Un survivant de l’avortement laissé à mourir dans un hôpital argentin
Par Kristi Burton Brown (LiveActionNews) — Photo : christianabella/Pixabay
D’après un histoire effroyable provenant d’Argentine, des infirmières révèlent qu’un bébé est né vivant après une tentative d’avortement. L’enfant a vécu pendant des heures — une infirmière affirme jusqu’à dix heures — mais fut laissé seul, condamné à mourir. Osvaldo A. Boldean écrit que cet incident inhumain a tant affecté le personnel de l’Hôpital Delicia Concepción Masvernat que « mêmes les médecins… se sont empressés ces derniers jours à mettre par écrit leur objection de conscience à pratiquer des avortements. »
Le bébé était un garçon, et a été mis sur un « plat » une fois que les médecins et les infirmières eurent constaté qu’il était vivant. Ils auraient supposé que l’enfant mourrait rapidement tout seul, étant donné son jeune âge. La mère était enceinte d’environ cinq mois lorsqu’elle considéra l’avortement (prétendument à la suite d’un viol), mais l’enfant ne reçut l’aide de personne de l’unité de néonatologie ou de tout autre professionnel médical de l’hôpital.
La situation en Argentine est, tragiquement, non unique. Des bébés qui seraient soignés et appréciés s’ils étaient voulus sont souvent laissés à eux-mêmes lorsqu’une tentative d’avortement échoue. L’infirmière Jill Stanek a vu cela se produire au Christ Hospital en Illinois. Elle a témoigné, « Il n’est pas rare pour un bébé avorté, mais en vie, de se survivre pendant une heure ou deux, voire plus. Au Christ Hospital, un de ces bébés a vécu pendant presque tout un quart de travail, soit environ huit heures. »
Jill faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ces bébés, les enveloppant dans une couverture, les berçant parfois, jusqu’à leur dernier souffle. Son expérience la mena à se battre pour le Born Alive Infants Protection Act au niveau fédéral américain. Cependant, comme tous les états n’ont pas une loi similaire, les bébés qui survivent aux tentatives d’avortement à travers les États-Unis peuvent encore subir d’horribles morts.
Kermit Gosnell a tué des survivants d’avortements en Pennsylvanie en leur tranchant le la moelle épinière à l’arrière du cou. Les employés de l’avorteur texan Douglas Karpen ont révélé l’avoir vu tuer des enfants ayant survécu à l’avortement de diverses manières horribles — dont « tordre le cou » — souvent avec du sang couvrant le sol.
Un médecin argentin impliqué dans la situation avec le jeune enfant né à environ 20 semaines expliqua que l’avortement rend toute chose difficile : « C’est très compliqué et difficile et cela nous laisse tous dans le tort. Ici, chaque jour, nous luttons pour la vie. » Et pourtant, malgré la motivation des médecins à se battre pour la vie, l’avortement exige d’eux de violer la vie et de la prendre de force.
Mort de Vincent Lambert, victime d’une barbarie programmée
Vincent Lambert, mort aujourd'hui le 11 juillet 2019, à 8h24.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo :
Vincent Lambert est mort ce matin. Ses parents, Viviane et Pierre, ses frère et sœur David et Anne, ses avocats Jérôme Triomphe et Jean Paillot ont gagné pour lui six années de vie à force de courage et d’amour. Six précieuses années dont nous n’apprendrons la valeur surnaturelle que dans l’au-delà : pour lui, pour son salut, pour les proches qui l’ont défendu, pour les plus petits, pour la justice, et même pour l’humanité. Six années qui ont valeur d’éternité.
Six années qui ont permis de porter sur la place publique la réalité de la barbarie où la France s’est enfoncée, dès lors qu’elle a accepté que des médecins tuent délibérément l’innocent. L’affaire Vincent Lambert a commencé le jour de l’adoption de la loi Giscard-Chirac-Veil, le 17 janvier 1975.
François Mollins, le Procureur général qui a plaidé pour la mort de Vincent Lambert devant la Cour de cassation, le 24 juin dernier, a dit cela en une formule lapidaire et terriblement exacte dans sa concision :
« Eriger la vie en valeur suprême serait remettre en cause la loi Leonetti et le droit à l’IVG. »
C’est parce que la France (ou ceux qui la gouvernent) ne veut pas rompre avec la barbarie qu’elle s’est acharnée à faire mourir Vincent Lambert. Son euthanasie (car c’en est une) n’ouvre pas les digues, elle les élargit, elle facilitera la marche vers l’euthanasie sans ambiguïté — ou pas… Car il est au fond plus confortable d’avoir une loi qui autorise l’euthanasie déguisée au nom de la prétendue « autonomie » du patient là où des médecins rechignent encore à pousser la seringue.
Le décès de Vincent Lambert a rendu visible comme jamais la logique de la culture de mort qui recherche la mort (et son compagnon, le refus de la vie), pour elle-même, comme « solution » aux souffrances et aux difficultés des hommes. Il en a révélé toute la cruauté, habituellement camouflée sous les oripeaux de la fausse empathie.
Lire la suiteEuthanasie de Vincent Lambert : Communiqué des parents, frère et sœur de Vincent Lambert
Vincent Lambert.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — (Je soutiens Vincent)
Communiqué des parents, frère et sœur de Vincent Lambert
Chers amis qui nous avez tant soutenus tout au long de ces 6 ans,
Cette fois, c’est terminé. Nos avocats ont multiplié ces derniers jours encore les recours et mené d’ultimes actions pour faire respecter le recours suspensif devant l’ONU qui bénéficiait à Vincent. En vain.
La mort de Vincent est désormais inéluctable. Elle lui a été imposée à lui comme à nous. Si nous ne l’acceptons pas, nous ne pouvons que nous résigner dans la douleur, l’incompréhension, mais aussi dans l’Espérance.
Nous voulions tous vous remercier de votre amitié, de votre amour, de votre soutien, de vos prières pendant toutes ces années. Il n’y a plus rien à faire sinon prier et accompagner notre cher Vincent, dans la dignité et le recueillement. Vous êtes avec nous tous par la pensée et la prière auprès de Vincent.
Nous demandons aux journalistes présents devant le CHU d’avoir la décence de respecter notre intimité familiale dans ces moments si douloureux.
Pierre, Viviane, David et Anne.
Communiqué des avocats des parents, frère et sœur de Vincent Lambert :
Toute la semaine passée, nous avons multiplié d’ultimes actions pour tenter de faire respecter le recours suspensif dont bénéficiait Vincent devant le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU. En vain.
Nous n’avons plus aucun recours et c’est désormais trop tard. Vincent est en train de mourir. La situation dans laquelle l’a mis le docteur Sanchez est désormais médicalement irréversible. Ces moments sont très douloureux pour tous.
L’heure est au recueillement, avec l’ensemble de la famille, par respect pour Vincent et autour de Vincent.
Il n’y aura pas d’autres déclarations.
Jérôme Triomphe — Jean Paillot
Avocats des parents, frère et sœur de Vincent Lambert
***
Le docteur Sanchez a annoncé ce 2 juillet la reprise du processus d’euthanasie de Vincent Lambert !
Vincent Lambert n’est PAS branché, il respire seul.
Ils ne vont pas le débrancher, ils vont arrêter de l’alimenter et de l’hydrater.
Ils ne vont pas le laisser mourir, ils vont le faire mourir.
L’ONU a réagi à la nouvelle annonce d’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert !
Le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) a réitéré en urgence auprès de l’Etat français sa demande de maintien de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent LAMBERT à titre conservatoire.
Nouvel arrêt de l’hydratation et de l’alimentation de Vincent Lambert
Vincent Lambert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
L’exécution de Vincent Lambert, handicapé en état pauci-relationnel, serait donc relancée aujourd’hui, avec l’approbation de l’État, si l’on en croit les courriels que le Dr Vincent Sanchez (quelle ironie que d’être tué par son homonyme !), médecin de M. Lambert, a envoyés aux membres de la famille de sa victime, d’après France 24 :
Le médecin de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008, a annoncé mardi un nouvel arrêt des traitements […]
L’arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de dix ans, reprend aujourd’hui, a annoncé, mardi 2 juillet, le médecin du CHU de Reims à la famille, a-t-on appris de sources concordantes.
« Le cours de la procédure d’arrêt des traitements », à laquelle la Cour de cassation avait ouvert la voie vendredi, « sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le docteur Vincent Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.
Remarquez au passage qu’il ne s’agit pas d’un arrêt de soins ou de traitements, mais d’hydratation et d’alimentation, deux éléments essentiels à la vie qui ne constituent ni des traitements ni des soins. De plus M. Lambert n'est pas en état végétatif, mais en état pauci-relationnel.
Vincent Lambert, handicapé depuis un accident survenu en 2008 s’est déjà vu plusieurs fois privé d’alimentation et d’hydratation, ou seulement du premier, sous prétexte de le laisser mourir naturellement, prétexte qui dissimule en fait un meurtre par omission volontaire. Il s’est vu maintes fois sauvé ou condamné par divers jugements. Maintenant le dernier recours légal humain serait atteint.
Lire la suiteLe sarcophage tueur
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : exitinternational.net
Le médecin Philip Nitschke, dit Doctor Death (Dr Mort), est l’inventeur d’un sarcophage mortifère, le nommé Sarco Capsule. Il s’agit d’une capsule qui sert tout bêtement à se suicider, comme le rapporte le film publicitaire qui vante les (dé)mérites de l’engin, d’après la FSSPX.News :
La Sarco Capsule est un appareil euthanasique qui utilise l’azote liquide afin de diminuer progressivement la quantité d’oxygène, afin de procurer une mort paisible en l’espace de quelques minutes
Le Dr Mort est le fondateur de l’association Exit International qui promeut depuis plusieurs années le suicide assisté. La vidéo continue, selon le même article : « “vous ne pouvez pas activer Sarco sans obtenir un code. Lorsque vous avez ce code, nous sommes certains que vous êtes sain d’esprit, que vous êtes maître de vous-même, et que vous êtes donc éligible à une mort paisible”. On n’est guère convaincu. » En effet, le fait de vouloir s’enlever la vie pose un gros doute sur la santé mentale de la personne en question.
Enfin, il y aurait un bouton arrêter l’euthanasie tant qu’il est encore temps, donnant une impression de sécurité à l’éventuel utilisateur, impression des plus trompeuses, car une fois la personne morte il n’y a pas de retours en arrière possible. Extrait du même article :
Un bouton « vivre » disposé à côté du bouton « mourir » permet d’arrêter le processus mortel et de faire sauter la vitre de la capsule : le tout est de ne pas se tromper de touche.
Acharnement contre Vincent Lambert : Le ministère de la Santé veut remettre en question la décision qui l’a sauvé
Vincent Lambert, le dimanche 19 mai, veille de son exécution prévue par privation d'aliments et d'hydratation.
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) ― Photo :
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
C’est une procédure exceptionnelle qui témoigne de l’acharnement de ce gouvernement pour imposer l’euthanasie de Vincent Lambert !
Le gouvernement s’oppose à la décision de la cour d’appel de Paris qui avait ordonné la reprise des soins et se pourvoit en cassation dans l’affaire Vincent Lambert, annonce le ministère de la Santé ce vendredi.
« Une déclaration de pourvoi a été déposée aujourd’hui en fin de matinée auprès de la Cour de cassation pour le compte des ministères parties », a indiqué le ministère de la Santé.
L'illogisme de l'homme moderne
Billet de blogue d’Augustin Morin (Campagne Québec-Vie) — Image trouvée sur le compte Twitter de @jorgeemmanuel_g
Cette image montre très bien une mentalité assez répandue, qui consiste à pleurer les animaux sauvages victimes d’accidents dus à l’homme, tandis qu’on ignore superbement l’enfant à naître expressément tué par l’homme...
Exécution et sursis pour Vincent Lambert
Vincent Lambert lors de la visite de ses parents, le 19 mai 2019.
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Image : capture d'écran
Le Français Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008, avait été condamné à la mort par la faim et la déshydratation par Vincent Sanchez, personnage qui porte mal son titre de médecin, avec la ratification de la République. Le retrait de l’alimentation et de l’hydratation de M. Lambert avait donc commencé aujourd’hui, ce 20 mai 2019 (jour de la fête de Dollard des Ormeaux pour les Canadiens-Français). Ses parents qui avaient pu le voir, en larmes, la veille n’avaient plus le droit de le voir ce matin.
Mais coup de théâtre ! La Cour d’appel de Paris a ordonné ce soir la remise en place de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert, afin de respecter les mesures provisoires lancées par le Comité international des droits des personnes handicapés (CIDPH), qui enjoignait à la France de maintenir les deux éléments de base à la vie, d’après Le Monde.
Ceci, si l’État ne se lance pas dans une autre tentative téméraire d’euthanasie, devrait constituer un répit de plusieurs mois pour M. Vincent, en attendant que le CIDPH remette son jugement. ― A. H.
Exclusif : un entretien avec le cardinal Raymond Burke sur Vincent Lambert et l’« état végétatif »
Cardinal Raymond Burke.
Le lundi 20 mai au matin, le cardinal Raymond Burke m’a accordé un entretien à propos la situation
de Vincent Lambert, dont il avait été annoncé par le Dr Vincent Sanchez du CHU de Reims que sa sonde d'alimentation devait être retirée ce jour-là. Entre-temps, nous avons appris que Vincent a reçu une sédation profonde et que sa sonde d'alimentation a été retirée sans que sa famille n’en soit informée et sans que celle-ci ait seulement pu faire ses adieux. Une vidéo publiée sur internet par Valeurs actuelles montre Vincent, dimanche soir, pleurant tandis que sa mère le console.
Il a beaucoup été question de l’état prétendument « végétatif » de Vincent et de sa supposée volonté de mourir. Au-delà de cette polémique, son « affaire » concerne des questions bien plus profondes encore sur la fin de la vie, questions évacuées, niées par la loi positive française puisque la loi Leonetti, dès 2005 et plus encore en 2016 dans sa version remaniée, contredit l’interdiction fondamentale de tuer l’innocent, qui vaut pour tout homme, de tout temps, de toute culture, parce que c’est la loi naturelle conforme à son bien.
Lire la suiteConseils des services de santé irlandais : les femmes peuvent jeter à la toilette leur bébé avorté
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : PxHere
Dublin, 15 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Le Health Service Executive irlandais (HSE) indique sur son site internet cinq points que les mères doivent garder à l'esprit après un avortement, y compris le fait qu'elles sont bienvenues à « jeter dans les toilettes » les restes de leur bébé avorté.
Le cinquième des points décrits sur le site internet, intitulé « Les restes de la grossesse », indique que les avorteurs devraient expliquer les options disponibles pour se débarrasser des « restes de grossesse » des bébés avortés entre 9 et 12 semaines de grossesse. « Cela se fera de manière sensible. Ils vous aideront à prendre une décision qui vous conviendra. »
Dans les cas où les mères ne se décident pas sur la destination de la dépouille de leur bébé, l'hôpital « disposera des restes », selon le site internet. « Si vous avortez avant 9 semaines de grossesse, vous pouvez décider comment vous débarrasser des restes. On peut les jeter dans les toilettes ou les enveloppés dans un tissu et en disposer comme bon vous semble. »
Lire la suiteÉlargissement des conditions d’accès à l’avortement au Mexique
Billet de blogue D’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Cour suprême du Mexique a rajouté aux possibles conditions d’accès à l’avortement le danger que représenterait la grossesse pour la santé de la mère, ouvrant beaucoup plus largement les portes à l’avortement dans ce pays. Extrait de Gènéthique :
Le Mexique vient de rendre légal l’avortement en cas de risque pour la santé de la mère. C’est la Cour suprême de justice du Mexique (SCJN) qui a statué mercredi : les femmes pourront désormais avorter en toute légalité à condition que la grossesse fasse courir un risque pour la santé de la mère. Jusqu’ici, les deux exceptions dépénalisant l’IVG, clairement définies dans les articles 333 et 334 du code pénal fédéral, étaient les cas de viol ou de risque de décès maternel.