Les histoires d’avortement de célébrités illustrent la rapidité avec laquelle le « choix » peut devenir une « obligation »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
17 mai 2024 (LifeSiteNews) — Dans une culture qui défend l’avortement comme un droit, le fœticide s’est inévitablement transformé de choix en obligation. Si un homme ne veut pas être père, il peut exiger que la femme qu’il a fécondée se fasse avorter et peut exercer une pression énorme sur elle alors qu’elle est dans une situation vulnérable. L’avortement est, le plus souvent, une attente plutôt qu’une option.
Cela vaut pour les femmes les plus pauvres comme pour les plus riches. L’année dernière, Britney Spears a révélé dans ses mémoires que son petit ami Justin Timberlake, vedette de pop, lui a demandé d’avorter en 2000. « J’ai toujours pensé que nous aurions un jour une famille ensemble. C’était juste beaucoup plus tôt que je ne l’avais prévu. Mais Justin n’était vraiment pas content de la grossesse. Il a dit que nous n’étions pas prêts à avoir un bébé dans notre vie, que nous étions bien trop jeunes ».
Elle voulait garder le bébé. Justin voulait l’avorter et, sous la pression, elle a pris des pilules abortives. Ce fut la chose la plus « déchirante que j’aie jamais vécue de ma vie », dit Spears. « Si cela n’avait tenu qu’à moi, je ne l’aurais jamais fait. Et pourtant, Justin était tellement sûr qu’il ne voulait pas être père ». Après l’avortement, elle est restée « en pleurs et en sanglots » sur le sol de la salle de bain, avec des crampes douloureuses, tandis que Justin grattait sa guitare dans une apparente tentative de réconfort, tandis qu’elle saignait [de la perte] de leur bébé.
Lire la suiteUn député canadien suscite l’indignation des partisans de l’avortement en rendant hommage aux mères à l’occasion de la fête des Mères
Bruce Banman, député conservateur à l'Assemblée législative de Colombie-Britannique.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
14 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le 8 mai, Bruce Banman, membre de l’Assemblée législative d’Abbotsford South, en Colombie-Britannique, s’est levé pour souligner la fête des Mères à l’Assemblée législative de Victoria. « Les mères sont l’incarnation de l’amour, de la force et du sacrifice », a-t-il déclaré. « Depuis le moment de la conception jusqu’au voyage de la grossesse et de l’accouchement, et tout au long de la myriade de défis et de triomphes qui s’ensuivent, les mères sont la force nourricière qui soutient la vie et façonne notre avenir ».
Si vous êtes une personne normale, cette déclaration vous semblera être un hommage aux mères, doux et approprié. En revanche, si vous êtes un militant de l’avortement, vos yeux se sont peut-être exorbités lorsque Banman a correctement identifié le moment où une femme devient mère : lors de la conception.
La secrétaire parlementaire de la Colombie-Britannique pour l’équité entre les sexes, Kelli Paddon, a rapidement publié sur les médias sociaux une vidéo portant sur la déclaration de Banman à l’occasion de la fête des Mères, et le NPD l’a fait suivre d’un communiqué de presse. De toute évidence, ont-ils affirmé, l’hommage de Banman aux mamans était en fait une attaque contre l’avortement, qui est légal pendant les neuf mois de la grossesse au Canada — un régime brutal soutenu avec passion par le NPD et d’autres partis politiques progressistes.
« À l’heure où les droits reproductifs sont bafoués aux États-Unis, il est extrêmement préoccupant de voir un député conservateur de la Colombie-Britannique utiliser des sifflets à chien anti-choix sur le parquet de la législature », s’est plainte Mme Paddon, sans se demander si elle ne passait pas pour une extrémiste délirante du fœticide. « Les Britanno-Colombiens méritent de connaître la position personnelle de John Rustad, et d’entendre l’engagement clair qu’il ne permettra à aucun député ou candidat conservateur de la Colombie-Britannique de s’opposer à l’accès à l’avortement sûr et légal ou à la santé reproductive. »
Lire la suiteL’avortement tue l’avenir du Canada — et il existe même une application pour cette pratique
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
10 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le Canada a désespérément besoin de bébés. Il est moins controversé de dire cela qu’il y a quelques années, mais les politiciens progressistes font encore campagne sur l’avortement et le contrôle des naissances (Jagmeet Singh du NPD tente actuellement de se présenter comme un héros féministe pour avoir insisté sur le fait que le gouvernement canadien paie pour la stérilité volontaire) plutôt que de défendre des politiques pronatales. Il est tout simplement vrai qu’au vu de leurs déclarations publiques — et de leurs frasques — nos dirigeants sont tout simplement plus passionnés par l’avortement que par la relance de la natalité.
Comme les médias canadiens sont de plus en plus enclins à l’admettre, la pénurie de bébés va avoir un impact sur tous les aspects de la vie canadienne dans les années à venir. Personne ne l’a encore mentionné, mais les taux d’euthanasie au Canada vont continuer à augmenter fortement à mesure que la base des contribuables se réduit et que les personnes âgées ont de moins en moins de descendants désireux ou capables de s’occuper d’elles. Nous brûlons la chandelle par les deux bouts et le résultat est facilement prévisible.
L’implosion de notre taux de natalité aura également un impact sur l’enseignement supérieur. Graeme Owen écrivait il y a quelques années : « Bienvenue dans la falaise démographique ». « Même avant la pandémie, on s’attendait à ce que les universités ontariennes enregistrent une baisse de 9 % des inscriptions d’ici 2021 par rapport aux niveaux de 2015. Et si l’on ne tient pas compte de la pandémie, de la récession et des effets connexes, les inscriptions ne devraient pas retrouver leur niveau de 2015 avant 2033 ». Les établissements d’enseignement supérieur canadiens perdront des milliards, avec tous les effets que les pénuries financières entraînent.
Lire la suiteLa normalisation du suicide assisté conduira à un « devoir de mourir »
Par Wesley J Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie, repris du National Review) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
L’euthanasie n’est pas vraiment une question de compassion, mais de peur du déclin et de dégoût de la dépendance — et de ceux qui en font l’expérience.
Cette vérité désagréable est apparue très clairement dans une nouvelle tribune publiée dans le Times de Londres, dans laquelle l’ancien député conservateur Matthew Parris soutient que l’euthanasie et le suicide assisté ne devraient pas seulement être autorisés, mais encouragés. Dans « We Can't Afford a Taboo on Assisted Dying » (Nous ne pouvons pas nous permettre un tabou sur la mort assistée), il écrit (c’est moi qui souligne) :
Lire la suiteJe ne peux contester la conviction des opposants qu’une fois que l’aide à mourir sera normalisée, nous serons plus enclins à nous demander pendant combien de temps encore nous pourrons justifier la lutte.
Un tragique avortement accidentel à Prague révèle l’hypocrisie des médias
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unsplash
2 avril 2024, Prague (LifeSiteNews) — Le 25 mars, une femme enceinte s’est présentée à l’hôpital universitaire Bulovka de Prague, en République tchèque, pour un examen de routine. Elle était enceinte de quatre mois et ne parlait pas le tchèque. À quatre mois, son futur bébé avait des paupières, des sourcils, des cils et des cheveux, et pouvait sucer son pouce, bâiller, s’étirer et faire des expressions faciales.
Une horrible confusion s’en est suivie. Le personnel médical — qui a depuis été suspendu — l’a confondue avec une autre femme d’origine asiatique qui avait également rendez-vous, mais pour un avortement. La future mère a été placée sous anesthésie et son bébé de quatre mois a été avorté. Lorsqu’elle s’est endormie, elle attendait un bébé ; lorsqu’elle s’est réveillée, son bébé n’était plus là.
Une série d’enquêtes a été ouverte, la police traitant l’affaire comme un cas de préjudice corporel, tandis que l’hôpital est aux prises avec les différents niveaux d’erreur — les médecins, les infirmières, le gynécologue et l’anesthésiste n’ont pas remarqué que l’avortement était pratiqué sur la mauvaise femme ; un rapport de l’hôpital indique que la barrière de la langue entre la femme d’origine asiatique et le personnel parlant le tchèque a joué un rôle.
Lire la suiteL’Espagne pourrait être la prochaine nation européenne à inscrire l’avortement dans sa constitution
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock
27 mars 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote de la France pour inscrire l’avortement comme droit constitutionnel, nous faisons face à l’assaut paneuropéen le plus important contre le droit à la vie des enfants dans l’utérus depuis une génération.
Alors que les taux de natalité chutent et que l’Europe est confrontée à de multiples crises, il y a quelque chose de grotesquement approprié dans la croisade pour l’avortement qui se déroule en ce moment. Les progressistes qui font de l’avortement un droit de l’homme croient défendre les droits de l’homme et la démocratie libérale ; leurs déclarations ressemblent davantage à un râle d’agonie.
En Espagne, le parti de gauche Sumar, partenaire junior du gouvernement de coalition dirigé par les socialistes (PSOE) de Pedro Sánchez, a annoncé qu’il souhaitait suivre l’exemple de la France en inscrivant le fœticide dans la constitution. « La France et ses femmes ont montré que le progrès est possible et nécessaire », a récemment écrit le ministre du Travail, Yolanda Díaz, sur X. « Il est temps de garantir pleinement les droits de toutes les femmes ». La porte-parole de Sumar, Aina Vidal, a abondé dans le même sens, déclarant qu’il était temps d’« avancer » sur la question de l’avortement et qu’ils invitaient « tous les partis politiques avec lesquels nous avons déjà discuté de la question à ouvrir ce débat de société ».
L’Espagne a déjà beaucoup évolué sur cette question au cours des dernières années. Jusqu’en 2010, il était illégal d’avorter, sauf en cas de viol, de malformation du fœtus ou de « risque physique ou psychologique grave pour la mère » ; même ces cas n’ont été dépénalisés qu’en 1985. En 2010, l’avortement sur demande pendant les 14 premières semaines de grossesse a été légalisé. En 2022, le gouvernement espagnol de gauche a criminalisé les discours pro-vie sous prétexte de mettre fin au « harcèlement » des femmes cherchant à se faire avorter.
Lire la suitePrès de 30 % des femmes de la génération Z s’identifieraient désormais comme LGBT, selon un sondage Gallup
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
18 mars 2024 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette semaine, j’ai noté dans un essai qu’avec la montée en flèche des taux de jeunes s’identifiant comme LGBT et une tendance correspondante à la baisse de ceux qui s’identifient comme chrétiens, nous sommes témoins d’une migration d’une source de pouvoir culturel à une autre. Les sondages réalisés ces deux dernières années ont montré que jusqu’à un quart de la génération Z — ceux qui sont nés entre 1996 et 2010 — s’identifie à un groupe LGBT, dont le nombre ne cesse de croître.
Un récent sondage Gallup montre que cette tendance s’accélère rapidement. En 2016, lorsque mon premier livre The Culture War a été publié, moins de 3 % des personnes s’identifiaient comme faisant partie du spectre LGBT. L’année dernière, ce chiffre a atteint le chiffre stupéfiant de 7,6 %. L’enquête Gallup, menée auprès de 12 000 personnes âgées de 18 ans et plus, a également révélé que la majorité de la croissance provient des jeunes femmes, qui sont deux fois plus susceptibles que les hommes de s’identifier comme LGBT.
Selon Jeffrey Jones, rédacteur en chef chez Gallup, « près de 30 % des femmes de la génération Z s’identifient comme LGBTQ+, la plupart comme bisexuelles. C’est là qu’une grande partie de la croissance semble se produire. Il est important de savoir à quel point la communauté LGBTQ est bisexuelle, et c’est certainement quelque chose que nous constatons chez les jeunes générations. » Dans l’ensemble, 8,5 % des femmes et 4,7 % des hommes s’identifient maintenant comme LGBT, ce qui représente également une forte augmentation.
Lire la suiteMacron promet d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits de l’UE après que la France l’ait inscrit dans sa Constitution
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BFMTV/YouTube
11 mars 2024 (LifeSiteNews) — Lors d’une cérémonie chargée d’émotion organisée le 8 mars pour marquer l’occasion de l’inscription de l’avortement dans la constitution française, le président Emmanuel Macron — sans un soupçon d’ironie — a déclaré dans un discours de célébration que cette mesure était l’aboutissement d’un combat pour « la liberté, un combat fait de larmes, de drames et de destins brisés ». Il ne faisait pas référence aux innombrables enfants éliminés sous le régime français du fœticide, mais au fait que la France est devenue le premier pays à inscrire l’avortement dans sa Constitution.
La cérémonie s’est déroulée en grande pompe, la Constitution ayant été officiellement scellée par une presse manuelle de 300 kilos datant du XIXe siècle, installée devant le ministère de la Justice à Paris, afin que le public puisse assister à l’estampillage officiel de la Constitution aux côtés des politiciens et des célébrités rassemblés. L’inscription de l’avortement dans la Constitution, a déclaré M. Macron, devrait rappeler « le sort de générations de femmes privées du plus intime de leurs choix : celui d’avoir ou non un enfant ».
Il poursuit : « Le destin de ces femmes au visage de souffrance, d’effroi ; des adresses échangées sous le manteau, des opérations clandestines, des cris ravalés, des convalescences impossibles ; du secret, des soupçons, des sermons ; le risque de tout perdre, son bonheur et sa vie. Oui, durant de trop longues années, le destin des femmes était scellé par d’autres. Leurs vies capturées, leur liberté bafouée ».
Lire la suiteMacron célèbre le « droit » constitutionnel à l’avortement lors d’une cérémonie sans précédent à Paris
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
8 mars 2024 (LifeSiteNews) — Pour la première fois dans l’histoire de France, une cérémonie publique a été organisée vendredi pour solenniser l’inscription d’un nouvel amendement dans la Constitution.
Ce qui se déroulait auparavant dans le bureau du ministre de la Justice, également appelé Garde des Sceaux, a été transformé en un événement quasi-religieux sur la célèbre place Vendôme, au centre de Paris, par le président Emmanuel Macron.
La raison ? Le dirigeant français souhaitait accorder une importance particulière au nouvel article de la Constitution qui proclame que la liberté d’avorter est « garantie » pour toutes les femmes dans le cadre déterminé par la loi. Il souhaitait également apparaître publiquement comme l’ultime promoteur de cette modification de la Constitution, n’ayant pas pu se joindre au vote du Parlement mardi dernier en vertu de la « séparation des pouvoirs législatif et exécutif ».
Une tribune couverte a été dressée devant le ministère de la Justice et une ribambelle d’officiels (ministres, législateurs, membres de l’administration), de représentants du monde de la culture et de défenseurs de l’avortement, Mme Brigitte Macron et d’autres sont apparus le visage rayonnant et le sourire large pour célébrer la Journée internationale de la femme avec l’inscription du droit à l’avortement dans la loi fondamentale de la France. Plusieurs centaines de citoyens ordinaires, également des femmes pour la plupart, ont suivi la cérémonie de plus loin, bien que la Place Vendôme ait été loin d’être pleine.
Lire la suiteFrance : entrée de l’avortement dans la Constitution
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Really American/X
Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…
Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme — à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.
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