Brésil, le gouvernement Bolsonaro promeut l’abstinence (ou attente) pour éviter les grossesses d’adolescentes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Pour éviter une grossesse rien de plus simple que de pratiquer l’abstinence (mais non peut-être pas difficile), autrement appelée la chasteté, mot qui doit faire frémir plus d’un cœur impudique, les plaisirs de la chair prenant beaucoup plus de place dans leur esprit que la prudence.
Damares Alves, ministre de la Femme, de la Famille et des Droits de l’homme au Brésil promeut, au moins depuis le mois de janvier, l’abstinence sexuelle des adolescents auprès des parents, afin que ces derniers guident les premiers d’une façon enfin efficace et morale. Elle promeut donc l’attente et le mariage. Selon LifeSiteNews :
Damares Alves, le ministre brésilien de la femme, de la Famille et des Droits de l’homme, a récemment demandé aux parents de songer à dire à leurs enfants adolescents d’attendre l’âge adulte pour avoir des relations sexuelles, déclenchant ainsi une vague de commentaires négatifs de la part des gauchistes de cette république sud-américaine.
Le ministre Alves a répondu au taux croissant de maladies sexuellement transmissibles et de grossesses chez les adolescentes en encourageant l’abstinence parmi les adolescents.
Damares Alves travaille de concert avec une campagne dirigée par des évangéliques, dont elle fait partie, ce qui fait dire aux partisans de l’avortement et militants LGBT que c’est une ingérence de l’« église » dans l’État, outre que ce plan déplût à ces hurluberlus. D’après LifeSiteNews :
Les partisans de l’avortement et du mouvement LGBT ont dénoncé la campagne, en invoquant la crainte qu’il s’agisse en fait d’une convergence entre l’Église et l’État. Selon le New York Times, Debora Diniz, professeur de droit brésilien et militante en faveur de l’avortement, a déclaré que ce programme aura « des conséquences terribles » et entraînera de nouveaux cas de grossesse chez les adolescentes et d’infections sexuellement transmissibles (IST).
Mme Diniz a affirmé que l’abstinence ne fonctionnait pas. Les prestataires d’avortement tels que Planned Parenthood et les organisations comme l’Institut Guttmacher essaient régulièrement de discréditer le fait de retarder les rapports sexuels comme moyen d’éviter les grossesses et les maladies sexuellement transmissibles chez les adolescents.
En fait, c’est l’éducation sexuelle moderne (redondance : elle n’existe que depuis le siècle dernier) qui est source de grossesse chez les adolescentes et de maladies. Planned Parenthood alimente son propre marché pourrait-on dire.
Le Brésil et les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé sur l'avortement
Damares Alves, Ministre de la Femme, de la Famille et des Droits de l'homme du Brésil.
Par Stefano Gennarini, J.D. ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : La Nata com Antonia Fontanelle/YouTube
New York, 11 octobre (C-Fam) — Les procureurs brésiliens pourraient lancer une enquête criminelle sur un magazine qui fait la promotion d'avortements illégaux sur la base de directives controversées de l'Organisation mondiale de la santé.
La ministre brésilienne de la Femme, de la Famille et des Droits de l'homme, Damares Alves, a officiellement dénoncé le magazine en ligne AzMina au procureur général de Sao Paolo. Alves croit qu'un article publié par l'AzMina avec des indications sur la façon de s'auto-administrer l'avortement avec des produits obtenus illégalement, ainsi que d'autres méthodes d'avortement, met en danger la vie des femmes et des filles brésiliennes. Le procureur général a confirmé qu'une enquête criminelle sur la publication a été ouverte le mois dernier.
La tentative d'Alves de poursuivre AzMina est plus qu'un simple débat national. C'est une salve d’artillerie contre la tentative de l'industrie internationale de l'avortement de contourner les lois qui protègent l'enfant à naître et restreignent l'avortement. Au cœur de cette campagne se trouvent les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé sur l'avortement, qui sont devenues les normes mondiales de l'industrie de l'avortement.
Dans le but de rendre l'avortement toujours plus accessible, l'Organisation mondiale de la Santé recommande maintenant des procédures d'avortement dangereuses, découragées par les établissements médicaux des pays développés, y compris l'avortement chimique auto-administré sans surveillance médicale.
Lire la suiteÉcole à la maison et suppression du marxisme dans l’enseignement supérieur au Brésil
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : mohammed hassan/PxHere
Le président brésilien, Jair Bolsonaro, écrivait le 31 décembre dernier qu’il avait un plan « agressif » pour éradiquer le marxisme (plaie du Brésil) de l’enseignement supérieur, plan auquel il compte s’appliquer avec le concours du ministre de l’Éducation, Ricardo Vélez Rodriguez. Extrait de Breitbart :
Le président brésilien Jair Messias Bolsonaro a appelé à combattre les « inepties marxistes » dans les universités, affirmant que l’enseignement supérieur devrait « former des citoyens et non des militants politiques ».
Le président brésilien récemment élu, Jair Bolsonaro, a un plan ambitieux pour réformer l’enseignement supérieur dans tout son pays. Selon Bolsonaro, ce plan pourrait inclure la suppression de la doctrine marxiste dans les établissements d’enseignement supérieur de tout le Brésil.
De son côté, le ministre de la Femme, de la Famille et des Droits de l’Homme, Damares Alves, écrivait le 18 février sur son compte Twitter :
Je dois remercier le ministère de l’Éducation pour sa collaboration dans le dossier de l’enseignement à la maison, dirigé par le ministre Ricardo Vélez [Rodriguez]. Nous travaillons ensemble pour élaborer un projet complet qui apportera une sécurité juridique à cette importante politique publique.
Mme Damares Alves aurait pour projet de régulariser l’école à la maison dans le pays, d’après R7. « J'ai accordé une interview à TV Record pour parler de l'enseignement à domicile, une demande de milliers de familles brésiliennes, » toujours selon le compte Twitter de Mme Damares Alves.