Un juge demande à la Cour suprême d'annuler l'arrêt Roe c. Wade et de protéger l'enfant à naître
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C'est un juge de la Cour suprême d'Alabama, Tom Parker, qui a demandé, dans sa conclusion particulière rédigée lors d'un procès sur le meurtre d'une femme enceinte et de son enfant à naître, que la Cour suprême des États-Unis renverse le jugement Roe c. Wade. La Cour suprême d'Alabama a, par ailleurs, unanimement déclaré que l'enfant à naître est une personne humaine.
Extrait de LiveActionNews :
... la Cour suprême d'Alabama déclare :
« La valeur de la vie d'un enfant à naître n'est pas inférieure à celle de la vie d'une autre personne. Le commentaire complémentaire du tribunal de première instance selon lequel ce pays est bâti sur une protection égale et l'application régulière de la loi pour toutes ses personnes est également fondé sur le droit constitutionnel. Ainsi, notre Cour conclut que la déclaration du tribunal de première instance, indiquant qu'il n'attribuerait pas un poids moindre à la circonstance aggravante parce que Baby Doe était une personne non encore née au moment du meurtre, n'était pas erronée. »
Le juge Henry Blackmun de la Cour suprême des États-Unis qui a rédigé l'opinion majoritaire dans Roe c. Wade, a déclaré : « Si la suggestion que l'humanité [du fœtus] est établie, le cas [du droit à l'avortement] tombe, bien sûr, car le droit à la vie du fœtus est alors spécifiquement garanti par le [14e] Amendement. »
Le juge Tom Parker a écrit dans sa conclusion particulière (extrait) :
« J'écris spécialement pour expliquer les principes présentés dans le jugement principal et pour noter l'anomalie juridique et le raisonnement fallacieux qu'est Roe c. Wade. J'exhorte la Cour suprême des États-Unis à rejeter cette exception, de plus en plus isolée, aux droits de l'enfant à naître. »
Nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis confirmée par 50 voix contre 48
Par Léo-Kersauzie (Medias-Presse.info)
WASHINGTON DC, 6 octobre 2018 – Le Sénat américain a voté samedi à 50 voix contre 48 voix pour faire du juge Brett Kavanaugh le prochain juge de la Cour suprême des États-Unis, concluant une intense bataille.
Le vote, qui a souvent été interrompu par des cris de manifestants dans la tribune du Sénat, intervient presque un mois après la fin prévue, suite à des allégations sans fondement d’agressions sexuelles qui ont entraîné une nouvelle audience du comité et une septième enquête sur les antécédents du juge par le FBI.
« J’applaudis et félicite le Sénat américain d’avoir confirmé notre juge, le juge Brett Kavanaugh, à la Cour suprême des États-Unis », a réagi le président Donald Trump. « Plus tard dans la journée, je signerai sa nomination et il sera officiellement assermenté. Très excitant! »
En juillet, Trump avait annoncé qu’il choisissait Kavanaugh pour remplacer le juge sortant Anthony Kennedy. Il a salué Kavanaugh, un juge du district de Columbia, en tant que « brillant juriste » qui « peut mettre de côté ses opinions pour faire ce que la loi et la Constitution exigent »*. Ce choix a été salué par les groupes pro-vie et condamné amèrement par les activistes favorables à l’avortement.
Lire la suiteKavanaugh innocenté par l'enquête du FBI, le Sénat votera sur sa nomination aujourd'hui ou demain
Par Pauline Mille (Réinformation.TV)
Accusations contre le juge Kavanaugh et manifestations de rue visent à empêcher sa nomination à la Cour suprême US avant le 6 novembre. L’Etat profond joue la montre pour empêcher Trump de faire sauter le verrou des grands juges démocrates qui régentent la société américaine.
Quand il a été choisi en juillet par Donald Trump pour remplacer Anthony Kennedy à la Cour suprême des Etats-Unis, Kavanaugh avait la meilleure réputation. Professionnel reconnu par ses pairs, constitutionnaliste compétent, ancien conseiller de George W. Bush, tenu pour honnête, ce catholique pratiquant, père de famille tranquille n’avait qu’un défaut : il était conservateur aux yeux des uns et pas assez aux yeux des autres.
La Cour suprême US est le verrou de l’Etat profond
Mais pour l’Etat profond US il présentait un défaut majeur, rédhibitoire : après la nomination de Neil Gorsuch par Donald Trump, la sienne allait changer la majorité à la Cour suprême. Ce bastion démocrate, solidement tenu depuis des années par des juges dits progressistes a été depuis Bill Clinton le poste de pilotage des réformes dites progressistes de la société américaine, dont le droit à l’avortement et le mariage pour tous. Clinton s’en est d’ailleurs félicité. Quand un Etat (le cas fut fréquent) votait une loi garantissant, par exemple, le mariage traditionnel, un petit juge ou un juge fédéral la retoquait : l’affaire était portée devant la Cour suprême qui donnait raison au juge, établissant ainsi une jurisprudence favorable aux « progressistes ».
Lire la suiteLe Comité judiciaire du Sénat approuve la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis
Le juge Brett Kavanaugh (à gauche), accompagné du vice-président des États-Unis, Mike Pence (à droite), se rendant au Capitole.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Office of the Vice President, Wikimedia Commons
La nomination du Juge Brett Kavanaugh à été approuvée par le Comité judiciaire du Sénat, envoyant à l'étape suivante sa confirmation. Ce sera donc au Sénat entier de se prononcer sur le juge. (Le juge jugé, quoi!)
Brett Kavanaugh, accusé très probablement à tors d'agression sexuelle par Christine Blasey Ford dont les quatre témoins ont dénié les allégations, a fourni au Comité des agendas montrant qu'il était largement hors de la ville au moment où aurait eu lieu le prétendu crime.
La question est, s'il fini par être juge de la Cour suprême : sera-t-il un juge vraiment pro-vie?
Extrait de LifeSiteNews :
Le juge Brett Kavanaugh apparaît être le probable prochain juge de la Cour suprême des États-Unis, malgré les accusations incendiaires proférées à la dernière minute par les médias et les démocrates au Sénat.
Le Comité judiciaire du Sénat a voté vendredi par 11 voix contre 10 approuvant ainsi la nomination de Kavanaugh...
Domination sur la justice : assaut démocrate au Sénat contre la confirmation de Brett Kavanaugh à la Cour suprême
Brett Kavanaugh (à gauche).
Par Matthieu Lenoir (Réinformation.TV) — The White House/Wikimedia Commons
Brett Kavanaugh est entré dans les quarantièmes rugissants pour son audition devant le Sénat en vue de sa confirmation au poste de juge à la Cour suprême des Etats-Unis. Cette deuxième nomination de juge suprême par Donald Trump est l’occasion pour la minorité démocrate de mener une violente campagne, à quelques semaines des élections législatives de mi-mandat, en novembre, qui pourrait voir la gauche faire basculer en sa faveur la majorité de cette chambre-clé. Brett Kavanaugh, 53 ans, ancien membre du cabinet de George W. Bush, coauteur du rapport visant à l’impeachment de Bill Clinton, est une pièce maîtresse dans l’entreprise de consolidation d’une Cour suprême conservatrice menée par Donald Trump. Les Démocrates comptent faire de ce débat de quatre jours une tribune pour attaquer, à travers Brett Kavanaugh, les convictions qui sont les siennes sur l’avortement, le droit de posséder une arme, l’assurance maladie universelle version Obama et tous autres sujets utiles à leur propagande et au maintien de leur domination sur la justice.
Manifestations, interruptions : les Démocrates harcèlent Brett Kavanaugh, nommé par Trump à la Cour suprême
Le sénateur Dick Durbin a reconnu mardi que lui-même et ses collègues démocrates se sont concertés pour élaborer une tactique visant à désorganiser l’audition de Brett Kavanaugh, tant par des manifestations que par des interruptions de séance. A l’heure où nous mettons en ligne, l’audition a déjà été interrompue plusieurs fois par des manifestants, sous la bannière du lobby féministe Women’s March subordonné au parti démocrate. Plusieurs sénateurs ont retardé les débats.
Lire la suiteLe pâtissier Jack Phillips poursuivi à nouveau : en cause, un gâteau célébrant la « transition » sexuelle
Jack Phillips, pâtissier.
Blog D’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Et le Colorado remet ça :
« Denver — Bien que la Cour suprême des États-Unis ait statué en juin que le Colorado ne pouvait pas traiter l’artiste en gâteau Jack Phillips différemment des autres, les représentants de l’État ont continué de le faire en réponse à une plainte plus récente déposée contre lui. Les avocats de l’Alliance Defending Freedom représentant Phillips et sa pâtisserie ont intenté une poursuite fédérale mardi soir contre ces fonctionnaires [...]
Le 26 juin 2017, le jour même où la Cour suprême a accepté de prendre l’affaire Masterpiece Cakeshop contre Colorado Civil Rights Commission, un avocat a demandé à Phillips de créer un gâteau rose à l’intérieur et bleu à l’extérieur, ce qui, selon l’avocat, devait célébrer une transition du sexe masculin vers le sexe féminin. Phillips déclina la demande parce que ce gâteau spécial aurait exprimé des messages sur le sexe et l’identité du genre qui sont en conflit avec ses croyances religieuses. Moins d’un mois après que la Cour suprême ait statué en faveur de Phillips dans sa première affaire, l’État l’a surpris en trouvant un motif probable de croire que la loi du Colorado l’oblige à fabriquer le gâteau demandé [célébrant] la transition sexuelle. »
Les femmes ne mouraient pas par milliers à cause des avortements clandestins avant Roe contre Wade
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tammy Sue/PublicDomainPictures
Dans les jours précédant la décision de la Cour Suprême de légaliser l’avortement aux États-Unis lors de l’affaire Roe contre Wade, les partisans proavortement avaient affirmé que des centaines de milliers de femmes mourraient des suites d’avortements clandestins. À cause de cela, plusieurs législateurs ont voté pour décriminaliser l’avortement avant Roe, et encore aujourd’hui, des législateurs sont hésitants quant à interdire l’avortement pour la même raison. Ces statistiques ont été inventées par les mêmes personnes qui bénéficieraient de la légalisation de l’avortement.
Fausse affirmation n° 1 : 5 000 à 10 000 femmes sont décédées chaque année suite à des avortements clandestins avant Roe.
Faits: Ces statistiques ont été fabriquées. Les chiffres exacts n’en représentent qu’une fraction.
L’avorteur Bernard Nathanson a avoué avoir fabriqué, ainsi que d’autres, le grand nombre de décès causés par avortements clandestins avant Roe. Nathanson et Larry Lader, un biographe de Margaret Sanger, ont œuvré à décriminaliser les lois sur l’avortement. Ensemble, ils ont fondé NARAL (alors connu comme l’Association nationale pour l’abrogation des lois sur l’avortement).
Lire la suiteUn film sur la vraie histoire de l’avortement, « Roe v. Wade », voit des acteurs et des techniciens quitter le projet…
Par Clémentine Jallais (Réinformation.TV)
Après avoir été l’arrêté célèbre qui ouvrit la porte à la légalisation de l’avortement aux États-Unis, « Roe v. Wade » est aujourd’hui un film, réalisé par le producteur Nick Loeb et Cathy Allyn. Tourné jusque-là en secret, parfois sous un faux titre pour éviter les bâtons dans les roues, le film essuie à présent les pires ennuis et fait face à une opposition de plus en plus intense, depuis que la perspective pro-vie en a été révélée. Certains de ses acteurs ou de ses techniciens ont claqué la porte, surpris et furieux par la perspective qu’ils découvraient.
Et pourtant, Nick Loeb a choisi de montrer les choses telles qu’elles se sont vraiment déroulées. « C’est un film de guerre sociale où nous prenons les deux côtés de l’argument et nous espérons laisser le public décider. » Il sera sur les écrans en 2019.
« Roe v. Wade » : enfin un récit équilibré sur l’affaire américaine de l’avortement
Ce film de 6,5 millions de dollars, financé indépendamment, veut offrir une histoire équilibrée sur l’affaire de l’avortement, telle qu’elle a été menée aux États-Unis, loin de l’officielle qui a pignon sur rue depuis 45 ans. Nick Loeb et Cathy Allyn ont travaillé sur les sources originelles, transcriptions d’audiences, entrevues, lettres, et discours, qui fournissent environ 50 % du dialogue.
Lire la suiteTrump choisit Brett Kavanaugh pour remplacer Anthony Kennedy à la Cour suprême des Etats-Unis
Brett Kavanaugh (à gauche), nouveau juge de la Cour suprême des États-Unis et Donald Trump (à droite), Président des États-Unis.
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
En nommant Brett Kavanaugh pour remplacer Anthony Kennedy à la Cour suprême des Etats-Unis, moins de quinze jours après que celui-ci ait annoncé son départ à la retraite, Donald Trump a fait le choix d’un homme qui a la réputation d’être nettement moins libéral que le juge qui s’en va. Kennedy est arrivé avec la réputation d’être plutôt de droite, mais il a joué un rôle décisif pour infléchir le droit américain, notamment en faveur du « mariage » gay. Kavanaugh, ancien élève des Jésuites, est présenté par la presse, notamment française, comme un juge conservateur. Pire, c’est un « catholique pratiquant ». On lit ici et là que le « droit à l’avortement » est remis en question aux Etats-Unis. Mais en réalité, beaucoup de questions restent ouvertes, y compris la principale, qui est de savoir si le Sénat américain, où Trump dispose d’une majorité théorique maximale de 50 contre 49 en raison de l’indisposition actuelle de John McCain, acceptera l’homme désigné par le Président.
Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est que le choix et l’agrément définitifs du neuvième juge de la Cour suprême ont vocation à modeler profondément la vie politique des Etats-Unis pour des années. Après avoir choisi Neil Gorsuch, Donald Trump s’est vu offrir l’outil peut-être le plus efficace qui soit pour accompagner ses réformes et mettre en œuvre sa politique. Paradoxe : la Cour suprême des Etats-Unis dispose d’un pouvoir tel qu’elle s’est progressivement — dans tous les sens du terme — arrogé une forme de pouvoir de gouvernement. Ce fameux « gouvernement des juges » qui permet à neuf hommes, et même, bien souvent, à cinq hommes contre quatre de bouleverser un ordre établi… Au fond, la question est de savoir si la nouvelle majorité qu’est en train de façonner Donald Trump va permettre de rompre avec cette pratique révolutionnaire en choisissant de revenir à une interprétation stricte de la constitution américaine : toute la constitution mais rien que la constitution — dans le vocabulaire politique américain, on parle d’« originalisme ». C’est la condition sine qua non pour contrer le super-fédéralisme en cours, et pour éviter la créativité juridique qui a marqué l’activité de la Cour suprême depuis des dizaines d’années.
Lire la suiteCoup de tonnerre : le départ d’Anthony Kennedy ouvre la voie à un basculement pro-vie de la Cour suprême américaine
Par Matthieu Lenoir (Réinformation.Tv)
Le juge de la Cour suprême américaine Anthony Kennedy, 81 ans, a décidé de prendre sa retraite au 31 juillet. Il s’agit d’un séisme car cette cour composée de neuf juges, tribunal de dernier ressort, joue un rôle considérable pour la justice administrative, constitutionnelle et civile dans un système américain largement jurisprudentiel. Or Anthony Kennedy, quoique réputé conservateur, est un juge qui soutint — avec succès — le mariage homosexuel comme l’application de l’avortement. Nommé par Ronald Reagan en 1988, Anthony Kennedy s’est révélé plus libertarien que conservateur. Son départ laisse à Donald Trump une occasion inattendue pour nommer un juge pro-vie et défenseur du droit naturel. Pour la gauche libérale-libertaire c’est une catastrophe. Les juges de la Cour suprême étant nommés à vie, le choix influera sur le droit américain pour des décennies.
Le président Trump pourra nommer pour la deuxième fois un juge à la Cour suprême. Ces dernières années, seuls Bill Clinton et Barack Obama avaient connu cette opportunité. Après le départ de Kennedy, la plus âgée des juges sera Ruth Bader Ginsburg, 85 ans, nommée par Clinton en 1993. Donald Trump avait nommé en avril 2017 Neil Gorsuch, 50 ans, juriste conservateur aussi jeune que convaincu.
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