Les mondialistes se servent-ils de la crise du coronavirus pour détruire et recréer l’ordre mondial ?
Par Steve Jalsevac ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image : Tumisu/Pixabay
Ce qui est à voir, c’est si le coronavirus est en soi un véritable élément de crise, et si ce n’est pas ce qu’on en fait qui est catastrophique. ― A. H.
17 avril 2020 (LifeSiteNews) — En février 2017, une vidéo de Remnant TV sur le discours d’investiture du président Trump, intitulée Here’s why they hate him (Voici pourquoi ils le détestent), m’a grandement inspiré. J’y fis suite en écrivant The surprising real reason for the hate against Donald Trump, l’un de nos articles les plus regardés en 2017. Je vous suggère de le lire pour mieux comprendre la signification de la nouvelle vidéo, Covid-19 : Globalism’s perfect storm (Covid-19 : véritable tempête des mondialistes), présentée ci-dessous, et mes profondes inquiétudes concernant un programme mondial très vaste dont la route croise certainement celle de la pandémie du virus de Wuhan. (Note : je l’appelle le « virus de Wuhan » parce que la norme générale est d’utiliser le nom du lieu d’où provient un virus pandémique dans l’attribution d’un nom à celui-ci, bien que l’OMS corrompue, en réaction aux pressions de la Chine communiste, ait insisté pour que nous utilisions tous le terme inoffensif de « covid-19 »).
Depuis ses débuts, LifeSite s’est attaché à présenter aux lecteurs une vue d’ensemble exceptionnelle des liens entre les nombreuses questions qui menacent la vie et la famille. Dans cet article et la vidéo qui l’accompagne, vous trouverez des informations et des réflexions cruciales sur les changements extraordinaires qui se produisent actuellement.
Le thème de l’article de 2017 portait sur la haine dont Donald Trump est l’objet, haït avant tout parce qu’il était considéré comme une grande menace pour les plans des mondialistes visant à instaurer leur Nouvel ordre mondial (NOM), anti-Dieu, antifamille et antivie, devant être mis en œuvre sous le Président Clinton. L’article était plus pertinent que je ne l’eusse pu imaginer.
Depuis, les mondialistes ont employé tout ce qui était possible, avec l’entière coopération de leurs vicieux alliés des médias principaux de fausses nouvelles, afin de persuader le public que Trump est un homme malfaisant, incompétent et corrompu qui doit être destitué de la présidence américaine. Il faut que cela advienne pour la continuation des plans destinés à changer définitivement les États-Unis, à détruire le système capitaliste et le remplacer par une nouvelle économie contrôlée par les mondialistes, et à changer essentiellement le monde.
Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo.
Le coronavirus, un cadeau pour les mondialistes
Le virus de Wuhan semble être un bienfait incroyable et suspectement opportun pour les mondialistes, leur permettant de faire avancer leur programme d’une façon plus rapide qu’à ce que nous eussions pu nous attendre. Certains sont même allés jusqu’à sembler ne pas vouloir d’une solution rapide au virus, se moquant et essayant d’arrêter des traitements prometteurs qui sauvent déjà la vie de nombreux patients contaminés.
Voyez ci-dessous la vidéo du Remnant qui illustre ce que j’essaie de transmettre dans cet article. Il s’agit d’une vidéo percutante et directe dans le style de Remnant TV. Elle compile des séquences de vidéos étonnantes et d’autres preuves qui devraient vous amener à vous poser au moins de nombreuses questions sérieuses. Si vous ne regardez pas la vidéo, vous serez bien plus démunis pour essayer de comprendre, comme le dit Michael, « la folie imprudente et irresponsable » sous-tendant le but réel des efforts extrêmes de restriction, qui ont causé une frayeur et une dévastation économique massives, et le but réel du déferlement d’attaques médiatiques dirigées contre le président Trump.
Lire la suiteAnalyse d’Alain Escada, président de Civitas, de la crise du coronavirus
Alain Escada, président de Civitas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Alain Escada, président du mouvement politique Civitas, écrit dans un récent communiqué ses réflexions sur le coronavirus, ayant attendu jusqu’à maintenant en observant l’agitation mondiale qui entoure le coronavirus pour donner une analyse plus juste de la situation actuelle. Je vous invite à lire ce texte très pertinent sur ce que nous vivons aujourd’hui, et dont je vous donne ici un faible aperçu.
M. Escada dénonce dans son communiqué l’esprit de mensonge qui règne dans le gouvernement français et le monde médiatique, ces médias financés par l’État ou par de puissants milliardaires (ce qui est largement vrai dans la plupart des États), il montre du doigt la suppression des libertés élémentaires (nécessaires à nos devoirs) sous la commande d’un gouvernement libertarien qui installe une surveillance de dictature afin de s’assurer de la soumission des quelques possibles récalcitrants, qui oseraient, par exemple, rendre visite à un parent mourant, ou qui (horreur !) s’aviseraient d’aller assister à la messe. Pendant ce temps-là, les zones dans lesquels l’État ne fait habituellement pas régner l’ordre sont exemptes de la discipline martiale qui chape le reste du pays… Quelle cohérence !
Ce gouvernement impréparé, le personnel médical manque de tout, et opiniâtrement irresponsable, ne dédaigne-t-il pas certaines aides proposées et certaines possibles solutions, isole dans le même temps les personnes âgées et malades des leurs ou du prêtre, les exposant ainsi à un délaissement mortel, tandis que l’État profite de la terreur coronavirienne pour faire avancer la Culture de mort. Selon Medias-Presse.info (MPI) :
Lire la suiteQu’importe aux personnes âgées d’être épargnées du coronavirus si c’est pour finir leurs derniers jours dans un abandon forcé. Beaucoup se laissent donc mourir tout simplement parce que ces mesures strictes de confinement leur ont fait perdre goût à la vie. D’autres voient leur santé mentale ou physique se détériorer jusqu’au stade fatal parce qu’elles ont été privées des stimulations de leur entourage habituel.
Et, comme s’il fallait par tous les moyens réduire le nombre de personnes âgées durant cette épidémie, un décret ministériel encourage le personnel médical à « soulager » les personnes âgées simplement suspectes d’être contaminées par le coronavirus en les traitant au rivotril, ce qui est tout simplement une euthanasie qui ne dit pas son nom comme l’a très bien expliqué le Docteur Nicole Delépine.
Toujours dans une perspective mortifère, le ministre de la Santé Olivier Véran déclare à l’Assemblée Nationale que l’avortement « doit être encouragé » durant l’épidémie de coronavirus et joint les actes à la parole en prenant des mesures pour faciliter l’avortement à domicile durant les neuf premières semaines de grossesse.
France : Le ministre de la Santé s’inquiète de la restriction de l’accès à l’avortement pendant le confinement
Olivier Veran.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo (rognée) : © Matthieu Riegler CC-BY 3.0, Wikimedias Commons
Pendant ce confinement dicté aussi, et peut-être surtout, à cause de la peur de la mort qui paralyse la raison de millions d’occidentaux déconnectés de l’au-delà, sans aucune espérance d’éternité, n’ayant plus que le nihilisme matérialiste et la jouissance permissive comme but ultime de leur vie, la mort artificielle des faibles d’entre les faibles, l’enfant dans le sein de sa mère, ne doit pas s’arrêter en France. Voilà tout le paradoxe de ce gouvernement progressiste libéral macronien, qui met en quarantaine quelque 60 millions de Français, adultes, jeunes, enfants confondus, pour leur éviter une mort par le Covid-19 par ailleurs hypothétique pour l’immense majorité d’entre eux mais qui s’inquiète que pas assez d’enfants ne meurent « grâce » à l’avortement.
L’abjection de la chose laisse sans voix.
Mais il faut écouter le ministre de la Santé Olivier Veran se pencher sur ce problème existentiel, dans tous les sens du terme, devant les sénateurs et la sinistre Laurence Rossignol, et l’entendre, sans trémolo dans la voix, affirmer, fièrement, « qu’il est hors de question que l’épidémie de Covid-19 restreigne le droit à l’IVG dans notre pays ». Et envisager, lors de la sortie du confinement, pour toutes celles qui n’auront pas pu avorter en temps et en heure « dans les conditions classiques », la possibilité « d’un recours tardif » à l’IVG en faisant jouer la clause de « détresse psychosociale ».
La culture de mort avant tout et en avant toute !
25 mars, 25e anniversaire d'Evangelium Vitæ
Le Pape Jean-Paul II.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Il y a à peine quelques jours c’était le 25 mars 2020, fête de l’Annonciation, mais aussi le 25e anniversaire d’Evangelium Vitæ (Évangile de la vie), cette encyclique dans laquelle Jean-Paul II explique l’importance du respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Cette encyclique a beaucoup inspiré les défenseurs de la vie, à l’instar d’Humanæ Vitæ, l’encyclique de Paul VI.
Dans son encyclique, Jean-Paul II dénonce la pilule abortive, l'avortement, la contraception, qui procède de la même mentalité que l’avortement, les techniques de fécondation artificielle, l’infanticide des nouveau-nés handicapés :
Lire la suitePour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel sans qu’il soit nécessaire de recourir au service du médecin. Sur ce point, la recherche scientifique elle-même semble presque exclusivement préoccupée d’obtenir des produits toujours plus simples et plus efficaces contre la vie et, en même temps, de nature à soustraire l’avortement à toute forme de contrôle et de responsabilité sociale.
Il est fréquemment affirmé que la contraception, rendue sûre et accessible à tous, est le remède le plus efficace contre l’avortement. On accuse aussi l’Eglise catholique de favoriser de fait l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception. A bien la considérer, l’objection se révèle en réalité spécieuse. Il peut se faire, en effet, que beaucoup de ceux qui recourent aux moyens contraceptifs le fassent aussi dans l’intention d’éviter ultérieurement la tentation de l’avortement. Mais les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception. Certes, du point de vue moral, la contraception et l’avortement sont des maux spécifiquement différents : l’une contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal, l’autre détruit la vie d’un être humain ; la première s’oppose à la vertu de chasteté conjugale, le second s’oppose à la vertu de justice et viole directement le précepte divin « tu ne tueras pas ».
Mais, même avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et l’avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d’une même plante. Il est vrai qu’il existe même des cas dans lesquels on arrive à la contraception et à l’avortement lui-même sous la pression de multiples difficultés existentielles, qui cependant ne peuvent jamais dispenser de l’effort d’observer pleinement la loi de Dieu. Mais, dans de très nombreux autres cas, ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.
Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu.
Culture de mort : les avantages (financiers) de l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Plusieurs chercheurs ont publié des études sur les bénéfices (financiers) de l’euthanasie, par rapport aux soins palliatifs, curieuse démarche s’il en est, car quelle utilité peut-on trouver dans de telles études si ce n’est qu'on se positionne pour l’euthanasie, ou contre ? Mais si l'on se positionnait contre l'euthanasie, on aurait soin de le préciser. Dans une des études on parle même d’autoriser l’euthanasie selon la « qualité de vie », et on parle d’« état de santé pire que la mort », concept éminemment eugénique. Selon Euthanasia Prevention Coalition (EPC) :
Le Canada a légalisé l'euthanasie le 17 juin 2016. Le 23 janvier 2017, le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) a publié une étude de Aaron J. Trachtenberg M. D., D. Phil., Braden Manns M. D., M. Sc. intitulée : Cost analysis of medical assistance in dying (Analyse des coûts de l'aide médicale à mourir).
Les chercheurs de cette étude ont constaté que le système de santé canadien pourrait économiser entre 34,7 et 138,8 millions de dollars par an, selon le nombre d'euthanasies opérées, maintenant que l'euthanasie est légale. Le Canada a un système de santé universel, où le coût des soins de santé est principalement pris en charge par le gouvernement.
Au Canada, il y a eu 5 000 décès par euthanasie en 2019 et 13 000 depuis sa légalisation [...]
Et selon une autre étude, réalisée par les chercheurs David Shaw et Alec Morton, dans laquelle ils présentent une situation théorique où l’euthanasie serait autorisée selon la qualité de vie, la qualité de vie globale de la société pouvant d’après eux être améliorée si les « états de santé pire que la mort » étaient éliminés. Selon EPC :
Lire la suiteDans leur analyse, les chercheurs examinent les gains « positifs » de l'euthanasie dans un scénario où elle serait légalisée par rapport à la QALY (Quality Adjusted Life Year) [Année de vie pondérée par la qualité]. Ils suggèrent que la QALY d'une nation est améliorée parce que certaines conditions de santé sont pires que la mort [si on procède à l’euthanasie]. Ils déclarent :
« La plupart des états de santé sont préférables à la mort, et entraînent donc un score de qualité de vie supérieur à zéro, indiquant que la vie dans cet état de santé est préférable à l'absence de vie... Cependant, une littérature non exhaustive a examiné la valeur des états de santé pires que la mort. »
L’«aide médicale à mourir» et la «logique» macabre de la Culture de Mort
Par le Père Shenan J. Boquet (Human Life International) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ulleo/Pixabay
La connexion mortelle entre les questions morales et la Culture de Mort
Beaucoup d’individus s’identifiant aux mouvements pro-vie et pro-famille n’apprécient pas pleinement l’étendue des connexions profondes qui lient ensemble divers problèmes sociaux. La contraception, l’avortement, l’euthanasie, le divorce, la pornographie, le mariage « homosexuel », l’idéologie du genre (pour ne nommer que les plus importants) ne tombent pas uniquement dans la catégorie des problèmes sociaux ou spirituels. Ils sont bien plutôt liés ensemble, et plus important encore, ils s’entretiennent les uns les autres.
Il y a une logique interne à la Culture de Mort, si celle-ci n’est pas court-circuitée par un retour aux vérités pérennes, l’amenant à se mordre la queue pour ainsi dire. La mort entraîne la mort, la solitude et l’isolement, entraînant de plus en plus de solitude et d’isolement. Une dynamique dont était pleinement averti le fondateur de Human Life International, le Père Paul Marx, OSB. Il dit dans From Contraception to Abortion que, « Dans chaque pays, sans exception, la contraception a mené à l’avortement, l’avortement à l’infanticide et celui-ci à l’euthanasie à part entière. » Lorsque l’objet de la sexualité n’est plus la procréation ou la famille, le mouvement de pression homosexuel montre sa tête hideuse.
L’alarme démographique
Un des domaines les plus sous-estimés où nous voyons cette logique perverse en action, telle qu’évoquée par le Père Marx, est la relation entre la contraception, la mentalité anti-natale et la demande grandissante de la légalisation de l’euthanasie et de l’aide médicale à mourir.
Beaucoup d’activistes anti-vie croient qu’ils défendent la légalisation de l’euthanasie, croyant défendre les principes de la « liberté » et de « l’autonomie ». Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils répondent à la pression de la nécessité de trouver une « solution » à un problème croissant, qui n’existe en bonne partie que parce que leur idéologie l’a créé ; par la destruction de la structure de la famille et par la promotion d’une mentalité antinatale qui a dérobé les enfants, dont les familles et la société ont désespérément besoin.
Même les médias principaux et les politiciens libéraux se rendent compte de cette série de problèmes causés par l’hiver démographique, résultat de la conjuration des alarmistes de la surpopulation et de la révolution sexuelle. Prenons ce récent article du Globe and Mail canadien, un journal d’extrême gauche, mais largement lu de tous. Dans cet article, l’auteur John Ibbison prévient que le tsunami social et financier est imminent et qu’il est dû à un niveau de fertilité très bas.
L’accroche en-dessous du titre le résume bien : « Chaque génération a de moins en moins d’enfants, donc moins de personnes pour prendre soin de nous dans nos vies qui sont de plus en plus longues. Une situation grave que nous ignorons à notre propre péril. » Cette crise est une simple question mathématique. Plusieurs de nos structures sociales et financières ont été bâties sur la supposition qu’il y aurait une grande population de jeunes en santé, qui entreraient sur le marché du travail, qui paieraient leurs taxes et subviendraient aux besoins de leurs parents et familles. Malheureusement, les jeunes n’y sont plus.
Lire la suiteUn médecin canadien : Les enfants gagnent à voir l'euthanasie
Par Michael Cook (Mercatornet) ― Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : freepik
Les réunions au chevet de victimes d'euthanasie au Canada sont normalement réservées aux adultes. Bien sûr, nous ne sommes pas au courant de la plupart d'entre elles, mais il arrive qu'un journaliste décrive les derniers moments d'un homme ou d'une femme âgé dans un article de revue. Parfois, il y a une fête, des coupes de champagne, de l'hilarité — jusqu'à ce que le médecin arrive. Les amis et les parents se rassemblent autour du lit pendant que le médecin administre une injection létale.
En fait, la plupart de ces décès concernent des personnes âgées de plus de 65 ans. Très peu sont en âge de laisser de jeunes enfants derrière eux. Ce sont leurs enfants ou petits-enfants adultes qui les accompagnent dans leurs derniers instants.
Qu'en est-il des personnes qui ont de jeunes enfants ? Un médecin expérimenté AMM (aide médicale à mourir, euphémisme signifiant euthanasie, qui est un autre euphémisme) suggère que les jeunes enfants gagneraient à être impliqués.
Dans un billet de blogue sur le site de l'Université de Colombie-Britannique, le Dr Susan Woolhouse, qui a participé à quelque 70 « suicides assistés », déclare :
Lire la suiteL'instinct me dit que faire assister des enfants au processus d'AMM de leur proche est probablement l'une des expériences les plus importantes et les plus thérapeutiques pour un enfant. Mon expérience passée des unités de soins palliatifs m'ont confortée dans l'idée que les enfants pouvaient bénéficier du témoignage de la mort d'un être cher. Pourquoi l'AMM serait-elle différente ?
Elle donne quelques conseils sur la façon d'expliquer le processus de la mort aux jeunes enfants :
En supposant que les enfants reçoivent des informations honnêtes, compatissantes et sans jugement [comment peut-on être honnête si l'on ne juge pas la chose ?*] au sujet de l'AMM, il n'y a aucune raison de penser que le fait d'assister à un suicide médicalement assisté ne peut être inclus comme une partie normale du voyage de fin de vie de leur proche. Si les adultes qui les entourent normalisent l'AMM, les enfants le feront aussi.
Quand un économiste évoque le possible « léger effet bénéfique à long terme » de l’élimination des personnes âgées par le coronavirus…
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Ake/rawpixel
Jeremy Warner, analyste économique du Telegraph de Londres, a choqué de nombreux lecteurs de sa chronique du 3 mars sur les effets économiques du coronavirus. Ce sont les vieux et les plus fragiles qui mourront, a-t-il affirmé, évoquant un possible « léger effet bénéfique à long terme ».
Le journaliste analysait les effets de l’épidémie du COVID-19 sur l’offre de biens qui connaîtra une baisse mécanique dès lors que la baisse de production en Chine fera sentir ses effets à retardement, compte-tenu du délai d’acheminement par containers de cinq à six semaines.
D’autres pandémies, comme celle de la grippe espagnole, ont eu des effets économiques dépresseurs à long terme. Aux États-Unis, selon les calculs des Centers for Disease Control, un épisode infectieux similaire entraînerait aujourd’hui, au niveau de population actuel, quelque 270.000 décès — et une chute initiale de 1,5 % du PIB.
« Il y a cependant quelques différences clefs, la moindre n’étant pas le fait que la grippe espagnole touchait prioritairement la population en âge d’activité professionnelle maximale [de 25 à 49 ans], alors que le coronavirus tue d’abord les vieillards. Lors de l’épidémie de la Première Guerre mondiale il y eut donc des effets durables sur l’offre, et de nombreuses familles subirent la perte de leur principal soutien de famille.
Il y a peu de chances que cela se produise cette fois-ci. Pour dire les choses sans circonlocutions, depuis une perspective économique totalement désintéressée, le COVID-19 pourrait même révéler un léger effet à long terme en éliminant de manière disproportionnée des personnes dépendantes âgées. »
Voilà qui a au moins le mérite d’être clair. Warner a choisi d’utiliser le verbe « to cull », qui en anglais signifie la réduction d’une population animale par l’abattage sélectif.
Lire la suiteLibéralisation du suicide assisté par la Cour constitutionnelle d’Allemagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Apparemment, la façon usuelle dont les lois de la culture de mort avancent dans les pays occidentaux est à coup de décisions de cours suprêmes, qui, imbues de leur pouvoir, font avancer l’avortement, le « mariage gay », l’euthanasie, etc., interprétant la constitution de leur pays, comme si les juges précédents et les fondateurs ne l’avaient jamais compris (notons qu’au Canada, il faut bien l’avouer, la constitution a subi un récent changement en 1962).
En Allemagne, la Cour constitutionnelle a invalidé une loi datant de cinq ans qui interdisait le « suicide assisté » commercial. Bien plus, la cour, par la même occasion, a changé le critère qui autorisait l’euthanasie, ce ne sera plus la « souffrance intolérable » ou un état de vie final, mais un pur et simple droit constitutionnel de « liberté de mourir » à tout moment de la vie ! L'article de Fist Things qui annonce la nouvelle ne précise pas si les enfants, les personnes inconscientes et les personnes démentes pourront joyeusement se faire piquer.
Il ne restera plus à l’État que la prévention du suicide (cherchez la logique…) et l’encadrement du « suicide assisté ». Les gens n’ont pas le droit de se tuer eux-mêmes, il faut que ce soit l’État qui procède à leur demande. Je ne vois pas de grandes différences entre le suicide et le « suicide assisté ».
Toujours est-il que pour l’instant les médecins ne seront pas forcés à pratiquer l’euthanasie, euthanasie contre laquelle il y avait déjà une forte résistance au sein du monde médical à l’exécution des patients la requérant (le « suicide assisté » privé avait déjà été décriminalisé), mais pour combien de temps ?
Comme le fait remarquer First Things qui rapporte la nouvelle, l’État ne devra-t-il pas assurer ce nouveau droit constitutionnel à tout un chacun qui inclue le droit d’être secondé professionnellement dans son suicide, donc possiblement forcer les médecins récalcitrants à peser sur le piston de la seringue ? Quels régulations, règlements, lois et autres cadres l’État ne mettra-t-il pas en place pour faire respecter le nouveau « droit » ?
First Thing montre par ailleurs l’inconsistance, le manque de pertinence et l’illogisme qui réside dans ce jugement :
La cour a décidé que les interdictions antérieures aux suicides assistés reposent sur une incompréhension radicale des principes de droit les plus fondamentaux, inscrits dans la constitution. Elle a déclaré, en d’autres termes, que des générations de citoyens, de politiciens et de juges allemands n’ont pas pleinement réalisé à quel point l’individu est réellement libre, responsable et souverain, bien qu’ils aient formulé la constitution sur laquelle se fonde cette nouvelle décision. Ce n’est qu’en 2020, apparemment, que nous pouvons voir maintenant que tout être humain, à tout moment, doit avoir le droit de mettre fin à sa vie. Il est seulement tenu de suivre les procédures appropriées, d’écouter les conseils et peut-être d’attendre un petit peu. Ce n’est que maintenant, dans sa présente composition, que la Cour constitutionnelle a pu voir cette logique très profonde dans la Constitution.
Nous devrions tous avoir peur d’un monde dans lequel une telle chose est sanctionnée sous le manteau de l’État de droit. Aussi bien intentionnée et professionnelle a-t-on pu faire paraître cette décision, il y a un véritable mal à l’œuvre. Nous devrons réfléchir sérieusement aux formes de résistance qui peuvent et doivent être prises. Et nous devrions ouvrir les yeux sur la tyrannie de la philosophie lacunaire qui règne ici. L’individualisme totalitaire n’est pas meilleur que tout autre totalitarisme, même s’il apparaît plus humain. Il laisse l’individu complètement seul tout en faisant semblant d’« être là » au moment de la mort volontaire. L’indépendance et la liberté qu’impliquent de telles décisions n’existent tout simplement pas : ils n’existent pas lorsqu’un individu prend la décision (comme le prétend le tribunal), tout comme ils n’existent pas lorsqu’un individu l’exécute (comme le reconnaît et l’exige le tribunal).
Cette décision contredit les auteurs de la constitution tout en s’y référant ; elle contredit la législation et la jurisprudence antérieures, ainsi que l’expérience médicale et pratique ; et elle contredit la dignité de la personne humaine, tout en prétendant la protéger à l’extrême. L’arrêt se contredit également lui-même. D’une part, il déclare l’individu seul maître de sa vie ; d’autre part, il construit un cadre juridique qui fait nécessairement de toute autre personne un complice indirect du processus de suicide, puisque la loi touche tout le monde et que chacun contribuera financièrement au nouveau système d’assistance professionnelle au suicide.
Un bénévole d’un CHLSD suspendu pour avoir parlé contre l’euthanasie à des patients
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) : rawpixel
Nous avions publié assez récemment le témoignage d’un bénévole œuvrant dans un Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de l’Estrie au Québec. Celui-ci rapportait ce qu’il a vécu quand l’un des patients qu’il aidait à faire des exercices lui annonça qu’il voulait être euthanasié, qu’il voulait mourir. Sylvain Lamontagne, il n’est plus besoin de tenir son nom anonyme puisqu’il a été publié dans La Tribune, avait essayé de lui montrer la malice d’un tel acte. La lettre de M. Lamontagne disait :
Cet automne, mauvaise nouvelle, il m’annonce qu’il a demandé l’aide médicale à mourir et il m’invite à une fête qu’il organise pour son dernier départ. Aussitôt je lui dis ma peine et déception d’une telle demande et je lui indique que je n’irai jamais à une telle fête où quelqu’un demande de se faire tuer, car c’est contre mes valeurs chrétiennes. Être présent à une telle fête, c’est encourager la personne à se faire tuer. Je lui indique et rappelle que Dieu ne veut pas qu’on se tue et que c’est même l’un des dix commandements. La vie, c’est sacré. Je lui rappelle que cela envoie un mauvais message à sa famille et donne un mauvais témoignage : c’est dire qu’il vaut mieux se tuer quand ça ne marche pas comme on veut.
À deux reprises, dans les jours suivants et avant qu’il passe à l’acte, j’ai essayé de le faire changer d’idée avec amour et tendresse, mais avec fermeté. La situation me brisait le cœur, car moi-même j’ai vécu, il y a quelques années, le suicide de mon frère qui avait trois enfants et j’ai vu le ravage que cela fait dans les vies de chacun. J’espérais qu’il change d’idée pour son bien, car quelqu’un qui veut se tuer est en détresse psychologique et a besoin d’aide, pas à mourir, mais à vivre, et c’est l’encourager qui est le vrai amour.
Peu après, un membre du personnel temporaire me rencontre et me fait savoir que j’ai eu deux plaintes me concernant. Une du patient impliqué et l’autre d’un membre du personnel qui me demande de ne plus lui parler au sujet de l’aide médicale à mourir…
Depuis, nous avons pu voir que Radio-Canada avait lu notre article et qu’il en avait demandé confirmation auprès du système de santé (remarquez que l’auteur de l’article n’est même pas fichu de nommer notre organisme : Campagne Québec-Vie. C’est pourtant simple, non !) :
Lire la suiteDans un témoignage publié sur un blogue chrétien anti-euthanasie, une personne se disant bénévole dans un Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) en Estrie raconte comment elle est intervenue auprès d’un patient afin de le convaincre de renoncer à l’aide médicale à mourir. L’histoire, qui a été confirmée par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie, déçoit le président de l’Association des intervenants et intervenantes en soins spirituels du Québec, Pierre-Alexandre Richard.