Canada : la Chambre des communes envoie le projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion » en comité de justice
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : racool studio/Freepik
Le jeudi 29 octobre, la Chambre des communes a approuvé en 2e lecture, par 306 voix contre 7 et 2 abstentions, la progression du projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion », il sera donc examiné par le Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Le gouvernement Trudeau fait donc avancer sa tyrannique prohibition des thérapies réparatives volontaires (faut-il le rappeler ?), destinées aux personnes désirant se défaire d’attirances pour les gens de même sexe ou se sentir en conformité avec leur sexe, avec la complicité de tous les autres partis, y compris la majorité du Parti conservateur du Canada et une bonne partie des conservateurs dits sociaux, selon LifeSiteNews :
Lire la suiteHier, les députés ont voté par 306 voix contre 7 en faveur d’une motion donnant leur approbation de principe au projet de loi C-6, « Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion) ». Ce projet de loi, qui a été qualifié par des associations familiales d’attaque « scandaleuse » contre les libertés parentales, a été présenté par le ministre de la Justice David Lametti le 1er octobre.
Le projet de loi C-6 a été adopté avec le soutien presque unanime des députés du Parti conservateur, la quasi-totalité des députés libéraux, néo-démocrates, verts, bloquistes et indépendants.
Seule une poignée de députés du Parti conservateur du Canada (PCC) a voté contre le projet de loi, à savoir Derek Sloan, Jeremy Patzer, Arnold Viersen, Bob Zimmer, Ted Falk, Tom Kmiec et Damien Kurek.
Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de Campaign Life Coalition (CLC), critique les députés du PCC qui ont voté en faveur du projet de loi, qualifiant ce geste de trahison.
Comparaison entre le nouveau et l’ancien chef du parti conservateur ― un peu d’exagération et de propagande…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : cpac
Je ne sais si vous avez regardé les discours qu’Andrew Scheer et Erin O’Toole donnèrent le soir de l’élection de ce dernier à la tête du Parti conservateur du Canada, mais vous n’avez rien perdu ; deux discours basés sur le marché libre, le travail et l’économie avec peu de différences importantes sur le fonds.
Pourtant, Philippe Léger du Journal de Montréal trouve pertinent d’y trouver une différence fondamentale, une dissemblance notable ; le discours du premier est celui d’un perdant « aigri et revanchard, nostalgique d’un passé révolu », selon le journal, et même un discours perdant, tandis que celui du second serait « gagnant », « plus rassembleur, moins idéologique, dont l’objectif était d’attirer les insatisfaits du gouvernement libéral vers la tente conservatrice ». Je ne souscris pas à cette vision, d’autant plus qu’on ne peut comparer sur un même plan le discours d’adieu d’un chef qui s’en va et la harangue d’un nouveau chef à ses troupes.
Le journaliste souligne fortement quelques remarques perdues au milieu de l’allocution d’Andrew Scheer qui dure une dizaine de minutes, quelques propos où il critiquait les médias principaux et où il louait les médias comme The Post Millennial, où il critiquait implicitement les systèmes éducatifs actuels. Bref, pour M. Léger c’est :
Une allocution critiquant tout ce qui a une étampe progressiste : médias, professeurs d’université, intellectuels...
Un discours qui aurait pu être tenu avec une casquette rouge sur la tête.
Dans le cas de l’éducation, Andrew Scheer lança une pique contre les professeurs de gauche qui critiquent les « principes du libre marché » lui préférant sans doute ceux du communisme (ni les uns ni les autres ne sont bons). Un discours digne de Trump ? Franchement… Ah, peut-être faut-il voir une différence entre les deux discours en ce que M. Scheer critique sensiblement plus les libéraux que M. O’Toole.
Je n’admire pas particulièrement M. Scheer ou M. O’Toole, et je n’ai pas grand intérêt à le défendre, mais il faut remarquer que là où Philippe Léger veut nous amener, c’est à considérer Andrew Scheer comme un pro-vie traditionnel, par conséquent perdant, et Erin O’Toole comme un progressiste rassembleur, donc gagnant ― Andrew Scheer, faut-il le souligner, n’a pas particulièrement agit en tant que pro-vie quand il était à la tête du parti. M. Léger suggère même que M. O’Toole devrait « marginaliser le tiers des conservateurs qui ont opté pour les candidats sociaux, Leslyn Lewis et Derek Sloan », pour devenir premier ministre dans un pays où « on ne gagne plus des élections en faisant campagne sur des questions d’un autre siècle ». Reléguer dans un coin un tiers de son parti n’est pas une excellente tactique. Quant à faire « campagne sur des questions d’un autre siècle », peut-être que M. Léger trouve que l’avortement, par exemple, est une question d’un autre siècle. En quel sens ? Des dizaines de millions d’avortements ne sont-ils pas perpétrés dans le monde, dont 100 000 au Canada ? C’est donc une question actuelle. D’ailleurs, vous n’avez qu’à effleurer l’idée d’en limiter un tant soit peu l’accès pour déchaîner la fureur médiatique…
Au passage, je ne défends pas tellement ici M. Scheer, vu que je ne le dépeins pas comme un pro-vie très actif.
Maintenant, être pro-vie est-il un facteur déterminant pour vous faire perdre une élection ? Je n’en sais rien. Par contre, si nous nous conformons à la vision de Philippe Léger, jamais nous n'aurons effectivement un vrai pro-vie comme Premier ministre. Toujours est-il que Leslyn Lewis aurait pu remporter la direction du parti si plusieurs députés pro-vie n’avaient pas soutenu Erin O’Toole ou même Peter MacKay, pour la sempiternelle raison que nous avons besoin d’un chef capable de devenir Premier ministre. Ce n’est en tout cas pas directement pour une question d’avortement que Leslyn Lewis n’a pas reçu le vote de plusieurs pro-vie, mais pour une raison de « pragmatisme » dont la pertinence reste à démontrer.
Leslyn Lewis plus de voix mais moins de points que MacKay et O’Toole au 2e tour, 12 % refusent de choisir entre Mackay et O’Toole
(De gauche à droite et de haut en bas) Derek Sloan, Erin OT'oole, Peter MacKay et Leslyn Lewis.
Par Pour une école libre au Québec
Voici les résultats (en anglais, nous sommes au Canada...) de l’élection à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC).
Quelques impressions :
- La conservatrice sociale Leslyn Lewis aurait bénéficié d’un seul entretien (moins de 2 minutes) à l’antenne de la CBC/Radio-Canada pendant cette campagne.
- Cette femme noire termine très fort, plus particulièrement dans l’Ouest (voilà qui met à mal quelques préjugés des gens qui pensent pour nous dans les médias avec nos impôts).
- Leslyn Lewis a eu plus de voix (60 316) que Peter MacKay (54 165) et Erin O’Toole (56 907), le transfert des voix de Sloan, autre conservateur social, vers Lewis étant très fort (plus de 63 %). Malheureusement pour elle, le système de points (par circonscription) a plus profité aux deux candidats de l’aile progressiste du PCC.
- Quelque 21 201 électeurs (soit 12 %) n’ont pu se résoudre à choisir entre les deux candidats progressistes à la chefferie. Il semble donc que le mot d’ordre donné par les instances de mouvement comme Campagne Québec-Vie ou Richard Décarie ait été en grande partie suivi. Rappelons que Richard Décarie a été éliminé d’autorité, sans explication, de la liste des candidats par la machine du parti bien qu’il ait amassé l’argent et les signatures nécessaires...
Quant à la couverture de la SRC de la course à la chefferie...
Rappelons d’abord que le réseau gouvernemental est obligé (par sa constitution) de couvrir ce scrutin, mais qu’elle n’a quasiment pas couvert la campagne conservatrice (la CBC et la SRC ensemble auraient fait un entretien de moins de 2 minutes avec Leslyn Lewis, rien avec Derek Sloan). Au début de la campagne, ces réseaux gouvernementaux ont surtout parlé de leurs deux favoris : le progressiste MacKay et le centriste O’Toole, ensuite ils ont nettement plus parlé des démocrates aux États-Unis.
Lire la suiteLe pro-avortement Erin O’Toole remporte la direction du parti conservateur malgré l’importance de l’effort pro-vie
Erin O'Toole.
Par Campaign Life Coalition ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Parti conservateur vient de terminer le décompte des voix tôt ce lundi. Le gagnant du troisième tour de scrutin est le pro-avortement Erin O’Toole, tandis que nos candidats pro-vie ont réalisé des performances étonnantes, représentant ensemble 35 % du total des votes au premier tour.
Bien que Lewis ou Sloan n’eût pas gagné comme nous l’espérions, ils ont néanmoins catapulté le mouvement pour la vie, la famille et liberté d’expression vers l’avant, tant au sein du Parti conservateur qu’à travers le pays. Derek Sloan a dépassé toutes les prévisions des experts, obtenant un impressionnant 14,4 % des points disponibles au premier tour de scrutin.
Dans le même temps, Leslyn Lewis a ébranlé les médias et la mainmise établie dans le parti, en remportant près de 21 % des points au premier tour de scrutin. La candidate pro-vie et pro-famille a également obtenu le plus grand nombre de points dans la province de Saskatchewan, battant O’Toole et MacKay.
Erin O’Toole doit son accession à la direction du parti au fait qu’il a obtenu une plus grande quantité de points allant d’abord à Lewis et Sloan lui que MacKay.
En raison des excellentes performances de Lewis et Sloan, pratiquement tous les experts des médias, qui ont couvert la course à la direction du parti sur les grandes chaînes, ont reconnu à plusieurs reprises que les conservateurs sociaux constituent un élément puissant et important de la base du PCC, que le parti ne peut ignorer.
Nous en dirons plus sur les résultats des élections et les performances de nos candidats pro-vie et pro-famille, pour l’instant, voici ci-dessous le communiqué de presse que nous avons publié juste après l’annonce des résultats.
Lire la suiteDerek Sloan, candidat à la direction du Parti conservateur, « à 100 % » contre le masque et le vaccin obligatoires
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik
Derek Sloan, député du Parti conservateur du Canada et candidat à la direction du parti, s’oppose au masque et au vaccin anticoronavirus obligatoires.
Le port du masque obligatoire est de plus en plus répandu au Canada, souligne le pro-vie Derek Sloan dans un courriel aux membres du parti, ce qui est assez étrange si l’on songe qu’il n’y a pratiquement plus d’hospitalisation de personnes malades du covid-19 (sans compter la question de l’utilité du masque et de sa dangerosité), et qu’il avait été vivement déconseillé par les mêmes personnes qui l’imposent maintenant :
Il est étrange que cela se produise maintenant, alors que le nombre d’infections est tellement inférieur à ce qu’il était en mars et avril. N’oubliez pas que dans ce temps-là, nos experts médicaux — tels que l’Organisation mondiale de la Santé et leurs adeptes — nous disaient que les masques ne feraient rien pour arrêter la propagation du virus, et pourraient en fait aggraver la situation. Vous en souvenez-vous ?
À l’époque, j’avais déjà remarqué que la médecin hygiéniste en chef du Canada, la Dre Theresa Tam, ne faisait que répéter les directives de l’Organisation mondiale de la Santé, et ces directives ne semblaient pas avoir à l’esprit les meilleurs intérêts des Canadiens.
Mais depuis, l’OMS, et les gouvernements et les médias à sa suite, a retourné sa veste, relève-t-il :
Mais ça, c’était avant. Quelque chose a changé et l’OMS est depuis lors passée de « les masques ne fonctionnent pas » à « les masques doivent être portés ».
Lire la suiteDerek Sloan, candidat à la direction du Parti conservateur, s’oppose au masque et au vaccin obligatoires
Derek Sloan député du Parti conservateur du Canada et candidat à la direction du parti.
Par Pierre Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : True North/YouTube
Les membres du Parti conservateur reçoivent actuellement leur bulletin de vote pour l'élection du chef. Merci de lire ici nos conseils sur comment voter. — A. H.
Canada — Le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), Derek Sloan, a remis en question la fiabilité des décisions gouvernementales changeantes sur le port du masque, demandant que le Dr Theresa Tam soit renvoyée en tant qu’administrateur en chef de la santé publique du Canada.
Derek Sloan a exigé que les dirigeants politiques fondent leurs décisions de santé publique « sur la science, pas sur la politique, comme celle-ci semble l’être ».
Dans un courriel de campagne le 14 juillet, Sloan a souligné que « après des mois à nous dire que les masques ne sont pas efficaces pour arrêter la propagation du virus COVID-19, les municipalités de partout au Canada nous disent que nous devrons porter un masque dans tout espace public clos. »
« Si cette règle du masque concerne la sécurité et la science, pourquoi n’a-t-elle pas été introduite en mars ou en avril, alors que les cas et les hospitalisations atteignaient un sommet au Canada ? », demande Sloan, qui rappelle que le Dr Tam avait affirmé : « Mettre un masque sur une personne asymptomatique n’est évidemment pas bénéfique si vous n’êtes pas infecté. »
« Le Dr Tam et d’autres responsables médicaux du gouvernement nous ont dit que porter un masque nous rendrait en fait moins protégés », a rappelé Sloan, « à la fois en nous donnant un faux sentiment de sécurité contre le virus et en nous amenant à toucher notre visage, plus que d’habitude, ce qui pourrait propager le virus. »
Il a déclaré que tous les fonctionnaires du gouvernement « auraient pu conseiller de masquer les infectieux et les hospitalisés quotidiens au plus haut en mars et avril, mais ils ont choisi de ne pas le faire. Ce n’est que maintenant que les politiciens et les médias ont décidé que les masques étaient nécessaires, et ils les rendent obligatoires. »
« Nous sommes tous intéressés à freiner la propagation de COVID-19 », a-t-il souligné. « On nous a tous demandé de faire — et nous avons fait — des sacrifices extraordinaires à cette fin. »
Lire la suiteVoici pourquoi seuls Derek Sloan et Leslyn Lewis peuvent défaire Trudeau
Derek Sloan, Leslyn Lewis et Justin Trudeau.
Adaptation d’une lettre de Jeff Gunnarson, président de Campaign Life Coalition
Si vous êtes membre du Parti conservateur du Canada (PCC), ou si vous avez des amis qui le sont, vous devriez lire ceci.
Dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada il faut avoir à l’esprit des points stratégiques cruciaux en matière de vote :
- élire un chef moral,
- faire avancer au mieux la cause pro-vie, pro-famille sur le long terme, et,
- battre Justin Trudeau aux prochaines élections.
C’est pourquoi nous vous présentons les deux seuls candidats pro-vie en tant que 1er et 2nd choix pour l’élection du chef. Nos explications sur les raisons pour lesquelles seuls Derek Sloan et Leslyn Lewis peuvent battre Trudeau suivent ci-dessous.
Meilleurs choix pour le bulletin de vote
Votez pour ces candidats pro-vie et pro-famille sans réserve en les mettant comme choix n° 1 et n° 2, dans l’ordre que vous préférez.
La classification de chacun de ces candidats est basée sur le nombre et la qualité des politiques socialement conservatrices proposées par eux, ainsi que sur le degré d’engagement de chacun sur les questions relatives à la vie et à la famille. Sloan a une avance dans ces critères, ce qui explique la note plus élevée (A+) qui lui est attribuée, mais Lewis qui a un A est également un bon choix.
Aucun autre candidat ne devrait être pris en compte pour figurer sur le bulletin de vote.
À ne pas supporter
Les autres candidats sont non supportables en raison de leur soutien à l’avortement, qui est un facteur d’exclusion.
Veuillez ne mettre aucunement leurs noms sur le bulletin de vote.
Chaque année, plus de 100 000 enfants sont tués avant leur naissance, et ni MacKay ni O’Toole ne sont prêts à les protéger. En mettant un de ces hommes en troisième ou en quatrième position, on enverrait le message à tous les politiciens canadiens qu’ils peuvent soutenir le meurtre de bébés in utero, tout en comptant sur les votes des pro-vie.
En outre, cela serait stratégiquement contre-productif à long terme pour notre cause, dans les années à venir. En refusant stratégiquement de soutenir les politiciens qui promeuvent et encouragent l’avortement, ou qui refusent d’agir pour mettre fin au massacre des enfants avant leur naissance, nous favoriserons les dirigeants plus courageux de l’avenir.
Lire la suiteMéfaits communistes au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : carac/Flickr
Le vandalisme qui sévit depuis quelques semaines aux États-Unis s’est répandu dans le monde entier, même au Canada où déjà des gens incultes ont dégradé un monument au héros canadien-français Dollard des Ormeaux (1625-1660). Dernièrement, des partisans du communisme ont vandalisé un monument inachevé, érigé à Ottawa en mémoire des victimes du communisme, acte que Derek Sloan dénonce dans un de ses courriels aux membres du Parti conservateur du Canada (PCC) :
Un cas particulièrement choquant est arrivé au début du mois à Ottawa.
Le Monument des victimes du communisme, qui n’était pas encore achevé, a été défiguré par des vandales qui ont promis que « le Communisme gagnera[it] » et l’ont orné du plus grand symbole d’oppression du siècle dernier, le marteau et la faucille.
Cet acte est une insulte aux victimes du communisme, aux membres de leur famille et à ceux qui ont payé pour ce monument, s’indigne Derek Sloan, candidat à direction du Parti conservateur.
On peut se demander si ces individus savent ce qu’était le communisme et ce qu’il est encore en Chine, par exemple. Ou alors regrettent-ils la dictature et les massacres qui se perpètrent sous ses augures ?
Derek Sloan évoque la croissance du marxisme culturel dans le gouvernement canadien, dans le domaine de l’instruction et autres institutions. Il souligne l’importance de rester vigilant devant la menace que représentent les promoteurs du communisme au sein du Canada :
Lire la suiteLa défiguration de ce monument est un rappel qu’il y’a des gens dans notre propre pays qui veulent apporter au Canada les souffrances endurées dans d’autres pays sous le communisme.
Derek Sloan : interdire la « thérapie de conversion » est « une forme d’abus d’enfant »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Dans une lettre adressée aux membres du Parti conservateur du Canada, le candidat à la direction du parti Derek Sloan dénonce les dires de Peter MacKay sur ses déclarations au sujet du projet de loi C-8.
Peter MacKay, autre candidat à la direction du parti, trouve en effet « répréhensibles » les paroles de Sloan sur le projet d’interdiction de la « thérapie de conversion », le premier dévoilant ainsi un trait dissimulé de sa politique et se rangeant ouvertement du côté des libéraux sur cette question.
Derek Sloan, par ailleurs avocat et député conservateur à la Chambre des communes, n’avait cessé blâmé le projet de loi C-8 depuis qu’il avait été lancé dans le système parlementaire. Il y a de quoi ! Le projet de loi en question vise à interdire, sous le terme de « thérapie de conversion », tout support apporté à un mineur, soit pour l’aider à se débarrasser d’attirances pour les personnes de même sexe, soit pour le conforter dans sa vraie identité corporelle.
Peter MacKay se range su côté des libéraux, selon la lettre de Derek Sloan :
« Répréhensible » est le mot que Peter MacKay a utilisé cette semaine pour décrire mon opposition au projet de loi C-8, qui est la tentative de Trudeau de criminaliser la soi-disant « thérapie de conversation ». Et c’est exactement ce mot que le directeur des communications de Trudeau a utilisé.
Et encore une fois, Peter MacKay attaque la position naturelle conservatrice pour plutôt embrasser la vision du monde du Parti libéral.
Sloan avait récemment pointé du doigt la politique de Justin Trudeau, la désignant d’abus d’enfants en ce qu’elle promeut l’interdiction de la thérapie :
Oui, j’accuse le gouvernement de Justin Trudeau de légitimiser une forme d’abus d’enfant à l’intérieur de la loi canadienne.
Car, souligne Sloan, le projet de loi C-8 est un projet de loi fédéral qui définit le soutien offert à un enfant pour l’aider « à s’identifier au corps avec lequel il est né comme une “thérapie de conversion” », tout en en faisant un « crime ». Dans le même temps, administrer des hormones artificielles à un enfant et lui faire subir une opération plastique pour le mutiler et le stériliser appelé du nom d’« affirmation du genre »… et sera « parfaitement légal sous le projet de loi C-8 ».
Lire la suiteGuide de l’électeur pour la course à la direction du parti conservateur 2020
Par Campaign Life Coalition ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Freepik — Mise à jour : 22 mais 2020
Meilleurs choix pour le bulletin de vote
Votez pour ces candidats pro-vie et profamille sans réserve en les mettant comme choix n° 1 et n° 2, dans l’ordre que vous préférez.
La classification de chacun de ces candidats est basée sur le nombre et la qualité des politiques socialement conservatrices proposées par eux, ainsi que sur le degré d’engagement de chacun sur les questions relatives à la vie et à la famille. Sloan a une avance dans ces critères, mais Lewis est également un bon choix.
Aucun autre candidat ne devrait être pris en compte pour figurer sur le bulletin de vote.
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À ne pas supporter
Les autres candidats sont non supportables en raison de leur soutien à l’avortement, qui est un facteur d’exclusion. Veuillez ne pas du tout mettre leurs noms sur le bulletin de vote.
Chaque année, plus de 100 000 enfants sont tués avant leur naissance, et ni MacKay ni O’Toole ne sont prêts à les protéger. En mettant un de ces hommes en troisième ou en quatrième position, on enverrait le message à tous les politiciens canadiens qu’ils peuvent soutenir le meurtre de bébés in utero, tout en comptant sur les votes des pro-vie.
En outre, cela serait stratégiquement contre-productif à long terme pour notre cause, dans les années à venir. En refusant stratégiquement de soutenir les politiciens qui promeuvent et encouragent l’avortement, ou qui refusent d’agir pour mettre fin au massacre des enfants avant leur naissance, nous favoriserons les dirigeants plus courageux de l’avenir.
Ils comprendront que pour canaliser la puissance du mouvement pro-vie et profamille, ils doivent nous proposer des politiques concrètes. De même, les partis comprendront que pour susciter l’enthousiasme des Canadiens favorables à la vie et à la famille, il est nécessaire de former des dirigeants qui partagent nos valeurs.
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