient arrachés avec usage de la force.
Jésus-Christ et le nouvel ordre mondial
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 17e dimanche après la Pentecôte) ― Photo : Wikimedia Commons
Comme chrétiens, nous enseigne en substance saint Paul, vous devez donner l’exemple à tous ceux de l’extérieur de la plus parfaite unité entre vous. Mais, ne vous faites pas d’illusion : cette unité est difficile à conserver, car elle est le fruit de la pratique commune et fervente des vertus théologales et morales, d’abord de la foi en Dieu, notre Père du ciel et d’une authentique charité qui doit s’exprimer, vis-à-vis du prochain, surtout par la patience, la douceur et l’humilité. Efforcez-vous donc de pratiquer ces vertus, comme votre vocation vous y oblige, cette vocation sublime par laquelle Dieu vous a tous appelés à être ses enfants et ses héritiers, en participant à l’héritage du Christ, son Fils unique.
On entend dans les paroles de l’Apôtre l’écho de la prière sacerdotale de Jésus : « Père, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que vous m’avez donnés, parce qu’ils sont à vous... Père saint, gardez-les par votre nom que vous m’avez donné, afin qu’ils soient un comme nous... Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un comme vous, Père, êtes en moi et moi en vous, afin qu’eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que c’est vous qui m’avez envoyé » (Jn 17 9, 11, 20-21).
C’est à l’unité la plus haute, qui soit une image vivante de celle qui subsiste entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint, que Jésus appelle ses disciples. Cette unité dans la même charité divine doit démontrer aux yeux de tous que les chrétiens ne sont pas, comme les païens, unis de force par la contrainte extérieure, mais un en Jésus-Christ, à la fois dans leurs sentiments et leur manière d’agir. Cette unité spirituelle des membres du Christ entre eux est si importante qu’elle doit être un signe fort de la vérité pour que le monde croie en la mission de Jésus comme unique sauveur du monde. L’Église catholique, s’étendant à l’univers, ordonnée par Dieu au salut, dans le temps et l’éternité, de tous les hommes, est la réponse fondamentale à l’aspiration de l’humanité entière à un nouvel ordre mondial assurant la paix et la prospérité des diverses nations. Car il ne peut exister de véritable ordre mondial sans le fondement spirituel d’une religion mondiale.
Tous les hommes créés par le même Père du ciel devraient constituer ensemble la grande famille des enfants de Dieu. Cette unité universelle qui correspond au plan de Dieu a été brisée radicalement par le péché commis par nos premiers parents, à l’instigation du Père du mensonge et père de toute division et de tout désordre. La brisure radicale de l’unité de la grande famille humaine ne pouvait être réparée que par le Fils unique du Père venant s’incorporer, par la foi, tous les hommes de bonne volonté. Sans la foi en Jésus-Christ, le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, un nouvel ordre mondial, où toutes les nations seraient unies pour le plus grand bien de tous, est et sera toujours l’illusion des illusions. Le nouvel ordre mondial actuellement mis en marche par les organismes internationaux ne peut être en réalité qu’une entreprise diabolique d’une hypocrite dictature exercée sur le monde entier.
Les divisions et la confusion doctrinale que l’on constate présentement à l’intérieur de l’Église représentent les succès temporaires du démon, « l’ennemi mortel de la nature humaine » et du règne de Jésus-Christ sur tous les cœurs. Même s’il sème à pleines mains l’ivraie dans le champ du Seigneur, le diable ne réussira pas à détruire la foi catholique qui est le fondement de la véritable Église, qu’aucun pouvoir ne pourra jamais détruire, parce qu’elle est essentiellement divine. À nous cependant d’être vigilants pour ne pas être trompés, et donc d’intensifier notre prière surtout par la participation la plus fréquente possible à la sainte messe, la communion fervente au Très saint Corps du Christ, le chapelet quotidien et la consécration vécue de nos personnes et familles aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie.
J.-R.B.
Le Don au-dessus de tous les dons
Anges emportant sainte Catherine d'Alexandrie après son martyre.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 12e dimanche après la Pentecôte) ― Photo : James Steakley/Wikimedia Commons
La vie divine est le don par excellence que Jésus, l’unique Sauveur de l’humanité, apporte à tout homme qui consent à le recevoir. « Si tu savais le don de Dieu, et quel est celui qui te parle », disait Jésus à la Samaritaine. (Jn 4 10). Comme tout ce que dit Jésus dans l’Évangile s’adresse à tous les hommes de tous les siècles, nous pouvons mettre dans sa bouche ces paroles : « Si vous saviez, vous tous qui peuplez la terre aujourd’hui, la valeur infinie du don que je vous fais en vous donnant ma vie, pour que vous ayez en vous d’une façon surabondante la vraie vie, vous iriez avec enthousiasme vers la source d’eau vive que j’ai ouverte dans mon Église ; vous viendriez en foules avec joie puiser aux fontaines du salut qui jaillissent dans les sacrements que j’ai institués ; vous vous presseriez, avec des cœurs contrits et humiliés, auprès des fonts baptismaux et des confessionnaux de vos sanctuaires, pour obtenir l’absolution de vos péchés de manière à me recevoir dignement dans la sainte Eucharistie. Et une fois entrés en possession de ma vie, quel soin ne prendriez-vous pas pour conserver ce divin trésor ? »
L’invitation que Jésus adresse à tous les hommes à aller vers Lui, pour être libérés du poids insupportable de leurs esclavages et goûter le vrai bonheur, demeure aujourd’hui toujours aussi actuelle et retentit avec la même force : « Venez, dit-il avec insistance, venez, vous tous qui êtes fatigués et qui ployez sous votre fardeau, et je vous soulagerai » (Mt 11 28), c’est-à-dire je renouvellerai vos âmes, je vous donnerai une vie nouvelle.
Comment s’accomplit ce mystère de résurrection spirituelle ? Jésus nous le révèle dans le dialogue qu’il tint avec Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3 5). C’est d’abord par le baptême que l’Esprit de Jésus rend la vie à nos âmes. Des prophètes de l’Ancien Testament, comme Élie et Élisée, ont pu par leurs prières obtenir que la vie soit rendue à des corps raidis par la mort, mais jamais ils n’ont pu ressusciter des âmes, car il n’appartient qu’à Dieu seul de faire une œuvre aussi merveilleuse qui dépasse en excellence et en puissance l’œuvre entière de la création matérielle de l’univers. Après le baptême, une âme peut, hélas, retomber dans la mort spirituelle par le péché. Alors encore, seul l’Esprit de Notre Seigneur Jésus Christ, dans son infinie miséricorde, peut lui rendre à nouveau la vie par l’intermédiaire de ses prêtres. Comment ne pas être remplis d’admiration et de reconnaissance devant la grandeur du ministère de salut que le divin Sauveur confie à ses prêtres, lorsqu’il leur communique son Esprit en vue de la rémission des péchés : « Recevez le Saint Esprit : ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur sont remis, et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20 22-23). À ce divin Esprit du Père et du Fils, unique source de paix et de joie pour tous les hommes, tout honneur et toute gloire !
Le plus grand danger que courent actuellement tous les peuples, soumis à une dictature sanitaire mondiale avec ce qu’elle comporte de manipulation des consciences par la peur, c’est d’oublier que la vie de l’âme est infiniment plus importante que la vie du corps. Nous allons tous mourir ; c’est la condition humaine à laquelle personne ne peut échapper. La question essentielle qui se pose alors à toutes et à chacune des créatures humaines est celle-ci : quand l’heure de ma mort corporelle aura sonné, mon âme, guérie de tout virus spirituel, c’est-à-dire délivrée de tous ses péchés, sera-t-elle prête à entrer dans le bonheur de la vie éternelle ?
J.-Réal Bleau, ptre.
Une Britanno-Colombienne demande le suicide assisté pour cause d’isolement dû au confinement
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
Rob Munro rapporte sur l’Infonews de Kelowna qu’une femme de Colombie-Britannique, Shirley Turton âgée de 78 ans, a demandé à sa famille de lui procurer le suicide assisté, parce qu’elle se sent « enfermée dans une prison de soins de longue durée » à cause du [confinement supposément anti*] COVID-19.
Munro rapporte donc que la fille de Shirley Turton a déclaré que sa mère n’était pas en phase terminale mais qu’elle y est rendue :
Elle est déprimée, n’a pas envie de manger et ne peut même pas porter un verre d’eau à ses lèvres, mais surtout elle est seule.
Mme Turton a une famille attentionnée :
Lire la suiteAvant le confinement du COVID-19 en mars, la famille avait engagé une aide privée qui emmenait Mme Turton sortir, lui faisait couper les cheveux et autres choses du genre trois jours par semaine. Les membres de la famille lui rendaient régulièrement visite et l’emmenaient à la ferme de sa fille Molgat, à la plage, pour regarder les petits-enfants jouer dans l’eau, ou lui apportaient des repas maison.
Après que la famille eût été exclue, ils essayèrent de tenir des réunions sur zoom, mais Mme Turton n’arrivait pas à tenir la tablette. Une aide-soignante le déposait sur ses genoux et quittait la pièce. Mme Turton regardait au plafond et autour dans sa chambre pour essayer de comprendre d’où venaient les voix.
Ils ne pouvaient la visiter qu’en regardant à travers une fenêtre ou une clôture en fer forgé, mais, dit Molgat, cela leur donnait l’impression d’être en prison et, comme la voix de Mme Turton est si faible et qu’elle se trouvait à vingt pieds de distance, la conversation n’était pas praticable.