Richard Décarie rejeté de la course à la direction du Parti conservateur par un comité biaisé
Richard Décarie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : MikePatton38/Wikimedia Commons
Richard Décarie est un Québécois pro-vie, conservateur impliqué de longue date dans le parti a été entre autres « directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper » lorsque celui-ci « était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur. M. Décarie a également été « organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada », selon son site de campagne.
M. Décarie a vu sa candidature à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada être rejetée par le comité organisateur de ladite course, selon Le Devoir :
Richard Décarie a déposé son dossier de candidature, payé les frais exigés et remis la liste de signatures d’appuis requise avant la date limite de jeudi dernier, le 27 février. Il s’était également soumis au processus d’entrevue tel que le prévoient les règles du parti. Ces mêmes règles mentionnent aussi que tout candidat peut être exclu de la course sans explication et que cette décision est sans appel.
Le porte-parole du PCC, Cory Hann, a dit ne pas pouvoir préciser la raison pour laquelle la candidature de M. Décarie a été rejetée.
Il est trop facile ainsi de rejeter un candidat que l’on ne voudrait pas voir élu, non parce qu’il ne se conforme pas aux principes du parti, mais parce qu’il déplait au comité qui a son idée bien à lui sur la direction que devrait prendre le parti, rôle qui n’est pas le sien.
Ce sont sans doute les déclarations de M. Décarie sur l’avortement et le « mariage gay » qui ont déplu au comité, outre le fait que M. Décarie connait bien ce parti et ses mécaniques pour avoir été impliqué dedans ; crainte aussi qu’il puisse gagner, ou brimade de principe ?
Toujours est-il que M. Décarie ne lâchera pas si facilement le morceau, bien qu’il ne puisse rien faire à l’interne du parti contre la décision du comité.
Il reste trois candidats pro-vie dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, ceux-ci ayant été acceptés ; ils se sont moins ouvertement montrés pro-vie que M. Décarie (par prudence, sinon sans doute qu’ils se seraient fait aussi mettre à la porte) ; ceux-ci sont Derek Sloan, Jim Karahalios et Leslyn Lewis.
Derek Sloan, député conservateur ontarien à la Chambres des communes a pour sa part twitté :
Lire la suiteGrande injustice! @RichardDECARIE expulsé de la course à la direction du PCC. Décarie est pourtant membre fondateur de ce parti et il [est] conservateur de principes. Il mérite d'être dans cette course.
4 pro-vie sur les 9 candidats de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ilovehz/freepik
La date limite pour présenter sa candidature à la course à la direction du Parti conservateur tombait hier, trouvant neuf candidats à posséder au moins le minimum requis pour passer la première étape : 1 000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Trois candidats pro-vie ont été admis à participer à la course, Derek Sloan, Jim Karahalios et Leslyn Lewis. Le Devoir rapporte :
Il s’agit de la députée ontarienne Marilyn Gladu, de l’homme d’affaires Rick Peterson (qui est arrivé 12e sur 14 candidats en 2017), et des candidats anti-avortement Derek Sloan (député ontarien), Leslyn Lewis (une avocate torontoise) et Jim Karahalios (un avocat et militant contre la taxe carbone fédérale).
Le quatrième candidat pro-vie (mais je dirais plutôt le premier) Richard Décarie a lui aussi rempli les conditions numériques de cette étape, il lui reste cependant à passer l'épreuve du comité organisateur qui doit (en principe) vérifier que les aspirants candidats adhèrent aux principes du parti. Depuis les propos forts conservateurs de M. Décarie sur l'avortement et le « mariage gay », plusieurs personnalités et même candidats ont réclamé qu'il soit éliminé de la course sans autre forme de procès. Espérons que le comité aura assez de jugeote pour ne pas confondre les principes du parti avec sa possible orientation actuelle, comme le semble penser le journaliste du journal Le Devoir :
Deux autres candidats ont remis leur dossier de candidature dûment rempli et leur premier versement, mais leur candidature n’est pas encore confirmée, car ils doivent d’abord subir l’entrevue prévue avec le comité organisateur afin de s’assurer qu’ils partagent et respectent les positions politiques du PCC. Il s’agit de l’adjoint politique Rudy Husny (qui a travaillé pour le chef Andrew Scheer et des ministres de Stephen Harper) et l’organisateur québécois Richard Décarie.
Comme cet article ne dit pas grand chose sur les antécédent de M. Décarie, disons en substance qu'il a été entre autres « directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper » lorsque celui-ci « était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur. M. Décarie a également été « organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada », d'après son site de campagne.
Lire la suiteL’étape des 1000 signatures et des 25 000$ de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : raulmorales/Pixabay
Le Parti conservateur du Canada est en effervescence depuis la démission de son chef Andrew Scheer, qui le remplacera ? Bientôt l’une des dates limites cruciales sera atteinte : le 27 février au plus tard, les aspirants candidats à la course à la chefferie devront avoir remis au parti 1000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Précisons que les 1000 signataires doivent en plus ou avoir renouvelé leur adhésion au parti depuis 21 jours avant la date butoir, ou être devenus membres depuis 21 jours avant la même date, soit le 6 février. On peut aider plusieurs candidats par les signatures, et il est important d’avoir plusieurs candidats pro-vie dans la course.
Jusqu’à maintenant, seulement 4 candidats ont vu leur candidature acceptée : Leslyn Lewis, Marilyn Gladu, Erin O’Toole et Peter MacKay.
Des 4 candidats approuvés jusqu’à ce point (car il y a d’autres étapes), Leslyn Lewis est le meilleur. Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Par ailleurs Mme Lewis est appuyée par Campaign Life Coalition (CLC), organisme pro-vie aux définitions sévères sur la question de l’avortement, on peut donc être sûr qu’elle a un bon fond moral. Cependant, elle essaierait de tenir une position centrale afin d’attirer le plus de votes possible au sein du parti, ce qui veut sans doute dire qu’elle serait favorable à des projets de loi contre l’avortement, le « mariage gay », ou du moins neutre sur ses questions. Jusqu’à maintenant, elle a décliné toute entrevue avec un des gros médias canadiens. Si vous voulez aider Mme Lewis, allez ici.
De Marylin Gladu, il ne sera pas nécessaire de dire plus que ceci : elle est pro-avortement, pro-LGBT et elle marchera à la parade gay du 28 juin, jour suivant celui de l’élection du chef du parti. Autrement, selon LifeSiteNews, « Mme Gladu a également déclaré qu’elle soutiendrait les projets de loi d’initiative parlementaire qui “restreindraient l’avortement” ».
Quant à Erin O’Toole (qui a copié le slogan « Vrai bleu » de Richard Décarie, pro-vie et aspirant candidat, en affichant un « True Blue Leadership » sur son site de campagne), lui aussi est pro-avortement, pro-LGBT, et marcherait bien à la parade gay, si ce n’était que les policiers en uniformes ne sont pas autorisés à parader avec le reste de la bande !
Et Peter MacKay, qui a siégé à plusieurs ministères et qui a été promu meilleur candidat par les médias et les potentats, est pro-avortement et pro-etc., et mènerait la course d’après un récent sondage. Avoir Peter MacKay à la tête du parti en ferait un autre Parti libéral d’après Richard Décarie, ainsi que de l’avis du pourtant « progressiste » Erin O’Toole, qui estime que M. Mackay transformerait le Parti conservateur en « Parti libéral rose » (Liberal-party lite). M. MacKay d’ailleurs dénigre les convictions dites conservatrices, selon LifesiteNews : « Le candidat MacKay a déclaré après l’élection [fédérale 2019] que les opinions socialement conservatrices du chef Andrew Scheer pendaient au cou de celui-ci comme un “albatros puant”. »
D’autres candidats ne s’étant pas encore qualifiés pour entrer officiellement dans la course se sont annoncés, travaillant cette tâche colossale que de ramasser les 1000 premières signatures et les premiers 25 000 $, ayant affiché ou non un site internet de campagne. Je ne retiendrais des divers concurrents que les 3 suivants : Richard Décarie, Derek Sloan et Jim Karahalios.
Lire la suite