Composter son grand-père ! la toute dernière folie verte…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Image (montage) : Karen and Brad Emerson/Flickr, Hans /Pixabay
L’Assemblée législative de l’État de Washington a voté un projet de loi offrant la possibilité de composter ses défunts, la rajoutant à celle de les enterrer ou de les incinérer, si le gouverneur signe. Au fait que fait-on de ce compost ?
Je serais curieux de savoir qu’est-ce qu’ils font exactement avec les os, car ils restent intacts extrêmement longtemps après la décomposition des chairs du corps quand celui-ci est mis en terre, les broient-ils pour en faire de la poudre ? (Au passage, quand le corps est incinéré, les os les plus résistants comme ceux de la boîte crânienne sont brisés, sinon ça ne tiendrait pas dans une petite urne.)
Quel irrespect pour les défunts, les mettre au composteur ! Et tout ça pour éviter quoi ? On peut déjà se faire enterrer sans l’embaumement, qui pollue, ça il faut bien l’avouer, dans un cercueil biodégradable et sans pierre tombale (je ne pousserais quand même pas jusqu’à ne pas mettre de pierre). Alors pourquoi cette nouvelle folie ? Il n’est pas sûr que cette « solution » soit moins chère, peut-être le sera-t-telle moins que l’enterrement « vert ». Peut-être pour produire le moins possible de CO2 , un produit inoffensif dont tant de gens ont peur pour rien.
Une idée pareille n’a pu venir que dans l’esprit, l’atmosphère d’une culture de mort. Extrait de Radio-Canada :
Lire la suiteL’Assemblée législative de cet État frontalier de la Colombie-Britannique a adopté un projet de loi permettant le processus de « réduction naturelle des matières organiques », qui doit encore être sanctionné par le gouverneur, Jay Inslee.
Un porte-parole de son bureau a déjà dit que le projet de loi consistait en une mesure sérieuse pour atténuer l'empreinte écologique des humains.
Si elle est signée par le gouverneur, la loi pourrait entrer en vigueur en mai 2020.
Les néerlandaises peuvent maintenant enregistrer leurs bébés avortés en tant que personnes
Par Jonathon van Maren ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Lynn Greyling/PublicDomainPictures
26 avril 2019 (LifeSiteNews) ― En février 2019, la loi néerlandaise a officiellement changé d'une manière qui s'avère beaucoup plus importante que ce qui avait été prévu initialement. En réponse à une pétition signée par 82 000 personnes, le gouvernement permet maintenant aux gens d'enregistrer leur enfant mort-né comme personne légale dans la Base de données des dossiers personnels, ce qui n'était pas permis auparavant. La pression en faveur de ce changement avait été menée par des mères qui souhaitaient que leurs enfants décédés avant la naissance soient reconnus comme personnes de valeur.
Ce à quoi le gouvernement ne s'attendait pas, c'est qu'une jeune femme qui regrettait profondément d'avoir avorté, soit donc venue faire enregistrer son enfant avorté comme personne légale, ce qu'elle a pu faire puisque les mères peuvent maintenant demander une reconnaissance pour les enfants qui sont morts avant la naissance. Le petit enfant de Yara, qui est mort à quatorze semaines dans une clinique d'avortement d'Amsterdam, était évidemment admissible. Tout parent peut déclarer un enfant décédé avant la naissance, quelle que soit la période de temps, et l'enfant décédé est alors ajouté à la « liste des personnes » néerlandaises à côté des informations concernant le(s) parent(s). Cela signifie que le nom de l'enfant apparaît également sur le site internet officiel du gouvernement, ainsi que sur le registre de population pour les personnes.
La mère en deuil était représentée par Don Ceder, un jeune avocat néerlandais d'origine ghanéenne qui figurait sur la prestigieuse liste "30 under 30" de Forbes et qui est également conseiller municipal du Parti union chrétienne à Amsterdam. Yara s'est adressée à M. Ceder lorsqu'elle a appris que la loi avait changé, estimant que si elle pouvait enregistrer son bébé en tant que personne légale, cet acte symbolique et puissant serait un pas en avant important dans son processus de deuil. Après avoir examiné la loi, M. Ceder a découvert qu'il n'y avait aucune raison qu'un enfant avorté ne puisse pas être enregistré. Le nouveau règlement ne précise pas la cause du décès ou le nombre de temps que la grossesse doit avoir durer comme facteurs selon lesquels l’enfant peut être enregistré, bien qu'on puisse dire sans risque de se tromper que la contradiction cognitive avec laquelle nous traitons la vie prénatale dans l'utérus a probablement provoqué un choc total dans ce scénario particulier.
Lire la suiteAffaire Vincent Lambert : le Conseil d’État confirme son euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
L’acharnement antithérapeutique se poursuit à l’encontre de Vincent Lambert, en France. Le Conseil d’État a confirmé la sentence du Tribunal de Châlons-en-Champagne condamnant Vincent Lambert à l’euthanasie par privation d’eau et d’aliment. La décision n’est pas définitive, il peut y avoir des recours contre. Extrait du Salon Beige :
Le Conseil d’Etat vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert. C’est le pire dénouement possible pour Vincent Lambert, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent.
Les experts mandatés par le Tribunal Administratif avaient eux-mêmes affirmé que la prise en charge de Vincent Lambert ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable. Ils avaient préconisé son transfert.
En avril 2018, alors que la vie de Vincent était déjà gravement menacée, 70 médecins avaient rappelé dans un quotidien national que Vincent Lambert n’était pas en fin de vie et que des unités spécialisées existaient dans notre pays pour le prendre en charge.
La justice avalise des pratiques d’élimination des handicapés sous couvert de lutte contre l’acharnement thérapeutique et de la manière la plus hypocrite qui soit : en provoquant la mort de faim et de soif pour éviter d’avoir à pousser sur la seringue.
[…]
Cette décision du Conseil d’Etat n’est pas définitive. Les avocats qui défendent la vie de Vincent Lambert ont annoncé de nouveaux recours, en premier lieu devant les instances internationales défendant les droits des handicapés.
Cardinal Robert Sarah : la crise de l’Occident et du monde tient dans leur rejet de Dieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Malacañang Photo Bureau/Wikimedia Commons
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a récemment publié son troisième livre d’entretien avec Nicolas Diat Le soir approche et déjà le jour baisse. Ce livre décrit la crise actuelle du monde, une crise de foi, de rejet de Dieu, d’athéisme qui trouve sa source en Occident. Mgr Sarah aborde dans son livre la question de la société catholique, de la vérité et de la liberté, du sacerdoce et du célibat, des scandales dans l’Église et de leur remède, du relativisme et de l’athéisme qui contaminent le langage de certains ecclésiastiques, de la culture de mort et d’autodestruction occidentale, de l’athéisme par rapport à l’islamisme, enfin du chemin à suivre pour sauver une civilisation et pour une vraie évangélisation.
Le cardinal Robert Sarah a accordé un entretien à la revue La Nef, où il présente les différents aspects que l’on rencontre dans son ouvrage.
Il commence par expliquer que la crise spirituelle concerne le monde entier, mais qu’elle a sa source en Occident. Extraits de La Nef :
Lire la suiteL’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. Je voudrais relever en particulier le refus de la paternité. On a convaincu nos contemporains que pour être libre il fallait ne dépendre de personne. Il y a là une erreur tragique. Les Occidentaux sont persuadés que recevoir est contraire à la dignité de la personne. Or l’homme civilisé est fondamentalement un héritier, il reçoit une histoire, une culture, un nom, une famille. C’est ce qui le distingue du barbare. Refuser de s’inscrire dans un réseau de dépendance, d’héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d’une économie laissée à elle-même. Parce qu’il refuse de s’accepter comme héritier, l’homme se condamne à l’enfer de la mondialisation libérale où les intérêts individuels s’affrontent sans autre loi que celle du profit à tout prix.
Mais dans ce livre, je veux rappeler aux Occidentaux que la raison véritable de ce refus d’hériter, de ce refus de la paternité est au fond le refus de Dieu. Je discerne au fond des cœurs occidentaux un profond refus de la paternité créatrice de Dieu. Nous recevons de lui notre nature d’homme et de femme. Cela devient insupportable aux esprits modernes. L’idéologie du genre est un refus luciférien de recevoir de Dieu une nature sexuée. L’Occident refuse de recevoir, il n’accepte que ce qu’il construit lui-même. Le transhumanisme est l’ultime avatar de ce mouvement. Même la nature humaine, parce qu’elle est un don de Dieu, devient insupportable à l’homme d’Occident.
Hollande : la Gauche verte veut moins d’actes chirurgicaux pour les plus de 70 ans
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
En ces Pays-Bas déjà si soumis à la culture de mort, la mentalité euthanasique continue de croître comme un mauvais chancre inguérissable. A tel point qu’un parti de gauche, GroenLinks, la Gauche verte, veut limiter la possibilité des actes chirurgicaux pour les patients de plus de 70 ans en consentant aux gériatres hospitaliers de décider s’il faut opérer ou non et s’il faut continuer à pratiquer des soins ou non !
Corinne Ellemeet, membre de ce parti à l’orientation écolo-socialiste (fondé en 1991 par la fusion du Parti communiste « Nederland », du Parti socialiste pacifiste, des Radicaux et du Parti populaire évangélique « Evangelische Volkspartij ») a présenté sa proposition à la Chambre basse hollandaise.
La logique de sa proposition, malgré ses dénégations, repose essentiellement sur le rapport coût-efficacité. Elle a souligné que 70 % des patients dans les hôpitaux hollandais ont plus de 70 ans, ce qui devrait conduire à des traitements différents par rapport aux patients plus jeunes : « Un processus de screening devrait être mis en acte quand on est en train de prendre en considération un traitement avancé et coûteux » a-t-elle soutenu, en incluant dans sa théorie les opérations cardiaques, le traitement du cancer, les dialyses rénales et similaires.
Pour faire passer cette pilule mortifère, Ellemeet a évoqué le bien-être du patient comme raison de l’arrêt de certains soins :
Lire la suiteLa question centrale est celle-ci : que sommes-nous en train de faire au patient ? Hospitalisation, anesthésie, douleur et un déluge de drogues. La recherche démontre que les traitements excessifs des patients âgés sont encore un événement quotidien.
Les démocrates se battent pour la vie des chatons après avoir ignoré celle des bébés nés vivants d'un avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si ! Si ! Si ! Les démocrates au Sénat américain ont demandé la protection des chatons 17 jours après qu’ils aient refusé pour la 17e fois, par leur opposition, que les bébés nés d’un avortement raté soient spécialement protégés par une loi. S'il n'y a pas de l'incohérence dans cette position... Miaou ! Extrait de LifeSiteNews :
Qu’est-ce que les chats possèdent que les nouveau-nés n’ont pas ? Le soutien des démocrates. Dans un mouvement d’une ironie des plus folles dont personne ne parle, les libéraux du Sénat ont choisi ce moment — 17 jours après avoir voté pour tuer les bébés américains en parfaite santé [c’est-à-dire qu’ils se sont opposés à un projet de loi visant à protéger les enfants nés vivants d’un avortement raté] — pour se battre pour le traitement humain des chatons. Peut-être que les stratèges du Comité national démocrate sont sortis déjeuner, ou peut-être que la gauche est vraiment aussi éhontée qu’elle en a l’air, mais j’ai hâte de voir certains de ces politiciens se tenir debout sur les plates-formes de débat l’année prochaine pour dire au peuple américain que quand il s’agit de protéger les êtres vivants : On a préféré les chats aux enfants.
Le point de vue du sénateur Jeff Merkley (délégué démocrate d’Orégon) est plutôt écœurant. Le voici, soutenant que l’Amérique « doit cesser de tuer les chatons », alors qu’il y a trois semaines, il s’est tenu au Capitole américain et a convenu avec 43 démocrates que des êtres humains devraient être éliminés. « La décision de l’USDA d’abattre des chatons après leur utilisation dans la recherche est une pratique archaïque et un traitement horrible, et nous devons y mettre fin », a déclaré M. Merkley avec une passion que lui et ses collègues n’ont pas pu rassembler pour une génération de nouveau-nés parfaitement sains. Son Kittens in Traumatic Testing Ends Now — ou KITTEN — Act n’arrêterait pas la recherche, mais préserverait ces animaux de la destruction.
« La loi KITTEN Act protégera ces animaux innocents contre l’euthanasie inutile dans les tests gouvernementaux, a dit M. Merkley aux journalistes, et fera en sorte qu’ils puissent être adoptés par des familles aimantes. » Est-ce qu’il s’entend au moins ? Ils devraient être traités et adoptés ? C’est exactement ce que les Américains ont demandé pour des bébés vivants et respirants. Les démocrates ont dit non. Tuer un enfant est une « décision personnelle », disaient-ils, et le Congrès ne devrait pas s’en mêler. Quel réconfort pour les survivants de l’avortement comme Melissa Ohden de savoir que, s’ils avaient le choix, les démocrates sauveraient un chat errant plutôt qu’elle.
Un député irlandais exige un congé pour les femmes désirant avorter
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Une sorte de congé d'antimaternité quoi ! Si le gouvernement de la verte Eire décidait d’écouter cette proposition, les employeurs se retrouveraient obligés de payer ces femmes pour leurs congés malgré le fait qu’ils puissent être pro-vie. Extrait de Gènéthique :
Le député irlandais Thomas Pringle réclame le versement intégral du salaire pour les femmes qui s’absentent pour un avortement. La plupart d’entre elles sont mises en arrêt maladie pour leur IVG, celui-ci n’est pas toujours indemnisé, ce qui « pourrait s’avérer très dissuasif sur le fait de rester en congé, surtout pour les femmes aux plus bas salaires », explique le député.
Une fillette piétine une poupée lors d’une manif pro-avortement en Argentine
Par Jeanne Smits (le blog de Jeanne Smits) — Photo : Max Pixel
Cela se passe à Buenos Aires, le 19 février : une fillette d’une dizaine d’années a été photographiée piétinant une poupée de baigneur alors qu’elle participait à un Pañuelazo : une manifestation pour l’avortement marquée par le port de mouchoirs verts avec des inscriptions réclamant l’avortement légal.
La petite fille en question porte le mouchoir en guise de haut et a manifestement été incitée à prendre la pose. Par qui ? Par sa mère ? C’est par celle-ci que, semble-t-il, la photo a été mise en ligne sur Instagram — avant d’être effacée par la propriétaire du compte alors que le partage massif de la photo avait déclenché une avalanche de commentaires horrifiés.
La voici [rognée] :
Voilà qui a le mérite de la clarté.
Pauvre petite fille…
Des parents poursuivent Planned Parenthood pour l’avortement raté de leur fils, qui vient d’avoir deux ans
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
22 février 2019 (LifeSiteNews) — Imaginez le scénario suivant. Vous êtes un garçon heureux, grandissant dans une maison de classe moyenne avec vos deux frères et sœurs. Vous aimez jouer dehors avec eux, l’école va bien, et vous pensez que le monde de vos parents vous appartient. Votre père est votre héros, et vous aimez votre mère plus que tout au monde.
Mais un jour, vous cherchez sur Google votre nom de famille pour un devoir scolaire. Votre enseignante a assigné à la classe un projet dans le cadre duquel chaque élève fait des recherches sur son arbre généalogique. Et c’est là que vous découvrez une série d’articles qui semblent parler de votre famille. Il semble qu’un homme et une femme portant les mêmes noms que votre père et votre mère aient poursuivi une clinique d’avortement après avoir donné naissance à un bébé qu’ils avaient essayé, sans succès, d’avorter.
Les articles mentionnent qu’il y avait déjà deux enfants dans la famille et que c’était le troisième bébé dont ils avaient essayé de se débarrasser. Avec horreur, vous essayez d’empêcher une prise de conscience inéluctable : Vous êtes le troisième et le plus jeune enfant. Si les parents dans les articles sont vos parents, cela signifie qu’ils ont voyagé plus de 700 milles de votre maison, de l’Idaho au Nouveau-Mexique, pour que votre mère puisse se faire avorter. Qu’est-ce qu’un avortement ? Vous tapez dans Google le mot et des images horrifiantes de bébés déchirés et ensanglantés apparaissent sur l’écran. Les images se brouillent alors que vous fixez l’écran et que vos yeux commencent à verser des larmes.
Lire la suiteEuthanasie : l’affaire Cadotte, un mauvais jugement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Michel Cadotte, le meurtrier « par compassion » de sa femme qui était rendue à un stade très avancé d’Alzheimer, n’a été reconnu coupable que d’homicide involontaire, d’après le Journal de Montréal. Pourtant, c’est bien exprès qu’il a étouffé sa femme, aussi pourquoi ne pas l’avoir reconnu coupable d’homicide volontaire, le jury a-t-il été influencé par l’atmosphère euthanasique de notre société ? En tout cas, voici un malheureux précédent qui risque d’être suivi d’autres cas semblables si le tribunal ne donne pas une peine assez sévère pour dissuader les éventuels « compatissants, » car l’homicide involontaire n’a pas de sentence minimale.
Dans un de ses articles du Journal de Montréal, Richard Martineau semble approuver le geste de M. Cadotte (encore que sûrement pas la méthode), il raconte combien il a été frappé par l’état d’une de ses tantes qu’il avait rencontrée incidemment à l’hôpital il y a quelques années et il décrit un sombre tableau des effets de la maladie d’Alzheimer sur sa parente, il le met ensuite devant nous dans une perspective de temps plus longue sur dix, quinze, vingt ans, faisant appel à notre imagination pour nous figurer combien serait horrible une telle situation si elle était aussi prolongée.
Bien sûr, je ne m’en vais pas dire que l’état de sa tante n’était pas difficile, mais le défaut de l’exemple de M. Martineau est qu’il ne montre qu’un instant passager et non un long temps comprenant les hauts et les bas, et il ne nous montre qu’une solution pour le bien-être des grands handicapés, l’euthanasie, comme s’il n’y avait pas d’autre solution. Plutôt que de tuer ses proches et ses parents par le biais de l’euthanasie, il vaudrait mieux leur rendre souvent visite, les aider, les consoler.
Mais… « Qu’auriez-vous pu faire à la place de Michel Cadotte ? » écrit M. Martineau. Se retenir. Il est vrai que M. Cadotte prenait soin de sa femme quotidiennement, et cela est à son honneur, mais en quoi sa femme souffrait-elle atrocement ? Je ne l’ai vu dire nul part.