Des milliers de Canadiens sont morts en 2020 en attente d’une opération reportée dans le cadre des mesures « sanitaires »
Par David MacLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/AdobeStock
5 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un rapport du groupe de réflexion politique SecondStreet.org a révélé le mois dernier que plus de 2 300 personnes inscrites sur des listes d’attente en chirurgie durant la [soit-disante*] pandémie de COVID-19 au Canada sont décédées entre janvier 2020 et décembre 2020.
Au Canada, quelque 353 000 opérations, procédures médicales et consultations ont été reportées ou annulées en raison des mesures de confinement mises en place par le gouvernement pour faire [prétendument*] face au COVID-19. Le report des traitements non urgents avait pour but de libérer des lits en prévision d’une augmentation des hospitalisations liées au coronavirus et de maintenir une distance physique entre les patients dans les salles.
L’organisation SecondStreet.org a pu confirmer 2 367 décès en déposant des demandes d’accès à l’information auprès de nombreuses autorités sanitaires à travers le pays. Ainsi, elle a obtenu le nombre de patients retirés des listes d’attente en chirurgie, car ils sont décédés avant d’avoir pu se rendre à leur rendez-vous. Le groupe de réflexion politique a averti que ce chiffre pourrait changer, puisque des importantes « données du Québec, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador, de deux des plus grandes régions sanitaires de la Colombie-Britannique, de l’Office régional de la santé de Winnipeg et de plusieurs hôpitaux de l’Ontario » n’ont pas été suivies et n’ont donc pas pu être ajoutées au décompte.
Outre le manque d’information transparente de la part de toutes les provinces, le rapport indique que « les cas dans lesquels les patients ont été opérés, mais qui sont décédés durant l’opération ou peu de temps après celle-ci en raison des conditions aggravées par l’attente » n’ont pas été comptabilisés, contribuant ainsi à une sous-déclaration.
Le rapport a fourni les chiffres de la plupart des autorités sanitaires canadiennes pour la période fiscale 2019-2020, ainsi que de l’année civile 2020, ce qui signifie qu’il y a trois mois de rapports croisés. Cependant, selon le rapport, certaines autorités n’ont pas fourni de chiffres pour la période de la pandémie du coronavirus, ce qui rend impossible une vraie comparaison sans avoir pu ajuster au préalable cet écart. En dépit d’avoir travaillé avec peu de rapport, les chiffres obtenus depuis le début de la crise sanitaire sont supérieurs de 111 décès à ceux enregistrés entre avril 2019 et mars 2020.
Lire la suiteUn homme de Winnipeg est accusé du meurtre de sa fille de trois ans qu’il avait auparavant tenté d’avorter
La petite fille de trois ans de Winnipeg, assassinée.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GoFundMe
14 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Au Canada, l’avortement est discuté de deux manières principales. Premièrement, les libéraux utilisent la question de l’avortement pour accuser les conservateurs d’avoir un programme pro-vie caché afin de diviser la base conservatrice. Cela se produit, inévitablement, lors de chaque élection. Parallèlement, les médias canadiens insistent sur le fait que lorsque les conservateurs perdent des élections, c’est parce qu’ils sont trop opposés à l’avortement et qu’ils « effraient » ainsi la population votante. Aucune preuve de cela n’est jamais fournie, et cette affirmation peut être utilisée même lorsque les conservateurs ont un chef fièrement pro-avortement comme Erin O’Toole.
En fait, l’avortement au pays et à l’étranger est devenu, sous le gouvernement de Justin Trudeau, un élément fondamental de l’identité canadienne. Stephen Harper avait ses initiatives de soins maternels à l’étranger ; Justin Trudeau envoie des dizaines de millions de dollars de l’argent des contribuables pour faire avorter des bébés dans les pays en voie de développement (y compris les pays où l’avortement est encore illégal). Lorsque l’avortement est évoqué, c’est en tant qu’aspect merveilleux des soins de santé pour les femmes, auquel tout le monde a droit.
Cela signifie que même les lois populaires en faveur de la vie et bénéficiant du soutien d’une grande partie de la population sont condamnées comme une attaque contre la « liberté de choix en matière de reproduction ». Deux projets de loi de la députée Cathay Wagantall de la Saskatchewan, par exemple, ont été utilisés par les libéraux comme preuve que le Parti conservateur était « anti-choix ». L’un de ces projets de loi prévoyait l’instauration de sanctions pénales pour les hommes qui assassinent des femmes enceintes ou les agressent pour que leur enfant à naître meure, et l’autre visait à interdire l’avortement par sélection du sexe. Même ces initiatives de bon sens ont été jugées dangereuses.
Il est donc intéressant de constater le silence qui règne lorsqu’émerge une histoire qui prouve que l’avortement n’est pas seulement un acte violent qui prend la vie d’un enfant ─ c’est souvent une arme utilisée par des parents indignes qui souhaitent se débarrasser de la responsabilité d’un enfant. Par exemple, il y a le cas horrible d’un homme de Winnipeg qui est accusé d’avoir enlevé et poignardé à mort sa petite fille.
Lire la suiteQuand un activiste transgenre milite pour faire reconnaître que des « hommes » se font avorter…
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
12 juillet 2021 (LifeSiteNews) — C’est une ironie progressiste que le succès du mouvement transgenre dépende de l’ébranlement des prémisses-clés du mouvement féministe. Pendant des décennies, un argument clé avancé — ou plus généralement hurlé — par les militants en faveur de l’avortement était que l’avortement était une question de femmes et que les hommes n’avaient rien à dire, à moins qu’ils ne souhaitent apporter leur soutien. Pas d’utérus, pas d’opinion, disait le vieux slogan.
En fait, ce slogan n’est pas si vieux que ça — je ne compte plus le nombre de fois où on me l’a crié au cours de mes activités en faveur de la vie. Mais avec l’arrivée du mouvement trans, tout est en train de changer. Joyce Arthur, de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, a fidèlement modifié son langage pour s’assurer qu’il tient compte des « hommes » qui se font avorter. Après tout, les femmes ne sont plus les seules à se faire avorter, d’autant plus que le nombre de genres se multiplie.
Prenons l’exemple de cet article paru en juillet dans le magazine Women’s Health. Intitulé « Transgender and Non-Binary People Like Me Get Pregnant And Have Abortions Too » (Les personnes transgenres et non binaires comme moi deviennent enceintes et avortent aussi) : « Nick » Lloyd — une femme biologique* qui tente de se faire passer pour un homme — y insiste sur le fait que « lorsque nous parlons d’avortement, il est important d’utiliser un langage neutre ». Elle dit être devenue enceinte il y a quatre ans, à 26 ans, et avoir avorté au premier trimestre. « Nick » a avorté pour toutes les raisons habituelles : elle n’était « pas en mesure, financièrement ou émotionnellement, d’être un parent » et était au chômage.
Lloyd veut que les lecteurs du magazine Women’s Health sachent que se débarrasser de son bébé a été facile, mais que se faire mal nommer au point de vue du genre a été très, très difficile. « Je n’ai pas eu honte de me faire avorter. C’était une décision facile pour moi. Mais en tant que personne non binaire, mon expérience de l’avortement a entraîné une grande dysphorie de genre. Toutes les cliniques avaient le mot “femme” dans leur nom, toutes les brochures utilisaient un langage sexué et présentaient des images de personnes conformistes quant au genre, et les médecins étaient gentils mais ne comprenaient pas les expériences trans et non binaires. C’était déshumanisant. J’ai dû me déconnecter émotionnellement de cette expérience à cause de son caractère sexiste. »
Lire la suite« Nous allons nous en sortir ensemble » : une femme enceinte suite à un viol s’est sentie soulagée après avoir choisi de garder son bébé
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/The Moms House
Shauna Prewitt a été violée durant sa dernière année d’université et est devenue enceinte à la suite de ce viol. Plutôt que de choisir l’avortement après le viol, elle a choisi la vie, et a raconté son histoire dans un documentaire intitulé « Sauf en cas de viol ».
Prewitt dit avoir cherché de l’aide auprès de conseillers du campus. Ils l’ont encouragée à avorter, lui disant que la naissance de son enfant serait trop traumatisante pour elle :
Quand j’ai découvert que j’étais enceinte, j’ai demandé l’aide de quelques conseillers du campus. Et tous les trois m’ont dit des femmes qui sont violées, qu’il est très traumatisant pour elles d’avoir des enfants survenant de ces viols. Je leur ai demandé si elles avaient déjà conseillé des femmes qui étaient dans ma situation. Ils m’ont répondu que non, mais que c’était une question de connaissance commune.
Mais Prewitt ne voulait pas avorter. Elle a ressenti un sentiment de camaraderie envers son bébé à naître.
Je ne pouvais vraiment pas comprendre ce qu’ils me disaient, car même si je comprenais ce qu’ils disaient — que la vie serait peut-être difficile pour mon enfant s’il découvrait un jour les circonstances de sa conception.
Je n’ai ressenti que de l’amour pour mon enfant. J’avais l’impression que nous étions en quelque sorte des coéquipiers dans cette maltraitance, que nous traversions cette épreuve ensemble. Je n’arrivais pas à me décider à aller dans une clinique pour me faire avorter.
Lorsque Prewitt a décidé de ne pas avorter, elle a été remplie de soulagement et de joie.
Je me souviens très bien du jour où j’ai décidé d’avoir mon enfant, et je crois que c’était la première fois que je souriais en trois mois. C’était un tel soulagement. Et j’ai ressenti une joie absolue en sachant que mon enfant allait naître. Et je me suis dit : « On va y arriver, et on va y arriver ensemble. »
Prewitt ne voyait pas sa fille à naître comme une ennemie. Au contraire, elle avait l’impression que son bébé était un partenaire dans sa guérison, un enfant pour lequel elle devait se battre.
Lire la suiteLes législateurs espagnols veulent emprisonner les pro-vie montrant des « modèles de fœtus » aux femmes
Par Laura Nicole (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Olivier Bault/Facebook
Afin de créer une « zone tampon » autour des centres d’avortement, un projet de Loi a été présenté à la Chambre basse d’Espagne qui empêcherait toute forme de manifestation ou de conseil pro-vie dans ladite zone.
Le projet de loi, présenté par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au Congrès des députés le 21 mai, pénaliserait toute personne qui « harcèle ou restreint la liberté d’une femme qui a l’intention d’exercer son droit » à l’avortement. Les citoyens espagnols pourraient être punis pour avoir « encouragé ou favorisé des rassemblements, ou y avoir participé, à proximité de lieux aptes à interrompre des grossesses » ou pour avoir « porté atteinte à la liberté ou à la vie privée » de femmes souhaitant avorter.
Le projet de loi caractérise le harcèlement pro-vie comme « l’approche des femmes avec des photographies, des modèles de fœtus et des proclamations contre l’avortement avant qu’elles n’entrent dans la clinique. L’objectif est que les femmes modifient leur décision par la coercition, l’intimidation et le harcèlement. En Espagne, l’ACAI a demandé une réglementation qui considère le harcèlement dans les cliniques par ce type d’actions comme un délit d’obstruction à l’avortement ».
Les conseillers pro-vie sur les trottoirs seraient passibles d’une peine de trois mois à un an de prison ou d’un travail d’intérêt général de 31 à 80 jours. Toute personne qui enfreint la loi pourrait également se voir interdire de revenir dans la région pendant une période allant de six mois à trois ans.
Lire la suiteL’International Society for Stem Cell Research étend la limite des 14 jours à 28 pour la recherche sur embryons
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’International Society for Stem Cell Research a publié de nouvelles directives dans lesquelles elle recommande l’extension de la limite légale des 14 jours de développement de l’embryon à 28 dans le cadre des recherches sur embryons humains vivants. Le prétexte ? Vouloir toujours plus étudier l’embryon humain et mener des expériences dessus… Selon LifeSiteNews :
Un groupe de scientifiques demande la fin des règles empêchant la recherche sur les bébés à naître de plus de 14 jours de gestation.
Le mois dernier, l’International Society for Stem Cell Research (ISSCR) a publié de nouvelles directives élargissant le cadre de la recherche sur les embryons humains vivants. Le généticien britannique Robin Lovell-Badge a salué ces recommandations dans un article publié le 26 mai dans la revue en ligne Nature. L’article est intitulé de manière équivoque : Stem-cell guidelines : why it was time for an update [directives sur les cellules souches : voici pourquoi il est temps de les mettre à jour].
De 14 jours à 28 :
M. Lovell-Bridge a déclaré que le changement le plus « frappant » recommandé par la Société était « l’assouplissement de la “règle des 14 jours”, le temps limite pour la culture d’embryons humains intacts en laboratoire, qui a été inscrit dans la loi par une douzaine de pays, dont le Royaume-Uni et l’Australie. »
Selon les règles actuelles, les embryons humains doivent être tués après deux semaines d’expérimentation. Selon M. Lovell-Bridge, cela est dû au fait que les « premiers signes » de leur système nerveux central apparaîtraient peu après. Il a toutefois fait valoir que, bien que cette limite ait précédemment « bien servi la science », elle empêche « l’étude d’une période critique, entre 14 et 28 jours, lorsque les prémices des tissus sont établies ». En d’autres termes, il estime que les scientifiques devraient être autorisés à faire des expériences sur des bébés à naître dont le cerveau, le cœur et la moelle épinière ont commencé à se former.
Cette volonté de mener des recherches sur l’embryon humain, qu’il soit à 14 jours de développement ou 28, montre le mépris de ces chercheurs pour sa nature humaine et en fait pour l’être humain puisqu’il en est un.
La Chine a mené la politique de l’enfant unique durant des décennies, à présent les couples hésitent à avoir plus d’enfants
Par Mary Szoch et Arielle del Turco (LifeSiteNews)
2 juin 2021 (Family Research Council) — Lundi dernier, dans le but d’inverser le taux de natalité en baisse rapide de la Chine, les autorités chinoises ont annoncé l’extension de la politique nationale des deux enfants à trois. La politique des trois enfants est la troisième itération de la politique chinoise de l’enfant unique, instituée en 1979, dans le but de ralentir la croissance démographique. La politique de l’enfant unique a été menée avec une brutalité effrénée et s’est avérée trop efficace.
Dans le cadre du mandat de l’enfant unique, les femmes chinoises étaient autorisées à avoir seulement un enfant. Les femmes enceintes d’un second bébé ont été forcées d’avorter et ont ensuite été stérilisées. Celles qui ont réussi à se cacher jusqu’à la naissance du deuxième enfant ont été condamnées à une amende, rétrogradées au travail et rejetées socialement. Les deuxièmes enfants des familles ont été exclus des coupons de rationnement, laissant les familles qui ont défié la politique en danger de famine. Dans certaines régions du pays, des responsables gouvernementaux ont séparé les seconds enfants de leurs familles peu de temps après leur naissance. Sans surprise, la politique a empêché 400 millions de naissances et a provoqué une baisse drastique de la population chinoise.
Aujourd’hui, les dirigeants chinois observent une population vieillissante et une jeune main-d’œuvre en diminution, résultat direct de la campagne visant à limiter les naissances. Prévoyant la catastrophe économique imminente et espérant grandement maintenir l’avantage démographique du pays, les décideurs espèrent redresser la barre avec le dernier assouplissement des restrictions à la naissance. Le gouvernement chinois pense qu’il peut changer de politique et que la réalité des tendances démographiques changera de la même façon du jour au lendemain. Cela sous-estime grossièrement les dommages causés par la politique de l’enfant unique au cours de plus de trois décennies.
Lire la suiteUn tribunal français retire 6 enfants à une famille de dix enfants après un conflit sur la scolarisation dans des écoles catholiques
Par Dorothy Cummings McLean — Traduction par Jeanne Smits
Orne, France, 27 mai 2021 (LifeSiteNews) — Un couple britannique qui espérait voir un juge l’aider à régler un différend concernant la scolarisation de leurs enfants en France a été stupéfait de voir le tribunal décider plutôt de les placer dans des foyers d’accueil.
Les six enfants sont tous catholiques, et les deux petites filles — âgées de 9 et 10 ans — ont été placées chez un couple qui, selon leur mère, refuse de les emmener à la messe mais leur a appris « à faire des prières musulmanes ».
L’une des sœurs adultes des enfants a déclaré à LifeSiteNews par courriel que les quatre frères et sœurs majeurs sont « très choqués » par la saisie des six enfants mineurs, ajoutant que leurs plus jeunes frères et sœurs veulent simplement rentrer à la maison.
« Moi et mes frères et sœurs aînés sommes très contrariés par le fait qu’ils soient placés, et c’est très dur quand les enfants demandent : “Quand pourrons-nous rentrer à la maison ?”, et que nous n’avons pas de réponse », a déclaré Georgina Graham, 21 ans.
David et Clare Graham se sont établis en France en 2005 pour y trouver « une vie meilleure », ainsi que l’a expliqué Clare à LifeSiteNews. Comme la Grande-Bretagne faisait alors partie de l’Union européenne, les Britanniques étaient libres d’aller vivre et travailler en France. Le coût de la vie dans la campagne française étant moins élevé qu’au Royaume-Uni, les Graham pouvaient s’y offrir une maison plus grande.
À l’époque, le couple avait quatre enfants nés au Royaume-Uni. Aujourd’hui, ils ont dix enfants en tout, dont six nés en France. Les quatre aînés sont majeurs et deux d’entre eux, des garçons, sont en Grande-Bretagne. Deux des filles, âgées de 22 et 21 ans, vivent toujours en France et aident leurs parents à s’occuper de leurs quatre plus jeunes frères et de leurs deux petites sœurs. David a subvenu aux besoins de sa famille en continuant à exercer son métier de maçon en France, en effectuant des rénovations et en réparant des toitures, généralement pour d’autres Britanniques expatriés.
Alors que David, 55 ans, est sans religion, Clare, 51 ans, est une fervente catholique. Parce qu’elle s’est opposée aux « inepties » enseignées dans les écoles publiques (laïques) près de chez elle — et parce que ces écoles donnent des contraceptifs à leurs élèves, entre autres — les Graham ont retiré quatre de leurs enfants du système scolaire public il y a quatre ans.
Lire la suiteLe Sénat du Wisconsin approuve un projet de loi autorisant la dissolution des corps et leur envoi aux égouts
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
Madison, Wisconsin, 13 mai 2021 (LifeSiteNews) — Les sénateurs du Wisconsin ont approuvé plus tôt cette semaine un projet de loi permettant de dissoudre les cadavres dans un bain chimique et de les jeter comme des eaux usées.
Le projet de loi, Senate Bill 228, autorise une pratique appelée hydrolyse alcaline, ou « crémation à l’eau », qui liquéfie le corps humain en utilisant un mélange d’eau, de chaleur et d’agents chimiques, ne laissant que les os. Le liquide est ensuite déversé dans le réseau d’égouts ou éliminé par ébullition, et les os peuvent être broyés et déposés dans une urne.
Le Sénat, dirigé par les républicains, a adopté la loi sans débat mardi, malgré l’objection des évêques catholiques du Wisconsin.
« L’enseignement catholique est centré sur la vie et la dignité de la personne humaine parce que chaque personne est créée à l’image et à la ressemblance de Dieu », a écrit Kim Vercauteren, directrice générale de la Conférence catholique du Wisconsin, à la commission sénatoriale de la santé. « Le cœur, l’esprit, la chair, les os et même l’ADN d’une personne humaine sont tous les éléments d’une création unique qui doit être honorée même après la mort. »
« Notre préoccupation est qu’avec l’hydrolyse alcaline, les restes sont déversés dans un système d’eaux usées comme si le corps créé par Dieu n’avait jamais existé », a ajouté Vercauteren. « Les eaux usées n’honorent pas le caractère sacré du corps, et ne permettent pas aux endeuillés d’honorer les morts après leur décès. »
Lire la suiteNouveau mouvement en faveur de la vie : Non à l’exploitation des cellules de fœtus avortés
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo (modifiée) : cookie studio/Freepik
La crise du covid a mis en lumière de façon glaçante, et dans le monde entier, la manipulation étendue de cellules de fœtus avortés volontairement dans la production des vaccins, et ce depuis des décennies. Les thérapies anti-covid AstraZeneca, Johnson & Johnson, Pfizer, Moderna, souillées d’une manière ou d’une autre par ces cellules de fœtus humains, ont poussé, et ce malgré le feu vert donné par le Vatican bergoglien*, divers théologiens, clercs, religieux, à approfondir les questions éthique et morale par rapport à leur utilisation et à en déclarer l’usage immoral, à émettre un Non Possumus argumenté et réfléchi.
Il y a deux mois, Mgr Schneider, qui fut un des premiers à se lever contre ces vaccins compromis avec l’industrie de l’avortement, avait lancé un appel pour un « nouveau mouvement pour la vie » qui s’oppose à l’utilisation de cellules et de tissus de bébés avortés. Il ne visait pas seulement les vaccins, mais toutes les utilisations immorales dans les domaines pharmaceutique, cosmétique ou alimentaire. Une bataille culturelle dont l’urgence est également rappelée par une nouvelle norme (anti-vie) de Biden.
Cette initiative a pris forme en Italie. Le 19 avril dernier, signale le quotidien La Nuova Bussola Quotidiana dans un article récent, « une lettre ouverte a été publiée à l’évêque auxiliaire d’Astana, qui porte la signature des présidents de sept associations italiennes, à savoir : Movimento Mariano Regina dell’Amore (Mirco Agerde), Jurists for Life (Gianfranco Amato), Pro Vita & Family (Antonio Brandi), Ora et labora pour la défense de la vie (Giorgio Celsi), Iustitia in Veritate (Francesco Fontana), Benedetto Option (Giovanni Formicola), Confédération des Triarii (Massimo Viglione). La lettre est une réponse à l’appel lancé par Mgr Schneider le 19 février, lors d’une conférence en ligne – organisée par Life Site News – intitulée Démasquer le covid-19 : Vaccins, mandats et santé mondiale. »
Lire la suite« Dans cette lettre, peut-on lire dans l’article cité, véritable déclaration d’intention, le thème de la défense de la vie dès la conception est abordé dans une perspective générale, cela ne se limite pas uniquement au domaine des vaccins éthiquement compromis et des vaccins anti-Covid en particulier. En fait, il appelle à ce que la bataille déjà engagée au cours des dernières décennies soit menée “jusqu’à une exhaustivité cohérente”, à la suite d’une “critique intégrale de la légitimité éthique et juridique de l’utilisation des cellules embryonnaires et fœtales dans le contexte de l’expérimentation et industrie pharmaceutique, cosmétique (et industrie connexe)”. D’où la demande selon laquelle “aucun vaccin, aucun médicament, aucun cosmétique, aucun aliment ne doit être produit ou testé à partir de cellules embryonnaires ou fœtales humaines, obtenues à partir du meurtre d’une personne innocente”. Le document, en plus des signatures susmentionnées, porte une autre soixantaine de signatures de personnes diversement impliquées dans la réalité pro-vie de notre pays (l’Italie, NDLR de MPI) (voir ici la lettre complète avec les signatures). On sait que Mgr Schneider lui-même (par une lettre encore confidentielle) a entre-temps accueilli et invoqué la bénédiction divine pour ceux qui soutiennent l’initiative. »