Denise Bombardier dénonce la pédophilie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
Dans une de ses dernières chroniques, Denise Bombardier parlait de la décadence actuelle. Et dans une autre encore plus récente, elle explique qu’elle faisait par là allusion, entre autres, aux revendications de certains groupes pédophiles qui sévissent dans l’ombre.
La justice est couramment laxiste avec de pareils individus qui sont souvent libérés avant le terme de leur peine ; parmi eux se trouvent des récidivistes.
Et il existe un réseau de pédophiles dont les ramifications s’étendent dans le monde entier, plongeant dans toutes les classes, affirme Mme Bombardier dans Le Journal de Montréal :
Il existe un lobby pédophile aux ramifications internationales que connaissent bien les services de police de nos pays. Un lobby composé de membres de toutes classes sociales, qui sont actifs sur la Toile et se protègent entre eux. La semaine dernière, l’on apprenait qu’un ex-policier et entraîneur sportif au Québec avait récidivé. Or les sites pédophiles, nombreux, offrent aux violeurs d’enfants une pornographie à faire vomir.
Et au Canada, la Charte des droits et libertés, lègue de Trudeau père, permettrait à ces groupes faire valoir leurs idées :
En effet, chaque citoyen peut se réclamer de cette charte, qui favorise les groupes les plus marginaux à revendiquer leurs différences. Certains pédophiles rêvent du jour où ils pourront faire la preuve que leurs attirances vers des enfants et des mineurs sont une caractéristique humaine aussi légitime que celle des homosexuels ou hétérosexuels non pédophiles.
Bon ! Il faut bien que je fasse ici une pose. Non, les attirances homosexuelles ne sont pas légitimes, parce que non seulement sont-elles anormales, mais ceux qui en sont atteints sont-ils plus susceptibles d’agresser que les gens normaux.
La perte des repères :
La perte de repères qui caractérise notre société et les revendications de tout un chacun en vertu de la Charte des droits expliquent en partie cette tolérance sociale qui laisse entendre qu’une idée en vaut bien une autre. À cet égard, la pollution n’est pas que dans l’air. Elle atteint les esprits et mène à des dérives d’une ampleur insoupçonnable. Il faut en conclure que rien, hélas, ne nous sera épargné désormais.
Encore reste-t-il à désigner ces repères que l’Occident laisse tomber dans les limbes, et que Mme Bombardier oublie de mentionner. Je n’en nommerai qu’un seul, le plus important, le plus essentiel et le plus capital : le Christianisme.
Les abus sexuels dans l’Église dus aux réseaux de prêtres homosexuels ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gli Scritti
Voici une lettre du président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, qui a été envoyée à Mme Denise Bombardier le 4 décembre en réponse à son article critiquant les propos que le pape a récemment tenus au sujet du problème de l’homosexualité dans l’Église :
Madame,
Pour faire suite à votre article paru dans le Journal de Montréal aujourd’hui (le 4 décembre), je pensais vous éclairer sur certains points ayant rapport avec l’homosexualité et la crise des abus sexuels dans l’Église catholique. En fait, hier nous venons de publier une vidéo de près de 2 heures sur les scandales d’abus sexuels dans l’Église catholique, et ce qui suit ne fait que résumer le contenu de cette vidéo :
Résumé de l’argument contenu dans la vidéo :
1) Les prêtres dans l’Église catholique sont tous des hommes.
2) 98 % des hommes, dans la population en général, sont d’orientation hétérosexuelle (2 % d’orientation homosexuelle)
3) Or, 80 % des victimes d’abus sexuels envers mineurs dans l’Église sont de sexe mâle, et la plupart des victimes sont d’un âge qui varie entre 10-17 ans. (Voir Rapport John Jay, Rapport Sullins)
4) Donc, on ne parle pas du tout de pédophilie dans l’Église, mais d’hébéphilie (10-13 ans) et d’éphébophilie (14-17 ans).
5) Dans la population en général, 87 % des victimes d’abus sexuels sont de sexe féminin (au Canada, entre 2009 et 2014, il y a eu 117 000 abus sexuels, 87 % contre des personnes de sexe féminin, dont 25 % de 13 ans et moins). 98 % des abus sont commis par des mâles.
6) Bref, si les hommes d’Église étaient un reflet de la population mâle en général, nous devrions nous attendre à ce qu’une grande majorité des victimes soient de sexe féminin. Mais seulement 20 % le sont.
5) De plus, selon les recherches du Dr Paul Sullins (2018), il existe une corrélation presque parfaite (0,93) entre le pourcentage de prêtres homosexuels dans le clergé, et le nombre d’abus sexuels sur mineurs, au cours des années.
6) Le pourcentage de prêtres homosexuels dans les années 50 était le double de celui de la population en général, soit 4 % des prêtres. Aujourd’hui, nous sommes à 8 X le pourcentage de la population en général, soit 16 % des prêtres.
7) Maintenant, il faut tenter d’expliquer cette corrélation entre le % de prêtres homosexuels et le nombre d’abus sur mineurs (10-17 ans), par les hypothèses suivantes :
7 a) Qu’il y aurait un lien causal entre homosexualité et hébéphilie/éphébophilie, c’est-à-dire que les personnes aux prises avec des attraits envers le même sexe auraient possiblement, et cela, plus que les hétérosexuels, des attraits envers des personnes plus jeunes, du même sexe (hébéphilie 10-13 ou éphébophilie 14-17). Cette hypothèse est, selon nous, plausible, étant donné que la nature de l’acte sexuel, pour un homosexuel, n’est pas modifiée lorsque son partenaire est jeune, car elle sera tout aussi stérile physiquement.
7 b) Des réseaux homosexuels dans l’Église ont fait en sorte que les abus commis par des homosexuels avaient tendance à ne pas être dénoncés, autant que le seraient les crimes des hétérosexuels. Ceci aurait donné à certains abuseurs d’orientation homosexuelle le sentiment d’être « invincibles » et hors la loi.
8) Pour ce qui est des raisons pour lesquelles il y a tant d’homosexuels dans le clergé, nous avons offert trois réponses :
a) Plusieurs homosexuels deviennent prêtres pour dissimuler de leurs proches leur orientation
b) Il y a eu une infiltration du clergé pilotée par des agents communistes, dans les années 40 et 50. Souvent on choisissait des homosexuels, qui pouvaient plus facilement supporter le fardeau du célibat.
c) Une fois certains homosexuels en poste de commande (p. ex. recteurs de séminaires), ils ont tendance à sélectionner des personnes semblables à eux.
Conclusion : Il n’y a pas de problème de pédophilie systémique dans l’Église. Le problème en serait surtout un d’hébéphilie et d’éphébophilie homosexuelle, causée par une haute concentration d’homosexuels dans la prêtrise, perpétuée par un « réseau » homosexuel, un genre de société secrète ou d’« État profond » ecclésial.
Bien à vous,
Georges Buscemi
Président, Campagne Québec-Vie