Mgr Viganò : l’interdiction de l’avortement est essentielle pour arrêter le « nouvel ordre mondial soumis à Satan »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Traduction de Campagne Québec-Vie — Photo :
(LifeSiteNews) — Voici le texte écrit d’un sermon donné par Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque, le 11 septembre 2023.
L’avortement, sacrement de Satan
On peut aller en prison à cause de l’avortement : la prison est la peine infligée dans certains pays à ceux qui s’arrêtent en prière silencieuse devant une clinique où l’on tue des enfants. Mais vous n’allez pas en prison si vous tuez une créature innocente.
Vous pouvez être victime de discrimination à cause de l’avortement : la discrimination est la stigmatisation sociale de ceux qui se préoccupent de la vie de l’enfant tué dans l’utérus, qui est considéré comme « un amas de cellules » jusqu’au moment où il naît, et pour certains meurtriers de nos gouvernements, il est encore considéré comme tel même après sa naissance.
Ils ne parlent pas d’avortement, mais de « santé reproductive », d’« interruption de grossesse ». C’est l’obligation imposée par le politiquement correct et son jargon orwellien. Et ceux qui dissimulent ce crime horrible contre des vies innocentes derrière une expression aseptisée sont également en faveur de la mutilation des personnes — jusqu’aux enfants prépubères — pour les faire ressembler à ce qu’elles ne sont pas au moyen d’amputations et de traitements destructeurs : ils appellent cela la « transition de genre ». Les partisans de l’avortement et de la mutilation des enfants sont aussi partisans de tuer les malades, les personnes âgées, les déments, les handicapés et tous ceux qui, à tout âge, sont jugés indignes de vivre par l’État ou l’individu : on ne parle pas de meurtre légalisé, mais d’« euthanasie », d’« aide médicale à mourir ». Pendant la farce de la psychopandémie, un pays d’Europe du Nord a aussi invité les personnes âgées à ne pas encombrer les services de santé en leur envoyant à domicile un kit pour les aider à « s’en aller » sans déranger personne et en leur assurant que l’État prendrait en charge leurs funérailles.
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Par Emilly Glover (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : paulaphoto/Adobe Stock
Brittney Pearson, enceinte, a reçu un diagnostic de cancer du sein et a accouché à 25 semaines, mais les deux hommes qui l’avaient engagée comme mère porteuse ont ordonné que l’enfant soit privé de soins médicaux essentiels, ce qui l’a tué.
Deux hommes ont engagé Brittney Pearson comme mère porteuse pour créer leur « famille de rêve », écrit sur Twitter Lila Rose, présidente de Live Action. « À la fin du processus, un petit garçon de 25 semaines a été assassiné ».
« Brittney a reçu un diagnostic de cancer du sein pendant sa grossesse et a décidé d’accoucher prématurément, à 25 semaines, afin de recevoir la chimiothérapie nécessaire à sa survie et de donner à l’enfant les meilleures chances de survie. Elle a dit que sa pensée était “Je veux garder ce bébé en sécurité et l’amener du côté de la terre” », écrit Rose sur Twitter.
Le couple qui a acheté l’enfant à Brittney a déclaré qu’il « ne voulait pas payer Brittney pour un bébé né avant 38 semaines en raison des problèmes de santé potentiels d’un bébé prématuré », selon Rose.
Le couple a insisté pour que l’enfant soit « immédiatement éliminé ».
Selon son oncle, Brittney était « en plein désarroi ». Elle a proposé d’adopter l’enfant, mais le couple a refusé sa demande, réclamant plutôt un certificat de décès. L’oncle de Brittney a même déclaré : « Je prendrais le bébé si on me le permettait ».
Lire la suiteUn homme se disant femme déclare vouloir être « la première femme transgenre à avorter »
M. Garrison de South Park semble être devenu un modèle pour certains...
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube/South Park
12 juillet 2023 (LifeSiteNews) — Le sinistre réalisateur John Waters, connu pour ses films cultes transgressifs, a un jour résumé la place centrale de l’avortement dans le progressisme en une seule citation. « Parfois, j’aimerais être une femme, a-t-il dit, juste pour pouvoir avorter ».
Ce genre de sentiment ouvertement pro-avortement n’est pas aussi rare que certains lecteurs pourraient le croire. En tant que militant pro-vie, j’ai entendu des féministes désinvoltes et des partisans de l’avortement en colère dire à maintes reprises qu’ils dédieraient leur « prochain avortement » aux pro-vie pour avoir eu l’audace de s’exprimer en faveur des enfants à naître.
À notre époque progressiste, l’avortement est considéré, à bien des égards, comme un élément central de l’identité féministe — et donc de ce que signifie être une femme post-moderne, libérée des contraintes de la famille, des enfants et de la nature elle-même. De nombreuses penseuses féministes, notamment Gloria Steinem, ont fait référence à leurs avortements comme à des moments cruciaux de leur libération et donc de leur identité, une sorte de baptême du sang pervers.
Il n’est donc pas surprenant qu’un homme s’identifiant à une femme puisse vouloir non seulement devenir enceint — et des chercheurs médicaux tentent déjà de mettre au point des procédures permettant de transplanter des utérus dans des hommes biologiques, dans le but évident (bien que probablement inatteignable) de faciliter la grossesse masculine — mais aussi se faire avorter. (Oui, je suis conscient du caractère insensé de cette phrase. Voilà où nous en sommes).
Lire la suiteAu Canada, des personnes à la retraite, en bonne santé, reçoivent un courriel promouvant l’euthanasie
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Vadim Pastuh/Adobe Stock
Bienvenue en retraite ! Mais réfléchissez quand même… vous pouvez l’écourter, si besoin. C’est un peu le message reçu par toutes ces personnes âgées, avec le terrible diaporama envoyé par l’une des autorités de santé les plus importantes du Canada. Sous prétexte d’information, on promeut et on exploite les difficultés physiques ou mentales de chacun, existantes ou à venir — et il n’est plus question de mort « raisonnablement prévisible » comme cela était spécifié dans la loi originelle.
Le Canada est le théâtre d’une offensive radicale en vue de l’élargissement de l’euthanasie, y compris vers les enfants : les hôpitaux catholiques pourraient même se voir bientôt contraints de la proposer.
« Vouloir mourir » en un mois et demi ou moins, à l’âge de la retraite
Le diaporama PowerPoint dont il est question proviendrait de la Fraser Health Authority qui est l’une des autorités sanitaires les plus importantes du Canada : elle gère 12 hôpitaux en Colombie-Britannique et fournit des soins de santé à plus de 1,8 million de personnes. Insérées dans un bouquet d’informations sur le régime de retraite, ces images ont fait activement la promotion de l’euthanasie, auprès d’un groupe de patients en bonne santé. Le Daily Mail l’a obtenu et nous en a donné un rapport détaillé le 1er juillet.
Quels peuvent être leurs arguments ?! C’est toujours le même mirage qu’on fait miroiter : l’idée de liberté et de volonté personnelles. Le suicide médical peut « favoriser un sentiment de contrôle », peut-on lire. C’est une simple question de « vouloir mourir ».
Le courriel évoque un « système de suivi » qui énonce les options possibles pour l’euthanasie, lorsque la mort naturelle est « raisonnablement prévisible » ou même lorsqu’elle est « non raisonnablement prévisible ». Pour les personnes qui ne sont pas en fin de vie, mais souffrent de symptômes variés tels que douleur chronique et fibromyalgie, les patients ne subissent que 90 jours d’évaluations selon l’agence de santé. Pour les autres, il n’y a pas de période d’attente : il est indiqué que le processus de suicide « peut prendre un jour », une fois la demande déposée.
Lire la suiteLe Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
Lire la suiteWarren Hern, avorteur tardif, admet avoir été un tueur de sang-froid pendant 50 ans et n’a aucun regret
Warren Hern.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie
12 mai 2023 (LifeSiteNews) — Avec la débâcle de l’arrêt Roe contre Wade, les journalistes cherchent à glorifier les avorteurs en les présentant comme les défenseurs héroïques des droits reproductifs sur les lignes de front d’une guerre culturelle passionnée. Récemment, une entrevue avec l’un des avorteurs les plus célèbres d’Amérique, Warren Hern, a été publiée dans la revue The Atlantic. Warren Hern a littéralement écrit le livre sur l’avortement (Abortion Practice) et n’a pas mâché ses mots sur ce qu’il fait. « Détruire des bébés dans l’utérus à 22, 25 ou même 30 semaines peut être un travail difficile ; les sensations lors du démembrement, a précisé Hern, se répercutent dans les forceps comme un courant électrique. »
Hern commence l’entrevue en précisant qu’un bébé est un « fœtus » jusqu’à ce qu’il « naisse vivant ». Fœtus, bien sûr, signifiant « enfant » ou « progéniture » en latin, il fait donc clairement référence à un bébé mais en utilisant des termes très anciens. Le but de cette insistance terminologique, évidemment, est de donner au terme « fœtus » une connotation déshumanisante. Hern veut que nous sachions qu’il ne tue pas des bébés. Il tue des fœtus. Ce n’est un bébé que s’il ou elle survit à la grossesse, et la survie est peu probable si Hern entre en scène. À l’âge de 84 ans, Hern dirige toujours sa clinique d’avortement à Boulder, dans le Colorado. Il n’existe aucune restriction à l’avortement dans cet État.
Elaine Godfrey, la journaliste qui l’a interrogé, est heureuse de participer à cette campagne de déshumanisation en qualifiant les bébés de 13 semaines dans l’utérus de « petit caillot de flegme » ou de « boule de chair ressemblant à un extraterrestre ». Ces propos sont tellement éloignés de la vérité que Godfrey ne peut que mentir intentionnellement. N’importe quel site Internet traitant de la grossesse vous montrera qu’un bébé de 13 semaines (et même bien avant) ne ressemble en rien à ces descriptions. Elle admet cependant que les avortements tardifs pratiqués par Hern sont des procédures qui « aboutissent au retrait d’un corps qui, à sa vue, vous inspirerait le vif sentiment de reconnaître [un bébé ?] ». « Les photos de ces corps, note-t-elle, peuvent être difficiles à contempler après un long moment. »
Lire la suiteTrois tactiques majeures du mouvement pro-avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : puhimec/Adobe Stock
Deux des principales tactiques des groupes de pression pro-avortement dans la dernière partie du vingtième siècle ont été la promotion de politiques visant à détruire l’innocence des enfants par le biais de l’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) et le retrait des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Ces deux tactiques sont intimement liées à une troisième, à savoir l’établissement d’alliances avec l’Église catholique afin d’atteindre ces objectifs.
L’ESR inclut la fourniture de contraception et d’avortement aux enfants sans le consentement des parents. Par ce biais, les groupes de pression pro-avortement cherchent à rendre permanente la révolution de l’avortement, en ancrant la culture de l’avortement dans l’âme des générations futures.
Dès 1945, C.P. Blacker, secrétaire de la Société eugénique de Grande-Bretagne (1931-1952), préconisait l’éducation sexuelle à l’école, la planification familiale imposée, l’avortement, la stérilisation et le divorce facilité, comme l’indique Ann Farmer dans son ouvrage érudit intitulé By Their Fruits (Par leurs fruits). [1] Son objectif était de décourager la parentalité chez les personnes « socialement irresponsables ou eugéniquement indésirables ».
En 1967, le Parlement britannique a adopté la loi sur la planification familiale, qui a rendu la contraception facilement accessible par le biais du service national de santé, et la loi sur l’avortement, qui a rapidement conduit à l’avortement virtuel sur demande. En 1967 également, les Brook Advisory Centres du Royaume-Uni ont enfreint la loi en donnant des conseils en matière de contraception à des mineures.
En 1974, la note d’orientation du ministère britannique de la Santé et des services sociaux a indiqué aux médecins qu’ils pouvaient fournir des contraceptifs aux jeunes filles, « quel que soit leur âge » sans que leurs parents en aient connaissance ni y consentent.
Lire la suiteDes universitaires canadiens rédigent un article en faveur de l’euthanasie pour les pauvres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
13 mai 2023 (LifeSiteNews) — Alors que le soutien au suicide assisté au Canada augmente malgré une série d’histoires atroces rapportant que les pauvres et les handicapés optent pour des injections létales par pur désespoir, nous assistons à l’émergence d’une culture véritablement post-chrétienne. Comme le titrait l’an dernier le magazine britannique The Spectator : « Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres ? » La réponse de certains bioéthiciens semble être la suivante : Pourquoi pas ?
En fait, un nouvel article rédigé par deux bioéthiciens de l’université de Toronto soutient que l’euthanasie des pauvres devrait être socialement acceptable. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et la bioéthicienne Amy Mullin, professeur de philosophie, ont écrit dans le Journal of Medical Ethics :
Il est inacceptable de forcer des personnes qui se trouvent déjà dans des circonstances sociales injustes à attendre que ces circonstances sociales s’améliorent, ou que la possibilité d’une charité publique se produise de manière peu fiable lorsque des cas particulièrement pénibles sont rendus publics. Une approche de réduction des préjudices reconnaît que la solution recommandée est nécessairement imparfaite : un « moindre mal » entre deux ou plusieurs options moins qu’idéales.
Les histoires d’horreur de Canadiens cherchant à se suicider parce qu’ils ne peuvent pas obtenir l’aide sociale dont ils ont besoin sont des « scénarios catastrophes », écrivent les deux bioéthiciennes. « Une façon de répondre à ces cas est de dire : “Il est clair que l’aide médicale à mourir ne devrait pas leur être accessible” », a déclaré Mme Mullin lors d’une entrevue. « Nous ne pensons pas que le fait que les conditions sociales contribuent à rendre leur vie intolérable signifie qu’ils n’ont pas les moyens de faire ce choix. Les gens peuvent décider par eux-mêmes si leur vie vaut la peine d’être vécue, et nous devons respecter cela ».
Lire la suiteLe soutien au régime canadien d’aide au suicide continue de grimper
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
8 mai 2023 (LifeSiteNews) — Dans une société en rupture avec les absolus moraux, la loi devient souvent un genre de professeur de morale. C’est pourquoi nous avons vu des pratiques et des comportements autrefois combattus par de solides majorités devenir acceptés par des majorités tout aussi importantes presque du jour au lendemain — car une fois que le stigmate de la criminalisation ou de la restriction légale est supprimé, le public adopte rapidement une nouvelle position. Nous assistons à un tel phénomène, qui fait froid dans le dos, depuis la légalisation du suicide assisté au Canada en 2016.
Selon un nouveau sondage réalisé par Research Co. entre le 22 et le 24 avril auprès de 1 000 adultes, les attitudes des Canadiens à l’égard du suicide assisté s’élargissent en même temps que les limites de notre régime d’euthanasie. Voici quelques chiffres significatifs.
27 % des répondants croient que les gens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont pauvres — un chiffre qui grimpe à 41 % dans le groupe des 18 à 34 ans. Vingt-huit pour cent croient que les Canadiens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont sans-abri. Cela signifie qu’une pluralité croissante de Canadiens pense que tuer des citoyens pauvres et sans-abri par injection létale est moralement acceptable, et peut-être même souhaitable — en dépit du fait évident que les Canadiens qui optent pour la mort dans ces circonstances le font en partie en raison d’une contrainte économique.
Il est important de noter qu’en dépit d’un tapis roulant d’histoires d’horreur sur des pauvres qui demandent le suicide assisté, les Canadiens n’ont manifestement pas entendu ce qu’ils disaient. Ils ne veulent pas mourir — ils veulent pouvoir vivre, comme me l’a dit Les Landry, un demandeur d’Aide médicale à mourir (AMM). Le Toronto Star a qualifié le statu quo canadien de « darwinisme social du style Hunger Games ». Je pense que nous n’avons encore rien vu.
Lire la suiteMgr Salvatore Cordileone dénonce le caractère satanique de l’avortement et de l’idéologie du genre
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Lors d’une journée de conférences sur le « Combat spirituel » qui s’est tenue le 25 mars dernier à Menlo Park, Californie, l’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, s’est rendu sur place pour faire une brève allocution et pour présider à la consécration des participants à Notre Dame de Fatima. Connu pour ses prises de positions nettes, le prélat s’est exprimé sur l’avortement et l’idéologie du genre, les qualifiant d’entreprises « démoniaques ». Mgr Cordileone a en particulier affirmé que l’avortement est un véritable « culte satanique », comparable aux sacrifices d’enfants au dieu Moloch.
L’idéologie du genre cherche à « effacer l’image de Dieu de la terre », a-t-il déclaré avec force.
L’archevêque a voulu donner aux catholiques accourus dans cette paroisse où se pratique l’adoration perpétuelle des conseils pour la bataille contre l’avortement et les atteintes au mariage, contre cette révolte démoniaque qui progresse dans la société : il faut recourir aux « armes spirituelles ». Celles que Notre Dame de Fatima a si fortement évoquées : prière — et en particulier prière du chapelet — et pénitence.
Voici une traduction intégrale d’après les propos retranscrits de Mgr Salvatore Cordileone.
J.S.
Mgr Salvatore Cordileone appelle au combat spirituel
Ces armes, les ressources que Dieu nous donne nous engagent sur le plan spirituel. Il y a une intensification du démoniaque dans notre société. Vous le remarquez tous, c’est pourquoi vous êtes ici. Pensez au mouvement plus agressif contre la vie dans le ventre de la mère, la vie à ses débuts.
Lorsque nous pensons aux temps bibliques, à l’Ancien Testament, les Israélites se rapprochaient de la culture qui les entourait. Je reviens d’une retraite que nous organisions pour les membres du Cercle de l’Archevêque et cela a été évoqué dans l’un des exposés : il n’y a vraiment rien de nouveau dans le fait que le peuple de Dieu s’adapte à la culture qui l’entoure.
C’est ce qu’ont fait les anciens Israélites qui sont passés au culte païen des Cananéens, lequel consistait à sacrifier des enfants au dieu Moloch. La Bible nous en parle. Le Psaume 106 raconte qu’ils offraient leurs fils et leurs filles, qu’ils les sacrifiaient et que la terre était souillée de leur sang.
Le Lévitique dit au moins trois fois au peuple de ne pas offrir ses enfants à Moloch. Nous voyons cela se produire à d’autres moments dans l’Ancien Testament. Le prophète Baruch, mentionné dans le prophète Isaïe, évoque la manière dont les chefs du peuple sont passés à ce culte païen. Nous voyons que dans un certain sens, d’une nouvelle manière, cela subsiste aujourd’hui.
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