Le mouvement « Stop Having Kids » s’étend à travers les États-Unis, appelle à la fin de la reproduction humaine
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une organisation basée à Portland qui exhorte les gens à ne pas avoir d’enfants est devenue nationale. Stop Having Kids a acquis une notoriété locale avec des panneaux d’affichage érigés dans la région de Portland, mais elle s’étend désormais à d’autres villes du pays.
Ashley Riddle, porte-parole de Stop Having Kids, a déclaré au Willamette Week que leur groupe est « antinataliste » et constitue un « mouvement de libération collective » opposé à toute reproduction humaine. Les panneaux d’affichage ont été réalisés grâce à des donateurs anonymes. « Il a été difficile de trouver une entreprise qui accepte d’aller jusqu’au bout », a déclaré Riddle. « Les entreprises semblaient toutes d’accord, puis elles ne répondaient plus. »
Selon le site Internet de Stop Having Kids, choisir de ne pas se reproduire est un moyen de montrer que l’on se soucie vraiment des autres. Le groupe appelle à normaliser et à déstigmatiser la stérilisation et l’avortement, et affirme qu’il est cruel de donner naissance à des enfants dans la situation mondiale actuelle. Les raisons de ne pas avoir d’enfants vont d’affirmations dépassées et démystifiées : de l’idée qu’il y a déjà assez de monde à l’idée carrément discriminatoire de prévenir les malformations congénitales.
Le groupe a son siège à Portland, mais il est en pleine expansion. Des chapitres se forment dans des villes comme Houston et Boulder, tandis que la page Facebook du groupe fait état de l’intérêt de villes comme San Francisco et New York City. Le groupe s’engage aussi fréquemment dans des actions de sensibilisation à travers le pays, et s’est récemment rendu au SXSW à Austin, au Texas, pour diffuser son message anti-enfants.
Lire la suiteDes activistes pro-avortement font irruption dans la cathédrale de San Francisco durant la messe
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Le dimanche 27 février, des manifestantes pro-avortement ont perturbé la messe à la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption à San Francisco. » selon LiveAction. Elles ont affirmé que l’objectif de leur geste était « d’accuser le rôle de l’Église catholique dans la pression pour interdire l’avortement et asservir les femmes ».
L’une des femmes pro-mort proclamait en hurlant que l’Église cherche, « à nier l’humanité de toutes les femmes et à éliminer un droit fondamental, le droit à l’avortement. » Mais comment l’Église peut-elle nier l’humanité des femmes alors qu’au contraire, elle affirme et défend la nature maternelle de la femme ?
Ne serait-ce pas plutôt les « féministes » pro-avortement qui nient non seulement l’humanité de l’enfant à naître, mais aussi leur propre humanité en rejetant violemment la maternité naturelle de la femme ?
En ayant comme objectif constant de défendre le « droit fondamental à l’avortement », les militantes pro-mort se trouvent victimes d’un mirage. Puisqu’un droit ne peut pas être injuste, et qu’objectivement tuer un être humain innocent est injuste, ce fameux « droit » à l’avortement est inexistant et sera toujours inexistant.
De plus, l’avortement n’est absolument pas compatible avec le droit fondamental à la vie qu’ont tous les êtres humains.
Elles portaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits divers messages, dont « Brisez toutes les chaînes ».
Oui, brisez toutes les chaînes qui empêchent les femmes d’êtres fidèles à leur maternité. Brisez toutes les chaînes qui rendent les femmes prisonnières du culte de la mort. Brisez toutes les chaînes de l’égoïsme qui empêchent des millions d’êtres humains de voir le jour chaque année.
Le féminisme « entré dans le courant dominant » au Canada ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Selon un article récent de Radio-Canada sur un sondage d’opinion national, « Le nombre de femmes canadiennes, particulièrement les jeunes adultes, qui se décrivent comme féministes a explosé... Au total, 57 % des Canadiennes se proclament comme étant féministes, une augmentation spectaculaire par rapport au tiers des femmes qui se décrivaient ainsi au cours des décennies précédentes. »
Mais s’il y a une augmentation de féministes, il y a certainement une augmentation de pro-avortement, puisque le combat féministe est étroitement lié au combat pro-mort.
Selon Cosmopolitan, c’est en partie à la féministe Simone de Beauvoir, « qu’on a accès à l’avortement, au divorce et à la contraception. » Et Le Devoir rapporte que selon Isabelle Duplessis, professeure spécialisée en droit des femmes à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, « l’avortement a été obtenu au terme d’une “grande bataille qui a été menée dans les années 1960-1970 dans la deuxième vague féministe.” »
Si l’avortement a été la première cause de décès en 2021, verrons-nous augmenter encore plus le meurtre des enfants à naître avec ce nombre croissant de féministes ?
« “Il est gratifiant d’apprendre que l’objectif de l’égalité des femmes et le mouvement des femmes restent une force significative dans la société canadienne, y compris chez les jeunes femmes”, a déclaré la sénatrice Donna Dasko, qui a commandé le sondage. Selon elle, le féminisme est entré dans le courant dominant. », rapporte Radio-Canada.
Ce courant dominant dans lequel est entré le féminisme n’est autre qu’un courant mortel de fausses idéologies, et de mensonges. Ce courant prône non seulement l’abolissement de la culture (« cancel culture »), mais aussi l’abolissement de la vie humaine à ses premiers instants.
Le Collège des médecins du Québec se prononce pour l’euthanasie des enfants
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Dernièrement, le Collège des médecins s’est prononcé en faveur de l’élargissement de l’aide médicale à mourir ; et cet élargissement n’impliquerait pas qu’un simple pas anodin, mais plutôt un bond significatif.
L’une des conditions requises pour recevoir l’aide médicale à mourir est que la personne doit être âgée d’au moins 18 ans.
Mais le Collège veut pousser les limites plus loin. Selon La Presse, « Le Collège croit … que les “mineurs matures”, soit les enfants âgés de 14 à 17 ans, devraient être admissibles, à certaines conditions, à l’AMM ... “Le Collège appuie sa position sur le fait que la souffrance ne tient pas compte de l’âge et que chez les mineurs, elle peut être aussi intolérable que chez les adultes”, indique le Collège dans son avis. »
L’élargissement ne s’appliquerait pas seulement aux enfants. « Contrairement à la Commission spéciale, le Collège des médecins croit [dans des cas restreints] que les patients atteints de maladie mentale devraient pouvoir avoir recours à l’AMM. »
Voilà ce que notre système médical encourage, rendre la mort de plus en plus accessible, sous prétexte que la souffrance porte atteinte à tous les âges. Mais la mort est-elle vraiment la solution à la souffrance ? À quoi sert la médecine sinon à soigner pour préserver la vie ?
Palier par palier, le règne de la mort s’installe. Au début visant seulement les vieillards, il vise maintenant les enfants.
Le gouvernement n’a pas encore donné son avis public. La Presse rapporte qu’il « doit se prononcer publiquement en 2022 sur l’élargissement de sa loi sur l’aide médicale à mourir. », mais serons-nous surpris s’il se prononce en faveur de cet élargissement ?
La Californie : « un abattoir plutôt qu’un sanctuaire »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : standret/Adobe Stock
En panique devant un possible renversement de Roe vs Wade, les pro-avortement tentent de renforcer leurs campagnes de mort.
Selon Radio-Canada, « … une coalition de fournisseurs de service d’avortement, soutenue notamment par le gouverneur démocrate de l’État, veut faire de la Californie un refuge pour les femmes d’États conservateurs qui se verraient interdire d’interrompre leur grossesse. »
Le gouverneur Gavin Newson, « Disant souhaiter étendre les protections au droit à l’avortement … a affirmé que son État pourrait devenir un “refuge” non seulement pour les Californiennes, “mais aussi pour les femmes et les filles de tout le pays”. »
Cet état, l’un des plus « progressistes en matière d’avortement », deviendrait alors le lieu de rassemblement de ceux qui s’apprêtent à tuer volontairement des êtres innocents. Comme l’a dit la présidente de Live Action, Lila Rose, la Californie serait « un abattoir plutôt qu’un sanctuaire ».
Non seulement la Californie accueillerait des femmes voulant avorter mais elle les aiderait aussi financièrement. Les implications concrètes de ce projet seraient, « l’augmentation du financement des cliniques d’avortement, la création d’un programme de subventions dédié à la formation dans des régions mal desservies et la mise en place de protections légales des cliniciens qui fournissent un avortement à des patientes, y compris celles qui viennent d’États restreignant le droit à l’avortement. » De plus, « les patientes originaires d’autres États n’auraient pas à assumer des frais comme l’hébergement et le transport. »
Le temps, l’énergie, l’argent, et la passion déréglée que ces pro-avortement sont prêts à consacrer à cette cause ne font que prouver leur aveuglement. Tout cela pour encourager le meurtre d’innocents ? Tout cela alors qu’ils pourraient l’utiliser pour financer des centres pour femmes enceintes, pour développer des centres d’adoption, pour aider ces femmes à accepter le don précieux qu’est un enfant, ou tout simplement pour défendre la vie plutôt que de combattre pour la mort ?
Les « valeurs » du monde moderne
Peter Singer.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joel Travis Sage/Wikipédia
Une autre preuve que le respect de la vie et de la famille se fait de plus en plus piétiner est l’« honneur » et la « gloire » donnés aux anti-vie et antifamille.
Pour ne citer que quelques exemples,
« Peter Singer, le père du mouvement pour les droits des animaux, qui soutient l’infanticide des nouveau-nés handicapés, a remporté le prix Berggruen, un prix d’un million de dollars décerné chaque année à un penseur dont les idées ont “profondément façonné la compréhension de soi et l’avancement dans un monde en évolution rapide” », rapporte LifeSiteNews.
Black Lives Matter (BLM), le mouvement pro-avortement qui a causé tant d’émeutes et de morts, a été proposé pour le prix Nobel de la paix 2021. (The Guardian)
« Le prix Nobel de chimie 2020 a été décerné à deux scientifiques… afin de couronner des travaux jugés décisifs en matière de manipulation génétique », rapporte FSSPX news.
Ce sont ces personnes qu’on nomme les héros d’aujourd’hui. Mais comment la manipulation génétique, le meurtre des plus vulnérables et des handicapés, et toutes les autres violations de la loi naturelle peuvent-ils être héroïques ?
Ce sont ces valeurs-là, des « valeurs » contre la famille, contre la vie, contre la loi naturelle qui définissent notre monde aujourd’hui.
Organisme pour l’euthanasie : les candidats au suicide assisté doivent être vaccinés au covid...
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Studio Romantic/Adobe Stock
26 novembre 2021, Hambourg, Allemagne (LifeSiteNews) — Alors que le monde croule déjà sous des projets de loi, des législations et des décrets liés au COVID-19 qui n’ont absolument aucun sens, une nouvelle en provenance d’Allemagne est devenue l’une des plus ridicules et tragiques de ces 22 derniers mois.
La voici : dans ce pays, pour qu’une personne puisse être euthanasiée elle doit prouver qu’elle a reçu ses injections contre le COVID-19. La nouvelle est à la fois ironique et profondément inquiétante.
L’ironie est claire et immédiate. La Verein Sterbehilfe (Association pour l’euthanasie), basée à Hambourg et à Zurich, a récemment publié de nouvelles directives, stipulant que ses « exigences en matière d’assistance au suicide » incluent désormais un « certificat de vaccination complète au Covid-19 ou de guérison ».
La raison en est, comme l’explique Verein Sterbehilfe, que « l’assistance au suicide et l’examen préliminaire de la capacité du patient à prendre librement des décisions impliquent une proximité physique entre les personnes. Or, c’est précisément la condition préalable à la propagation du coronavirus. »
Donc, pour mourir prématurément, une personne doit accepter une injection que le gouvernement et les médias poussent comme un moyen sûr d’éviter l’hospitalisation et la mort d’une maladie respiratoire. Quelqu’un doit sûrement être capable de voir le ridicule de toute cette situation. Mais, apparemment, aucun des membres du mouvement pour l’euthanasie.
Cependant, si l’ironie de toute cette affaire est sans aucun doute immense, les nouvelles directives sur l’euthanasie sont bien plus sombres que cela, car elles révèlent à quel point la société a abandonné la raison pour embrasser la culture de mort et l’asservissement à des mandats privatifs de liberté.
Lire la suiteUne lumière dans la nuit
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wikimedia Commons
Si l’on avait à décrire l’état du monde aujourd’hui, en 2021, l’image de la nuit serait assez adéquate.
Nous n’avons pas seulement été confinés loin de la lumière naturelle, mais aussi, et surtout, de la lumière spirituelle. Lorsque l’avortement, l’euthanasie, et le mariage contre nature semblent être devenus la norme, toute lueur de la Foi semble éteinte, ou du moins « cachée sous un boisseau ».
Mais en ce dimanche 28 novembre, premier dimanche de l’Avent, débute un temps de supplication, d’espoir, et d’attente de la lumière. Alors que le peuple hébreu a attendu 4000 ans la venue du Sauveur ; aujourd’hui, nous n’avons qu’à l’attendre 4 semaines.
Il ne suffit pas d’attendre. Nous devons prouver par nos prières et nos sacrifices que nous voulons ardemment la venue du Messie.
« L’Avent nous rappelle qu’aujourd’hui, dans notre société plongée dans des vices contre nature, nous avons plus que jamais besoin de supplier le Sauveur pour qu’Il nous sauve. (un article de la FSSPX) » La supplication nous permettra alors de comprendre notre état de créature, nous faisant acquérir l’humilité, la clé de notre salut.
Car comme nous rappelle un article de la FSSPX « … l’homme humble se tait… Ce silence produit en lui le détachement et la confiance : le détachement du créé et la confiance en Dieu, le recueillement en Dieu. Et ce silence, alors… pacifie [l’homme]. Cette paix, c’est le Christ, Rex pacificus, qui la cause dans notre âme par Sa croix, instrument de notre salut. »
Que cette nouvelle saison liturgique nous redonne ainsi l’espoir de voir apparaître la lumière, et de trouver notre force en notre Sauveur, qui seul peut dissiper la nuit.
N’oublions pas aussi d’invoquer la Sainte Vierge qui par son exemple nous apprendra, « l’humilité et le silence. »
Boston va accorder un congé payé de 3 mois aux employées de la ville qui se font avorter
Michelle Wu, nouveau maire de Boston.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran sur YouTube
19 novembre 202, Boston, Massachusetts (LifeSiteNews) — Les employées de la ville de Boston peuvent maintenant obtenir trois mois de congé payé après un avortement.
En effet, depuis deux mois, les employés de la municipalité peuvent obtenir des congés après un avortement grâce à une modification du congé parental promue par Michelle Wu, le maire nouvellement élu de Boston. Mme Wu a prêté serment le 16 novembre 2021.
L’amendement adopté en septembre « modifie l’ordonnance actuelle en appliquant la prestation de congé parental payé aux parents qui ont subi une perte de grossesse ».
« L’adoption de cette ordonnance permettrait aux employés de la ville (parents) de bénéficier d’une prestation de congé parental payé en cas de naissance naturelle, quelle que soit la méthode utilisée, d’adoption, de maternité de substitution et de perte de grossesse. Le dossier #0481 étendrait également le congé parental payé de six semaines à douze semaines », indique la nouvelle politique.
Mme Wu a proposé pour la première fois d’inclure l’avortement dans la catégorie « perte de grossesse » en mars de cette année.
« Les conseillers municipaux cherchent à modifier le libellé de la loi pour y inclure la notion de “perte de grossesse”, couvrant ainsi les fausses-couches, les interruptions de grossesse, les cas de dilatation et d’extraction et d’autres situations relevant de la présente politique », rapportait le Boston Globe en mars.
Les partisans de cette modification ont invoqué les effets dévastateurs d’une fausse-couche, qui n’est pas intentionnelle, pour justifier la politique plus large de l’avortement, qui est le meurtre intentionnel d’un bébé.
Lire la suiteUn médecin refuse à une femme un médicament pour le sevrage des opioïdes parce qu’elle rejette la contraception invasive ou la stérilisation
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
Moncton, Canada, 16 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Au Canada, une femme se voit refuser un traitement pour sa dépendance aux opioïdes parce qu’elle a refusé de se soumettre à des méthodes de contrôle des naissances « invasives ».
Selon un rapport d’enquête de CBC News, Rebecca Billiard, 32 ans, a été informée qu’elle ne pourrait pas poursuivre ses traitements au Sublocade, un médicament qui aide à gérer les symptômes de sevrage sévères, à moins qu’elle n’accepte d’abord l’une des options de contrôle des naissances parmi une sélection limitée, c’est-à-dire un implant hormonal, un dispositif intra-utérin (DIU), ou la stérilisation permanente.
Administré sous forme d’injection mensuelle, Sublocade ─ nom commercial de la buprénorphine — procure un soulagement plus pratique et plus durable des symptômes que de nombreuses options pharmaceutiques typiques administrées lors de visites plus fréquentes en pharmacie.
M. Billiard a déclaré dans une interview accordée au journal que l’absence de « routine ou de rituel de prise quotidienne de médicaments » aide les bénéficiaires à « presque oublier la contrainte de la dépendance ».
« Cela vous donne plus de temps pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour améliorer vos perspectives, votre bonheur et votre routine afin de retrouver le rythme », a-t-elle ajouté.
Cependant, le médecin de Mme Billiard lui a dit qu’elle ne pourrait pas continuer à prendre ce traitement crucial à moins qu’elle ne se soumette à une forme de contraception « invasive ».
Lire la suite