Les évêques du Colorado publient une lettre d’« exception religieuse » aux vaccins covid-19
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Les évêques du Colorado — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, Mgr Stephen Berg, évêque de Pueblo, Mgr James Golka, évêque de Colorado Springs, et Mgr Jorge Rodriguez, évêque auxiliaire de Denver — ont publié un document dans lequel ils offrent aux catholiques le désirant, une lettre d’« exception religieuse » à fournir à leur employeur si celui-ci exige d’eux qu’ils se fassent vacciner au covid, conformément aux dernières mesures édictées par le maire de Denver, Michael Hancock, rapporte LifeSiteNews :
Les évêques catholiques du Colorado ont publié un modèle de lettre d’exemption religieuse aux injections expérimentales de COVID-19 pour les catholiques, les évêques déclarant qu’ils « continuent à soutenir les exemptions religieuses à toute obligation vaccinale. »
[...]
Cette lettre intervient après que le maire de Denver, Michael Hancock, eût déclaré le 2 août que « tous les employés de la ville » ainsi que les employés du secteur privé travaillant dans des « environnements à haut risque » seraient soumis à une vaccination obligatoire d’ici le 30 septembre. L’ordre concerne plus de 10 000 personnes et intervient alors que Hancock a admis qu’environ 70 % des personnes admissibles avaient reçu l’injection.
Toutefois, l’ordonnance a accordé une marge de manœuvre à ceux qui détenaient des exemptions médicales ou religieuses au vaccin. « Les employeurs doivent fournir des aménagements raisonnables pour tout personnel qui a des exemptions médicales ou religieuses au vaccin COVID19. »
[...] Les évêques ont fourni un modèle de lettre que les catholiques peuvent faire signer à leurs pasteurs lorsqu’ils demandent une exemption religieuse une vaccination obligatoire.
Les évêques offrent une lettre d’exception basée sur l’enseignement de l’Église :
La lettre explique « comment les enseignements de l’Église catholique peuvent conduire des catholiques individuels... à refuser certains vaccins. »
Selon cet enseignement moral de l’Église catholique, « une personne peut être amenée à refuser une intervention médicale, y compris la vaccination, si sa conscience en arrive à ce jugement. »
Un catholique, soulignent-ils, peut baser son refus sur le fait que le vaccin est lié à l’avortement (ce qui est le cas des vaccins covid-19 les plus courants) et sur les risques et bénéfices dudit vaccin, entre autres.
3e Poursuite en justice contre un pâtissier qui refuse de fabriquer des gâteaux « transgenres »
Le pâtissier Jack Phillips.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alliance Defending Freedom
Le pâtissier Jack Phillips de Lakewood, banlieue de Denver dans le Colorado aux États-Unis, se fait poursuivre en justice pour la troisième fois, pour rejet de demandes de gâteaux LGBT. S’en étant sorti dans les deux premiers cas, il fait maintenant face à ce qui ressemble étrangement à du harcèlement. En effet, le plaignant de l’affaire présente est le même que celui du cas précédent, toujours à propos du refus du pâtissier de réaliser un gâteau à thème transgenre. Notons enfin que le dit Autumn Scardina, le demandeur, se dit « femme transgenre », ce qui veut sans doute dire qu’il est un homme. Extrait de CNA :
Jack Phillips, un pâtissier chrétien basé au Colorado, est poursuivi pour la troisième fois pour avoir refusé de faire un gâteau qui exprime des messages contraires à ses convictions religieuses.
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Lors de l’appel, Scardina a demandé au Masterpiece Cakeshop un gâteau d’anniversaire pour 6 à 8 personnes, à pâte rose et à glaçage bleu. Un employé de Masterpiece Cakeshop a confirmé à Scardina qu’ils pouvaient faire un tel gâteau.
« Mme Scardina a ensuite informé Masterpiece Cakeshop que l’aspect demandé avait une signification personnelle pour elle parce qu’il reflète son statut de femme transgenre », déclare la plainte.
C’est à ce moment-là que Masterpiece Cakeshop a dit à Scardina qu’ils « ne faisaient pas de gâteaux pour les “changements sexuels” ». Scardina a reconfirmé que c’était un gâteau d’anniversaire, mais Masterpiece Cakeshop a refusé de prendre la commande et a mis fin à l’appel, selon la plainte.
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Phillips a dit dans le passé que non seulement il déclinait des demandes de gâteaux d’union homosexuelle, mais qu’il déclinait aussi d’autres types de gâteaux qui vont à l’encontre de ses croyances, dont les gâteaux d’Halloween, d’enterrements de vie de garçon, de divorces, les gâteaux contenant de l’alcool [c’est un peu exagéré pour ce cas-là] et les gâteaux portant des messages athées.
Jim Campbell, avocat principal d’Alliance Defending Freedom, dont les avocats ont déjà défendu M. Phillips dans le passé, a déclaré que la nouvelle poursuite est un autre exemple du harcèlement que M. Phillips subit pour ses convictions religieuses.
« Cette dernière attaque de Scardina ressemble donc à une nouvelle tentative désespérée de harcèlement contre Jack Phillips, l’artiste pâtissier », a déclaré M. Campbell, selon le National Review.
Les pro-vie du Colorado se mobilisent pour mettre fin au programme pervers d’éducation sexuelle de Planned Parenthood
Marche pour la Vie à Denver, au Colorado en 2015.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : March for Life Colorado 2015/Flickr
Planned Parenthood n’est pas uniquement impliqué que dans l’exécution d’avortements, la distribution de contraceptifs, le trafic d’organes d’enfants à naître avortés, dans la non-signalisation d’abus sexuels perpétrés sur des mineures, ou les processus de « transitions », lui et ses comparses se mêlent aussi d’« éducation sexuelle. » Sauf que… Planned Parenthood (et comparses) a ses idées bien à lui en la matière et a déjà enseigné des formes violentes de « plaisir » en la matière, ainsi que l’étalage LGBT+. Extrait de LifeSiteNews
Mercredi 27 février, des centaines de pro-vie du Colorado se sont rassemblés dans le capitole de l’État pour s’opposer à un plan, visant à instituer une soi-disant « éducation sexuelle globale », ce qui se traduit en la permission pour des groupes comme Planned Parenthood et Advocates for Youth d’écrire le programme d’éducation sexuelle pour l’ensemble de l’État. Le projet de loi HB 1032 permettrait essentiellement à des groupes comme Planned Parenthood de rédiger le programme d’éducation sexuelle dans l’État. Le libellé de la loi est également trop vague, ce qui devrait inquiéter les parents du Colorado :
Le projet de loi clarifie les exigences de contenu pour les écoles publiques qui offrent une éducation sexuelle humaine complète et interdit l’enseignement explicite ou implicite ou l’adhésion à une idéologie religieuse ou des doctrines ou principes sectaires, l’utilisation d’un langage ou d’outils pédagogiques fondés sur la honte ou la stigmatisation, l’utilisation de normes ou de stéréotypes sexuels, ou l’exclusion des relations ou des expériences sexuelles des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles ou transgenres.
Selon Christina Coffman, coordonnatrice régionale des Rocheuses du groupe Students for Life, « le rassemblement de prière a attiré environ 300 personnes, tant des membres de la communauté que des étudiants. Nous avons également organisé des réunions avec de nombreux bureaux de législateurs de l’État, dont le sénateur Rhonda Fields, Brittany Pettersen, Faith Winter, Jim Smallwood et Larry Crowder. »
Le pâtissier Jack Phillips poursuivi à nouveau : en cause, un gâteau célébrant la « transition » sexuelle
Jack Phillips, pâtissier.
Blog D’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Et le Colorado remet ça :
« Denver — Bien que la Cour suprême des États-Unis ait statué en juin que le Colorado ne pouvait pas traiter l’artiste en gâteau Jack Phillips différemment des autres, les représentants de l’État ont continué de le faire en réponse à une plainte plus récente déposée contre lui. Les avocats de l’Alliance Defending Freedom représentant Phillips et sa pâtisserie ont intenté une poursuite fédérale mardi soir contre ces fonctionnaires [...]
Le 26 juin 2017, le jour même où la Cour suprême a accepté de prendre l’affaire Masterpiece Cakeshop contre Colorado Civil Rights Commission, un avocat a demandé à Phillips de créer un gâteau rose à l’intérieur et bleu à l’extérieur, ce qui, selon l’avocat, devait célébrer une transition du sexe masculin vers le sexe féminin. Phillips déclina la demande parce que ce gâteau spécial aurait exprimé des messages sur le sexe et l’identité du genre qui sont en conflit avec ses croyances religieuses. Moins d’un mois après que la Cour suprême ait statué en faveur de Phillips dans sa première affaire, l’État l’a surpris en trouvant un motif probable de croire que la loi du Colorado l’oblige à fabriquer le gâteau demandé [célébrant] la transition sexuelle. »