La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Eric Ward/Unsplash
Les apprentis sorciers du monde futur louent aux quatre coins du monde les délices de la transsexualité, de l’idéologie transgenre, tout en niant la réalité qu’est l’identité biologique et sexuelle dès la naissance. Derrière leurs délires, approuvés et propagés consciencieusement par les médias et les séries télé pour jeunes, les écoles occidentales, les organismes internationaux, c’est la vie de nombreux adolescents et préadolescents qui est irréversiblement dégradée, abîmée. L’envers de ce décor de carton-pâte préfabriqué par des idéologues, qui ont en haine avant tout la nature et le réel, n’est pas beau à voir, ni de face d’ailleurs [...]
« Je suis coincé entre deux sexes. »
De cette condition tragique, Keira accuse le traitement commencé à l’hôpital Tavistock de Londres, clinique spécialisée dans le changement de sexes des enfants. A 16 ans elle ne voulait plus être une fille et a demandé de l’aide. Après seulement trois rendez-vous d’une heure, on lui a prescrit des bloqueurs hormonaux pour arrêter le développement de son corps féminin, explique-t-elle dans l’article du Daily Mail. Le Tavistock, c’est le TGV du changement de sexe !
Trois heures de séance ont donc été suffisantes pour décider d’un changement de sexe sur une gamine de 16 ans et pour commencer un traitement allant en ce sens et que Keira regrette profondément aujourd’hui. Car toute sa vie de femme en a été chamboulée irrémédiablement. Il y a trois ans, elle a subi en effet une ablation des seins, ce qui, avec les doses de testostérone prises, a contribué à rendre son apparence plus masculine. Et maintenant qu’elle a changé d’avis sur son intention de prendre la forme masculine, elle se retrouve avec un corps qu’elle ne sent pas le sien et cherche un moyen d’inverser le traitement effectué jusqu’à ce moment.
Sur la possibilité que les adolescents, dès la douzième année, puissent librement consentir aux traitements en vue de la transition de sexe, sa position est claire :
« Je ne pense pas que les enfants et les jeunes puissent consentir à l’utilisation de puissants médicaments hormonaux expérimentaux comme je l’ai fait. »
Dès son jeune âge, elle n’a pas aimé s’habiller en femme. En grandissant, elle a été victime d’intimidation, au point qu’elle ne voulait plus aller à l’école. « Je pensais que la vie aurait été meilleure pour moi si j’avais changé de sexe. » Très rapidement, elle s’en est ouverte à son médecin local qui, à son tour, l’a adressée au Service de santé mentale pour enfants et adolescents (CAMHS) près de chez elle, où ils lui ont proposé de contacter le London Tavistock.
Lire la suiteLe 1er « non-binaire » officiel des États-Unis récupère son identité masculine légale
James Clifford Shupe.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Jamie Shupe/Wikimedia Commons
Le premier Américain à se faire reconnaître officiellement comme « non-binaire » aux États-Unis a repris son identité première, véritable et légale, la veille de Noël. James Shupe, qui avait d’abord voulu être femme il y a quatre ans, puis s’était fait reconnaître par un juge d’Oregon comme « non-binaire », pour réaliser ensuite la profondeur des erreurs qu’il avait commises, à causes des problèmes mentaux qui le tenait à l’époque de sa « transition », et pour enfin recouvrer son identité masculine légale. Quand il se disait « non-binaire » il voulait même qu’on l’appelle « Jamie ». Selon CBN News :
L'Américain, qui s'était identifié auparavant comme transsexuel et qui a été le premier à obtenir le statut de non binaire aux yeux de la loi, dit qu'il a fait une erreur.
Jamie Shupe, un vétéran de l'armée américaine à la retraite, avait fait la une des journaux il y a quatre ans lorsqu'il raconta son passage [fictif]¹ d'homme à femme dans le New York Times. Un an plus tard, Shupe se présenta devant un juge d'Oregon qui accepta de le laisser s'identifier selon un troisième sexe, ni homme ni femme.
Basic Rights Oregon proclama alors que c'était « un jour important pour les Orégoniens non-binaires. »
Maintenant, Shupe, qui est né homme [qui donc a toujours été homme]², dit qu'il regrette ce qu'il a fait et que c'était une profonde erreur. À la veille de Noël, un juge d'Oregon lui redonna son sexe masculin légal et son nom, James Shupe. Il a également reçu depuis peu un nouveau permis de conduire pour faire valoir son identité retrouvée.
Shupe a déclaré lundi au journal The Star-Banner d'Ocala, en Floride, qu'il attribue son erreur à la maladie mentale, mais aussi au système de santé mentale actuel.
Car les praticiens, les thérapeutes, les infirmières et autres craignent de se faire accuser de discrimination, de transphobie, etc. :
M. Shupe dit que la communauté médicale est tellement effrayée par l'activisme transgenre, que les infirmières, les médecins et même les thérapeutes craignent beaucoup de dire non à un patient.
Il explique que les professionnels de la santé « ignoraient que je souffrais de trouble de stress post-traumatique chronique, ayant servi dans l'armée pendant près de 18 ans ». Tous mes médecins sont d'accord là-dessus. D'autres croient que j'ai un trouble bipolaire et peut-être un trouble de la personnalité limite ».
¹Fictif puisqu'il est impossible de changer de sexe.
²Commentaire d'A. H.
Première conférence sur la «détransition» en Grande-Bretagne
Charlie Evans.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Beaucoup de ceux qui sont passés par le processus de « transition », d’homme à simili-femme ou de femme à simili-homme (en fait, il n'ont jamais cessé d'être ce qu'ils étaient à l'origine), regrettent ce choix néfaste et cherchent à reprendre l’apparence conforme à leur sexe, bien que certaines atteintes à leur intégrité physique ne puissent pas être défaites, comme les amputations « esthétiques ». Plusieurs de ces gens s’organisent afin de contrer le fléau du transgenrisme, selon LifeSiteNews :
Samedi après-midi, une foule de 200 personnes s’est rendue à la première conférence mondiale sur la « détransition » des genres.
« Detransition : The Elephant in the Room. Medical Ethics in the Age of Gender Identity » s’est tenue à Manchester, en Angleterre, le 30 novembre. Organisé par un collectif féministe indépendant appelé « Make More Noise », l’événement, dont les billets ont été tous vendus, comprenait parmi ses conférenciers des experts en santé médicale et psychologique ainsi que des jeunes femmes qui sont en train de « détransitionner ».
L’événement a également marqué le lancement officiel du Detransition Advocacy Network, dirigé par Charlie Evans, âgée 28 ans, une femme qui se disait homme pendant une décennie. Evans a décidé de fonder ce groupe pour aider les centaines de jeunes qui, selon elle, l’ont contactée, regrettant leurs propres expériences de ces traitements hormonaux et chirurgicaux.
Cette conférence de deux heures pouvait être vue en direct sur la page Twitter de la « Safe Schools Alliance UK », un groupe de pression qui cherche à assurer la protection des enfants dans les écoles, ce qui inclut la protection de la vie privée des filles par rapport aux hommes et de tous les enfants contre les influences visant à ce qu’ils se considèrent comme transgenres.
La 1ère personne reconnue non-binaire aux États-Unis reconnaît qu’il est un homme et avoue qu’il avait des problèmes mentaux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : TeroVesalainen/Pixabay — Mise à jour : 10 janvier 2020
La première personne aux États-Unis à s’être fait reconnaître non-binaire par un tribunal avoue maintenant que ses décisions étaient prises sous l’impulsion de ses problèmes mentaux. Cet homme qui pendant un temps croyait être une femme, après une grave crise mentale, puis, ne se croyant plus femme, voulait être reconnu comme non-binaire. Dernièrement, il a voulu revenir à son statut d’homme, qu’il a d’ailleurs toujours été.
James Shupe (Jamie étant son nom de « non-binaire ») explique lui-même qu’il souffrait de stress post-traumatique, ayant servi dans l’armée pendant 18 ans, qu’il a été agressé sexuellement par un homme de sa famille pendant sa jeunesse, qu’il a été influencé par de la propagande transgenre en ligne, qu’il a regardé de la pornographie durant des années, et que des médecins pensaient qu’il avait un trouble bipolaire ou un trouble de la personnalité. Il nous fait donc comprendre que ces sentiments d’être ou autre n’étaient dusqu’à ses problèmes mentaux.
Tous les médecins, infirmières, thérapeutes, sauf un, et juges l’ont confirmé dans la voie du transgenrisme, craignant pour le moins les groupes de pression LGBT. Extrait de Contre info :
Lorsque le fantasme d’être une femme a pris fin, j’ai demandé à deux de mes médecins de me permettre de devenir non binaire au lieu d’être une femme pour me sortir de l’ordinaire. Les deux ont accepté facilement. Après m’avoir rempli d’hormones — l’équivalent de 20 pilules contraceptives par jour — ils ont chacun écrit une lettre de changement de sexe. (…) Pour échapper à l’illusion d’être devenu une femme, j’ai fait quelque chose de tout à fait sans précédent dans l’histoire américaine. En 2016, j’ai convaincu un juge de l’Orégon de déclarer mon sexe non binaire — ni homme ni femme (…) La décision historique du tribunal m’a catapulté vers une renommée instantanée au sein de la communauté LGBT. Dix jours après, les médias ne m’ont pas laissé dormir (…) Devenir une femme m’avait fait entrer dans le New York Times. Convaincre un juge que mon sexe n’était pas binaire, mes photos et mon histoire ont été publiées dans des publications du monde entier. Puis, avant même que l’encre du juge n’ait séché sur sa décision de justice en Orégon, un organisme d’aide juridique LGBT basé à Washington DC m’a contacté. « Nous voulons vous aider à changer votre certificat de naissance », ont-ils proposé. En quelques mois, j’ai remporté une autre victoire historique après que le Department of Vital Records m’ait délivré un tout nouvel acte de naissance de Washington DC, où je suis né. Un groupe local, Whitman-Walker Health, a fait passer mon statut de sexe sur mon acte de naissance en « inconnu ». C’était la première fois dans l’histoire des actes de naissance qu’un acte de naissance était imprimé avec une mention autre qu'homme ou femme.
(…)
Ce n’est que lorsque j’ai dénoncé en 2017 la stérilisation et la mutilation d’enfants et de militaires transgenres que les organisations LGBT ont cessé de m’aider. La plupart des médias se sont retirés avec eux. Du jour au lendemain, je suis passé d’un libéral chéri à un paria conservateur.
[…]
(…) Je n’ai aucun trouble de développement sexuel. Toute ma confusion sexuelle était dans ma tête. J’aurais dû être soigné. Au lieu de cela, à chaque étape, des médecins, des juges et des groupes de défense des droits se sont livrés à ma fiction.