Libéralisation du suicide assisté par la Cour constitutionnelle d’Allemagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Apparemment, la façon usuelle dont les lois de la culture de mort avancent dans les pays occidentaux est à coup de décisions de cours suprêmes, qui, imbues de leur pouvoir, font avancer l’avortement, le « mariage gay », l’euthanasie, etc., interprétant la constitution de leur pays, comme si les juges précédents et les fondateurs ne l’avaient jamais compris (notons qu’au Canada, il faut bien l’avouer, la constitution a subi un récent changement en 1962).
En Allemagne, la Cour constitutionnelle a invalidé une loi datant de cinq ans qui interdisait le « suicide assisté » commercial. Bien plus, la cour, par la même occasion, a changé le critère qui autorisait l’euthanasie, ce ne sera plus la « souffrance intolérable » ou un état de vie final, mais un pur et simple droit constitutionnel de « liberté de mourir » à tout moment de la vie ! L'article de Fist Things qui annonce la nouvelle ne précise pas si les enfants, les personnes inconscientes et les personnes démentes pourront joyeusement se faire piquer.
Il ne restera plus à l’État que la prévention du suicide (cherchez la logique…) et l’encadrement du « suicide assisté ». Les gens n’ont pas le droit de se tuer eux-mêmes, il faut que ce soit l’État qui procède à leur demande. Je ne vois pas de grandes différences entre le suicide et le « suicide assisté ».
Toujours est-il que pour l’instant les médecins ne seront pas forcés à pratiquer l’euthanasie, euthanasie contre laquelle il y avait déjà une forte résistance au sein du monde médical à l’exécution des patients la requérant (le « suicide assisté » privé avait déjà été décriminalisé), mais pour combien de temps ?
Comme le fait remarquer First Things qui rapporte la nouvelle, l’État ne devra-t-il pas assurer ce nouveau droit constitutionnel à tout un chacun qui inclue le droit d’être secondé professionnellement dans son suicide, donc possiblement forcer les médecins récalcitrants à peser sur le piston de la seringue ? Quels régulations, règlements, lois et autres cadres l’État ne mettra-t-il pas en place pour faire respecter le nouveau « droit » ?
First Thing montre par ailleurs l’inconsistance, le manque de pertinence et l’illogisme qui réside dans ce jugement :
La cour a décidé que les interdictions antérieures aux suicides assistés reposent sur une incompréhension radicale des principes de droit les plus fondamentaux, inscrits dans la constitution. Elle a déclaré, en d’autres termes, que des générations de citoyens, de politiciens et de juges allemands n’ont pas pleinement réalisé à quel point l’individu est réellement libre, responsable et souverain, bien qu’ils aient formulé la constitution sur laquelle se fonde cette nouvelle décision. Ce n’est qu’en 2020, apparemment, que nous pouvons voir maintenant que tout être humain, à tout moment, doit avoir le droit de mettre fin à sa vie. Il est seulement tenu de suivre les procédures appropriées, d’écouter les conseils et peut-être d’attendre un petit peu. Ce n’est que maintenant, dans sa présente composition, que la Cour constitutionnelle a pu voir cette logique très profonde dans la Constitution.
Nous devrions tous avoir peur d’un monde dans lequel une telle chose est sanctionnée sous le manteau de l’État de droit. Aussi bien intentionnée et professionnelle a-t-on pu faire paraître cette décision, il y a un véritable mal à l’œuvre. Nous devrons réfléchir sérieusement aux formes de résistance qui peuvent et doivent être prises. Et nous devrions ouvrir les yeux sur la tyrannie de la philosophie lacunaire qui règne ici. L’individualisme totalitaire n’est pas meilleur que tout autre totalitarisme, même s’il apparaît plus humain. Il laisse l’individu complètement seul tout en faisant semblant d’« être là » au moment de la mort volontaire. L’indépendance et la liberté qu’impliquent de telles décisions n’existent tout simplement pas : ils n’existent pas lorsqu’un individu prend la décision (comme le prétend le tribunal), tout comme ils n’existent pas lorsqu’un individu l’exécute (comme le reconnaît et l’exige le tribunal).
Cette décision contredit les auteurs de la constitution tout en s’y référant ; elle contredit la législation et la jurisprudence antérieures, ainsi que l’expérience médicale et pratique ; et elle contredit la dignité de la personne humaine, tout en prétendant la protéger à l’extrême. L’arrêt se contredit également lui-même. D’une part, il déclare l’individu seul maître de sa vie ; d’autre part, il construit un cadre juridique qui fait nécessairement de toute autre personne un complice indirect du processus de suicide, puisque la loi touche tout le monde et que chacun contribuera financièrement au nouveau système d’assistance professionnelle au suicide.
La Cour suprême des États-Unis examinera une loi sur l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Matt Wade/Wikimedia Commons
La Cour suprême des États-Unis examinera mercredi prochain une loi louisianaise sur l’avortement, « loi adoptée en 2014 par la Louisiane pour obliger les médecins pratiquant des avortements à obtenir une autorisation d’exercer dans un hôpital situé à moins de 50 kilomètres du lieu de l’intervention », rapporte TVA Nouvelles. En clair, cela signifie que les avortoirs ne pourraient pas être à moins de 50 km d’un hôpital, ce qui apparemment en Louisiane ferait fermer plusieurs établissements, n’en laissant qu’un seul d’ouvert, dans cet État qui compte environ 10 000 avortements chaque année.
La loi (similaire à une loi texane annulée en 2016) qui fait l’objet de ce litige avait d’abord été bloquée en février 2019, selon TVA Nouvelles :
Saisie en urgence, la Cour suprême avait empêché son entrée en vigueur en février 2019 à une courte majorité (5 voix sur 9) sans se prononcer sur le fond.
Les juges nommés par Donald Trump, Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, avaient voté en faveur de la Louisiane, mais, créant la surprise, le président de la Cour John Roberts s’était rallié à ses quatre collègues progressistes pour bloquer la loi.
Ce magistrat conservateur, qui avait voté pour la loi texane en 2016 mais est très attaché à l’image de la Cour, se retrouve donc au centre de toutes les attentions.
J’emploierais plus prudemment avec l’usage de l’adjectif qualificatif « conservateur » en ce qui concerne un juge qui a empêché l'entrée en vigueur d'une loi mettant des balises de sécurité à l’avortement.
De plus la Cour suprême se prononcera sur la pertinence du recours en justice des médecins qui veulent défendre la pratique de l’avortement, d’après TVA Nouvelles :
En plus de se prononcer sur cette loi, la Cour a accepté de répondre à une question sur la légitimité des médecins à recourir à la justice pour défendre le droit à l’avortement.
Si la Cour suprême se prononce en faveur de la loi louisianaise, cela pourrait avoir d’intéressantes répercussions dans tout le pays, peut-être cela rapprochera le jour de l'annulation du jugement Roe c. Wade ; mais ce n’est pas gagné d’avance. Le jugement devrait être rendu en juin quelques mois les présidentielles américaines.
Et bien sûr, n’oublions pas que pour TVA Nouvelles l’avortement est un « droit ».
Un comité du Collège des médecins du Québec s’indigne et veut que l’avortement tardif soit plus accessible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Unsplash
Le journal La Presse a publié récemment un article dans lequel il est question de médecins qui refusent de pratiquer des avortements de 3e trimestre, voire de 2e, ou d’autres, plus rares, qui acceptent de pratiquer ce geste horrible.
Bien sûr, l’article est franchement pro-avortement parce qu’il ne cite que des gens en faveur de l’avortement, y compris ceux de 3e trimestre.
La Presse mentionne donc un rapport du Groupe de travail en éthique clinique du Collège des médecins du Québec, dans lequel l’état des services de santé est fortement critiqué parce que n’offrant pas uniformément l’avortement tardif, car : « Au Canada, l’interruption de grossesse est légale, sans condition, et quel que soit le moment de la grossesse », ce qui est faux.
Lorsque les articles du Code criminel qui condamnaient l’avortement ont été abrogés par la Cour suprême en 1988 dans le jugement R. c. Morgentaler, la cour a demandé au gouvernement de légiférer sur la question de l’avortement, spécialement pour les 2e et 3e trimestres, ce qui n’a pas été fait depuis. Or, si les juges ont fait une telle demande, c’est qu’ils voyaient, au moins dans certains avortements, une potentielle illégalité. On ne peut donc pas dire que l’avortement est légal, surtout pour les deux derniers trimestres de la grossesse : il est tout au plus « pas illégal ». Mais combien même l’avortement serait la plus légale des choses qu’il n’en serait pas moins immoral.
L’« interruption volontaire de grossesse tardive » (c’est mal formulé, sans compter l’emploi du mot « interruption » qui indique la possibilité de reprendre ce qui a été interrompu ce qui est impossible, on pourrait à juste titre penser qu’il s’agit d’une grossesse tardive, c’est-à-dire celle d’une femme d’un certain âge) désigne les avortements réalisés après la 23e semaine de grossesse.
Lire la suite28 janvier, jour anniversaire de la décision R. c. Morgentaler qui a décriminalisé l’avortement au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Joconde Database/Wikimedia Commons
Aujourd’hui, 28 janvier 2020, c’est le 32e anniversaire de ce triste jour où la Cour suprême du Canada décriminalisa l’avortement.
Le 28 janvier 1988, le tribunal donna raison au Dr Henry Morgentaler, ainsi qu'à ses comparses les Drs Leslie Frank Smoling et Robert Scott (qui pratiquaient tous trois des avortements illégaux), qui « avait soutenu que, aux termes de la Charte canadienne des droits et libertés, le Code criminel limitait la liberté d’une femme. La cour a conclu que la loi n’était pas appliquée de façon égale dans l’ensemble du pays, ce qui allait à l’encontre de la garantie de sécurité de la personne prévue à l’article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés », d’après Wikipédia. Et depuis ce jugement, aucune loi n’a été votée par le gouvernement fédéral sur la question de l’avortement, laissant ainsi un vide juridique… abyssal.
L’avortement avait déjà été permis (mais non décriminalisé) sous certaines conditions (comme toujours) plutôt laxistes en 1969 par l’adoption du projet de loi omnibus libéral C-195, laissant se perpétrer quelque 11 152 avortements impunément pour la seule année 1970. C’est à Pierre-Elliot Trudeau, défunt ex-Premier ministre du Canada et père de l’actuel, que nous devons ce projet de loi néfaste, alors qu’il était ministre de la Santé ; tout comme nous lui devons cette douteuse Charte canadienne des droits et libertés.
Après le jugement R. c. Morgentaler de 1969, suivit celui de 1989, Tremblay c. Daigle, toujours pondu par la même catastrophique Cour suprême, ôtant tout droit à l'enfant à naître et au père de celui-ci.
Aujourd’hui, l’on compte environ 100 000 avortements par année au Canada, dont 30 000 au Québec, autant d’enfants à naître assassinés.
Ce jour devrait être un jour de deuil national
Un juge brésilien ordonne à Netflix de retirer un film qui dépeint le Christ comme homosexuel
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Netflix, retirez le film « La première tentation du Christ »
Mise à jour (10 janvier 2020) : « Comme prévu par la source de renseignements LifeSite, la Cour suprême du Brésil vient d'annuler la décision du juge Benedicto Abicair, permettant ainsi à Netflix de laisser le film blasphématoire La première tentation du Christ disponible au Brésil », rapporte LifeSiteNews.
Un juge brésilien a ordonné à la branche brésilienne de Netflix de retirer le film blasphématoire La première tentation du Christ qui montre le Christ en homosexuel ayant un amant. Ceci est assurément une bonne nouvelle, bien qu’il y ait de forts risques que ce jugement soit cassé en de plus hautes instances, dans ce pays qui a eu deux décades de socialistes au pouvoir, et qui a, par conséquent, de mauvais juges. Selon LifeSiteNews :
Un juge a ordonné à Netflix de retirer un film blasphématoire de son service.
Le juge, Benedicto Abicair, a rendu son jugement mercredi dernier à Rio de Janeiro. La décision fait suite à une pétition signée par plus de deux millions de Brésiliens qui affirment que le film humoristique, intitulé La première tentation du Christ, a enfreint la loi et « a gravement offensé les chrétiens ». Dans le film, le Christ est représenté comme homosexuel.
Ricardo German, étudiant brésilien basé à Édimbourg, a déclaré à LifeSiteNews qu’il était enchanté de cette décision.
« Je pense que c’est génial », déclara-t-il via les médias sociaux, et il a expliqué que le juge s’appuyait sur une base juridique solide. Selon l’article 208 du Code pénal brésilien, « dénigrer publiquement un acte ou un objet de culte religieux » est un crime passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an ».
« Le juge Abicair n’a fait qu’ordonner la suspension provisoire d’une œuvre en violation flagrante de cette interdiction juridique », déclara German. Le juge, selon German, peut interdire à la succursale brésilienne de Netflix, officiellement une « personne morale » aux fins de la procédure judiciaire, de mettre le film à disposition pour le visionner. Il peut également interdire à Porta dos Fundos [le producteur] de faire de la publicité pour le film dans tout endroit accessible depuis le Brésil, « ce qui techniquement inclurait l’Internet dans son ensemble (du moins en langue portugaise, pourraient dire certains juristes) ».
Signez la pétition : Netflix, retirez le film « La première tentation du Christ »
Décision de la Cour suprême des États-Unis: bonne nouvelle pour l’enfant à naître
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Le décret de la Cour suprême appelé Roe versus Wade (1973) oblige tous les États américains à avoir au moins une clinique pour faire les avortements. On a su ensuite que Mme Roe qui était la plaignante n’avait jamais avorté, mais qu’elle avait été manipulée par un groupe d’avocats particulièrement retors.
Or, plusieurs États n’étaient pas demandeurs et d’autres franchement opposés à l’avortement. Ceux-ci ont utilisé toutes sortes de subterfuges pour essayer de limiter les avortements. C’est ainsi que 400 lois ont été votées par différents États pour contourner Roe/vs Wade. L’une d’entre elles consistait à obliger les praticiens à montrer l’enfant in utero par l’échographie. Donc plusieurs États s’orientèrent dans cette direction sur le plan législatif. Il est évident que les femmes voyant un petit être dont le cœur battait, qui avait une tête et des membres qui bougeaient, se posaient des questions. Elles se disaient que contrairement à la propagande pro-avortement, l’enfant dans le sein maternel n’était pas qu’un amas de cellules.
De nombreux procès commencèrent, diligentés en général par Parenthood ou par des propriétaires de cliniques d’avortement. Ils aboutirent tous à la Cour Suprême. Ces États avaient-ils le droit d’obliger les femmes enceintes à faire une échographie de grossesse ? La Cour vient de rendre son jugement [27 décembre]. Il n’y a aucune raison de refuser qu’ils puissent voter une loi obligeant les femmes enceintes à faire une échographie. Rien d’extraordinaire : en France depuis 25 ans trois échographies sont obligatoires au titre de la surveillance normale de la grossesse.
Nous tirerons deux leçons de cette affaire qui est une colossale victoire pro-vie.
La première est que la vue de leur enfant va dissuader des milliers de femmes d’« interrompre » leur grossesse. Notons que ce terme d’« interrompre » est impropre. Si les grévistes interrompent leur grève, cela signifie que le travail va reprendre un jour. Avec l’avortement, la grossesse ne reprend jamais.
La deuxième conséquence est aussi très importante. Trump a réussi avec peine à faire nommer à la Cour suprême deux juges supplémentaires (sur 9) théoriquement opposés à l’avortement. C’est la preuve que la majorité des membres de cette instance est pro-vie ; comme d’ailleurs la majorité des Américains. (ACLJ, 23/12/2019).
États-Unis : l’avortement au cœur des prochaines élections
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Pixabay
En 2014, la Louisiane, État conservateur du sud des États-Unis, avait adopté une loi encadrant de manière plus stricte la pratique de l’avortement, mais qui n’a jamais été mise en vigueur depuis.
Cette loi exige des médecins pratiquant des avortements d’avoir une autorisation d’exercer dans un hôpital situé à moins de 50 kilomètres du lieu de l’opération. Une mesure nécessaire afin, en cas de complication, de pouvoir transférer les patientes dans des hôpitaux voisins.
Mais pour les activistes pro-avortements, ces conditions sont trop drastiques : seuls un médecin et une clinique pourraient continuer à exercer dans toute la Louisiane, assurent-ils, en cas d’application de la loi.
De leur côté, les militants pro-vie espèrent que la Cour, qui avait jugé illégale il y a trois ans une loi similaire adoptée au Texas, changera d’avis.
L’affaire est donc remontée jusqu’à la Cour suprême qui, début octobre, a accepté d’examiner le dossier, rapporte l’hebdomadaire La Croix.
L’audience permettant à chaque partie de plaider sa cause devant la plus haute institution judiciaire des États-Unis devrait se tenir en début d’année prochaine, avant une décision finale attendue au printemps — soit en pleine campagne présidentielle.
Lire la suiteTrump contre Satan
Par Church Militant — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Une grande guerre spirituelle.
C’est incroyable quand vous regardez combien tant d’évêques catholiques américains sont tout simplement surpassés par des ministres protestants lorsqu’il s’agit d’annoncer la vérité.
Dans l’ensemble, les évêques américains ont essentiellement déserté les batailles de l’avortement. Une poignée d’entre eux, peut-être, se présentent à la Marche annuelle pour la vie à Washington. Il est rare que l’inutile conférence des évêques fasse une déclaration sur le massacre sans fin.
En 40 années, ils n’ont jamais même accepté une seule collecte nationale pour la cause pro-vie, par contre ils font tourner leurs roues chaque année, ramassant des millions de dollars au profit des guerriers de la justice sociale pour la cause des animaux, comme nous l’avons détaillé dans le Vortex de vendredi dernier — comme si l’avortement n’était pas la principale question sociale et juridique de notre époque. [C’est plutôt la foi qui est la question la plus importante de notre époque.]*
Mais bon sang, 69 évêques [une minorité], lors de leur réunion bisannuelle il y a quelques semaines, ont voté que ce n’était en fait pas la question prééminente. Le changement climatique l’est, ou l’immigration, ou quoi que ce soit d’autre, parce que ces questions pourraient peut-être un jour se traduire par des décès réels, contrairement à l’avortement, qui se traduit par des décès actuels.
Les évêques gardent aussi le silence sur l’avortement, même lorsque le président Trump fait jouer ses muscles pro-vie. Malgré toutes ses faiblesses personnelles dont la gauche aime parler sans cesse (comme si OBummer était l’homme parfait et n’avait aucune faiblesse), Trump s’est révélé être le président le plus pro-vie que la nation ait jamais vu.
En fait, quand tout fut dissipé, l’idiotie de la destitution, la Russie, les Trump Tower Meetings, le rapport Mueller, Comey, tout cela — quand tout fut ramené à l’essentiel, il s’agit de ça [la Cour suprême des États-Unis]. C’est ce qui a rendu la gauche folle de rage : la menace contre le soi-disant droit à l’avortement.
Pour la première fois depuis l’affaire Roe c. Wade, son existence même est maintenant gravement menacée. Bien qu’il y ait une majorité dite conservatrice à la Cour pour la première fois depuis des décennies, il s’agit au mieux d’un bloc conservateur fragile. Il a besoin d’un juriste conservateur de plus.
Lire la suiteUn imprimeur sur vêtement refuse de fabriquer des chandails LGBT et gagne en cour
Blaine Adamson.
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture)
Victoire importante pour la liberté religieuse [joie à tempérer, car la façon dont on regarde la liberté religieuse n’est pas la bonne aux É.-U.] aux Etats-Unis ! La Cour suprême du Kentucky a donné raison au propriétaire d’une imprimerie sur vêtements qui refuse de confectionner des maillots pour la Gay Pride de sa ville en raison de sa fidélité à la morale chrétienne.
« La décision d’aujourd’hui indique clairement que cette affaire judiciaire n’aurait jamais dû exister. Pendant plus de sept ans, des représentants du gouvernement ont utilisé cette affaire pour bouleverser la vie de Blaine, même si nous leur avions dit depuis le début que le procès n’était pas conforme aux exigences légales », a déclaré l’avocat principal de l’imprimeur. « Le Premier Amendement protège le droit de continuer à servir toutes les personnes tout en refusant d’imprimer des messages qui violent sa foi. Le juge David Buckingham l’a reconnu dans son opinion concordante, et aucun membre du tribunal n’a contesté cela », a-t-il ajouté.
M. Adamson a souligné qu’il était heureux de servir et d’employer des homosexuels, mais qu’il ne souhaitait pas pour autant appuyer leur cause : « lorsqu’on présente un message qui entre en conflit avec mes convictions, ce n’est pas quelque chose que je peux imprimer — c’est ma ligne de conduite. »
Au cours des dernières années, aux Etats-Unis, des militants LGBT ont poursuivi en justice de nombreux propriétaires d’entreprises chrétiennes à travers le pays, notamment des photographes et des fleuristes, dans le but de les forcer à créer des œuvres célébrant l’homosexualité ou à participer à des cérémonies de « mariage » entre personnes du même sexe.
La Cour suprême des Philippines maintient le statut normal du mariage
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
La Cour suprême des Philippines a rejeté ce mois-ci un recours déposé en 2015 qui remettait en question la constitutionnalité de la définition du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. La FSSPX, News rapporte :
Jesus Falcis [il porte vraiment mal son prénom], un jeune avocat de 33 ans, avait déposé en mai 2015 un recours portant sur la présumée inconstitutionnalité des articles 1 et 2 du code de la famille, définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.
La plus haute juridiction du pays a pris son temps. Elle a examiné le recours en juin 2018, soit trois ans après son dépôt, puis l’a rejeté le 3 septembre 2019, à l’unanimité des quinze juges.
Mais l’affaire ne s’arrêtera sans doute pas là, la Cour suprême ayant en même temps proposé que l’affaire soit examinée par le Congrès :
La Cour suprême a éludé la question de fond, puisqu’elle a rejeté le recours au nom du « manque d’argument », proposant même que la question soulevée par Jesus Falcis soit examinée par le Congrès.