Le confinement a fait baisser la natalité en France : -13 % en janvier 2021 par rapport à 2020
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Pikist
La crise de panique provoquée en mars 2020 par les gros médias, qui ont continué depuis à marteler dans les crânes que nous sommes dans une « crise » mortelle, et savamment entretenue par le gouvernement avec ses mesures « sanitaires » aussi absurdes que délétères, a donné un de ses fruits empoisonnés un peu plus de neuf mois plus tard : une baisse dans la natalité jamais vue depuis la fin du « baby-boom » en 1975, -13 % en janvier 2021 par rapport au même mois de l’année dernière. Selon Les Echos :
Les naissances du mois dernier, neuf mois après le début du premier confinement, ont baissé de 13 % par rapport à celles de janvier 2020, la [baisse la] plus importante depuis la fin du baby-boom en 1975. Seules 53 900 naissances ont eu lieu en France en janvier 2021, soit 8 000 bébés en moins.
Déjà, en 2020, la France avait atteint le nombre le plus bas de nouveau-nés depuis la Seconde Guerre, d’après les chiffres de l’Insee, rapporte Les Echos :
Déjà, en 2020, les naissances avaient reculé à seulement 735 000 bébés, soit 18 000 de moins qu’en 2019. C’est le plus faible nombre annuel de naissances depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais la crise du Covid a rajouté des obstacles. Le virus a créé une incertitude économique et sanitaire qui a pu décourager les couples de procréer.
Non, ce n’est pas le virus qui a créé une incertitude économique ou sanitaire, ce sont les médias et le gouvernement.
La question maintenant, que pose l’Insee, est de savoir si ceci ne représente qu’un fait passager ou si cela va prendre l’ampleur d’une tendance ― ce qui à mon avis se vérifiera jusque dans les neufs mois suivant le jour où l’on aura cessé de prétendre qu’il y avait une crise et qu’on aura lever tous ces décrets démentiels. Et si cela devait prendre le chemin d’une telle tendance, on risquerait de voir une baisse de 10 % de la natalité en 2021. « Si cette prévision se vérifiait, alors l’impact du Covid sur les naissances serait 10 fois plus important sur la population mondiale que le nombre de décès », rapporte Les Echos.
Incroyable, non ? Une fois de plus, ce n’est pas le covid-19 qui a provoqué la baisse des naissances ― puisque ceux que l’on dit être morts du covid sont principalement des personnes âgées ― mais le gouvernement avec son confinement et les médias avec leur propagande de peur. À cause d’eux, plus de naissances auront été empêchées (ou avortées) qu’il n’y aura eu de « décès covid ».
Ceci va droit à l’encontre du bien commun. Sinon, excellent moyen pour diminuer la population…
Hausse des mariages et des naissances, et baisse des avortements en Hongrie en 2020
Par Gontran Paume (Médias Presse Info) ― Photo : gpointstudio/Freepik
La Hongrie a publié son bilan démographique provisoire pour les 11 premiers mois de l’année 2020. La bonne surprise est la forte hausse de la natalité, après 3 années consécutives de baisse (-1,4 % par an de 2017 à 2019 inclus) due à la stagnation de l’indice de fécondité à un niveau insuffisant (1,49 enfant par femme). Si le mois de décembre suit la tendance des 11 premiers mois, il y aura eu 92 700 naissances vivantes en Hongrie en 2020, soit une hausse de 3,9 % par rapport à 2019 (89 193) et un nombre à peine inférieur à celui de 2016 (93 063) et supérieur à celui de 2010 (90 335), année qui avait vu le retour de Viktor Orbán au pouvoir après son premier gouvernement de 1998 à 2002. L’indice de fécondité devrait être d’environ 1,55 et rejoindrait donc à peu près la moyenne européenne (entre 1,5 et 1,6 ces dernières années). Il était tombé jusqu’à 1,23 en 2011 et était l’un des plus faibles de l’Europe et du monde à ce moment-là.
C’est surtout la nuptialité qui a très fortement progressé en Hongrie ces 10 dernières années puisque le nombre de mariages a presque doublé entre 2010 et 2019 en passant de 35 520 à 65 268 (+83,75 % en 9 ans). Entre 2018 et 2019, il a augmenté de 28,4 % (50 828 mariages en 2018). Sur les 11 premiers mois de l’année 2020, la progression est encore de 3,1 % par rapport à la même période (63 994 contre 62 048). Précisons qu’il y a eu de nombreux mariages de régularisations ces dernières années. Le taux de nuptialité est de 7,2 pour 1000 habitants pour les 11 premiers mois de 2020, soit nettement plus du triple du niveau enregistré en France métropolitaine dans la même période (2,1, chiffre provisoire de 2020, ce qui constitue le 2e plus bas niveau depuis qu’il y a des statistiques annuelles, à savoir depuis 1801). Le plus mauvais en France était en 1915, en pleine 1re guerre mondiale ! Le taux de nuptialité de la Hongrie est désormais plus proche des taux des pays africains que des taux européens !
Lire la suiteLe taux de natalité du Québec devrait atteindre son niveau historique le plus bas en 2020
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pikist
N'oublions pas que l'avortement, la contraception et l'instabilité des familles sont la principale source de dénatalité. — A. H.
L’Institut de la statistique du Québec a publié le nombre de naissances pour les 9 premiers mois de 2020. Rapportés à la population du Québec, ils sont les chiffres les plus bas au niveau de l’histoire du Québec.
Le nombre des naissances en 2020 (révisables, mais globalement corrects) est donc de :
- 20 100 pour le premier trimestre,
- 20 750 pour le deuxième,
- 21 700 pour le troisième.
Quand on compare ces chiffres (toujours révisables) avec ceux de l’année passée :
- 19 500 pour le premier trimestre,
- 21 150 pour le deuxième,
- 22 900 pour le troisième,
On note que la baisse se concentre sur les deuxième et troisième trimestres. Tout porte à croire que cette baisse se confirmera au dernier trimestre. En effet, le nombre de mariages est également en très forte baisse au Québec (8600 pour les 9 premiers mois de 2020, comparés à 18 200 pour les mêmes mois en 2019). En outre, si l’on se fie aux chiffres européens, la baisse des projets de mariage en 2020 s’accompagne de la baisse de projets d’avoir un enfant pour cette même année. Voir La population italienne passe sous les 60 millions, la pandémie [confinement*] aggrave ce déclin [comme quoi le confinement va sans doute accélérer le dépeuplement canadien-français*].
Lire la suiteLe confinement aggravera la dénatalité italienne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pohjakroon/Pixabay
En août, l’Italie est passée sous le cap des 60 millions d’habitants pour la première fois depuis 2013, ayant perdu 700 000 à sa population totale en cinq ans.
Le confinement aggravera le déclin démographique par la crise économique qu’il a provoquée, cette dernière affectant les Italiens dans leur capacité à bâtir une famille. Le taux de fécondité est déjà de 1,3 enfant par femme en Italie, tandis que le taux de chômage des jeunes est l’un des plus élevés d’Europe. Selon Pour une école libre Québec (PÉLQ) :
La pandémie a rendu la situation démographique italienne encore plus difficile, car la crise économique affecte désormais la propension des Italiens à construire une famille, dans un pays où le taux de fécondité est de 1,3 enfant par femme et où le chômage des jeunes est parmi les plus élevés d’Europe.
En août 2020, la population italienne est descendue au-dessous des 60 millions d’habitants pour la première fois depuis 2013.
Le chômage engendré par le confinement pousse de nombreux jeunes à renoncer à construire une famille, ou à reporter ce projet, dans des proportions alarmantes qui auront un effet sur la natalité fin 2020 et en 2021 (comme cela a d’ailleurs pu être observé lors des dernières crises économiques). Selon PÉLQ :
Une étude, conduite par Ipsos et l’Institut Toniolo, a demandé à un échantillon de jeunes Européens si leur projet d’avoir un enfant avait été modifié par l’épidémie : 36 % des personnes interrogées de nationalité italienne ont répondu avoir complètement abandonné cette idée, tandis que 37,9 % ont dit l’avoir seulement décalée. Des chiffres très différents de ceux des jeunes Français : 50 % de ces derniers ont déclaré décaler leur projet, mais seulement 14 % disent y avoir renoncé, tandis que 32 % n’ont pas changé d’avis — contre 25 % en Italie. En Italie, ces comportements devraient avoir un impact sur les naissances en 2020, mais aussi en 2021.
Autre conséquence du chômage, de nombreux Italiens instruits et en âge de travailler partent pour l’étranger, ce qui amènera également une baisse du nombre d’enfants. Selon PÉLQ :
Conséquences de ces chiffres, les plus instruits partent à l’étranger. Depuis 2006, le nombre d’Italiens résidant en dehors de la péninsule a ainsi augmenté de 70 %, passant de 3,1 millions à 5,3 millions. Une hémorragie qui débouche sur trois problèmes : une baisse du nombre d’habitants, une diminution potentielle du nombre d’enfants, et une perte de capital humain bien formé. Selon l’association Svimez, qui étudie les problèmes de compétitivité économiques et industriels du sud de l’Italie, « en 2065 la population en âge de travailler aura baissé de 15 % dans le nord (-3,9 millions de personnes) et de 40 % dans le sud (-5,2 millions) ».
N’oublions pas évidemment que l’avortement, la contraception et l’instabilité des familles sont des facteurs majeurs du dépeuplement.
Lonely, la chanson phare de la société québécoise et occidentale post abortive? Ou réflexion sur ce qui pourrait nous apporter la Joie…
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Flickr
Hier, à La Voix, je ne m’attendais pas à cela. Que les Québécois votent pour un appel à l’aide d’une personne abandonnée. Vide. Seule.
Combien de Québécois se sont retrouvés dans cette chanson ? Il y a longtemps que nous sommes une société qui survit à coup d’anti-dépresseurs, que nous vivons ce qu’en Afrique, décrite comme si misérable, on appelle maladie de blancs…
Parmi les multiples causes de cet état, je voudrais en relever une qui, effectivement, nous distingue fondamentalement du peuple africain. L’absence d’enfants.
Le taux de fécondité au Québec est de 1, 58 enfants par femme. Les dernières femmes à avoir assuré un taux de fécondité permettant la stabilité d’une population riche, soit 2,1 enfants par femme, sont de la génération du début des années 1940. Elles approchent les 80 ans… Heureusement, les populations immigrées récemment permettent de remonter la moyenne à 1,58 enfant. Elle serait moindre encore si l’on ne comptait que les Québécois de souche.
Lonely. La première chose constatée, ce sont les personnes âgées qui ne sont plus visitées par leur trop peu nombreuse progéniture, elles-mêmes occupées par leur enfant.
Lonely. Les enfants uniques, en plus d’être dans 550 des cas, séparés de l’un de leur parent par le divorce, n’ont aucun frère et sœurs pour leur apprendre la fraternité humaine et la « sororité »
Lonely. Dans ces conditions, la famille et le mariage ne sont plus l’une des deux ou trois conditions de vie (célibataire, famille, vocation religieuse) régulant la vie sociale, elles sont plutôt l'une des milliers d’occupations que peuvent choisir, ou pas, les adeptes de l'autoconstruction identitaire. C’est bel et bien ce qu’apporte le cours d’éducation sexuelle dans les écoles où la notion de mariage, de fidélité, d’engagement n’existe plus. Ne reste que le consentement à l’utilisation réciproque jusqu’à l’évacuation de sa vie.
Lire la suitePublicités dans les rues de Vancouver : n’avoir qu’un seul enfant ce serait les « aimer »
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Des affiches publicitaires faisant la promotion de l’enfant unique, voire des familles sans enfant, ont fait leur apparition à Vancouver, en Colombie-Britannique, et ses environs. Prenons un exemple — la photographie d’un bébé souriant sous laquelle on peut lire : « Le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à votre premier enfant est de ne pas en avoir un autre » ; sur une autre : « Nous avons choisi d’en avoir un ! » ; ou encore : « Nous avons choisi de ne pas avoir d’enfant ! ».
Explicitement, l’objet de cette campagne est de convaincre les jeunes gens de ne pas avoir d’enfant. Raison invoquée ? Sauver la planète. Ces publicités ont en effet été payées par un organisme nommé Une planète, un enfant (One Planet One Child). Le but avoué de ce groupe est de changer la mentalité de la société afin que celle-ci adopte une « norme de petite famille ». En effet, ce groupe croit que l’humanité est bien trop nombreuse. Les membres de ce groupe s’activent afin de diviser par plus de deux la population mondiale en un siècle : d’un total de 7,8 milliards d'hommes aujourd’hui, ce groupe malthusien contemple le chiffre de moins de 3 milliards dans 100 ans. Sur le site internet de ce groupe, celui-ci annonce qu’il a payé des campagnes promotionnelles similaires dans le Minnesota et le Colorado, et qu’il planifie de faire de même prochainement dans d’autres villes américaines et canadiennes.
Le taux de fécondité de remplacement sain est de 2,1 [minimum plutôt, en dessous de ça, c’est le dépeuplement*]. Le taux de fécondité mondial se situe actuellement à 2,4. Cependant, des chercheurs pensent que le taux de fécondité mondial est en baisse, et estiment que celui-ci passera sous la barre des 1,7 d’ici 2100. Toujours selon ces chercheurs, vingt-trois pays devraient connaître une baisse de plus de 50 % de leur population. Selon ces mêmes chercheurs, cette baisse drastique de leur population entraînerait une crise économique, ces pays devenant incapables de soutenir leurs programmes de sécurité sociale. De plus, selon ces mêmes chercheurs, la population active deviendrait insuffisante par rapport à la population retraitée, nécessitant de repousser l’âge de la retraite — de 8,4 ans d’ici 2050 selon les prévisions de ces chercheurs. D’après ces chercheurs, le désastre économique serait si imminent dans certains pays, comme la Hongrie, le Danemark, l’Italie, et Singapour, que ces pays ont mis en place des mesures pour encourager les couples à avoir plus d’enfants, et non moins.
Lire la suiteLa Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
Lire la suiteLe déclin de la population mondiale
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates annonce le déclin de la population mondiale à partir de 2064, l’étude attribue cette chute à la contraception et à l’avortement, entre autres, selon Michel Janva sur Le Salon Beige :
La population mondiale pourrait décliner dès la deuxième moitié du siècle pour atteindre 8,8 milliards en 2100, soit deux milliards de moins que les projections de l’ONU, selon une étude du Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle (financé par la Fondation Bill et Melinda Gates), publiée mercredi 15 juillet dans The Lancet. A prendre donc avec des pincettes…
Ce déclin sera lié en grande partie à la culture de mort par la contraception, qui va faire baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd’hui.
Le dépeuplement mondial devrait se ressentir, s’il faut en croire une étude financée par Bill Gates, fortement en Chine, qui devrait perdre la moitié de sa population d’ici 2100, ainsi que 23 pays européens, qui devraient subir une perte semblable. Selon les chercheurs de l’IHME, rapporte Gènéthique :
Ainsi, « la Chine pourrait perdre près de la moitié de ses habitants (1,4 milliard aujourd’hui, 730 millions en 2100), avec un déclin du nombre de personnes en âge de travailler qui va “entraver” sa croissance économique ». Ce qui pourrait amener les Etats-Unis à « repasser devant la Chine d’ici la fin du siècle, si l’immigration continue à pallier la fécondité en baisse ».
Si le cours des choses se poursuit comme il se présente actuellement (le mieux serait un retour aux mœurs normales, ce qui comprend la protection de l’enfant à naître), Gènéthique poursuit :
D’autres pays pourraient voir, à l’instar de la Chine, « leur population réduite au moins de moitié ». Parmi eux : le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), l’Espagne (46 à 23), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5), ou encore la Corée du Sud (53 à 27). La population de la France devrait au contraire augmenter selon l’étude, de « 65 à 67 millions ».
À cause de l’immigration… Gènéthique continue :
L’Afrique subsaharienne pourrait de son côté voir « tripler sa population (1 à 3 milliards), tirée notamment par le Nigeria (206 à 790 millions d’habitants), qui deviendrait en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l’Inde mais devant la Chine » d’après l’étude.
Où est donc passée la terrible surpopulation qui menaçait le monde ? Dans les oubliettes (ou plutôt les égouts…) de la Culture de Mort.
Légère baisse de la fécondité en 2019 au Québec : 1,58 enfant par femme
C'est ce qu'on appelle un hiver démographique...
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : PxHere
Alors que l’indice synthétique de fécondité au Québec s’établissait en 2018 à 1,59 enfant par femme (nettement insuffisant pour remplacer les générations), cet indice a encore légèrement diminué en 2019 pour atteindre 1,58 enfant par femme.
L’indice synthétique de fécondité au Québec est inférieur à 1,6 enfant par femme pour une deuxième année consécutive. Il s’était maintenu au-dessus de ce niveau de 2006 à 2017, atteignant un maximum de 1,73 enfant par femme en 2008 et en 2009. Depuis 11 ans, il est en légère baisse continue. La fécondité au Québec est sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) depuis 1970.
La fécondité demeure la plus élevée dans le Nord-du-Québec (2,6 enfants par femme) et les territoires amérindiens et esquimaux, alors qu’elle est la plus faible dans les grandes villes de Montréal (1,38 enfant/femme) et de Québec (1,48 enfant/femme).
L’indice synthétique de fécondité correspond au nombre moyen d’enfants qu’auraient un groupe de femmes si elles connaissaient, tout au long de leur vie féconde, les niveaux de fécondité par âge d’une année donnée.
En 2019, on estime à 84 200 le nombre de naissances au Québec, un nombre légèrement supérieur à celui enregistré en 2018 (83 840). Cette faible augmentation (environ 0,4 %) est la première observée depuis 2012. La hausse du nombre de naissances observée entre 2018 et 2019 s’explique par une augmentation du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants, due principalement à l’immigration, et non par une hausse de la fécondité.
La Chine communiste ment-elle sur son nombre de naissances ? Elle a toutes les raisons de le faire…
Par Steven Mosher ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 janvier 2020 (LifeSiteNews) ― Le Bureau national des statistiques de Chine vient d’annoncer que 14, 65 millions de bébés sont nés en Chine l’année dernière. Il a également affirmé que la population de la Chine a continué de s’accroître, atteignant 1,4 milliard en fin de l’année 2019, depuis les 1, 39 milliards de l’année précédente.
Les deux affirmations sont probablement fausses. Le nombre réel de naissances est plus bas, probablement beaucoup plus. Quant à la population du pays le plus peuplé de la planète, elle n’a pas non plus seulement cessé de croître, mais elle peut en fait être en train de diminuer.
Alors, pourquoi le Parti communiste insiste-t-il pour gonfler les chiffres ?
Parce que faire autrement reviendrait à admettre que l’une de ses politiques économiques emblématiques des quarante dernières années, la politique de l’enfant unique, pourrait avoir compromis fatalement l’avenir de la Chine. Pendant des décennies, le Parti a justifié ses politiques brutales de limitation des naissances, qui comprenait l’arrestation, l’emprisonnement et l’avortement forcé de dizaines de millions de femmes, comme condition préalablement nécessaire à la croissance économique. « La réglementation stricte des naissances est le seul moyen de sortir de la pauvreté », été plus ou moins la déclaration du Parti.
Mais alors que le Parti célébrait l’élimination de 400 millions d’êtres humains, un hiver démographique descendit lentement sur le pays qu’il a mal gouverné. La population chinoise vieillit maintenant plus rapidement que n’importe quelle population de l’histoire de l’humanité, son taux de natalité est en chute libre et sa croissance économique future est en péril.
L’augmentation artificielle des chiffres de naissances et de la population n’est rien de plus que l’acharnement du Parti à cacher ses échecs et échapper à sa responsabilité.
Bien sûr, même si la revendication officielle de 14, 65 millions de naissances en 2019 était vraie, ce serait encore le plus faible nombre de naissances depuis 1961, une époque où la Chine était en proie à la pire famine de l’histoire de l’humanité. Les communes populaires étaient anéanties, les récoltes avaient été très mauvaises et des centaines de millions de Chinois moururent de faim. De 1960 à 1962, période que le Parti appelle aujourd’hui les « trois années difficiles », on estime que 42, 5 millions de personnes sont mortes de faim. Difficile, en effet.
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