Les militants canadiens de l’euthanasie ne seront pas satisfaits tant que toutes les institutions favorables à la vie n’auront pas été détruites
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
27 juin 2024 (LifeSiteNews) — Certains d’entre vous se souviennent peut-être de l’histoire bouleversante de Christine Nagel, 81 ans, cette Canadienne qui, bien que n’approuvant pas les tatouages, s’est fait tatouer la phrase « Ne m’euthanasiez pas » sur le haut de son bras, juste pour s’assurer qu’aucun praticien ne puisse jamais prétendre qu’elle avait demandé une injection létale. Amanda Achtman a enregistré son histoire dans le cadre du projet « Dying to Meet You » [Je meurs d’envie de vous rencontrer] :
Dans le cadre du même projet, Achtman a récemment interrogé Roger Foley, un Canadien handicapé à qui l’on a proposé l’euthanasie à plusieurs reprises (j’ai parlé avec M. Foley lors d'une entrevue sur LifeSiteNews la semaine dernière). M. Foley affirme que le fait de se voir proposer l’euthanasie lui donne l’impression d’une profonde violation — il a l’impression d’être suspendu à une falaise et que les professionnels de la santé lui piétinent les doigts. C’est pourtant la réalité du régime d’euthanasie canadien : une injection létale peut être proposée même à ceux qui luttent contre des idées suicidaires, et à ceux qui se retrouvent en état de grande faiblesse et sont très vulnérables.
Cette situation, a fait remarquer Mme Achtman, met en évidence le besoin essentiel d’institutions qui soient exclusivement axées sur le maintien de la vie. « Il est nécessaire de créer des espaces de soins sans euthanasie, non seulement pour protéger l’intégrité des institutions catholiques, mais aussi parce que de nombreux patients, y compris des patients non religieux comme M. Foley, souhaitent être traités dans des établissements qui n’abordent pas la question de l’euthanasie avec les patients », écrit-elle. Elle a raison. Le problème est que ces espaces — lorsqu’ils existent — sont devenus des cibles pour les militants du suicide qui veulent que l’euthanasie soit proposée partout.
Lire la suiteL’euthanasie ou l’homicide délibéré légal des vulnérables
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au cours d’un événement en ligne portant sur « l’état de l’euthanasie au Canada » mardi dernier, la directrice de l’un des seuls hospices entièrement pro-vie du pays a averti que l’euthanasie légale a modifié le Code criminel pour permettre aux « agents de l’État de nous tuer ».
« L’Aide médicale à mourir est un amendement au Code criminel », a déclaré Angelina Ireland, présidente de Delta Hospice Society (DHS), basée en Colombie-Britannique, aux participants qui ont assisté à l’événement en ligne organisé par DHS et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC).
« L’AMM permet aux agents de l’État de nous tuer et s’appelle en fait “homicide non coupable” », a-t-elle ajouté.
Mme Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’il était important pour elle d’expliquer aux participants présents « certaines vérités dérangeantes » sur les conséquences néfastes de l’AMM pour le Canada.
« Il n’y a aucun moyen pour nous de les “poursuivre” (le gouvernement) ou de les accuser de meurtre. Nous avons abdiqué notre pouvoir et donné au gouvernement l’autorité suprême — le droit et le privilège de nous assassiner », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews, ce qu’elle a également dit aux participants à l’événement.
Lire la suiteLa présidente d’un hospice pro-vie qualifie d’« horreur nationale » la légalisation de l'euthanasie au Canada
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DCStudio/Freepik
25 septembre 2023 (LifeSiteNews) — Le chef de l’une des rares sociétés de soins palliatifs pro-vie du Canada a averti que l’euthanasie, depuis qu’elle a été légalisée par le gouvernement fédéral du Premier ministre Justin Trudeau, est devenue un spectacle « d’horreur » national.
« Malheureusement, il n’y a pas de répit en vue alors que l’aide médicale à la mort (AMM) devient une horreur nationale et que les “professionnels” aiguisent leurs aiguilles », a déclaré à LifeSiteNews Angelina Ireland, présidente de la société pro-vie Delta Hospice Society (DHS), basée en Colombie-Britannique.
Angelina Ireland a prévenu que le Canada en est arrivé à un point où tout le monde doit se « protéger » des incitateurs à l’euthanasie.
« Nous avons atteint le point où nous devons tous nous protéger les uns les autres contre l’AMM », a-t-elle fait remarquer.
Récemment, Mme Ireland a mis en garde contre la publication d’une initiative défendue et financée par le gouvernement fédéral libéral, intitulée « Medical Assistance in Dying accredited training program for health professionals » (programme de formation accrédité pour l’assistance médicale à la mort à l’intention des professionnels de la santé).
Selon elle, ce programme de formation n’est rien d’autre qu’une préparation à « la prochaine phase du massacre canadien ».
« Ils (le ministre de la Santé du gouvernement Trudeau, Mark Holland) veulent nous faire croire que l’aide médicale à mourir (AMM) est si “personnelle et complexe” qu’apparemment aucune personne ordinaire ne pourrait comprendre les subtilités d’un homicide non coupable », a déclaré Mme Ireland.
Lire la suiteDes milliers de Canadiens prennent des mesures pour se protéger de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
15 septembre 2022, Delta, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — La demande « sans précédent » de la nouvelle directive anticipée « Ne pas euthanasier » (DNE) de la Delta Hospice Society (DHS), une organisation pro-vie, montre que les gens sont très préoccupés par les lois canadiennes sur l’euthanasie qui ne cessent de s’étendre, déclare sa présidente Angelina Ireland.
« Nous en avons envoyé des milliers à des personnes dans tout le Canada. Il y a un sentiment palpable parmi nos partisans, de tous âges, qu’ils doivent se protéger », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews.
Le nouveau DNE du DHS est un document juridique qui protège les personnes contre les tentatives de mettre fin à leur vie de manière non naturelle par injection létale.
Le DNE a été officiellement lancé au début de l’été de cette année. Mme Ireland a déclaré à l’époque qu’il s’agissait d’une « réponse dynamique à ceux qui pensent que nos concitoyens n’ont pas droit à un traitement médical ni même à la vie ».
Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’elle pense que la demande pour le DNE est due au fait que les gens réalisent « qu’à l’échelle nationale, notre système médical n’est pas seulement cassé, mais brisé ».
« Alors que nous, les gens, avions confiance que l’argent de nos impôts allait être géré de manière appropriée pour des services destinés à nous maintenir en bonne santé, nous découvrons que notre argent a été dilapidé et que des professionnels de la santé ont été licenciés. Peut-être que [le système de santé pense] que le moyen le plus rapide d’équilibrer le budget, et l’arriéré, est d’éliminer complètement le patient coûteux », a noté Mme Ireland.
Selon Ireland, il n’y a pas eu de nouveau financement, en Colombie-Britannique, pour « les services de soins palliatifs, mais une attention disproportionnée à l’augmentation des équipes d’AMM (aide médicale à mourir) pour mener à bien leur travail ».
« De plus, nous constatons que le critère d’éligibilité aux services de soins palliatifs est réduit de 6 mois à 3 mois d’espérance de vie. Quelle partie de cette trahison nationale est simplement constituée de mesures d’économie de la part du gouvernement ? » s’est-elle interrogée.
Lire la suiteLa Delta Hospice Society à nouveau attaquée
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : amedeoemaja/Adobe Stock
J’ai appris aujourd’hui que la Delta Hospice Society fera l’objet d’une vérification par le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique.
En février 2021, la Delta Hospice Society (DHS) a été déboutée par le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique parce qu’elle refusait de tuer des gens par euthanasie (Aide médicale à mourir, AMM). La bataille autour de l’existence de la DHS s’est poursuivie depuis.
En avril dernier, la DHS a tenu une élection de son conseil d’administration au cours de laquelle des partisans de l’euthanasie (AMM) se sont présentés contre un groupe de personnes opposées à l’euthanasie dans l’espoir de prendre le contrôle du conseil. Heureusement, 76 % des membres de la DHS ont voté pour les membres du conseil d’administration qui s’opposent à l’euthanasie.
La DHS est une fois de plus attaquée. Un article publié le 18 juillet par le Delta Optimist rapporte que le député Ravi Kahlon a publié une liste des organisations de la région de Delta qui ont reçu de l’argent du programme Community Gaming Grants. Selon la liste, la DHS a reçu une subvention de 36 000 $.
En réponse, Ian Jacques a écrit un article publié le 20 juillet par le Delta Optimist rapportant que le député provincial Ian Paton demandait une enquête sur la subvention accordée à la DHS. L’article rapportait que Nathan Cullen, le ministre du gouvernement néo-démocrate responsable du programme de subvention, avait déclaré :
Lire la suite« La Delta Hospice Society a reçu une petite subvention du programme de subvention des jeux communautaires. Notre gouvernement a clairement indiqué qu’il n’était pas d’accord avec les opinions avancées par cette organisation », a déclaré M. Cullen. « Il a été porté à notre attention qu’il y a des préoccupations concernant le financement fourni à cette organisation, l’exactitude des informations fournies par l’organisation et si donc elle répondait pleinement aux critères d’admissibilité. »
« J’ai demandé au personnel d’examiner la demande. Nous avons mis en place un processus d’audit approfondi pour enquêter sur les réclamations et nous allons nous pencher sur cette question immédiatement. Nous allons explorer toutes les options correctives, y compris la possibilité de récupérer les fonds. »
Delta Hospice Society menacé d’être expulsé de sa dernière propriété
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jokekung/Adobe Stock
En février 2021, le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique a cessé de financer la Delta Hospice Society (DHS) parce qu’elle refusait de tuer ses patients par euthanasie. La bataille pour l’existence de la DHS se poursuit depuis lors.
La DHS a tenu une assemblée générale annuelle en ligne les 26 mars et 2 avril, au cours de laquelle il a élu 10 membres du conseil d’administration et adopté des résolutions garantissant son opposition continue à l’euthanasie et au suicide assisté, appelés Aide médicale à mourir (AMM) au Canada. 76 % des membres ont voté pour rester opposés à l’AMM.
Divulgation : Alex Schadenberg a été élu au conseil d’administration de la DHS.
Le maire de Delta BC, George Harvie, a maintenant demandé au premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, d’exproprier les biens restants de la DHS.
James Smith, journaliste pour le Surrey Now Leader a rapporté :
Lire la suiteLe maire de Delta, George Harvie, demande au premier ministre John Horgan de « prendre toutes les mesures » possibles pour s’assurer que l’argent recueilli au Hospice Cottage Charity Shoppe de la Delta Hospice Society (DHS) soit utilisé pour soutenir les soins palliatifs dans la communauté.
La demande de M. Harvie, formulée dans une lettre datée du 13 avril, survient après que les membres de la société aient voté en faveur d’amendements à la constitution et aux règlements administratifs rejetant formellement l’aide médicale à mourir.
Bonne nouvelle : le Delta Hospice Society élit un conseil d’administration qui s’oppose à l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Freepik
Excellente nouvelle : Plus de 75 % des membres de Delta Hospice Society ont voté pour l’élection d’un nouveau conseil d’administration qui s’oppose à l’euthanasie (AMM) et ils ont également appuyé la modification de la constitution et des règlements du groupe. De nombreux partisans de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie sont également membres de Delta Hospice Society.
En février 2021, le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique a retiré son financement à Delta Hospice Society (DHS) et exproprié son bâtiment de 10 lits parce que le DHS refusait de participer à l’euthanasie.
Le samedi 26 mars, une réunion en ligne a été organisée pour que les membres de Delta Hospice Society votent pour élire un nouveau conseil d’administration et sur une constitution et des règlements révisés afin que Delta Hospice Society fournisse des soins palliatifs qui affirment la vie jusqu’à sa fin naturelle. La réunion du 26 mars n’a pas été terminée et a été complétée le 2 avril.
Il y a eu des problèmes avec la plateforme en ligne mais tous ceux qui ont participé à la réunion ont pu voter en ligne ou par téléphone.
J’ai été élu au conseil d’administration de DHS. L’Euthanasia Prevention Coalition soutient la direction et les objectifs de Delta Hospice Society.
Delta Hospice Society lancera bientôt son projet de création d’un hospice indépendant, financé par des fonds privés et ne pratiquant pas l’euthanasie (AMM). DHS s’engage à créer des lieux sûrs pour mourir.
Un organisme canadien songe à bâtir un hospice, sans euthanasie, après ses démêlés avec le gouvernement
Par REAL Women of Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Voici la traduction d’un courriel de REAL Women of Canada qui relate l’essentiel des événements entourant la Delta Hospice Society et son hospice, où on ne pratiquait pas l’euthanasie, et appelle les personnes de bonne volonté à soutenir cette société — qui a perdu son ancien hospice parce que le gouvernement de Colombie-Britannique l’a littéralement expulsée d’un terrain qu’il lui louait, car l'hospice ne voulait pas pratiquer l'euthanasie — dans son projet de bâtir un nouvel hospice, tout aussi respectueux de la vie. — A. H.
Alerte
La Delta Hospice Society n’est pas encore battue
S’il vous plaît, enregistrez-vous en tant que membre d’ici le 3 août 2021
Le gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique et les idéologues du groupe pour l’euthanasie Dying with Dignity Canada, qui le soutiennent, ont exigé que la Delta Hospice Society fournisse des lits aux patients euthanasiés, ce que l’hospice a refusé de faire.
Par conséquent, le 29 mars 2021, le gouvernement de la Colombie-Britannique a expulsé l’hospice de deux bâtiments qu’il avait construits grâce à des dons privés. L’hospice avait été construit sur des terres gouvernementales avec un bail de location de 35 ans que le gouvernement a annulé unilatéralement.
Cela s’est produit après une bataille d’un an au cours de laquelle le gouvernement a essayé de vindicativement de forcer l’hospice à se plier à ses souhaits.
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a maintenant rouvert l’hospice le 15 avril 2021, en prenant le contrôle total de celui-ci, et propose l’euthanasie aux patients vulnérables.
La Delta Hospice Society a refusé de se laisser détruire par ce comportement offensif, et a courageusement décidé de poursuivre son combat afin de fournir des soins palliatifs conformément à ses principes : protéger la dignité de la vie humaine jusqu’à sa fin naturelle. La société dispose encore d’autres actifs (une friperie sur une propriété appartenant à la société) et programmes de santé qu’il peut continuer à offrir.
La société prévoit de construire un autre hospice — un hospice complètement indépendant du gouvernement. Il comprend le grand besoin de protéger les gens contre les mains crochues de ceux qui font la promotion du suicide assisté par un médecin, rebaptisé de manière trompeuse « aide médicale à mourir » (AMM).
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