Les réactions « abominables » des pro-avortements canadiens
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : F8/Adobe Stock
Devant la nouvelle du possible renversement de Roe vs Wade aux États-Unis les réactions s’affrontent. Les pro-vie se réjouissent. Les pro-avortements protestent et réaffirment leurs positions. Et les conservateurs sont réduits au silence ayant été priés « de ne pas commenter la décision à venir de la Cour suprême des États-Unis ».
Quant au Bloc Québécois, sa motion « reconnaissant le “libre choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit” qui requérait l’unanimité de la Chambre pour être adoptée a été bloquée par quelques voix émanant des banquettes conservatrices », rapporte Le Journal de Québec. Décidemment, « quelques voix » pro-vie peuvent avoir un impact décisif, un impact non prévu par les bloquistes pro-avortement...
À l’Assemblée nationale, les motions passent mieux car selon Le Devoir, elle « a adopté à l’unanimité une motion d’appui aux femmes américaines, en proclamant leur droit de recourir à l’avortement. »
Les médias de masse déplorent tous la nouvelle du document fuité du juge Alito qui dévoile dans ses 96 pages le renversement possible de Roe vs Wade.
Dans un éditorial intitulé Une abomination annoncée, le journaliste Guy Taillefer trahit visiblement sa position 100 % pro-avortement en qualifiant le contenu du document d’« abominable ». Selon lui, « La posture de la Cour suprême annonce une régression sociétale épouvantable. Concrètement, le jugement se trouverait à démolir le droit à l’avortement en renvoyant à l’échelle des États la responsabilité de légiférer en la matière. »
Ce que l’éditorial nomme une régression n’est-il pas plutôt une avancée significative, un bond de géant dans la lutte pour les droits de l’enfant à naître ? Car l’avortement, cet acte que notre vice-premier ministre Chrystia Freeland a appelé hier « droit fondamental », ne se résume-t-il pas à la violation du droit fondamental à la vie ?
Un renversement radical de Roe vs Wade à l’horizon ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Les États-Unis sont en tumulte. Un document divulgué hier changera peut-être radicalement le cours de l’histoire américaine de l’avortement.
Dans un article publié le 2 mai, Politico rapporte avoir obtenu un document rédigé par le Juge Samuel Alito. Selon l’article, « Le projet d’avis est une répudiation complète et sans faille de la décision de 1973 qui garantissait les protections constitutionnelles fédérales du droit à l’avortement et une décision ultérieure de 1992 — Planned Parenthood v. Casey — qui maintenait largement le droit. »
La fuite d’un document de la Cour Suprême est une nouvelle presqu’inconcevable. Est-elle légitime ?
Alito aurait écrit dans le document que « Roe s’est complètement trompé dès le départ. Son raisonnement était exceptionnellement faible et la décision a eu des conséquences dommageables. Et loin d’aboutir à un règlement national de la question de l’avortement, Roe et Casey ont enflammé le débat et approfondi la division. »
Sous le titre « Opinion de la Cour », il aurait affirmé « Nous estimons que Roe et Casey doivent être annulés. La Constitution ne fait aucune référence à l’avortement, et aucun droit de ce type n’est implicitement protégé par une disposition constitutionnelle... »
Ce sont de mots extrêmement puissants. Des mots qui changeraient drastiquement le futur pro-vie américain.
Politico affirme que, « Le renversement de Roe conduirait presque immédiatement à des limites plus strictes sur l’accès à l’avortement dans de larges pans du sud et du Midwest, avec environ la moitié des États prêts à imposer immédiatement de larges interdictions à l’avortement. »
Des points d’interrogation majeurs restent à être résolus dans cette nouvelle renversante, mais pour l’instant le mouvement pro-vie espère que les vies de millions d’enfants à naître pourront être sauvés.
Le Sénat confirme la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis
Ketnaji Brown Jackson et Joe Biden.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The White House/Flickr/Wikimedia Commons
7 avril 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le Sénat américain a voté jeudi la confirmation de la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis, après un processus de confirmation controversé au cours duquel les sénateurs républicains ont examiné le dossier judiciaire de l’ancienne juge de la Cour de circuit et ont critiqué ses peines prétendument clémentes pour les délinquants de pornographie infantile.
Le Sénat a voté 53-47 jeudi après-midi pour confirmer Jackson, avec l’aide des sénateurs républicains de gauche Susan Collins (Maine), Lisa Murkowski (Alaska) et Mitt Romney (Utah).
La présidente du Comité national républicain (RNC), Ronna McDaniel, a publié une déclaration immédiatement après la confirmation du choix du président américain Joe Biden pour la Cour suprême, qualifiant Jackson de « juge radical et activiste ».
« Le choix de Biden, Ketanji Brown Jackson, est un juge radical et activiste, qui n’a pas répondu à des questions simples sur son dossier, y compris son indulgence envers les délinquants pédophiles et son soutien à la Théorie critique de la race », a déclaré Mme McDaniel. « Jackson a prouvé qu’elle était en phase avec l’agenda politique d’extrême gauche, refusant même de définir ce qu’est une femme. Le RNC demandera des comptes aux démocrates en novembre pour avoir soutenu le choix radical de Biden. »
Mme Jackson remplacera le juge libéral et pro-avortement Stephen Breyer à la Cour, qui a annoncé son intention de prendre sa retraite au début de l’année. Breyer, 83 ans, a toujours voté avec les libéraux de la Cour et s’est opposé à plusieurs reprises à la législation pro-vie.
Au cours des audiences de confirmation, qui ont débuté le 21 mars, Mme Jackson a exprimé sa gratitude d’avoir été proposée pour ce rôle et a signalé son intention de suivre les traces de son prédécesseur.
« C’est une grande leçon d’humilité que d’être proposée pour le siège du juge Breyer, et je sais que je ne pourrai jamais le remplacer. Mais si ma candidature est confirmée, j’espère perpétuer son esprit », a déclaré Mme Jackson, qui a travaillé comme assistante juridique pour M. Breyer en 2000, lorsqu’il s’est prononcé contre une loi pro-vie du Nebraska qui aurait interdit les horribles avortements par naissance partielle.
Lire la suiteLe Sénat américain confirme Ketanji Brown Jackson comme première femme noire à la Cour suprême des États-Unis
– Bloomberg (@business) 7 avril 2022
La Cour suprême des É.-U. refuse d’intervenir dans un procès entre un collège chrétien et un professeur pro-LGBT
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hin255/Adobe Stock
1er mars 2022, Washington DC (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis a refusé lundi de se saisir de l’affaire du droit d’un collège chrétien à prendre des décisions de promotion sur la base de l’adhésion ou non d’un employé aux principes chrétiens, concluant que l’intervention était prématurée alors qu’un litige inférieur était en cours.
Selon le Christian Post, l’affaire concerne le Gordon College dans le Massachusetts et l’ancien professeur associé Margaret DeWeese-Boyd, qui a poursuivi le collège en 2017 parce qu’il avait refusé de la promouvoir en raison de son plaidoyer contre les politiques de l’école sur les questions LGBT et les relations sexuelles extraconjugales.
Le Gordon College soutient que la décision relève d’une « exception ministérielle » aux règles de discrimination sur le lieu de travail, les institutions religieuses ayant le droit de décider qui transmettra la foi aux autres, sans interférence du gouvernement, même lorsque les employés en question ne sont pas des « ministres » au sens strict. L’avocat de Mme DeWeese-Boyd soutient que le sujet qu’elle enseignait, le travail social, étant strictement laïc, l’exception ministérielle ne devrait pas s’appliquer.
Le juge Jeffrey Karp, de la Cour supérieure du Massachusetts, s’est rangé du côté de Mme DeWeese-Boyd en 2020, tout comme la Cour judiciaire supérieure du Massachusetts en 2021, qui a estimé que « Mme DeWeese-Boyd était censée et tenue d’être une enseignante et une universitaire chrétienne, mais pas une ministre. Par conséquent, l’exception ministérielle ne peut s’appliquer comme défense à ses réclamations contre Gordon ».
La plus haute juridiction du pays a publié mardi 1er mars une liste d’ordonnances confirmant qu’elle n’examinera pas encore l’appel de Gordon College. La liste était accompagnée d’une déclaration du juge conservateur Samuel Alito, rejoint par les juges Clarence Thomas et Amy Coney Barrett, expliquant que, tout en reconnaissant que « la position préliminaire du litige compliquerait notre examen », il estime que « dans une affaire future appropriée, cette Cour pourrait être amenée à résoudre cette importante question de liberté religieuse ».
Lire la suiteKetanji Jackson : candidate pro-avortement à la Cour suprême des États-Unis
Ketanji Brown Jackson.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
La nouvelle candidate à la Cour suprême des États-Unis, Ketanji Brown Jackson, désignée par le président américain le 25 février, ne fait que porter le flambeau pro-avortement de son prédécesseur, le juge Stephen Breyen.
En vue de la décision cruciale de l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, les combattants pro-avortement considèrent que cette nomination est une victoire.
Dans un communiqué, la présidente du plus grand fournisseur d’avortements aux États-Unis, Planned Parenthood, a déclaré que « Cette nomination arrive alors que nos libertés et nos libertés civiles sont en crise ». « Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’un juge de la Cour suprême qui comprend l’impact des décisions de la Cour sur les personnes — en particulier sur les droits reproductifs et LGBTQ + — et l’importance de protéger les libertés individuelles pour les générations à venir ».
La déclaration d’indépendance américaine ne dit-elle pas que, « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains Droits inaliénables, parmi lesquels figurent la Vie, la Liberté et la Recherche du Bonheur. » ? Ne précise-t-elle pas que le droit à la vie appartient à tous les hommes ? Les « libertés », entre autres celle de l’avortement, qu’Alexis McGill Johnson défend violent ce droit fondamental à la vie.
Marjorie Dannenfelser, la présidente de l’organisme pro-vie américain SBA List, a affirmé que « Ketanji Brown Jackson est soutenu par de nombreux groupes pro-avortement parmi les plus radicaux d’Amérique ».
Rien d’étonnant puisqu’« Elle s’oppose officiellement au droit à la liberté d’expression des défenseurs pro-vie qui plaident pour sauver des vies devant les centres d’avortement et soutient la fausse affirmation selon laquelle l’avortement est un “soin de santé”. » « Nous ne doutons pas qu’elle travaillera avec l’administration la plus pro-avortement de l’histoire pour enchâsser l’avortement dans la loi à l’échelle nationale », conclut Dannenfelser.
Aujourd’hui : Marche pour la Vie à Washington DC
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Aujourd’hui, vendredi 21 janvier, des Américains et des personnes venues de partout dans le monde se sont réunis pour marcher pour la vie à Washington DC.
Ces dizaines de milliers de personnes marchent dans l’espoir de retourner Roe vs Wade, le jugement responsable de plus de 60 millions d’avortements aux États-Unis.
Le 22 janvier 1973, la Cour Suprême des États-Unis a légalisé l’avortement dans l’affaire Roe vs Wade. Depuis cette décision, des milliers de pro-vie protestent devant la Maison-Blanche chaque année dans la plus grande manifestation des droits de l’homme au monde.
Lors de cette 49e marche, la présidente de la Marche pour la Vie, Jeanne Mancini, a affirmé, « Roe is not settled Law ! », Roe n’est pas réglé !
La Marche pour la Vie ne défend pas seulement les millions d’enfants à naître victimes de l’avortement, mais aussi le futur des États-Unis et de toutes ses futures générations. La victoire doit être gagnée, et les enfants à naître doivent être défendus.
Comme l’a rappelé le sénateur du Dakota du Nord, le caractère sacré de la vie humaine n’est pas un combat politique, c’est un combat pour l’humanité elle-même.
Soyons sûrs, avec le sénateur John Thune, qu’« au final, le bien et la justice prévaudront, parce que nous avons la Vérité de notre côté ».
La Cour suprême des États-Unis bloque la vaccination obligatoire dans les entreprises, mais l’autorise pour les prestataires de soins de santé
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock
13 janvier 2022, Washington (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis a bloqué le mandat du vaccin COVID-19 de l’administration Biden pour les entreprises privées, tout en confirmant un autre mandat pour les travailleurs de la santé dans les établissements qui reçoivent des fonds fédéraux.
Dans un coup dur pour le plan COVID de la Maison-Blanche, la Haute Cour a statué à 6 contre 3 contre le mandat des entreprises, qui avait été émis en novembre par l’Occupational Safety and Health Administration [Administration de la santé et de la sécurité au travail] (OSHA) du ministère du Travail. Les trois juges nommés par les démocrates ont exprimé leur désaccord.
Dans le même temps, les juges ont autorisé les exigences de vaccination de l’administration pour les travailleurs de la santé dans une décision de 5-4, dans laquelle les juges en chef John Roberts (nommé par le président George W. Bush) et le juge Brett Kavanaugh (nommé par le président Donald Trump) ont rejoint les libéraux.
La Cour suprême a entendu les arguments oraux sur les contestations des mandats lors d’une session spéciale vendredi.
La majorité de la Cour, nommée par les républicains, a jugé que l’OSHA avait outrepassé son autorité statutaire avec le mandat pour les entreprises et a déclaré que l’agence ne pouvait pas réglementer le COVID-19 comme un « risque professionnel ».
« Permettre à l’OSHA de réglementer les dangers de la vie quotidienne ─ simplement parce que la plupart des Américains ont un emploi et font face à ces mêmes risques pendant leur temps de travail ─ élargirait considérablement le pouvoir réglementaire de l’OSHA sans autorisation claire du Congrès », peut-on lire dans la décision de la majorité.
Lire la suiteLa Cour suprême rejette le recours en matière de liberté religieuse contre le mandat de vaccination de l’État de New York
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alex/Adobe Stock
13 décembre 2021, Washington (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis vient de rejeter un appel visant à bloquer l’obligation de vaccination contre le COVID-19 imposée par l’État de New York aux travailleurs de la santé, sans [possibilité d’] exemption religieuse. Les juges Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett, nommés par Trump, ont voté de manière décisive en se joignant aux juges libéraux de la Cour.
Le mandat, approuvé à l’unanimité par un conseil du département de la santé de l’État de New York, s’applique aux personnes travaillant dans les hôpitaux, les maisons de soins infirmiers, les centres de diagnostic et de traitement, les établissements de soins pour adultes, les agences de santé à domicile certifiées, les hospices, les programmes de soins de santé à domicile à long terme, les programmes de soins à domicile pour les personnes atteintes du sida, les agences de services de soins à domicile agréées et les agences de services de soins à domicile agréées limitées.
On s’attend à ce qu’elle touche plus de 450 000 travailleurs, pour lesquels aucune nouvelle exemption religieuse ne sera accordée, et les exemptions religieuses précédemment obtenues seront invalidées. De nombreux Américains religieux ou pro-vie s’opposent au fait que les vaccins COVID de Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson ont été développés ou testés à partir de cellules fœtales provenant de bébés avortés.
Les travailleurs de la santé représentés par la Thomas More Society ont fait valoir que le mandat violait les lois fédérales anti-discrimination en refusant d’accorder toute exemption religieuse, ainsi que la clause de suprématie de la Constitution des États-Unis, selon laquelle les lois fédérales l’emportent sur les lois des États.
La plus haute juridiction du pays a rejeté une demande d’intervention lundi par un vote de 6-3 : seuls les juges conservateurs établis, Clarence Thomas et Samuel Alito, et le juge Neil Gorsuch nommé par Trump, ont voté pour accorder la demande. Aucun des juges de la majorité ne s’est expliqué, mais Gorsuch les a pris à partie dans une longue opinion dissidente.
« Dans cette affaire, personne ne conteste sérieusement qu’en l’absence de redressement les requérants subiront un préjudice irréparable », a écrit Gorsuch. « Non seulement New York menace de les faire licencier et de les priver de leurs allocations de chômage … La clause de libre exercice ne protège pas seulement le droit d’avoir des croyances religieuses impopulaires en son for intérieur et en secret. Elle protège le droit de vivre ces croyances publiquement dans “l’accomplissement (ou l’abstention) d’actes physiques” ».
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis rejette le recours de Biden contre la loi du Texas protégeant l’enfant à naître
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andy Dean/Adobe Stock
Le mercredi 1er septembre, une loi est entrée en vigueur au Texas interdisant tout avortement à partir du moment où les battements de cœur sont perceptibles. Cet interdit encourage notamment les citoyens « à poursuivre au civil les personnes et organisations qui aident les femmes à l’enfreindre. »
Le jeudi 9 septembre, le gouvernement de Biden a contesté cette loi. Mais les résultats de cette poursuite sont nuls ; la loi sera maintenue.
Tout en maintenant la loi, la Cour Suprême autorise « les tribunaux fédéraux à intervenir » contre elle. Cela rend la loi plus vulnérable tout en démontrant que la Cour n’est pas si « solidement ancrée dans le conservatisme » comme le prétendent les médias.
Selon Radio-Canada, « Dans un texte distinct, le chef de la Cour John Roberts et les trois magistrats progressistes ont souhaité que les tribunaux bloquent rapidement la loi “contraire à la Constitution”, “compte tenu de ses effets sinistres et persistants”. »
Conserver le droit légitime à la vie des enfants à naître aurait donc « des effets sinistres » ? Les effets sinistres ne résulteraient-ils pas plutôt du meurtre injuste de ceux qui méritent le plus d’être défendus ?
La Californie : « un abattoir plutôt qu’un sanctuaire »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : standret/Adobe Stock
En panique devant un possible renversement de Roe vs Wade, les pro-avortement tentent de renforcer leurs campagnes de mort.
Selon Radio-Canada, « … une coalition de fournisseurs de service d’avortement, soutenue notamment par le gouverneur démocrate de l’État, veut faire de la Californie un refuge pour les femmes d’États conservateurs qui se verraient interdire d’interrompre leur grossesse. »
Le gouverneur Gavin Newson, « Disant souhaiter étendre les protections au droit à l’avortement … a affirmé que son État pourrait devenir un “refuge” non seulement pour les Californiennes, “mais aussi pour les femmes et les filles de tout le pays”. »
Cet état, l’un des plus « progressistes en matière d’avortement », deviendrait alors le lieu de rassemblement de ceux qui s’apprêtent à tuer volontairement des êtres innocents. Comme l’a dit la présidente de Live Action, Lila Rose, la Californie serait « un abattoir plutôt qu’un sanctuaire ».
Non seulement la Californie accueillerait des femmes voulant avorter mais elle les aiderait aussi financièrement. Les implications concrètes de ce projet seraient, « l’augmentation du financement des cliniques d’avortement, la création d’un programme de subventions dédié à la formation dans des régions mal desservies et la mise en place de protections légales des cliniciens qui fournissent un avortement à des patientes, y compris celles qui viennent d’États restreignant le droit à l’avortement. » De plus, « les patientes originaires d’autres États n’auraient pas à assumer des frais comme l’hébergement et le transport. »
Le temps, l’énergie, l’argent, et la passion déréglée que ces pro-avortement sont prêts à consacrer à cette cause ne font que prouver leur aveuglement. Tout cela pour encourager le meurtre d’innocents ? Tout cela alors qu’ils pourraient l’utiliser pour financer des centres pour femmes enceintes, pour développer des centres d’adoption, pour aider ces femmes à accepter le don précieux qu’est un enfant, ou tout simplement pour défendre la vie plutôt que de combattre pour la mort ?