Les scientifiques seraient désormais capables de cultiver des embryons humains synthétiques en laboratoire, sans ovule ni spermatozoïde
Par Joseph Mercola — (LifeSiteNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : joyfotoliakid/Adobe Stock
L’histoire en un clin d’œil :
- Des chercheurs ont réussi à créer des embryons synthétiques pour la première fois, sans s’arrêter à la question de savoir s’il fallait les créer.
- Ces embryons existent sans avoir recours à des ovules, des spermatozoïdes, ni une quelconque reproduction sexuée.
- Ils ont été conçus à partir de cellules souches [embryonnaires] et, bien qu’ils n’aient pas de cœur qui bat, de tube digestif ni de commencement de cerveau, ils possèdent des cellules primordiales qui sont les précurseurs de l’ovule et du spermatozoïde.
- Les chercheurs ne sont légalement autorisés à cultiver des embryons humains que pendant 14 jours, mais les embryons humains synthétiques ne sont pas soumis à cette règle.
- Bien que les implications pour la recherche soient passionnantes,* il y a des implications éthiques importantes, puisque les embryons synthétiques pourraient, en théorie, se développer en un être humain.
(Mercola) — Des chercheurs ont réussi à créer des embryons synthétiques pour la première fois, sans s’arrêter à la question de savoir s’il fallait les créer. Ces embryons existent sans que les chercheurs aient eu recours à des ovules, des spermatozoïdes, ni une quelconque reproduction sexuée. Ils ont été conçus à partir de cellules souches [embryonnaires] et offrent une fenêtre sur les premiers jours du développement humain.
Les scientifiques à l’origine des embryons synthétiques, dont Magdalena Żernicka-Goetz, de l’université de Cambridge et de l’Institut de technologie de Californie, espèrent étudier cette période de développement dite « boîte noire », car les chercheurs ne sont légalement autorisés à cultiver des embryons humains que jusqu’à 14 jours.
« Nous pouvons créer des modèles ressemblant à des embryons humains en reprogrammant des cellules [souches embryonnaires] », a déclaré Mme Żernicka-Goetz lors de la réunion 2023 de la Société internationale pour la recherche sur les cellules souches, qui s’est tenue à Boston. De plus, les embryons humains synthétiques ne sont pas soumis à la règle des 14 jours.
Lire la suiteLe suicide assisté n’est jamais vraiment une question de « choix » : voici pourquoi
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : NVB Stocker/Adobe Stock
15 février 2024 (LifeSiteNews) — La semaine dernière, j’ai écrit une colonne dans cet espace sur la normalisation de l’euthanasie et l’insistance sinistre de ceux qui la défendent à affirmer que la mise à mort par injection létale est, en fait, à la fois une bonne chose et une chose qui sauve la vie. Nous assistons à une perversion complète du langage afin de justifier le meurtre médicalisé, ce qui explique pourquoi on ne trouve pas dans la presse des termes tels que « meurtre » ou « suicide » dans le contexte du débat sur l’euthanasie. Les militants ont très vite compris que ces termes n’étaient d’aucune utilité pour la normalisation.
Au début du mois, le député canadien Kevin Lamoureux, un libéral, est allé encore plus loin en déclarant : « La législation sur l’AMM [suicide assisté], même à l’occasion, je dirais en fin de compte qu’elle sauve des vies ».
🤯🤯🤯🤯🤯🤯🤯🤯 pic.twitter.com/bFU57gKxCJ
— Michelle Ferreri (@mferreriptbokaw) February 12, 2024
C’est vraiment une chose insensée à dire — et le plus triste, c’est qu’il y croit probablement. Il est également probable qu’il ne se rende pas compte du danger que représente sa déclaration. Quel message envoie-t-il à ceux que le gouvernement a jugés admissibles au suicide facilité par l’État ? L’euthanasie est, d’un point de vue juridique, un choix. Mais comme pour l’avortement, ce « choix » est souvent un simulacre.
Lire la suiteLa loi néerlandaise autorisant l'euthanasie des enfants entre en vigueur
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le 1er février, une loi néerlandaise autorisant l'euthanasie des enfants en phase terminale est entrée en vigueur. Cette loi légalise l'euthanasie des enfants âgés de 1 à 12 ans qui sont considérés comme « souffrant désespérément et de manière insupportable ».
Auparavant, le pays autorisait l'euthanasie des enfants de plus de 12 ans, ainsi que des nourrissons de moins d'un an qui pouvaient être tués si leurs parents et leurs médecins étaient d'accord et s'ils étaient atteints d'une maladie qualifiée de terminale ou s'ils étaient confrontés à de graves souffrances. En 2023, les législateurs ont adopté une extension controversée des directives d'éligibilité pour inclure les enfants de tous âges.
Selon les articles, les nouvelles directives stipulent que « l'opinion de l'enfant doit être recherchée autant que possible d'une manière appropriée à la compréhension et à l'âge de l'enfant », bien que les parents puissent décider de faire euthanasier leur enfant en collaboration avec un médecin même si l'enfant ne veut pas ou ne peut pas donner son consentement.
Lire la suiteUn médecin autrichien condamné à payer les parents d’un bébé qu’ils auraient avorté s’il avait détecté son handicap
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olegkruglyak3/Adobe Stock
26 janvier 2024, Vienne (LifeSiteNews) — Un médecin autrichien a été condamné à payer plus de 70 000 € pour n’avoir pas détecté le handicap d’un enfant à naître, suite à un procès intenté par les parents qui affirmaient qu’ils auraient avorté l’enfant s’ils avaient été informés de la déficience.*
En plus des 76 500 euros de dommages et intérêts, la Cour suprême autrichienne (Oberster Gerichtshof ou OGH) a décidé que le médecin devait payer l’intégralité de la pension alimentaire, ce qui pourrait donner lieu à des réclamations supplémentaires de plusieurs centaines de milliers d’euros, selon l’avocat des parents.
Le gynécologue de l’État de Carinthie n’avait pas remarqué que l’enfant était privé de son bras gauche lors de plusieurs échographies, et la fillette est née par la suite sans que les parents fussent au courant de son handicap.
« Le médecin a négligé le grave handicap de l’enfant. Si le diagnostic avait été correct, les parents auraient décidé d’interrompre la grossesse », a déclaré l’avocate des parents, Karin Prutsch-Lang, au journal autrichien Kleine Zeitung.
Lire la suiteL’Ordre des médecins irlandais supprime l’interdiction de commettre le « meurtre délibéré » des patients
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : velimir/Adobe Stock
Cinq ans seulement après la légalisation de l’avortement en Irlande, les protections contre l’euthanasie — le meurtre actif de patients par des médecins — ont été supprimées du dernier guide de conduite professionnelle et d’éthique du Conseil médical irlandais pour médecins agréés. Le nouveau guide est entré en vigueur le 1er janvier 2024.
Selon son site internet, le Conseil médical « réglemente les médecins de la République d’Irlande », soit « plus de 21 000 médecins » qui doivent s’inscrire pour pouvoir exercer légalement la médecine dans leur juridiction. « L’objectif du Conseil est de protéger le public en promouvant et en garantissant des normes élevées de conduite professionnelle et d’éducation, de formation et de compétence professionnelles parmi les médecins », selon le site internet du Conseil.
Lire la suiteLe « bioéthicien » antinataliste Matti Häyry défend l’extinction de l’espèce humaine, en toute « humanité »
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Selcuk/Adobe Stock
Il donne des cours de philosophie morale, politique et de bioéthique philosophique à l’université d’Aalto à Helsinki. Mais Matti Häyry est aussi un fervent défenseur d’une vision résolument antinataliste. Et la très honorable revue Cambridge Quarterly of Healthcare Ethics lui a ouvert ses colonnes, début janvier, pour un long article qu’il faut approcher l’esprit déjà clair — il en sortira moins dérangé. Il y analyse plusieurs approches philosophiques de l’extinction humaine, souhaitable en tant que telle, la sienne étant, bien évidemment, la meilleure.
Inaudible, il y a encore quelques décennies, la cohorte des antinatalistes est l’héritière des malthusiens, puis des néo-malthusiens qui font de la limitation des naissances un droit et un même devoir humains (The Population Bomb de Paul Ehrlich, en 1968). Mais avec eux l’objectif change de nature et, de pragmatique, devient fondamental : c’est la souffrance même qu’il faut éliminer — or la vie est souffrance. C’est la négation pure et simple de la condition humaine imposée par Dieu après le péché originel, à savoir la souffrance vécue par l’homme, de sa naissance à sa mort, dans le but de s’associer à celle du Christ Rédempteur qui souffre pour nous sauver.
Lire la suiteDécès de Mélanie Lachance
Lâcher de ballons en hommage à Mélanie Lachance sur le terrain de l'église de Saint-Georges Ouest en Beauce.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : BeauceTV/Facebook
Mélanie Lachance, surnommée la « Fée Orange » par les nombreuses personnes qui la connaissaient, est décédée le 13 janvier 2024. Atteinte d'une récidive de cancer, elle aurait bien été euthanasiée à 13 h ce samedi comme elle l’avait planifiée longtemps d’avance, selon un message publié sur Facebook par une de ses filles, et selon ce qu’en rapporte Cool FM dans ses nouvelles en Beauce.
Dans son message, la fille de Mélanie Lachance, Elsy Nunez, adresse un adieu touchant à sa mère, lui disant combien elle l’aime et combien elle respecte sa décision. Cependant, elle exprime également son regret qu’elle soit partie et son désir qu’elle eût changé d’avis.
Et c’est bien là l’un des aspects pervers de l’euthanasie. Quand une personne meurt naturellement, c’est-à-dire des causes de sa maladie, les proches du défunt sont devant un fait qui ne pouvait être évité, la mort de l’être cher n’aura pas été de son fait ni du fait de personne, l’être aimé aura été là aussi longtemps que la vie lui permettait et ne laissera pas le sentiment d’avoir retranché de son temps à ses proches.
Lire la suiteMalgré les incitations gouvernementales, les gens n’ont toujours pas plus d’enfants
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BGStock/Adobe Stock
Partout dans le monde, les nations mettent en place des mesures incitatives pour encourager les citoyens à avoir plus d’enfants, mais leurs stratégies ne semblent pas fonctionner. Vox affirme : « On ne peut même pas payer les gens pour qu’ils aient plus d’enfants ». Mais les gens choisissent-ils de ne pas avoir d’enfants parce qu’ils n’en veulent pas ou parce qu’ils ne veulent pas ce qu’ils ont été conditionnés à croire que les enfants sont ?
Vox rapporte que Taïwan a dépensé plus de 3 milliards de dollars pour tenter de convaincre ses citoyens d’avoir plus d’enfants. Cette somme comprend l’ajout de six mois de congé parental rémunéré, remboursé à 80 % du salaire du parent, ainsi qu’une prestation en espèces et un allégement fiscal pour les parents de jeunes enfants.
En Hongrie, si une femme a quatre enfants ou plus, elle n’est plus tenue de payer l’impôt sur le revenu — pour le reste de sa vie. Le pays accorde également un prêt d’environ 30 000 dollars aux jeunes mariés. S’ils ont trois enfants ou plus, la dette est effacée. Le taux de natalité de la Hongrie en 2023 a augmenté d’environ 0,65 % par rapport à 2022.
Lire la suiteL’antinatalisme : la fin des problèmes humains par l’extinction de l’humain
Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo : Alexey Pelikh/Adobe Stock
Deux spécialistes finlandais de la bioéthique ont écrit une tribune dans Bioethics, l’une des revues de bioéthique les plus prisées dans le monde, où ils préconisent tranquillement la fin de l’humanité : « En adoptant l’antinatalisme jusqu’à l’extinction de l’humain, tous les problèmes de l’humanité pourraient être résolus. » Un moyen radical qui n’est hélas pas un canular, et qui est même logique : quand l’euthanasie est recommandée pour l’individu, pourquoi ne pas appliquer le suicide assisté à toute l’espèce ?
Plus d’enfants, plus de problème !
L’argumentation de Joona Ränäsen et Matti Häyry est simple : plus d’enfants, plus de problèmes ! « Des problèmes graves comme le changement de climat trouveraient leur solution si les humains cessaient d’exister, ce qui éliminerait les destructions de l’environnement. Il paraît clair aussi que les nombreux problèmes qui sont la plaie de l’humanité — guerres, famines, crimes, discriminations, maltraitance des animaux — disparaîtraient si les humains n’existaient pas. L’adoption de l’antinatalisme résoudrait ainsi vraiment “tout”. »
Lire la suiteLa Marche pour la Vie à Cologne bloquée par des pro-avortement
Marche pour la Vie de Cologne, 16 septembre 2023.
Par Angelika de Poncharra de Choisir la vie - France
En même temps que la 19e marche allemande pour la vie dans la capitale, Berlin, le « Collectif fédéral pour le droit à la vie » (« Bundesverband Lebensrecht ») avait organisé, avec les « Jeunes pour la Vie », une première marche pro-vie à Cologne sur le Rhin samedi 16 septembre 2023. Dans la matinée, deux messes étaient célébrées pour le respect de la vie dans deux églises de la ville, dont une a été taguée dans cette métropole, haut lieu des LGBT en Allemagne.
La préfecture avait autorisé la marche, mais aussi curieusement la contre-manifestation annoncée sur la même place du « Marché aux foins » près de la cathédrale gothique à 13 h. Sur grand écran, le discours de la présidente du Collectif, Alexandra Linder, fut transmis de Berlin. Elle a dénoncé l’augmentation constante du nombre d’avortements et de suicides, depuis que la peur de l’avenir progresse et que la publicité pour l’avortement est autorisée en Allemagne. L’État allemand ne s’attaque pas aux racines de ces dérives et protège de moins en moins la vie humaine.
Sur l’estrade de Cologne, le président des « Médecins pour la Vie » (« Ärzte für das Leben ») en Allemagne, Prof. Paul Cullen, a insisté sur le tout premier droit de l’homme, celui à la vie, au début, au cours et à la fin de toute existence humaine, sans exception aucune. Ce droit fondamental est plus que jamais menacé. Les médecins subissent des pressions terribles, mais ils doivent défendre leur liberté de conscience et « ils doivent être toujours pour la vie, et jamais pour la mort ! »
Lire la suite