Un médecin de Toronto dénonce l’euthanasie : une « solution tacite » au « vieillissement de la population » ?
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
22 juillet 2022 (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Le Dr Mark D’Souza, un médecin de Toronto spécialisé dans la gestion de la douleur et des symptômes, a récemment fait l’objet d’un article publié par le Toronto Sun le 18 juillet : « The ever-expanding goalposts of euthanasia in Canada [Les poteaux de but toujours plus grands de l’euthanasie au Canada] ».
D’Souza examine l’inquiétude des personnes qui ne peuvent obtenir un traitement efficace pour leur maladie, mais qui peuvent obtenir l’euthanasie. D’Souza écrit :
Mais si vous ne pouvez accéder qu’à des listes d’attente de soins de santé, par opposition à aux soins de santé réels, et que vous ne pouvez pas obtenir de soutien financier ou de logement, la fin de votre vie est-elle vraiment une décision indépendante et autonome ?
Moins de 30 % des Canadiens ont accès aux soins palliatifs, un domaine que j’ai quitté en 2017 lorsque les gouvernements canadiens ont refusé de protéger les droits de conscience des médecins lorsque leurs patients cherchent à mettre fin à leur propre vie.
D’Souza se demande en outre combien de nos pauvres et de nos opprimés nous allons léser.
Il poursuit en expliquant l’incitation gouvernementale aux économies de soins de santé associées à l’euthanasie au Canada, puis il déclare :
Lire la suiteEst-ce là notre solution tacite au problème d’une population vieillissante à qui l’on promet des soins de santé « gratuits » et illimités ?
Il y avait un épisode de Star Trek : The Next Generation sur une planète où le suicide rituel était obligatoire à 65 ans.
Ce n’est peut-être pas notre destination sociétale ultime, mais lorsque l’euthanasie est devenue légale au Canada en 2016 avec le projet de loi C-14, nous avons été roulés.
Un Parc « Morgentaler » ne fait pas bonne impression auprès de 8 000 Canadiens
Par Joanne D'Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : satoru/Adobe Stock
Un parc de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve au nom de Beaujeu, risque de perdre son appellation qu’il porte depuis jadis. Son nouveau nom serait en l’honneur du Dr Morgentaler, décédé depuis 10 ans. Ce médecin, juif d’origine polonaise, a dédié sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, tel qu’indiqué sur son site de clinique qui est toujours ouverte.
En 2022, voilà que l’arrondissement M-H-M considère qu’il vaut la peine d’être reconnu. C’est une idée de Karine Boivin Roy, collègue du conseiller du district de Tétreaultville, Julien Hénault-Ratelle. La raison? Le « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur offrant plus de 80 000 avortements durant toute sa carrière et son soit dit succès en 1988 avec la Cour suprême qui décriminalise l’avortement.
Par contre, la pétition de James Schadenberg sur le site Citizengo.org ramasse plus de 8 000 signatures canadiennes qui sont contre cette idée. Le nom d’un lieu est important. Il agit comme témoin de l’histoire et véhicule de mémoire. La toponymie, soit l’étude des noms de lieux, permet de préserver le patrimoine municipal et la culture locale. Le nom d’un lieu communique également les valeurs de notre ville et jusqu’à présent, le parc Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.
Ce dernier était Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Longueuil, officier de milice durant la guerre de 1812 et député en 1814. Ce serait faire affront à sa mémoire que de retirer son nom à ce parc.
De plus, en changeant le nom du parc Beaujeu pour le nom de Morgentaler, nous allons communiquer à la prochaine génération une histoire sombre d’un homme qui a commis 80 000 meurtres dans le ventre des mamans. Devrait-il vraiment être considéré comme un héros?
Pourquoi voulons-nous honorer ce qui devrait être déshonoré?
Le gouvernement néerlandais propose d’étendre l’euthanasie aux enfants de moins de 12 ans
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
30 juin 2022 (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Le ministre néerlandais de la Santé, Ernst Kuipers, a annoncé l’intention du gouvernement d’étendre l’euthanasie aux enfants, mais sans modifier la loi, a rapporté mardi DutchNews.nl.
Kuipers a l’intention d’étendre le protocole de Groningen qui s’applique actuellement aux bébés, aux enfants de moins de 12 ans. Selon un article de Peter McLaren Kennedy sur EuroWeekly :
Le protocole proposé contient sept critères d’euthanasie pour les personnes âgées de un à douze ans. Les médecins devront être convaincus que la souffrance de l’enfant est insupportable et qu’il n’y a aucune possibilité de guérison ou de traitement pour atténuer la douleur.
Le diagnostic devra être discuté en détail avec les parents de l’enfant, ainsi que la possibilité d’une euthanasie, pour laquelle les deux parents devront donner leur autorisation.
Les médecins discuteront également de la procédure avec l’enfant de manière à ce qu’il la comprenne et ne procéderont à l’intervention que si l’enfant ne s’y oppose en aucune façon.
En outre, les médecins devront consulter au moins un médecin indépendant qui devra évaluer si tous les critères sont remplis avant que l’euthanasie puisse avoir lieu.
Le concept est actuellement en consultation, Kuipers devant présenter le concept final en octobre, date à laquelle il annoncera également la date d’entrée en vigueur du protocole.
En octobre 2020, le ministre néerlandais de la Santé, Hugo de Jonge, avait annoncé que le gouvernement allait modifier ou autoriser l’euthanasie des enfants. Selon DutchNews.nl :
« De Jonge a ajouté que les lois actuelles n’auraient pas besoin d’être modifiées. Au contraire, les médecins seraient exemptés de poursuites pour avoir pratiqué une euthanasie approuvée sur un enfant. »
À l’époque, une campagne efficace contre l’euthanasie des enfants a été mise en place par un groupe de citoyens néerlandais et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie a lancé une pétition, rassemblant les signatures de plus de 100 000 personnes opposées à l’euthanasie des enfants. Le gouvernement néerlandais n’a pas étendu l’euthanasie aux enfants.
Cette dernière annonce pourrait créer un précédent très dangereux. Le protocole de Groningen autorise l’euthanasie des nouveau-nés qui éprouvent des souffrances actuelles ou futures. Si l’on utilise les mêmes définitions pour les enfants de moins de 12 ans, de nombreux enfants souffrant de pathologies traitables seront euthanasiés. En outre, il existe de nombreuses conditions médicales qui peuvent entraîner des souffrances futures.
Indépendamment de mon opposition à l’euthanasie en général, il serait plus honnête que le Parlement néerlandais débatte et adopte des directives juridiques claires plutôt que d’éviter le débat controversé et d’approuver un protocole de mise à mort qui permettra aux médecins et aux parents de prendre des décisions létales à la dérobée.
Un nouveau livre canadien pour enfants tente de normaliser le suicide assisté
Par Mary Zwicker (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yulia/Adobe Stock
16 juin 2022 (Campaign Life Coalition) — Au Canada, un nouveau livre fait la promotion du suicide assisté auprès des jeunes enfants, en présentant l’idée de tuer sa grand-mère comme un acte d’amour et de compassion plutôt que comme le meurtre qu’est cet acte en réalité.
Le nouveau livre de Bill Richardson, Last Week, publié en avril 2022, a été décrit par les critiques comme étant « sensible » et « convaincant ». Il présente le meurtre des malades et des personnes âgées ─ appelé par euphémisme ici au Canada « aide médicale à mourir » (AMM) ─ à travers les yeux d’un jeune enfant qui doit dire au revoir à sa grand-mère, Flippa.
Le livre mentionne l’habitude quotidienne de Flippa de se rendre à la plage et de se baigner dans l’océan. Cependant, en vieillissant et en s’affaiblissant, Flippa n’est plus capable de nager dans l’océan ou de faire les choses qu’elle aime. À cause de cela, la vie ne semble plus valoir la peine d’être vécue. C’est pourquoi Flippa choisit le suicide assisté plutôt qu’une mort naturelle.
À une semaine de la mort de Flippa, le jeune enfant fait face à une variété d’émotions, comptant chaque précieuse seconde jusqu’au dernier adieu. Richardson décrit des scènes de camaraderie, la famille et les amis se réunissant pour rire, pleurer et se remémorer le passé en partageant de bons souvenirs de la vie de Flippa.
En donnant un aperçu de ces derniers moments passés avec un être cher, Richardson tente de dépeindre l’euthanasie comme une voie qui permet aux gens de faire face à la mort d’un être cher, sans l’incertitude qui entoure une mort naturelle.
M. Richardson, qui était auparavant radiodiffuseur à Radio Canada, a déclaré que c’est la prévalence croissante de l’euthanasie dans la société actuelle qui l’a inspiré d’écrire ce livre. Il a ajouté qu’étant donné que de plus en plus de personnes considèrent l’euthanasie comme une option légitime, c’est une question à laquelle les enfants devront de plus en plus faire face.
Richardson, qui s’identifie comme « un homme gay », a voulu écrire un livre qui aiderait les enfants à faire face à leurs émotions, tout en les aidant à comprendre le concept de quelqu’un qui choisit sa propre mort.
Dans une scène pleine d’émotion, l’enfant demande à sa grand-mère : « Tu es sûre ? », « Très sûre », répond-elle avec assurance.
L’euthanasie ou « suicide assisté par un médecin » a été légalisée au Canada en 2016 avec le projet de loi C-14. Alors que le projet de loi initial ne légalisait l’euthanasie que pour les malades en phase terminale ou pour les cas où la mort était « raisonnablement prévisible », la nouvelle législation ambiguë rend l’AMM accessible à un groupe beaucoup plus large dans tout le Canada. En 2021, le projet de loi C-7 a été adopté et permet l’euthanasie pour les personnes dont la mort n’est pas « raisonnablement prévisible », y compris celles atteintes de maladie mentale.
Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’un livre comme celui de Richardson fait partie d’une campagne massive au Canada pour tenter de normaliser l’euthanasie.
Lire la suiteCanada : 100 millions $ pour un « plan d’action » LGBT à l’échelle fédérale
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Le premier juin, à l’ouverture de la « saison de la Fierté », le drapeau LGBT flottait sur la Colline et le premier ministre Justin Trudeau proclamait que « C’est un moment pour célébrer nos différences et être là les uns pour les autres. C’est aussi un moment pour s’assurer qu’on bâtit un pays où chacun peut être qui il est et aimer qui il aime. Après tout, c’est ce qui fait du Canada un pays où il fait si bon vivre. »
L’acceptation inconditionnelle de l’immoralité : voilà par quoi notre premier ministre définit son pays. L’« Amour sacré du trône et de l’autel » de l’hymne national du Canada est ainsi piétiné par une fausse liberté, cette même « liberté » qu’acclamait la Révolution française, cette « liberté » qui se dit absolue mais qui enchaîne ses victimes.
Dans le même élan que le premier ministre, le ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse Marci Ien a souligné dans sa déclaration du premier juin que « 100 millions de dollars sur cinq ans » seront utilisés « afin de soutenir la mise en œuvre du prochain Plan d’action fédéral LGBTQ2 ».
Au lieu de représenter un investissement qui vaut le coup, une avancée significative pour le Canada, un « plan d’action LGBTQ2 » ne représente-il pas plutôt un plan pour bannir la Famille, pour désacraliser la Vie, et pour balancer toute notion de Foi dans un pays profondément enraciné dans un passé religieux ?
De l’autre côté de la frontière, les mêmes couleurs arc-en-ciel transmettaient le même message. Dans sa proclamation pour le mois de la fierté 2022 le président américain Joe Biden a déclaré, « En ce mois de la fierté, nous affirmons notre obligation de défendre la dignité de tous et nous nous engageons à protéger les plus vulnérables d’entre nous. »
Vous avez bien lu : « la dignité de TOUS » et « les PLUS vulnérables d’entre nous ». Dans une contradiction fracassante, Joe Biden assure la protection des plus vulnérables, tout en permettant que plus de 600 000 d’entre eux soient tués sans pitié chaque année par l’avortement.
Euthanasie des pauvres : elle a attendu trop longtemps pour sa chirurgie, elle veut maintenant une euthanasie
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : CameraCraft/Adobe Stock
Supprimer des vies pour économiser. Cela paraît inhumain qu’une civilisation préfère tuer ses citoyens vulnérables, plutôt que de les soigner, par commodité ou pour sauver de l’argent. Pourtant c’est vers cette pente glissante que se dirige notre société.
Récemment le cas d’une femme en Colombie-Britannique, âgée de 37 ans et souffrant d’une maladie très rare a montré le pouvoir et l’emprise qu’a l’euthanasie sur les Canadiens.
« Souffrant du syndrome d’Ehlers-Danlos qui affecte le tissu conjonctif, Rosie Ashcraft doit porter une attelle pour maintenir son cou stable...
“Je souffre de douleurs chroniques terribles”, témoigne-t-elle. “La douleur est horrible.” Une intervention chirurgicale permettrait de “stabiliser” son cou, et de réduire la douleur » rapporte Généthique.
Mais selon l'article de CTV News, cela fait près de quatre ans qu’elle attend un rendez-vous avec un neurochirurgien. Se faire opérer aux États-Unis ? Devant faire face au coût de 100 000 $ dollars pour se faire opérer à l’étranger, un coût qui n’est pas couvert pas l’assurance médicale de la Colombie-Britannique, la femme désespérée songe à recourir au « soin » mortel qu’est l’aide médicale à mourir.
Avec de telles découvertes, avec de tels progrès, et avec de tels bonds scientifiques que fait la médecine aujourd’hui, pourquoi abandonnerait-elle et reculerait-elle en se contentant d’offrir la mort à ses patients ? Comme le cas de Rosie Ashwood le prouve, éliminer une vie coûte malheureusement beaucoup moins cher que la soigner.
L’euthanasie a une telle emprise sur certains pays, comme notre Canada, que les médecins autant que les patients la considèrent comme étant une solution, un soin de santé. C’est peut-être moins cher, c’est peut-être plus facile, mais c’est surtout mortel et indigne de l’être humain.
Pourquoi nous devons voter pour Leslyn Lewis comme future cheffe du Parti conservateur du Canada
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nina/Adobe Stock
Ce que le pape Jean-Paul II a décrit de manière célèbre comme « la culture de mort » a maintenant complètement enveloppé notre nation autrefois chrétienne.
Quoique le déclin ait commencé bien avant, avec l’expulsion de Dieu de nombreux aspects de la société, la détérioration du tissu moral au Canada s’est véritablement accélérée ces 54 dernières années, depuis que Pierre Elliot Trudeau est devenu premier ministre en 1968.
Cet homme, reniant sa foi catholique, a commis l’action monstrueuse d’ouvrir la voie au meurtre d’enfants en légalisant l’avortement dès l’année suivant son élection.
Depuis lors, tous les premiers ministres, qu’ils soient libéraux ou conservateurs, ont été des partisans du meurtre prénatal, jusqu’au fils de Pierre, Justin Trudeau.
En une sorte de soif de sang insatiable, le fils a même surpassé le père pour favoriser les meurtres d’enfants.
Non seulement le Canada extermine 100 000 bébés par an sur son propre sol, mais à chaque budget fédéral, Justin Trudeau verse de plus en plus d’argent des contribuables dans les comptes bancaires d’organisations internationales pro-avortement, pour s’assurer qu’elles assassinent des enfants à naître sur tout le continent africain et dans d’autres nations étrangères.
Ici, chez nous, Trudeau Jr utilise le budget comme une caisse noire pour fourrer des millions de dollars dans les poches des groupes canadiens de défense de l’avortement afin d’« accroître l’accès à l’avortement », un euphémisme pour « tuer plus de bébés ».
Il fait également déborder d’argent d’innombrables organisations de défense des droits des LGBT qui continuent à corrompre moralement ─ et à mutiler physiquement (dans les cas de normalisation de la « transition ») ─ les enfants qui parviennent à échapper aux instruments des avorteurs.
Mais grâce à Dieu, une occasion favorable s’est présentée, et pourrait nous permettre d’arracher le poing serré et sanglant de la culture de mort des leviers du pouvoir dans notre nation.
Mme Leslyn Lewis, députée pro-vie de la circonscription de Haldimand-Norfolk, figurera sur le bulletin de vote de la prochaine course à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC).
Des six candidats en lice, Leslyn est la seule pro-vie, et elle fait campagne sans réserve sur une plateforme pro-vie.
Lire la suiteCongé de « maternité » pour avortement au Québec
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : akachai studio/Adobe Stock
Saviez-vous que les femmes québécoises qui avortent ont le droit à un congé de maternité ?
Au Québec, selon l’explication d’Éducaloi, un congé de trois semaines est accordé à celles qui ont eu un avortement avant leur 20e semaine de grossesse, et un congé de 18 semaines à celles qui ont eu un avortement après le début de leurs 20 semaines de grossesse, avec possibilité d’accès aux prestations de maternité du RQAP.
Considérant que par définition la maternité est « Le fait de porter et de mettre au monde un enfant », est-ce vraiment logique qu’une mère, qui a porté son enfant mais qui a volontairement décidé de le tuer avant sa naissance, ait le « droit » à un congé dit « de maternité » ?
Volontairement écraser sa maternité et choisir son propre confort, sa propre réputation, ou ses propres intérêts au prix de la vie de son enfant mérite-t-il un congé de maternité ?
Des personnes objecteront que les mères se sentent parfois contraintes d’avorter sous la pression de leur entourage ou de la solitude qu’elles éprouvent. Mais ce n’est pas normal que leur entourage soit si orienté vers la mort des enfants à naître. Les femmes ont un droit légitime à l’information non biaisée, au soutien de la société lors d’une grossesse difficile, à l’accueil de leur entourage envers leur maternité.
Si la société ne mettait pas autant de pression sur les femmes pour qu’elles avortent, et présentait au contraire un soutien solide pour la vie de chaque être humain venant au monde, il y aurait-il autant d’avortements ?
Est-ce juste d’accorder autant de semaines de congé à une mère qui assume sa maternité et accueille son enfant qu’à une mère qui renie sa maternité et choisit d’enlever la vie à son enfant (après le début de sa 20e semaine de grossesse) ?
Aux yeux de notre système, la mère qui fait volontairement tuer son enfant (après le début de sa 20e semaine de grossesse) devrait recevoir autant de soutien que celle qui respecte la vie et la dignité de son enfant… Un système logique ?
La logique de l’euthanasie
Par Josie Luetke (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : franz massard/Adobe Stock
17 mai 2022
Le gouvernement canadien, en consultation avec des « experts », est en train de déterminer « comment l’AMM peut être fournie en toute sécurité aux personnes dont la seule condition médicale est une maladie mentale ». Dans moins d’un an, le 17 mars 2023, ces personnes deviendront admissibles à l’euthanasie, faussement appelée « aide médicale à mourir », même si le bon sens et la définition de « mourir » sont déjà morts.
Cette mesure constituerait un pas vers une position plus cohérente, car supposer que les personnes atteintes physiquement souffrent davantage et méritent davantage l’euthanasie que les personnes mentalement malades, mais valides, est un préjugé indéfendable et capacitiste.
Il n’y a jamais eu de pente glissante. Dès l’instant où nous avons décidé de nous lancer dans l’entreprise ou le jeu consistant à déterminer en quelles circonstances il est acceptable que les citoyens s’entretuent, nous avons plongé directement du haut d’une falaise.
À l’origine, le Canada exigeait que la mort d’une personne soit raisonnablement prévisible, mais si nous tuons pour soulager la souffrance, les personnes que nous tuons en priorité ne devraient-elles pas être précisément celles qui ne meurent pas et dont la souffrance est prolongée ? Quoi qu’il en soit, cette exigence a été abandonnée.
Actuellement, la loi précise que pour être admissible, une personne doit être atteinte d’une « affection grave et irrémédiable », qui doit être « sérieuse et incurable », et qui fait qu’elle se trouve « dans un état avancé de déclin irréversible de ses capacités » et « endure des souffrances physiques ou psychologiques qui lui sont intolérables et qui ne peuvent être soulagées dans des conditions qu’elle juge acceptables ».
Lire la suite«Je tue les bébés»: Des militants pro-avortement se déchaînent devant la cathédrale de New York alors que des pro-vie prient le chapelet
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, New York (LifeSiteNews) — Samedi, des militants pro-avortement se sont rassemblés devant l’ancienne cathédrale historique Saint-Patrick de New York pour dénoncer les restrictions à l’avortement et harceler les catholiques participant à la procession mensuelle du chapelet pro-vie de cette église.
Dans un clip, devenu viral, une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a ensuite simulé de façon choquante un avortement à l’aide de poupées.
Les dizaines de militants qui se sont rassemblés à l’extérieur de la basilique de l’ancienne cathédrale Saint-Patrick, vieille de 143 ans, dans le sud de Manhattan, ont affronté un groupe de pro-vie qui s’étaient rassemblés pour participer à un événement « Witness For Life » du premier samedi du mois, consistant en une messe et une récitation du chapelet devant le centre d’avortement Planned Parenthood situé à proximité, rapporte Fox News.
Des vidéos et des photos montrent les pro-vie debout sur les marches de l’église en train de réciter le chapelet et de chanter l’« Ave Maria » tandis que les contre-manifestants scandent des slogans et tiennent des pancartes.
Pendant la manifestation, les pro-avortement ont crié et brandi des banderoles portant des phrases telles que « l’avortement est un soin de santé » et « l’avortement est un cadeau ».
Dans un clip vidéo devenu viral, on peut voir une femme vêtue d’un maillot de bain une pièce brandir des poupées en plastique attachées de bandes de tissu rose et crier : « Je vais tuer les bébés ! », avant de simuler un avortement dans une pantomime choquante et horrible.
Alors que la plupart des pro-vie auraient été empêchés de se rendre en face du Planned Parenthood pour prier comme prévu initialement, la journaliste de National Review Kathryn Jean Lopez a noté que la prière « était tout aussi intense à l’intérieur de l’église ».
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