Les mini chambres à gaz conçues pour l’euthanasie mettent mal à l’aise même les partisans du suicide assisté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Le titre du Scottish Daily Express résume succinctement la réaction à une invention récente du médecin australien Dr Philip « Death » Nitschke : « Scandale : un scientifique soutient un projet de chambre à gaz pour l’Écosse ». Nitschke est devenu célèbre ces dernières années en raison de la promotion très médiatisée de ses « nacelles de mort à faire soi-même », des capsules hermétiques dans lesquelles les suicidaires peuvent s’enfermer et libérer un gaz d’azote qui les assomme en soixante secondes et les tue en dix. La mort n’est pas aussi rapide que la méthode de l’injection létale, mais elle a l’avantage d’éviter l’intervention d’autres personnes.
L’année dernière, M. Nitschke a commercialisé pour la première fois ses nacelles de mort « Sarco » en Suisse, pays qui se prête particulièrement bien au « tourisme du suicide », où les gens peuvent se rendre pour se faire tuer dans diverses stations thermales créées à cet effet. « Sarco » est l’abréviation de « sarcophage », mais l’appareil est conçu pour ressembler à un vaisseau spatial afin de symboliser le départ vers une nouvelle « destination », comme l’a fait remarquer un fournisseur suisse de services de suicide. Les sarcophages ont été exposés aux Pays-Bas et en Allemagne, mais n’ont été utilisés qu’en Suisse. M. Nitschke espère que ses nacelles de mort deviendront largement disponibles grâce à des modèles téléchargeables et à l’impression en trois dimensions.
Voici maintenant qu’il défend son invention imprimée en 3D auprès des Écossais. En effet, il a écrit au député libéral démocrate Liam McArthur, qui promeut un projet de loi sur le « suicide assisté », que ses nacelles élégantes « conduisent à une mort paisible, voire euphorique ». Il n’a pas précisé qu’il s’agissait d’une simple supposition, car il n’a manifestement pas testé lui-même la capsule. Les militants anti-euthanasie tels que le Dr Gordon Macdonald de Care Not Killing ont réagi avec horreur, notant que « les gens ordinaires seront choqués et consternés par la tentative de Philip Nitschke de faire pression pour l’utilisation de sa chambre à gaz personnelle si l’Écosse légalise le suicide assisté et l’euthanasie ».
Lire la suiteLe Canada manque de faucheurs pour répondre à la demande d’euthanasies
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : otsphoto/Adobe Stock
27 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Le National Post a publié un article soulignant le manque de médecins « volontaires » qui s’engageront dans le régime de suicide médical qui a pris le contrôle du système de santé canadien.
Au Canada, le terme euthanasie a été remplacé par un acronyme sacchariné. Au lieu de l’appeler par son nom — l’euthanasie, qui consiste à tuer des personnes malades — on l’appelle MAID (acronyme en anglais), qui signifie aide médicale à mourir (AMM, acronyme français).
« MAID » est un acronyme approprié, car les médecins qui tuent les malades et les personnes âgées sont littéralement des serviteurs de Satan (handmaids of Satan).
Il semble toutefois qu’il n’y ait pas assez de faucheurs pour répondre à la demande des Canadiens désireux de rejoindre leur destination éternelle comme des chiens dans une clinique vétérinaire.
L’article du Post fait référence à un rapport rédigé par divers professionnels de la santé sur l’état du suicide médical au Canada, et il y est écrit que les « risques moraux » sont l’une des principales raisons pour lesquelles il n’y a pas assez de médecins qui s’engagent dans cette tâche.
Les « risques moraux » sont en grande partie dus aux récents développements du cadre de l’Aide médicale à mourir (AMM) qui cherchent à englober une nouvelle catégorie de patients.
Selon l’ancien cadre, il n’y avait que ce qu’on appelle les patients de la « voie 1 », c’est-à-dire les personnes « en fin de vie » qui vont probablement mourir de maladie.
Cependant, l’adoption l’année dernière du projet de loi C-7 autorise les patients de la « voie 2 », ce qui signifie que les personnes malades qui ne font pas face à une « mort imminente » et « naturelle » peuvent choisir de mettre fin à leur vie avec l’aide d’un médecin.
Apparemment, cela va trop loin, même pour les médecins spécialisés dans le suicide assisté.
Lire la suiteLa société pro-avortement accorde plus de valeur à la vie animale qu’à la vie humaine
Par Susan Ciancio et l’American Life League — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
24 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Un épisode récent de The Good Doctor — un drame médical sur un médecin atteint d’autisme à haut niveau fonctionnel — m’a fait réfléchir sur l’importance déplacée accordée aux animaux par rapport aux humains.
En un mot (et oui, je vous dévoile l’intrigue pour cet épisode particulier), l’histoire se déroule comme suit : lors de la transplantation cardiaque d’un homme, les médecins découvrent que le cœur du donneur est endommagé. Ils ne peuvent donc l’utiliser, reportent l’opération et essaient de décider des prochaines étapes. L’homme est trop malade pour attendre, il est donc décidé d’utiliser un cœur de porc. Mais l’une des nouvelles internes n’aime pas cette idée. Elle dit que c’est cruel de tuer un porc pour donner son cœur à un humain.
Malgré ses protestations, l’opération est programmée, mais lorsque le cœur de porc arrive, il bat toujours à l’intérieur du porc. Apparemment, c’est mieux pour la transplantation si le cochon meurt juste avant l’implantation dans l’humain. Au grand dam des médecins, ils doivent prendre son cœur eux-mêmes. Au bloc opératoire, alors qu’ils sont sur le point de découper le cœur du porc, quelqu’un entre en courant dans la pièce et leur demande d’arrêter. Un motocycliste vient de mourir [dans un accident] et il est compatible, ils peuvent donc utiliser son cœur. Les médecins applaudissent, car ils n’ont pas à tuer le cochon.
J’espère que cela vous semble aussi macabre qu’à moi lorsque j’ai regardé.
Les médecins ont littéralement applaudi lorsqu’ils ont appris qu’ils n’avaient pas à tuer un porc, alors qu’un être humain venait de mourir.
Personne ne s’est montré triste ou contrarié par le fait qu’un homme venait de perdre la vie. Tout l’intérêt était de sauver le cochon.
Lire la suiteDes médecins et des chercheurs dénoncent une nouvelle étude qui préconise l’amputation du sein chez les adolescentes confuses
Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 octobre 2022, Chicago, Illinois (LifeSiteNews) — Des professionnels de la médecine et des chercheurs en sciences sociales ont critiqué une nouvelle étude qui prétend trouver des avantages aux doubles mastectomies sur les jeunes filles qui souffrent de confusion de genre.
L’étude, intitulée « Top Surgery and Chest Dysphoria Among Transmasculine and Nonbinary Adolescents and Young Adults » [Chirurgie du haut et dysphorie de la poitrine chez les adolescents et jeunes adultes transmasculins et non binaires], et publiée dans la revue JAMA Pediatrics de l’American Medical Association, affirme que « la chirurgie du haut visant à affirmer le genre est associée à une amélioration de la dysphorie de la poitrine, de la congruence des genres et de l’image corporelle dans ce groupe d’âge ».
L’étude a porté sur des femmes âgées de 13 à 24 ans qui ont subi une « mastectomie chirurgicale » ou qui ont pris uniquement de la testostérone comme groupe témoin.
L’un des chercheurs était affilié à la faculté de médecine de l’université de l’Illinois à Chicago, tandis que les autres étaient affiliés à l’hôpital de l’université Northwestern et à l’hôpital Lurie pour enfants. Lurie a reçu de l’argent de la riche famille Pritzker pour promouvoir la médecine « transgenre » et les « soins d’affirmation du genre ». La faculté de droit de la Northwestern University a reçu un don de 100 millions de dollars de J.B. Pritzker, l’actuel gouverneur de l’Illinois, et porte désormais le nom de sa famille.
Les avantages supposés ont conduit les auteurs à conclure qu’il ne devrait pas y avoir d’âge minimum pour l’ablation de seins en bonne santé chez les filles. « Dans notre pratique, il n’y a pas de délai prédéterminé pour un traitement médical ou chirurgical d’affirmation du genre », ont-ils écrit. « Les patients sont évalués individuellement par une équipe multidisciplinaire pour déterminer s’ils sont prêts. Il n’y a aucune donnée probante pour soutenir le report de la chirurgie en fonction de l’âge pour les patients admissibles. »
En dépit d’une couverture médiatique flatteuse, l’étude présente des lacunes, selon Michael New, professeur à la Catholic University of America, qui écrit et étudie fréquemment la conception des recherches et possède une formation en statistiques.
« Même si l’étude a bénéficié d’une couverture médiatique largement favorable, il existe de nombreuses raisons d’être sceptique quant à ses conclusions. Tout d’abord, l’étude compare divers résultats de 36 personnes qui ont subi une chirurgie du haut à 34 personnes qui n’ont pas été opérées », a écrit New dans un courriel adressé à LifeSiteNews. « Il s’agit d’un échantillon de petite taille. En outre, les auteurs de l’étude admettent qu’ils ne disposent pas de données sur 11 personnes en raison de l’attrition. On ne sait pas combien de ces 11 personnes ont subi une chirurgie du haut. Cependant, le fait qu’ils ne disposent pas de données sur plus de 13 % des sujets de l’étude est préoccupant. »
Lire la suiteUne mère pleure son fils tué par euthanasie
Par David Cooke (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Laissez-moi vous parler du meurtre de Matthew Main.
Matthew a été euthanasié le 12 décembre 2021. Il a reçu le « service d’AMM » de Trudeau de la part d’un médecin de la mort à domicile, qui a administré l’injection létale dans l’appartement même de Matthew à Toronto. Il avait 47 ans.
Matthew est né avec de multiples malformations congénitales, notamment de graves problèmes de structure cardiaque et faciale. Cependant, avec l’aide de la technologie moderne et après plusieurs opérations difficiles, il a pu vivre une vie assez complète. Son état était gérable.
Je ne sais pas quels étaient les motifs « officiels » de son approbation pour l’AMM. Je sais seulement ce que sa mère en deuil m’a dit lors d’un entretien que j’ai eu avec elle la semaine dernière.
La mère de Matthew n’a été informée de la mort de son fils qu’après l’acte. Elle n’a jamais été contactée par les agents de l’AMM. Ils ne se sont jamais enquis auprès d’elle de ses antécédents médicaux, de son état d’esprit ou de son état actuel. Il semble qu’ils l’aient simplement pris au mot lorsqu’il a exprimé son désir de mourir, et qu’ils aient été heureux de s’exécuter avec la plus grande hâte et commodité.
Matthew se plaignait régulièrement de douleurs à ses amis et à sa famille, et il prenait des médicaments contre la douleur. Cependant, il semblait être fonctionnel et valide. Il pouvait prendre soin de lui. Il pouvait se déplacer. Il n’utilisait pas de fauteuil roulant. Il n’était pas en train de mourir. Sa douleur n’était pas débilitante. Cependant, selon sa nécrologie, Matthew a perçu que « la souffrance de la douleur physique a commencé à l’emporter sur la qualité de sa vie ».
Lire la suiteMontréal : Je dis « Non au parc Morgentaler »
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-vie) — Photos : Joanne D’Arc
Le 10 septembre dernier, Campagne Québec-Vie a organisé un événement à Montréal, au parc de Beaujeu de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, pour protester contre le fait qu’il soit renommé d’après le Dr Henry Morgentaler. Ce dernier, décédé depuis 10 ans, était un médecin juif d’origine polonaise qui a consacré sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, à quelques rues du parc de Beaujeu.
La Ville essaye d’obtenir un changement de nom depuis déjà quelque temps par l’intermédiaire du conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle. La raison invoquée est le : « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur proposant des avortements illégaux et le soi-disant « succès » en 1988 avec la décriminalisation de l’avortement par la Cour suprême.
Le nom d’un lieu ou d’un parc dans la ville peut sembler sans importance pour certains, mais il agit comme un témoin de l’histoire. L’étude des noms de lieux, également appelée toponymie, contribue à préserver le patrimoine et la culture locale de la ville. Le nom d’un parc communique aussi les valeurs de notre ville et, jusqu’à présent, le parc de Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.
Ce dernier était le seigneur de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil, officier militaire pendant la guerre de 1812 et député du Parlement en 1814. Ce serait une insulte à sa mémoire que de supprimer son nom de ce parc. Quant au Dr Henry Morgentaler, il est responsable d’au moins 80 000 avortements au cours de sa carrière. C’est ce genre d’héritage qui est sur le point d’être célébré si le parc est renommé par la Ville.
Lire la suiteLa CEDH confirme la censure de la vidéo « Dear Future Mom » mettant en valeur les personnes atteintes de trisomie 21
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dear Future Mom/YouTube
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu une décision défavorable au groupe qui avait fait la promotion d’une vidéo contenant un message d’encouragement sur la vie pleine et enrichissante que peuvent mener les personnes atteintes de trisomie 21 (syndrome de Down). Cet arrêt constitue un coup dur pour la liberté d’expression.
Intitulée « Dear Future Mom », la vidéo est un message réconfortant adressé aux mères qui apprennent que leur enfant à naître est peut-être atteint de trisomie 21. Elle commence par le courriel d’une mère enceinte. « J’attends un bébé », écrit-elle. « J’ai découvert qu’il est atteint du syndrome de Down. J’ai peur : quel genre de vie mon enfant aura-t-il ? »
Suivent les mots d’encouragement de 15 personnes atteintes de trisomie 21, qui rassurent la mère en lui disant que les trisomiques peuvent aller à l’école, trouver un emploi, vivre seuls et avoir une vie heureuse et épanouie.
Malgré le message d’encouragement contenu dans la vidéo, la France en a interdit la diffusion [dans un cadre publicitaire] parce qu’elle était susceptible « troubler la conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, avaient fait des choix de vie personnelle différents ». En bref, la vidéo a été interdite parce qu’elle peut donner mauvaise conscience aux femmes qui choisissent d’avorter. En France, on estime que 68 % des enfants à naître atteints de trisomie 21 sont avortés.
Après que plusieurs tribunaux français eussent confirmé l’interdiction de 2016, l’organisation française de recherche et de soins sur la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune, a déposé une pétition demandant à la CEDH d’annuler la décision du tribunal. La Fondation Jérôme Lejeune était représentée par Alliance Defending Freedom (ADF) International, qui a fait valoir que la liberté d’expression de la Fondation avait été violée. Le jugement de la CEDH, rendu après plusieurs années d’attente, a rejeté la requête, décidant que la décision du tribunal n’était pas une « censure injuste ».
Malgré la censure répétée, la vidéo a été saluée au niveau international, obtenant plusieurs prix du Festival international de la créativité de Cannes et de l’Art Directors Club of Europe. Elle compte également près de 8,5 millions de vues sur YouTube.
« Le gouvernement ne devrait jamais exercer de pression pour faire taire les voix pacifiques de ses citoyens. Il est particulièrement flagrant que les voix censurées, dans ce cas, soient celles de personnes atteintes de trisomie 21. Ce résultat laisse entendre que les personnes handicapées sont en quelque sorte moins dignes d’être vues et entendues sur la place publique », a déclaré Elyssa Koren, directrice des communications juridiques d’ADF International. « Ce qui est impliqué ici est que les voix des défenseurs des trisomiques ne sont pas d’ » intérêt général », ce qui ne fait que contribuer à une culture de la discrimination. »
L’euthanasie parmi les choix d’assistance médicale 811 en Saskatchewan…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : onephoto/Adobe Stock
Les numéros d’urgence sont en général conçus afin de sauver des vies, car il quand il s’agit sauver une vie cela peut s’avérer urgent ; d’un autre côté, en général, il n’est pas urgent de mettre fin à une vie — et même jamais. Cela tient sans doute au fait que quand on a perdu la vie, il n’y a aucun moyen humain de la rendre, tandis qu’il y aura toujours l’occasion de mourir. Cependant, le gouvernement saskatchewanais semble mettre sur un pied d’égalité l’assistance médicale et l’« assistance » à mourir. En effet, le numéro d’assistance médicale de la province, le 811, propose à l’option « 5 » l’« aide médicale à mourir »…
Le Western Standard rapporte :
Lorsqu’une personne compose le numéro d’assistance médicale 811 du gouvernement saskatchewanais et choisit l’option cinq, il s’agit du « Programme d’aide médicale à mourir » (AMM).
Le suicide assisté par le gouvernement est légal au Canada, mais il a été conçu pour être utilisé avec parcimonie dans des cas extrêmes.
J’interjetterais ici que l’argument des « cas extrêmes » est récurrent aux tentatives de rendre acceptable l’inacceptable.
Le Western Standard continue :
Nick Myers, spécialiste des relations avec les médias de la Saskatchewan Health Authority (SHA), n’a pas répondu aux questions du Western Standards ou ne les a pas transmises à quelqu’un qui eût pu le faire, mais a fourni un lien vers la section de la SHA sur l’AMM.
L’information sur l’AMM du SHA ne répond à aucune des questions posées.
Devant une telle absurdité, le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a dénoncé sur Twitter l’introduction de l’euthanasie dans le numéro d’urgence saskatchewanais :
Appuyez sur le 5 si vous voulez qu’on vous tue !
L’aide médicale à mourir est désormais une option supplémentaire offerte par la ligne d’assistance téléphonique 8-1-1 de la Saskatchewan. Ils la rendent aussi rapide et facile que possible.
C’est un culte à la mort !
Écoutez ces deux vidéos que j’ai réalisées avec Kelly Lorencz.
Entre-temps, vous devrez peut-être attendre des mois ou des années avant de pouvoir consulter un spécialiste ou bénéficier d’une nécessaire opération.
Il est effectivement plus facile de tuer que de sauver, mais que cela entrât dans loi au Canada est sidérant. Il n’est pourtant besoin d’assurer à quiconque une aide « urgente » à mourir, car la mort est le destin inéluctable de tout homme, qui est, pour ainsi dire, non viable de la conception à la sénescence, car dépendant toujours de son environnement, où, dans le meilleur des cas, il finit toujours par mourir (c’est dire si sa fin de vie est prévisible)…
Des chercheurs israéliens dévoilent un plan effroyable visant à créer des embryons pour le prélèvement d’organes
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : chokniti/Adobe Stock
23 août 2022 (LifeSiteNews) — En 2005, Hollywood sortit un film intitulé The Island, une histoire dystopique sur un groupe de personnes vivant leur vie strictement enrégimentée dans un établissement. L’histoire est centrée sur un ouvrier nommé Lincoln Six Echo qui, par une série de coïncidences, découvre l’horrible vérité sur l’établissement dans lequel il vit et sur le destin auquel lui et ses compagnons d’infortune font face : Ils sont des clones créés pour le prélèvement d’organes au cas où ceux qui ont payé pour leur création en auraient besoin. Ce sont des êtres humains, certes, mais le seul but de leur existence est d’être une réserve d’organes et de parties de corps.
Il y a quelques années, un chef pro-vie a noté dans une entrevue que le film véhiculait des messages intrinsèquement anti-avortement. Il s’avère que The Island pourrait également s’avérer prophétique. La société de biotechnologie Renewal Bio, basée en Israël, espère créer des embryons humains « synthétiques » dans le but explicite de prélever leurs organes à des fins de transplantation et de traitement de l’infertilité, du vieillissement et des maladies génétiques. Selon le New York Post, Renewal Bio a « affirmé avoir utilisé avec succès une technologie avancée de cellules souches et d’utérus artificiels afin de faire grandir des embryons de souris qui ont continué à se développer pendant plusieurs jours ».
Maintenant que le processus a fonctionné avec les embryons de souris, qui, selon la MIT Technology Review, sont restés en vie « jusqu’à ce qu’ils développent cœur battant », circulation sanguine et prémices d’un cerveau, les chercheurs veulent utiliser le même processus pour créer des embryons humains. Jacob Hanna, de l’Institut Weizmann des sciences en Israël et fondateur de Renewal Bio, a publié les résultats dans la revue Cell. Il est enthousiaste quant à leur potentiel. « L’embryon est la meilleure machine à fabriquer des organes et la meilleure bioimprimante 3D — nous avons essayé d’imiter ce qu’il fait. De façon remarquable, nous avons démontré que les cellules souches embryonnaires génèrent des embryons synthétiques entiers, ce qui signifie que cela inclut le placenta et le sac vitellin qui entourent les embryons. »
Ce que propose Hanna ressemble beaucoup à une version à petite échelle de ce que les méchants faisaient dans The Island — faire naître de nouveaux êtres humains dans le but explicite de piller leurs organes, afin de soutenir d’autres êtres humains plus âgés. Hanna a déclaré au Guardian que : « Nous sommes vraiment enthousiasmés par ce travail et ses implications ». Les embryons humains, estime Hanna, seront essentiellement une ressource renouvelable qui pourra être utilisée pour « traiter des affections médicales » et inverser « la baisse des taux de natalité et le vieillissement rapide des populations. »
Lire la suitePourquoi les scientifiques soulignent-ils les merveilles de l'embryon de grillon mais ignorent l’humanité des enfants à naître ?
Par John Horvat II — Traduit par Campagne Québec-Vie
(LifeSiteNews) — Je ne me suis jamais intéressé aux grillons, si ce n’est pour écouter leurs stridulations en été. Ces insectes représentent une partie de la réalité qui n’a pas d’impact significatif sur ma vie quotidienne. Parmi tant d’autres préoccupations, les grillons ne figurent pas en tête de liste de mes priorités.
Cependant, j’ai été intrigué par un long reportage du New York Times intitulé « La mystérieuse danse des embryons de grillon » au début du mois d’août. Il y était question d’une réunion en juin de 100 scientifiques sur l’île grecque de Crète, réunis pour discuter des embryons de grillons. Je n’avais jamais imaginé que quelqu’un, et encore moins cent personnes, se réunirait quelque part pour discuter d’un tel sujet.
Les grillons semblent être l’organisme idéal pour étudier le fonctionnement et le développement de la vie. Le grillon provençal ne jouit pas de la popularité de la drosophile commune comme objet de recherche en laboratoire. Cependant, de nouvelles preuves suggèrent qu’il possède des qualités uniques qui en font un sujet de discussion fascinant pour ces scientifiques.
Le fait de le savoir n’a cependant pas réussi à piquer mon intérêt pour cet insecte bruyant.
Il peut aussi être une merveille de la création de Dieu
J’ai commencé à m’y intéresser lorsque l’article a annoncé que le thème de la conférence internationale était le développement de l’embryon de grillon. L’article expliquait comment l’embryon de grillon nous aide à comprendre tous les embryons puisque le développement de chaque animal suit un schéma de croissance similaire. Après la formation de la cellule fécondée originale, d’autres cellules se forment autour de la surface de l’œuf, « fournissant un plan précoce pour toutes les parties du corps adulte ».
Les scientifiques ont constaté que si toutes les cellules ont le même génome, elles font toutes des choses différentes avec les mêmes informations. Et les scientifiques ne savent pas pourquoi cela se produit.
Comme dans une danse, l’embryon de grillon semble faire tout ce qu’il faut sans que personne ne dise aux noyaux cellulaires ce qu’ils doivent faire. Seth Donoughe, un biologiste de l’université de Chicago, décrit ce processus comme la création « des bonnes parties au bon endroit et au bon moment ».
Cette description m’a aidé à comprendre que même le grillon est une merveille de la création divine. Les scientifiques ont passé des heures à observer le processus de division et de déplacement des noyaux cellulaires qui se déplaçaient d’une manière qui dépassait la simple physique et la chimie. J’ai même été fasciné par les simulations informatiques présentées dans l’article, qui montraient l’ensemble du processus de développement, de l’œuf à la naissance.
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