Clarence Thomas condamne les manifestations pro-avortement au domicile des juges: «Agissez comme il se doit» et cessez de «piquer des crises»
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au cours d’un événement public vendredi soir, le juge Clarence Thomas a condamné les manifestations en faveur de l’avortement qui ont eu lieu ces derniers jours au domicile de membres de la Cour suprême, après la nouvelle, diffusée la semaine dernière, d’une fuite d’un projet de décision de la Cour suprême des États-Unis qui annule Roe v. Wade.
Dans tout le pays, les partisans radicaux de l’avortement se livrent à des actes de violence, lançant des bombes incendiaires contre des groupes pro-vie, vandalisant et perturbant des églises, forçant les centres de grossesse à fermer et organisant des manifestations d’intimidation devant les maisons des membres de la Cour suprême.
Le juge Thomas a déclaré que les conservateurs ne protesteraient pas au domicile des juges de la Cour suprême si les rôles étaient inversés sur une éventuelle décision de la Cour suprême.
« Vous ne vous rendriez jamais chez les juges de la Cour suprême lorsque les choses ne vont pas dans notre sens. Nous ne faisions pas de crises de colère. Je pense qu’il nous incombe [...] de toujours agir de manière appropriée et de ne pas rendre la monnaie de la pièce », a-t-il déclaré.
M. Thomas a déclaré que la fuite du projet d’annulation de l’arrêt Roe a endommagé à jamais la Cour suprême et la confiance qui s’était établie entre ses membres pendant des centaines d’années.
« Lorsque vous perdez cette confiance, surtout dans l’institution dans laquelle je me trouve, cela change fondamentalement l’institution », a déclaré M. Thomas au sujet du projet d’avis qui suggère que la Cour suprême est prête à annuler Roe v. Wade. « Vous commencez à regarder par-dessus votre épaule. C’est comme une sorte d’infidélité que vous pouvez expliquer, mais que vous ne pouvez pas défaire. »
Selon l’Associated Press, un participant à l’événement public a interrogé Thomas sur la relation entre les juges et le Congrès et il a répondu que le plus gros problème est au sein de la Cour.
« Eh bien, je suis juste inquiet de le garder à la Cour maintenant. » Il a ajouté: « Ce n’est pas la Cour de cette époque ».
Il a déclaré qu’avant la fuite de l’avis à Politico, le 2 mai, « personne n’aurait pu imaginer que même une ligne d’un projet d’avis serait divulguée à l’avance, et encore moins un projet entier de près de 100 pages ».
Associated Press note : « Thomas a déclaré qu’auparavant, “si quelqu’un avait dit qu’une ligne d’une opinion” serait divulguée, la réponse aurait été : “Oh, c’est impossible. Personne ne ferait jamais ça." »
« Maintenant, cette confiance ou cette croyance a disparu pour toujours ».
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteLe porte-parole du secrétaire général de l’ONU déclare que l’avortement est le « fondement » de l’« égalité des sexes »
António Guterres, secrétaire général de l'Organisation des nations unies.
Par Tori Shaw (LivesActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : securityconference.org/Wikimedia Commons
Lors d’un point de presse quotidien, le 3 mai 2022, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a suggéré que l’avortement est le fondement de l’égalité des sexes.
Cette réponse faisait référence à une question concernant le projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, qui a récemment fait l’objet d’une fuite, suggérant que la Cour est prête à annuler Roe v Wade, l’affaire qui a légalisé de force l’avortement dans les 50 États en 1973.
Un porte-parole du secrétaire général, Farhan Haq, a refusé de commenter le document qui a fait l’objet d’une fuite ou l’arrêt à venir de la Cour suprême, mais a déclaré : « Le secrétaire général est convaincu depuis longtemps que la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation sont le fondement d’une vie de choix, d’autonomisation et d’égalité pour les femmes et les filles du monde. Et sans la pleine participation de 50 % de sa population, le monde y perd beaucoup. »
Haq a poursuivi : « [Guterres] a souligné à plusieurs reprises que nous observons un repli mondial des droits des femmes, y compris les droits reproductifs et les services de santé essentiels, et il croit qu’il est primordial de continuer à défendre les droits des femmes. » Guterres a suggéré par le passé que les réglementations sur l’avortement entraînent l’inégalité des femmes. « Tout comme l’esclavage et le colonialisme étaient une tache sur les siècles précédents, l’inégalité des femmes devrait nous faire honte à tous au 21e. Parce que ce n’est pas seulement inacceptable ; c’est stupide », a-t-il déclaré en 2020.
Lire la suiteTucker Carlson : La violence pro-avortement est motivée par la volonté « d’évincer Dieu » et de « miner le christianisme »
Tucker Carlson.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo :
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — Tucker Carlson estime que la récente vague de violence contre les pro-vie a pour but ultime « d’évincer Dieu et d’attaquer le christianisme ».
Le populaire présentateur de Fox News a exprimé cette opinion dans son monologue d’ouverture le soir du 9 mai après qu’une vague de vandalisme et de violence ait été lancée contre les pro-vie par les partisans de l’avortement en raison de la fuite d’un projet d’avis de la Cour suprême qui semble vouloir renverser Roe v. Wade.
Carlson a commencé par faire référence à un tweet du groupe radical pro-avortement « Ruth Sent Us », dans lequel ils ont annoncé un plan pour « brûler l’Eucharistie afin de montrer notre dégoût pour les abus que les églises catholiques ont tolérés pendant des siècles ».
I'm offering my Rosaries this weekend for the protection of the clergy and Mass-goers, the police/security, and for the safety and change-of-heart of the pro-abortion protestors.❤️🔥❤️🔥❤️🔥
— Barbara Martin (@trustanddare) May 6, 2022
« Joe Biden prétend être catholique », a déclaré Carlson, « mais non, l’administration Biden n’a pas essayé d’empêcher cela ».
Joe Biden n’a pas non plus empêché qu’un cocktail Molotov soit jeté dans les bureaux d’un groupe pro-vie dans le Wisconsin dimanche, a noté Carlson. Les pro-vie « ne faisaient rien d’agressif du tout, mais parce que leurs opinions sont répugnantes pour la gauche, leur bâtiment a été incendié ».
Le présentateur de l’émission a critiqué tout aussi sévèrement l’absence de réaction de Biden concernant une manifestation pro-avortement devant la cathédrale Saint-Patrick de New York, le 7 mai dernier, alors qu’une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a poursuivi en simulant l’avortement de façon choquante à l’aide de bébés poupées.
« Pourriez-vous vous en tirer comme ça devant n’importe quel autre centre religieux ? N’importe quel autre groupe de croyants ? », a demandé Carlson. « Probablement pas. Ce serait intolérable ».
Lire la suiteLes démocrates échouent à faire adopter au Sénat un projet de loi imposant l’avortement illimité dans tout le pays
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chr. Offenberg/Adobe Stock
11 mai 2022, Washington D.C. (LifeSiteNews) — Ce 11 mai 2022, le Sénat américain a voté, avec 49 voix pour et 51 voix contre, sur un projet de loi démocrate visant à inscrire l’avortement à la demande dans la loi fédérale ; ce projet de loi cherchait à forcer les États à laisser la pratique de l’avortement se poursuivre pratiquement sans réglementation, en réponse à la fuite d’un projet d’avis indiquant que la Cour suprême pourrait finalement être prête à renverser Roe v. Wade.
La semaine dernière, Politico a publié une ébauche de l’opinion majoritaire du juge conservateur Samuel Alito dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, qui concerne l’interdiction de l’avortement à 15 semaines dans le Mississippi. Le projet déclare que « Roe était une erreur flagrante dès le départ » et qu’il est donc « temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple ». En réponse, la Cour a annoncé que le projet était authentique mais « ne représente pas une décision définitive de la Cour ou la position finale d’un membre sur les questions de l’affaire ».
On ne sait toujours pas si le projet d’Alito représente une décision finale d’annuler Roe, s’il s’agit d’une décision provisoire susceptible d’être modifiée, s’il a été préparé en prévision d’une majorité portée à l’annulation ou s’il a été rédigé dans l’espoir de persuader les collègues d’Alito de signer. Quoi qu’il en soit, la fuite a provoqué une onde de choc à travers le spectre politique, les partisans de la vie se réjouissant provisoirement, les politiciens et les militants pro-avortement manifestant leur colère, et beaucoup spéculant que la fuite pourrait avoir été destinée à faire pression sur les juges pour qu’ils changent leur vote, ou à inciter à la haine et aux menaces contre eux.
En réponse, les dirigeants démocrates du Sénat ont prévu un autre vote sur le projet de loi dit de protection de la santé des femmes (WHPA), qui a été introduit à plusieurs reprises au fil des ans, sans succès, mais que le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, a présenté comme une occasion de mettre les positions des républicains sur le tapis.
Le projet de loi, qui a été adopté par la Chambre des représentants en septembre et qui a le soutien du président Joe Biden, établit un droit statutaire fédéral de pratiquer et d’obtenir des avortements, y compris après l’âge de viabilité du fœtus (sous la large couverture de la « santé »), et interdit spécifiquement aux États de soumettre l’avortement à des exigences d’échographie (même si celles-ci sont standard pour discerner l’âge du fœtus), à des périodes d’attente obligatoires, à des exigences de consentement éclairé et à d’autres règlements de santé et de sécurité, tel que le privilège d’admission.
Lire la suiteBombes incendiaires, menaces, intimidations : le visage ignoble des États-Unis pro-avortement
Manifestants pro-avortement portant le costume du Handmaid's Tale dans la cathédrale de Los Angeles.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 mai 2022 (LifeSiteNews) — Nous sommes maintenant face au Roe de Schrodinger : nous ne savons pas encore si Roe v. Wade est vivant ou mort. Mais ce que nous savons, grâce à la fuite de Politico, c'est comment les partisans du sacrement sanglant de la révolution sexuelle vont réagir. Les militants de l'avortement partent en guerre pour le droit de tuer, et le masque est tombé.
Le bureau de Wisconsin Family Action a été attaqué au cocktail Molotov le jour de la fête des mères, les incendiaires ayant peint à la bombe sur le mur « Si l'avortement n'est pas sûr, alors vous n'êtes pas en sûreté non plus ». Dimanche, des militants en faveur de l'avortement ont manifesté devant des églises ; certaines églises, dont des bâtiments au Colorado et à Houston, ont vu leurs portes couvertes de graffitis en faveur de l'avortement. La cathédrale St. James de Seattle a été prise pour cible ; des militants déguisés en personnages de The Handmaid's Tale ont été expulsés d'une église catholique de Los Angeles.
L’attaque à la bombe incendiaire aurait été perpétrée par un groupe radical pro-avortement appelé Jane's Revenge, qui a averti que d'autres sont à venir : « Le Wisconsin est le premier point chaud, mais nous sommes partout aux États-Unis, et nous ne lancerons pas d'autres avertissements. » Selon le journaliste européen Robert Evans de Bellingcat, Jane's Revenge « lance un ultimatum de 30 jours à toutes les organisations anti-choix et aux fausses cliniques [centres d’aide aux femmes enceintes] pour qu'elles se dissolvent. Ils affirment avoir la capacité d'atteindre plusieurs États et répètent que l'attaque dans le Wisconsin n'était qu'un « avertissement ». Ils concluent en précisant qu'ils sont constitués de plusieurs organisations : « Nous sommes dans votre ville. Nous sommes dans toutes les villes. Votre répression ne fait que renforcer notre complicité [sic] et notre détermination. »
Lire la suiteProjet de loi au Sénat américain visant à faire de l’avortement un « droit »
Chuck Schumer.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Edward Kimmel/Flickr
Le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer (D-N.Y.,) a déclaré que le Sénat américain votera mercredi sur un projet de loi visant à codifier l’avortement dans la loi. Le vote sur la « Loi sur la protection de la santé des femmes » de 2022 est une réaction à la fuite du projet de décision de la Cour suprême d’annuler l’arrêt Roe v. Wade de 1973 qui obligeait les États à légaliser l’avortement au moins jusqu’à l’âge arbitraire de la « viabilité » ─ actuellement estimé à 24 semaines, bien que les enfants survivent régulièrement à des âges gestationnels plus jeunes.
Le Washington Post a estimé que les efforts déployés par les partisans de l’avortement pour faire passer la loi sur la protection de la santé des femmes étaient « voués à l’échec », mais cela n’a pas empêché les législateurs pro-avortement de tenter de la faire avancer au cours de cette année électorale. Les législateurs pro-avortement tentent de faire passer des versions de cette loi depuis plusieurs années.
Selon Jeanne Mancini, de March for Life, la loi « inscrirait l’avortement sur demande jusqu’au moment de la naissance dans la loi fédérale, et annulerait les lois des États ─ nouvelles et existantes ─ qui protègent les enfants à naître et leurs mères », selon un rapport précédent de Live Action News.
« Chaque Américain verra la position de chaque sénateur », a déclaré Schumer dimanche lors d’une conférence de presse. « [Les républicains] ne peuvent plus esquiver la question. Les républicains ont essayé de l’esquiver ». Il a dit croire que l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade ─ permettant ainsi aux États de faire leurs propres lois sur l’avortement ─ est une « abomination ».
Afin de convaincre les Américains que des droits réels sont en jeu, les politiciens pro-avortement ont eu recours aux mensonges. Même le président Biden a répandu la fausse idée que l’annulation de Roe conduirait à la suppression d’autres droits, en disant que cela « signifierait que toutes les autres décisions liées à la notion de vie privée seraient remises en question. Qui vous épousez, si vous décidez de concevoir un enfant ou non, si vous pouvez avorter ou non, toute une série d’autres décisions ». D’autres politiciens pro-avortement ont fait des commentaires similaires.
Lire la suiteDes pro-avortement manifestent devant la maison du juge Alito
Pro-avortement défilant devant la demeure du juge de la Cour suprême Samuel Alito — 9 mai 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022, Alexandria, Virginie (LifeSiteNews) — Des militants pro-avortement sont descendus hier soir au domicile du juge Alito de la Cour suprême, scandant des slogans et prononçant des discours.
Lundi en début de soirée, une foule d’environ 200 personnes a défilé dans la rue en direction de la maison du juge de la Cour suprême Samuel Alito. Certains ont utilisé des mégaphones pour entraîner la foule à crier des slogans comme « Vous ne vous souciez pas de la mort des gens » et « Mon corps, mon choix ». Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une vague de protestations publiques contre une éventuelle annulation de l’arrêt Roe v. Wade, un événement suscité par une fuite du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême.
Criant « justice », la foule a menacé : « Si nous ne l’obtenons pas, brûlez tout ». Les manifestants pro-avortement se sont rassemblés en réponse à la fuite d’un projet d’opinion du juge Alito, qui indique qu’une majorité de juges la Cour suprême pourrait être prête à annuler la décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans les 50 États.
« Lorsque le droit à l’avortement est attaqué, que faisons-nous ? Levez-vous, ripostez », a scandé la foule, dont la plupart portaient des masques. La manifestation était menée par le groupe anti-établissement « ShutDownDC », qui a accusé Alito de vouloir « supprimer nos droits. Mais nos droits sont à nous, fondamentalement. Nous nous montrons pour le lui dire en personne ».
Après avoir demandé à Alito de « garder l’avortement sûr et légal », la foule s’est rassemblée devant sa maison pour prononcer des discours préparés. Un orateur a affirmé que « forcer les gens à mener à terme des grossesses non désirées causera des morts inutiles et des blessures à vie, tant physiques que mentales ».
Margaret Mary Olahan, du Daily Wire, a enregistré de brèves images de quelques manifestants entièrement vêtus de noir, portant des cagoules et des casquettes de baseball, qui dénonçaient ce qu’ils décrivaient comme de la « torture » fournie par les centres de grossesse pro-vie.
Lire la suiteIl ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec selon Legault
François Legault.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Government of California/Twitter/Wikimedia Commons
Suivant les remous médiatiques entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis, le premier ministre du Québec a répondu aux questions de la presse qu’il ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec lors des élections d’octobre, selon Le Devoir :
Les arguments antiavortement n’ont pas de raison d’être sur la scène politique québécoise, selon le premier ministre François Legault. Et tous ses députés sont pro-choix, a-t-il dit mercredi.
« Il ne devrait pas y en avoir », a lancé le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité que des formations politiques présentent des candidats défavorables à l’interruption de grossesse aux élections générales d’octobre.
Comme si, dans cette démocratie dont se revendiquent tous ces « pro-choix », les pro-vie n’avaient pas leur mot à dire…
Pourtant, du moins en dehors de la CAQ, au moins un candidat pro-vie se présentera lors des élections provinciales sous la bannière du Parti conservateur du Québec, le Dr Roy Eappan, qui tenait en 2015 dans un blogue les propos suivants : « Je suis pro-vie. Je ne vais pas tuer des bébés ou des adultes, comme il a été prescrit par Hippocrate ».
Le Parti libéral du Québec s’annonce tout aussi fermé d’esprit que son vis-à-vis caquiste, le chef des libéraux, Dominique Anglade, proclamant que l’on ne doit pas faire de « compromis sur le droit des femmes », d’après Le Devoir :
« On ne doit faire aucun compromis sur le droit des femmes ». Les candidatures antiavortement, « on ne devrait pas accepter ça », a-t-elle affirmé mercredi à l’Assemblée nationale. « Je peux vous assurer d’une chose, c’est que, dans ma formation politique, on n’aura aucun candidat qui va remettre en question le droit des femmes », a-t-elle ajouté.
Ainsi, l’avortement, puisque c’est de ça qu’il s’agit, serait un « droit des femmes » ? Depuis quand est-il moralement licite de tuer son bébé ?
Lire la suiteUne fuite de l’opinion majoritaire montre que la Cour suprême pourrait renverser Roe v. Wade
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
2 mai 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Selon un premier projet d’opinion majoritaire qui a fait l’objet d’une fuite et qui aurait été rédigé par le juge Samuel Alito et obtenu par Politico, la Cour suprême des États-Unis a voté à 5 contre 4 pour annuler sa décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans tout le pays.
Comme le rapporte Politico, l’avis est « une répudiation totale et sans faille de la décision de 1973 qui garantissait les protections constitutionnelles fédérales du droit à l’avortement [sic] », marquant une victoire gigantesque pour le mouvement pro-vie. La fuite d’un projet d’avis est sans précédent dans l’histoire de la Cour suprême et envoie des ondes de choc dans le monde juridique ce soir.
Il est impossible de surestimer le séisme que cela va provoquer au sein de la Cour, en termes de destruction de la confiance entre les juges et le personnel. Cette fuite est le péché le plus grave, le plus impardonnable.
— SCOTUSblog (@SCOTUSblog) 3 mai 2022
« Roe était une erreur flagrante dès le départ », écrit Alito dans le document qui, s’il était officiellement publié par la Cour, constituerait une victoire monumentale pour le mouvement pro-vie. « Nous soutenons que Roe et Casey doivent être annulés », ajoute l’opinion majoritaire.
« Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple », a souligné Alito.
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