Un nouveau livre canadien pour enfants tente de normaliser le suicide assisté
Par Mary Zwicker (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yulia/Adobe Stock
16 juin 2022 (Campaign Life Coalition) — Au Canada, un nouveau livre fait la promotion du suicide assisté auprès des jeunes enfants, en présentant l’idée de tuer sa grand-mère comme un acte d’amour et de compassion plutôt que comme le meurtre qu’est cet acte en réalité.
Le nouveau livre de Bill Richardson, Last Week, publié en avril 2022, a été décrit par les critiques comme étant « sensible » et « convaincant ». Il présente le meurtre des malades et des personnes âgées ─ appelé par euphémisme ici au Canada « aide médicale à mourir » (AMM) ─ à travers les yeux d’un jeune enfant qui doit dire au revoir à sa grand-mère, Flippa.
Le livre mentionne l’habitude quotidienne de Flippa de se rendre à la plage et de se baigner dans l’océan. Cependant, en vieillissant et en s’affaiblissant, Flippa n’est plus capable de nager dans l’océan ou de faire les choses qu’elle aime. À cause de cela, la vie ne semble plus valoir la peine d’être vécue. C’est pourquoi Flippa choisit le suicide assisté plutôt qu’une mort naturelle.
À une semaine de la mort de Flippa, le jeune enfant fait face à une variété d’émotions, comptant chaque précieuse seconde jusqu’au dernier adieu. Richardson décrit des scènes de camaraderie, la famille et les amis se réunissant pour rire, pleurer et se remémorer le passé en partageant de bons souvenirs de la vie de Flippa.
En donnant un aperçu de ces derniers moments passés avec un être cher, Richardson tente de dépeindre l’euthanasie comme une voie qui permet aux gens de faire face à la mort d’un être cher, sans l’incertitude qui entoure une mort naturelle.
M. Richardson, qui était auparavant radiodiffuseur à Radio Canada, a déclaré que c’est la prévalence croissante de l’euthanasie dans la société actuelle qui l’a inspiré d’écrire ce livre. Il a ajouté qu’étant donné que de plus en plus de personnes considèrent l’euthanasie comme une option légitime, c’est une question à laquelle les enfants devront de plus en plus faire face.
Richardson, qui s’identifie comme « un homme gay », a voulu écrire un livre qui aiderait les enfants à faire face à leurs émotions, tout en les aidant à comprendre le concept de quelqu’un qui choisit sa propre mort.
Dans une scène pleine d’émotion, l’enfant demande à sa grand-mère : « Tu es sûre ? », « Très sûre », répond-elle avec assurance.
L’euthanasie ou « suicide assisté par un médecin » a été légalisée au Canada en 2016 avec le projet de loi C-14. Alors que le projet de loi initial ne légalisait l’euthanasie que pour les malades en phase terminale ou pour les cas où la mort était « raisonnablement prévisible », la nouvelle législation ambiguë rend l’AMM accessible à un groupe beaucoup plus large dans tout le Canada. En 2021, le projet de loi C-7 a été adopté et permet l’euthanasie pour les personnes dont la mort n’est pas « raisonnablement prévisible », y compris celles atteintes de maladie mentale.
Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’un livre comme celui de Richardson fait partie d’une campagne massive au Canada pour tenter de normaliser l’euthanasie.
Lire la suiteCanada : 100 millions $ pour un « plan d’action » LGBT à l’échelle fédérale
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Le premier juin, à l’ouverture de la « saison de la Fierté », le drapeau LGBT flottait sur la Colline et le premier ministre Justin Trudeau proclamait que « C’est un moment pour célébrer nos différences et être là les uns pour les autres. C’est aussi un moment pour s’assurer qu’on bâtit un pays où chacun peut être qui il est et aimer qui il aime. Après tout, c’est ce qui fait du Canada un pays où il fait si bon vivre. »
L’acceptation inconditionnelle de l’immoralité : voilà par quoi notre premier ministre définit son pays. L’« Amour sacré du trône et de l’autel » de l’hymne national du Canada est ainsi piétiné par une fausse liberté, cette même « liberté » qu’acclamait la Révolution française, cette « liberté » qui se dit absolue mais qui enchaîne ses victimes.
Dans le même élan que le premier ministre, le ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse Marci Ien a souligné dans sa déclaration du premier juin que « 100 millions de dollars sur cinq ans » seront utilisés « afin de soutenir la mise en œuvre du prochain Plan d’action fédéral LGBTQ2 ».
Au lieu de représenter un investissement qui vaut le coup, une avancée significative pour le Canada, un « plan d’action LGBTQ2 » ne représente-il pas plutôt un plan pour bannir la Famille, pour désacraliser la Vie, et pour balancer toute notion de Foi dans un pays profondément enraciné dans un passé religieux ?
De l’autre côté de la frontière, les mêmes couleurs arc-en-ciel transmettaient le même message. Dans sa proclamation pour le mois de la fierté 2022 le président américain Joe Biden a déclaré, « En ce mois de la fierté, nous affirmons notre obligation de défendre la dignité de tous et nous nous engageons à protéger les plus vulnérables d’entre nous. »
Vous avez bien lu : « la dignité de TOUS » et « les PLUS vulnérables d’entre nous ». Dans une contradiction fracassante, Joe Biden assure la protection des plus vulnérables, tout en permettant que plus de 600 000 d’entre eux soient tués sans pitié chaque année par l’avortement.
Euthanasie des pauvres : elle a attendu trop longtemps pour sa chirurgie, elle veut maintenant une euthanasie
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : CameraCraft/Adobe Stock
Supprimer des vies pour économiser. Cela paraît inhumain qu’une civilisation préfère tuer ses citoyens vulnérables, plutôt que de les soigner, par commodité ou pour sauver de l’argent. Pourtant c’est vers cette pente glissante que se dirige notre société.
Récemment le cas d’une femme en Colombie-Britannique, âgée de 37 ans et souffrant d’une maladie très rare a montré le pouvoir et l’emprise qu’a l’euthanasie sur les Canadiens.
« Souffrant du syndrome d’Ehlers-Danlos qui affecte le tissu conjonctif, Rosie Ashcraft doit porter une attelle pour maintenir son cou stable...
“Je souffre de douleurs chroniques terribles”, témoigne-t-elle. “La douleur est horrible.” Une intervention chirurgicale permettrait de “stabiliser” son cou, et de réduire la douleur » rapporte Généthique.
Mais selon l'article de CTV News, cela fait près de quatre ans qu’elle attend un rendez-vous avec un neurochirurgien. Se faire opérer aux États-Unis ? Devant faire face au coût de 100 000 $ dollars pour se faire opérer à l’étranger, un coût qui n’est pas couvert pas l’assurance médicale de la Colombie-Britannique, la femme désespérée songe à recourir au « soin » mortel qu’est l’aide médicale à mourir.
Avec de telles découvertes, avec de tels progrès, et avec de tels bonds scientifiques que fait la médecine aujourd’hui, pourquoi abandonnerait-elle et reculerait-elle en se contentant d’offrir la mort à ses patients ? Comme le cas de Rosie Ashwood le prouve, éliminer une vie coûte malheureusement beaucoup moins cher que la soigner.
L’euthanasie a une telle emprise sur certains pays, comme notre Canada, que les médecins autant que les patients la considèrent comme étant une solution, un soin de santé. C’est peut-être moins cher, c’est peut-être plus facile, mais c’est surtout mortel et indigne de l’être humain.
Pourquoi nous devons voter pour Leslyn Lewis comme future cheffe du Parti conservateur du Canada
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nina/Adobe Stock
Ce que le pape Jean-Paul II a décrit de manière célèbre comme « la culture de mort » a maintenant complètement enveloppé notre nation autrefois chrétienne.
Quoique le déclin ait commencé bien avant, avec l’expulsion de Dieu de nombreux aspects de la société, la détérioration du tissu moral au Canada s’est véritablement accélérée ces 54 dernières années, depuis que Pierre Elliot Trudeau est devenu premier ministre en 1968.
Cet homme, reniant sa foi catholique, a commis l’action monstrueuse d’ouvrir la voie au meurtre d’enfants en légalisant l’avortement dès l’année suivant son élection.
Depuis lors, tous les premiers ministres, qu’ils soient libéraux ou conservateurs, ont été des partisans du meurtre prénatal, jusqu’au fils de Pierre, Justin Trudeau.
En une sorte de soif de sang insatiable, le fils a même surpassé le père pour favoriser les meurtres d’enfants.
Non seulement le Canada extermine 100 000 bébés par an sur son propre sol, mais à chaque budget fédéral, Justin Trudeau verse de plus en plus d’argent des contribuables dans les comptes bancaires d’organisations internationales pro-avortement, pour s’assurer qu’elles assassinent des enfants à naître sur tout le continent africain et dans d’autres nations étrangères.
Ici, chez nous, Trudeau Jr utilise le budget comme une caisse noire pour fourrer des millions de dollars dans les poches des groupes canadiens de défense de l’avortement afin d’« accroître l’accès à l’avortement », un euphémisme pour « tuer plus de bébés ».
Il fait également déborder d’argent d’innombrables organisations de défense des droits des LGBT qui continuent à corrompre moralement ─ et à mutiler physiquement (dans les cas de normalisation de la « transition ») ─ les enfants qui parviennent à échapper aux instruments des avorteurs.
Mais grâce à Dieu, une occasion favorable s’est présentée, et pourrait nous permettre d’arracher le poing serré et sanglant de la culture de mort des leviers du pouvoir dans notre nation.
Mme Leslyn Lewis, députée pro-vie de la circonscription de Haldimand-Norfolk, figurera sur le bulletin de vote de la prochaine course à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC).
Des six candidats en lice, Leslyn est la seule pro-vie, et elle fait campagne sans réserve sur une plateforme pro-vie.
Lire la suiteCongé de « maternité » pour avortement au Québec
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : akachai studio/Adobe Stock
Saviez-vous que les femmes québécoises qui avortent ont le droit à un congé de maternité ?
Au Québec, selon l’explication d’Éducaloi, un congé de trois semaines est accordé à celles qui ont eu un avortement avant leur 20e semaine de grossesse, et un congé de 18 semaines à celles qui ont eu un avortement après le début de leurs 20 semaines de grossesse, avec possibilité d’accès aux prestations de maternité du RQAP.
Considérant que par définition la maternité est « Le fait de porter et de mettre au monde un enfant », est-ce vraiment logique qu’une mère, qui a porté son enfant mais qui a volontairement décidé de le tuer avant sa naissance, ait le « droit » à un congé dit « de maternité » ?
Volontairement écraser sa maternité et choisir son propre confort, sa propre réputation, ou ses propres intérêts au prix de la vie de son enfant mérite-t-il un congé de maternité ?
Des personnes objecteront que les mères se sentent parfois contraintes d’avorter sous la pression de leur entourage ou de la solitude qu’elles éprouvent. Mais ce n’est pas normal que leur entourage soit si orienté vers la mort des enfants à naître. Les femmes ont un droit légitime à l’information non biaisée, au soutien de la société lors d’une grossesse difficile, à l’accueil de leur entourage envers leur maternité.
Si la société ne mettait pas autant de pression sur les femmes pour qu’elles avortent, et présentait au contraire un soutien solide pour la vie de chaque être humain venant au monde, il y aurait-il autant d’avortements ?
Est-ce juste d’accorder autant de semaines de congé à une mère qui assume sa maternité et accueille son enfant qu’à une mère qui renie sa maternité et choisit d’enlever la vie à son enfant (après le début de sa 20e semaine de grossesse) ?
Aux yeux de notre système, la mère qui fait volontairement tuer son enfant (après le début de sa 20e semaine de grossesse) devrait recevoir autant de soutien que celle qui respecte la vie et la dignité de son enfant… Un système logique ?
La logique de l’euthanasie
Par Josie Luetke (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : franz massard/Adobe Stock
17 mai 2022
Le gouvernement canadien, en consultation avec des « experts », est en train de déterminer « comment l’AMM peut être fournie en toute sécurité aux personnes dont la seule condition médicale est une maladie mentale ». Dans moins d’un an, le 17 mars 2023, ces personnes deviendront admissibles à l’euthanasie, faussement appelée « aide médicale à mourir », même si le bon sens et la définition de « mourir » sont déjà morts.
Cette mesure constituerait un pas vers une position plus cohérente, car supposer que les personnes atteintes physiquement souffrent davantage et méritent davantage l’euthanasie que les personnes mentalement malades, mais valides, est un préjugé indéfendable et capacitiste.
Il n’y a jamais eu de pente glissante. Dès l’instant où nous avons décidé de nous lancer dans l’entreprise ou le jeu consistant à déterminer en quelles circonstances il est acceptable que les citoyens s’entretuent, nous avons plongé directement du haut d’une falaise.
À l’origine, le Canada exigeait que la mort d’une personne soit raisonnablement prévisible, mais si nous tuons pour soulager la souffrance, les personnes que nous tuons en priorité ne devraient-elles pas être précisément celles qui ne meurent pas et dont la souffrance est prolongée ? Quoi qu’il en soit, cette exigence a été abandonnée.
Actuellement, la loi précise que pour être admissible, une personne doit être atteinte d’une « affection grave et irrémédiable », qui doit être « sérieuse et incurable », et qui fait qu’elle se trouve « dans un état avancé de déclin irréversible de ses capacités » et « endure des souffrances physiques ou psychologiques qui lui sont intolérables et qui ne peuvent être soulagées dans des conditions qu’elle juge acceptables ».
Lire la suite«Je tue les bébés»: Des militants pro-avortement se déchaînent devant la cathédrale de New York alors que des pro-vie prient le chapelet
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, New York (LifeSiteNews) — Samedi, des militants pro-avortement se sont rassemblés devant l’ancienne cathédrale historique Saint-Patrick de New York pour dénoncer les restrictions à l’avortement et harceler les catholiques participant à la procession mensuelle du chapelet pro-vie de cette église.
Dans un clip, devenu viral, une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a ensuite simulé de façon choquante un avortement à l’aide de poupées.
Les dizaines de militants qui se sont rassemblés à l’extérieur de la basilique de l’ancienne cathédrale Saint-Patrick, vieille de 143 ans, dans le sud de Manhattan, ont affronté un groupe de pro-vie qui s’étaient rassemblés pour participer à un événement « Witness For Life » du premier samedi du mois, consistant en une messe et une récitation du chapelet devant le centre d’avortement Planned Parenthood situé à proximité, rapporte Fox News.
Des vidéos et des photos montrent les pro-vie debout sur les marches de l’église en train de réciter le chapelet et de chanter l’« Ave Maria » tandis que les contre-manifestants scandent des slogans et tiennent des pancartes.
Pendant la manifestation, les pro-avortement ont crié et brandi des banderoles portant des phrases telles que « l’avortement est un soin de santé » et « l’avortement est un cadeau ».
Dans un clip vidéo devenu viral, on peut voir une femme vêtue d’un maillot de bain une pièce brandir des poupées en plastique attachées de bandes de tissu rose et crier : « Je vais tuer les bébés ! », avant de simuler un avortement dans une pantomime choquante et horrible.
Alors que la plupart des pro-vie auraient été empêchés de se rendre en face du Planned Parenthood pour prier comme prévu initialement, la journaliste de National Review Kathryn Jean Lopez a noté que la prière « était tout aussi intense à l’intérieur de l’église ».
Lire la suiteL’opposition officielle de Montréal veut renommer un parc au nom de Morgentaler
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : natara/Adobe Stock
L’opposition officielle à la mairie de Montréal a ressuscité un projet de rebaptiser un parc en l’honneur du Dr Henry Morgentaler, projet qui s’était perdu dans les méandres administratifs depuis son premier dépôt en automne dernier.
Le Dr Morgentaler était un avorteur clandestin et un promoteur acharné de l’avortement, remportant devant la Cour suprême du Canada un procès en janvier 1988 à la suite duquel l’avortement est tombé dans un vide juridique. C’était aussi un individu qui a tué, selon ses propres dires, 100 000 enfants à naître, ainsi qu’avoir formé cent médecins à pratiquer l’« avortement thérapeutique ». Et c’est cet homme-là que l’on veut honorer !
Est-ce à cause du remous médiatique entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis au sujet d’un possible renversement de la décision Roe vs Wade qui inciterait un conseiller municipal de Montréal a dépoussiérer un projet oublié ? Selon le conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle, il n’y aurait aucun lieu portant le nom du Dr Morgentaler, rapporte TVA Nouvelles :
« En faisant nos recherches, on s’était rendu compte qu’il n’y a aucun lieu à Montréal, et dans le reste du Canada, où le Dr Morgentaler était représenté dans la toponymie », a expliqué Julien Hénault-Ratelle, conseiller de Ville dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
[…]
L’opposition officielle à Montréal propose de renommer le parc de Beaujeu à son honneur, ayant déjà obtenu l’appui des héritiers du défunt docteur.
« C’est à une rue d’où se situait [sa] première clinique », a souligné M. Hénault-Ratelle.
Le parc en question porte le nom de Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu, Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Loungueuil, officier de milice durant la guerre de 1812, député en 1814. Est-ce à la mémoire de ce personnage que l’on veut faire affront en retirant son nom du parc qui le porte — surtout pour le remplacer par celui du Dr Morgentaler ?
La Ville de Montréal affirme pour sa part que le projet est à l’étude, d’après TVA Nouvelles :
À la Ville de Montréal, on assure que la recommandation « suit son cours » et qu’elle est présentement à l’étude.
Tant qu’à renommer un parc en l’honneur d'un personnage aussi douteux que celui du Dr Morgentaler, pourquoi ne pas lui dédier une statue ? Un parc est, après tout, un apanage bien piètre pour une célébrité aussi illustre. Je recommanderais qu’on le représentât avec les attributs de sa gloire, comme il est d’usage : avec dans une main des forceps et dans l’autre un plat contenant un bébé démembré… N’est-ce pas pour l’avortement qu’on le loue ?
Je suggérerais également une inscription sur son piédestal dans ce style :
Souviens-toi, passant,
Si tu lis ces mots,
Tu n’es pas passé
Entre mes mains.
Il faudra bien sûr la mettre en vers.
Peut-être qu’un cimetière conviendrait mieux à la profession de l’illustre docteur… mais il n’est pas d’usage de donner à ce genre de lieu le nom de celui qui a tué ceux qui ne peuvent y reposer.
Les partisans de l’avortement se disent favorables à l’infanticide et au choix d’avorter « cent fois »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La bataille au sujet de l’avortement a visiblement laissé le pays divisé. Les législateurs pro-vie ont adopté des lois pour sauver des vies, tandis que les législateurs pro-avortement ont travaillé pour étendre l’avortement aussi rapidement que possible. Dans certains cas, comme en Californie et dans le Maryland, cela a même conduit à des projets de loi contenant un langage qui, selon de nombreux experts juridiques, ouvrent des brèches pour l’infanticide légal. On peut se demander jusqu’où les militants de l’avortement sont prêts à aller pour protéger le meurtre d’enfants à naître — et à en juger par une vidéo, la réponse est inquiétante.
Savanah Hernandez est une créatrice de contenu conservatrice, connue pour sa série d’entretiens Sav Says où elle s’entretient avec les gens qu’elle rencontre dans la rue. Dans un épisode récent, Savanah Hernandez a interrogé plusieurs personnes sur leurs réactions au projet de loi californien AB 2223, surnommé « infanticide ». Si les soi-disant vérificateurs de faits ont nié que le projet de loi légaliserait l’infanticide, il n’en reste pas moins que, tel qu’il est rédigé, le projet de loi protège les femmes et toute personne qui les assiste contre les poursuites pour mort périnatale, c’est-à-dire la mort d’un enfant hors de l’utérus, jusqu’à l’âge d’un mois (tel que défini par la loi de l’État de Californie).
Si cette perspective peut sembler offensante, la vidéo d’Hernandez montre qu’il n’en est rien.
« Je préfère donc que la plupart des femmes prennent leur décision à huit semaines, mais si — je suis également en faveur de 10 mois hors de l’utérus », dit le premier homme à Hernandez. Visiblement stupéfaite, Hernandez a répondu : « Donc, vous pensez que les bébés devraient être avortés 10 mois après leur naissance ? » L’homme a répondu : « Si, si la mère le veut, oui. »
Lors de l’entrevue suivante, Hernandez était avec deux femmes qui n’hésitaient pas à proférer des injures. « Je pense que... f*** ces enfants », a dit la première femme en riant. « Si vous voulez avorter à un stade avancé, c’est comme vous voulez. Vous savez, j’ai eu un avortement aussi, et c’est — c’était mon choix, et je suis heureuse d’avoir eu ce choix. »
La deuxième femme a ensuite ajouté : « Si vous parlez de ce qui se passe après la naissance... Ce n’est pas considéré comme un avortement », a-t-elle dit. « Vous pouvez chercher avortement dans le dictionnaire. »
Lire la suiteChanger le vocabulaire pour cacher la réalité inhumaine de l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : standret/Adobe Stock
Lorsqu’on veut changer des idées de façon subversive, on commence par changer les mots, et la lutte pro-mort n’y fait pas exception.
Ta raison c’est la bonne, une campagne pro-avortement a récemment publié une liste de 7 mots à utiliser ou à éviter « lorsqu’il est question d’interruption de grossesse ». La campagne préfère utiliser entre autres :
- « Interruption de grossesse au lieu d’avortement ou d’interruption volontaire de grossesse »
- « Partenaire au lieu de chum ou blonde »
- « Et surtout éviter de féliciter automatiquement une personne lorsqu’elle mentionne être enceinte, même si la grossesse est planifiée, car on ne sait pas si elle décide de poursuivre. »
Pour tenter de supprimer la réalité inhumaine qu’est la mort d’un être humain vivant, les militants pro-mort évitent le mot « avortement », un mot qui dérive étymologiquement du verbe latin « mourir avant de venir au monde ».
Pour tenter de contrer les lois naturelles qui indiquent tout simplement qu’un homme est un homme, qu’une femme est une femme, et que les parents d’un enfant sont un homme et une femme, les promoteurs de l’idéologie LGBT+ adoptent des mots neutres tels que « partenaire ».
Et enfin, l’annonce d’une nouvelle vie sur terre, d’un nouvel enfant qui verra bientôt le jour n’est plus considéré digne de félicitations puisqu’il y a un risque que cet humain se fasse tuer avant sa naissance. Selon le régime pro-mort, la grossesse peut être poursuivie ou interrompue selon le choix de la mère, alors que la vie d’un nouvel être humain a déjà débuté et qu’arrêter volontairement une grossesse équivaut à arrêter volontairement cette vie.
Les femmes ont un droit légitime à la vérité sur l’avortement, mais des campagnes de sensibilisation telles que Ta raison c’est la bonne ensevelissent la réalité injuste de l’avortement et changent les mots indiquant cette réalité.
À quand une campagne de sensibilisation pro-vie ?