Le gouverneur du Texas Greg Abbott signe un projet de loi interdisant l’avortement, protégeant chaque bébé à naître
Gregory Wayne Abbott, gouverneur du Texas.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : J. Dimas/Flickr
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé un autre projet de loi pro-vie au Texas, un projet qui interdirait complètement les avortements si la Cour suprême des États-Unis autorisait les États à le faire.
Abbott a signé la Loi sur la protection de la vie humaine (House Bill 1280). Parfois appelée « trigger bill » [projet de loi déclencheur], cette loi protégerait les bébés à naître en interdisant les avortements complètement ou autant que la Cour suprême des États-Unis le permettra lorsqu’elle renversera l’arrêt Roe v. Wade. L’interdiction entrerait en vigueur 30 jours après la décision de la Cour suprême. Des exceptions seraient autorisées en cas de risque pour la vie de la mère ou d’une « atteinte substantielle à une fonction corporelle majeure ». Les avorteurs qui enfreindraient la mesure seraient passibles d’amendes ou de peines de prison.
« Je signe aujourd’hui une loi qui sauvera les bébés des ravages de l’avortement », a déclaré M. Abbott lors d’une cérémonie de signature. « En vertu de cette loi, dès que l’arrêt Roe v. Wade sera annulé, les avortements seront interdits dans l’État du Texas. »
Le Dallas Morning News rapporte que le sénateur d’État Angela Paxton (républicain-McKinney), qui a rédigé le projet de loi, a déclaré que le Texas devait protéger les droits de tous les êtres humains.
« Je crois que tous les Texans méritent d’avoir l’occasion de vivre leur vie, de jouir de leur liberté et de rechercher le bonheur », a déclaré Paxton lors d’une audition au Sénat. « Je crois que le projet de loi de la Chambre 1280... est le moyen approprié pour s’assurer que ce droit est immédiatement protégé si la Cour suprême renverse le précédent actuel. »
Lire la suiteLa Haute Cour d’Espagne juge que le confinement était inconstitutionnel et violait les « droits fondamentaux » des citoyens
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/AdobeStock
Espagne, 16 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Suite à un recours du mouvement populaire conservateur Vox, le Tribunal constitutionnel espagnol a jugé que le premier confinement COVID-19 dans le pays était illégal et inconstitutionnel : les « droits fondamentaux » des citoyens espagnols ont été violés par les mesures gouvernementales contre la crise sanitaire, même si celles-ci avaient été approuvées par des votes successifs au Parlement.
Vox et le Partido Popular ont tous deux appelé le gouvernement à démissionner après la décision.
La décision a été rendue publique mercredi par le tribunal, après un vote de 6 contre 5 des juges suprêmes du tribunal. Théoriquement, tous ceux qui ont été condamnés à une amende pour ne pas avoir respecté les règles de confinement sévère pourront donc demander le remboursement de leur argent.
Toutes les amendes qui n’ont pas été payées sont annulées par la décision, ainsi que les procédures pénales à l’encontre de ceux qui n’ont pas respecté les mesures de confinement, mais le Tribunal a décidé de protéger les autorités contre les demandes massives de remboursement des amendes en décidant que « les citoyens ont le devoir juridique de supporter les dommages matériels qu’ils ont subis », ce qui est pour le moins curieux. D’autres sanctions pourront cependant être révisées.
Non content d’être le seul groupe politique du Parlement à s’être constamment battu pour les droits des citoyens tout au long de la crise du COVID, Vox est également responsable de cette grande victoire, puisque c’est lui qui a porté l’affaire en justice, obligeant les juges constitutionnels à désavouer les actions du gouvernement socialiste-communiste contre la population espagnole l’année dernière.
Un communiqué de presse publié mercredi par le Tribunal constitutionnel a révélé que les principaux griefs présentés par Vox avaient été pris en compte. Le décret royal du 14 mars dernier instaurant un « état d’urgence » en raison de la « crise sanitaire » a été déclaré nul et non avenu dans plusieurs de ses dispositions.
Lire la suiteLa Cour suprême du Mexique invalide une loi limitant au 1er trimestre de la grossesse les avortements après viol
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Daniel Jedzura/AdobeStock
La Cour suprême de justice de la nation du Mexique (SCJN) a jugé inconstitutionnel un article du Code pénal d’un État qui stipulait que les avortements après un viol ne doivent avoir lieu qu’au cours du premier trimestre.
La SCJN s’est réunie virtuellement pour statuer sur une affaire de 2018 concernant une jeune fille mineure atteinte de paralysie cérébrale de l’État du Chiapas, qui est devenue enceinte à la suite d’un viol. Lorsque la jeune fille s’est présentée dans un hôpital public de la ville frontalière de Tapachula, elle a été refusée parce qu’elle était enceinte de plus de 90 jours (trois mois). Bien que 30 des 32 États mexicains autorisent l’avortement à la suite d’un viol, l’âge gestationnel limite pour ce type d’avortement a toujours été de 12 semaines, soit 90 jours. La jeune fille s’est fait avorter ailleurs.
Un article de l’Agence France Presse indique que la jeune mineure et sa mère se sont vu accorder des dommages financiers dans la décision du tribunal, parce que la décision de l’hôpital de Tapachula « implique une ignorance totale de la dignité humaine » et parce que « le refus de l’autorité sanitaire a entraîné une série de violations graves des droits humains de la victime et de sa mère ».
Les mêmes mots de compassion, de chaleur et de compréhension que le tribunal a adressés à la jeune mère qui avait subi l’injustice brutale du viol n’ont pas été étendus à son enfant à naître.
Comme la jeune mère était enceinte de plus de 90 jours, elle était au moins enceinte de trois mois au moment où son bébé a été avorté. À cet âge, le cœur du fœtus bat, son nez et ses lèvres sont formés, ses reins produisent de l’urine, ses empreintes digitales se développent, il s’entraîne à avaler et il peut sucer son pouce. Tous ses organes sont présents et il est sensible au toucher et capable de ressentir la douleur. Mais l’humanité de l’enfant est passée inaperçue et n’a pas été reconnue par la Cour suprême mexicaine, alors qu’il a été victime lui aussi d’une violation de ses droits humains ─ le meurtre intentionnel d’une personne vulnérable et innocente.
Bien que l’arrêt de la Cour suprême se limite au seul cas du Chiapas, les militants de l’avortement sont susceptibles d’utiliser cette affaire comme un précédent pour tenter d’étendre l’avortement légal à tout le pays. Le jour même où l’arrêt a été rendu, l’État d’Hidalgo est devenu le troisième État du pays à légaliser l’avortement dans les cas autres que le viol. La décision de la Cour suprême fait également suite à une déclaration du président mexicain lors d’une conférence de presse en avril, annonçant que des termes tels qu’« autonomie reproductive » et « services de santé sexuelle et reproductive » ne seraient pas ajoutés à la Constitution du pays. La Chambre des députés mexicaine avait fait pression en mars pour que ces termes soient ajoutés, ce qui était considéré par beaucoup comme un pas vers la légalisation de l’avortement dans tout le pays.
Juge Thomas: la Constitution n’interdit pas les lois prohibant le démembrement d’un enfant vivant [dans l'avortement]
Juge Clarence Thomas de la Cour suprême des États-Unis.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le juge de la Cour suprême Clarence Thomas a émis une autre opinion puissante vendredi après que la Cour suprême ait rejeté une affaire concernant la protection des bébés à naître contre les avortements brutaux par démembrement.
Thomas a déclaré que le précédent de la Cour suprême sur l’avortement a « échappé à tout contrôle » au point que même les lois qui interdisent les avortements par démembrement et les avortements par sélection du sexe sont annulées, selon The Blaze.
Il a écrit cette opinion en réponse à la décision des juges de ne pas entendre une affaire concernant l’interdiction des avortements par démembrement en Alabama. La Cour d’appel du 11e circuit s’est prononcée contre la loi en 2018, citant un précédent de la Cour suprême, et, vendredi, la Cour suprême a refusé d’entendre un appel de cette décision, selon Politico.
La loi de l’Alabama interdit les avortements brutaux par démembrement qui déchirent les bébés presque entièrement formés membre par membre alors que leur cœur bat encore. Les législateurs de l’Alabama ont adopté la loi sur la protection des enfants à naître contre le démembrement en 2016, mais deux entreprises d’avortement et l’ACLU [American Civil Liberties Union] ont intenté un procès pour l’arrêter.
« L’idée que quelque chose dans la Constitution empêche les États d’adopter des lois interdisant le démembrement d’un enfant vivant est invraisemblable », écrit Thomas. « Mais selon le critère de “charge indue” adopté par cette Cour, une restriction à l’avortement ─ même limitée à l’interdiction de méthodes macabres ─ est inconstitutionnelle si “l’objectif ou l’effet” de la disposition est de “placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme cherchant à avorter avant que le fœtus n’atteigne la viabilité”. »
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis reconnaît le droit de ne pas placer un enfant dans un foyer homosexuel
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : TheVirtualDenise/Pixabay
La Cour suprême des États-Unis a rendu un jugement à l’unanimité, jeudi dernier, reconnaissant le droit d’une agence catholique d’adoption de ne pas placer des enfants dans le foyer d’un couple de même sexe, selon Le Salon Beige :
La Cour suprême des Etats-Unis a donné raison jeudi à un organisme catholique qui refusait de placer des enfants dans des familles homosexuelles. La haute cour a jugé à l’unanimité que la ville de Philadelphie, gérée par des démocrates, avait eu tort de rompre, en 2018, un contrat qui la liait à un de ses prestataires en matière d’aide à l’enfance, l’agence Catholic Social Services (CSS).
À l’origine de l’affaire, le conseil municipal de Philadelphie avait décidé de ne plus confier d’enfants à l’organisme catholique parce qu’un de ses responsables avait déclaré qu’il refuserait pour raison religieuse de faire adopter des enfants par des couples de même sexe.
La Cour suprême a invoqué principe (libéral) de liberté religieuse pour donner raison à l’agence, trois des juges soulignant même le fait, dans une opinion concurrente, que le principe devrait être élargi.
(Évidemment, il se trouve en cette occasion que ce principe donne accidentellement un bon résultat, mais qui, autrement, en donne de mauvais, comme le « droit » de tenir en culte satanique ; c’est là le problème de l’État libéral.)
Un tribunal autrichien juge inconstitutionnelle l’interdiction du suicide assisté
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 8photo/Freepik
La Cour constitutionnelle d’Autriche a récemment jugé que l’interdiction du suicide assisté dans le pays était inconstitutionnelle, ouvrant ainsi la voie à la légalisation de l’euthanasie. Par cette décision, l’Autriche rejoint une liste croissante de pays [ou nations] européens qui font pression pour abroger les restrictions précédemment imposées au suicide assisté, et qui comprend l’Irlande, l’Allemagne et l’Écosse.
Selon Jurist, la loi en question était l’article 78 du Code pénal autrichien, qui stipule que « quiconque incite une autre personne à se tuer ou l’aide à le faire est passible d’une peine d’emprisonnement de six mois à cinq ans ». Le tribunal a jugé que la phrase « ou l’aide à le faire » est inconstitutionnelle car elle porte atteinte au droit de l’individu à l’autodétermination. Si l’acte d’assistance au suicide n’est plus un délit passible d’une peine, la seconde moitié de l’énoncé, « incite une autre personne à se tuer », le demeure.
L’agence de presse catholique rapporte que les évêques catholiques autrichiens ont exprimé clairement leur opposition à l’abrogation de l’interdiction.
« Jusqu’à présent, chaque personne en Autriche pouvait supposer que sa vie était considérée comme ayant une valeur inconditionnelle ─ jusqu’à sa mort naturelle. Avec cette décision, la Cour suprême a supprimé une base essentielle de ce consensus », a écrit l’archevêque Franz Lackner après la décision de la cour en décembre.
Le 1er juin, qui marquait la Journée de la vie de l’Église autrichienne, les évêques ont publié une déclaration de cinq pages dans laquelle ils exhortent les tribunaux à reconsidérer leur décision. « Mourir fait partie de la vie, mais pas tuer. L’assistance au suicide ne doit donc jamais être comprise comme un service médical ou un service d’une profession de santé », ont-ils déclaré.
Les évêques auraient également exhorté les législateurs à mettre en place des garde-fous au cas où le pays poursuivrait son projet de légalisation du suicide assisté. Ces garanties pourraient inclure le développement des efforts de prévention du suicide, l’assurance qu’il n’y a pas de pression de la part de tiers, et la mise en place de protections de conscience pour les professionnels de la santé. Malheureusement, comme cela a été démontré à maintes reprises, ce n’est qu’une question de temps avant que les défenseurs de la cause ne fassent pression pour que les lois relatives à l’euthanasie et au suicide assisté soient davantage érodées. La situation en Belgique est un exemple parmi d’autres qui montre que ces mesures de protection échouent souvent à protéger les citoyens les plus vulnérables.
L’abrogation de l’interdiction du suicide assisté doit entrer en vigueur le 31 décembre 2021.
Hongrie : échec d'une contestation pro-vie en Justice
Communiqué de presse de l’European Centre for Law and Justice ― Photo : Pikist
Comme nous l’avions mentionné dans un précédent article, un juge de la Cour régionale de Budapest-Capitale (Fővárosi Törvényszék) en Hongrie a contesté la loi hongroise sur l’avortement devant la Cour constitutionnelle en octobre dernier. Selon son point de vue, la législation actuelle n’offre pas au fœtus le même niveau de protection qu’au parent car elle confère à ce dernier la capacité de contrôler la vie du fœtus. L’ECLJ est intervenu en tant qu’amicus curiæ dans cette affaire.
Malheureusement, les juges constitutionnels ont rejeté l’initiative. Les opinions dissidentes montrent clairement à quel point cette question divise le panel. De plus, le rejet n’était pas fondé sur le fond de l’affaire mais simplement sur un vice de procédure. Espérons que cela laisse une marge de manœuvre pour l’interdiction future de l’avortement eugénique, comme cela a été le cas en Pologne.
L’objectif de l’initiative juridique était de contester la loi hongroise sur l’avortement, afin de faire déclarer par la Cour constitutionnelle que l’article 6 § (3) de la loi LXXIX de 1992 sur la protection de la vie du fœtus est inconstitutionnel. La disposition mentionnée stipule que :
« La grossesse peut être interrompue jusqu’à la 20e semaine — jusqu’à la 24e semaine en cas de prolongation de la procédure de diagnostic — si la probabilité de dommages génétiques et de malformations du fœtus atteint 50 %. »
L’initiative a été déposée après qu’un juge du tribunal régional de Budapest-Capitale, en Hongrie, a refusé d’obliger l’hôpital défendeur à verser des dommages et intérêts aux plaignants, un couple qui a poursuivi l’hôpital où est né leur enfant handicapé, après qu’ils se soient rendu compte qu’ils auraient pu être informés plus tôt d’un risque de malformation de leur enfant, puisque l’hôpital était censé s’en apercevoir pendant les soins de grossesse, au plus tard pendant le dépistage du deuxième trimestre, c’est-à-dire avant la 20e ou la 24e semaine de grossesse, de sorte que le couple aurait pu pratiquer un avortement dans les délais. Selon les plaignants, l’omission du défendeur a violé leur droit au planning familial et, surtout, le droit à l’autodétermination de la mère, ce qui leur donne droit à une indemnisation ou à des dommages et intérêts.
Lire la suiteLes démocrates veulent se créer une majorité à la Cour suprême des États-Unis
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Selon le souhait de Joe Biden, quatre démocrates vont présenter au Congrès américain un projet de loi destiné à monter à treize le nombre de juges à la Cour suprême des États-Unis, selon Vox :
Quatre membres démocrates du Congrès prévoient introduire un projet de loi qui ajouterait quatre sièges à la Cour suprême, ce qui, s’il était adopté, permettrait au président Biden de nommer immédiatement quatre juges pour occuper ces sièges et donner aux démocrates une majorité de 7-6.
Le projet de loi, qui est présenté par les Représentants Jerrold Nadler (démocrate de New York), Hank Johnson (démocrate de Géorgie) et Mondaire Jones (démocrate de New York) à la Chambre des représentants et par le sénateur Ed Markey (démocrate du Massachusetts) au Sénat, s’appelle le Judiciary Act of 2021 et est très bref. Il modifierait une disposition de la loi fédérale prévoyant que la Cour suprême est composée d’un juge en chef et de huit juges associés, pour stipuler à la place que la Cour sera composée d’« un juge en chef des États-Unis et de douze juges associés, dont huit constitueront un quorum ».
Bien que ce soit la Constitution qui prévoie l'existence d'une Cour suprême, elle laisse au Congrès le soin de déterminer le nombre de juges qui y siégeront. En vertu du Judiciary Act of 1789, la Cour comptait à l’origine six sièges, et elle en a brièvement compté dix sous la présidence de Lincoln.
Voilà un moyen très simple et très efficace pour obtenir la majorité à la Cour suprême ; qu’aurait-on dit si Donald Trump avait usé d’un tel procédé ? Les démocrates avaient poussé des cris d’orfraie lorsque le président Trump avait rempli juste avant les élections fédérales le siège laissé vide par le décès du juge Ginsburg… mais il est vrai que le président Bidon ne s’embarrasse pas à un détail près…
Si le projet de loi passe, les démocrates pourront s’offrir une majorité confortable à la Cour suprême pour y jouer à l’activisme judiciaire tout leur soûl et promouvoir l’avortement, le programme LGBT, etc
L’Administration Biden maintient la prescription de la pilule abortive par « télémédecine »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : prostooleh/Freepik
L’Administration Biden a décidé de maintenir la dérogation faite au début du confinement, pour la prescription de la pilule abortive, à l’obligation de se rendre à l’hôpital, un cabinet médical ou une clinique pour recevoir ladite pilule. La raison initiale de cette dérogation était que les femmes ne pouvaient pas forcément se rendre en ces lieux, et que, puisqu’on ne saurait « empêcher » une femme d’avorter (ou plutôt : ne pas lui procurer d’avortement), l’avortement devait donc être facilité…
Malgré le jugement négatif de la Cour suprême, devant laquelle des médecins avaient porté l’affaire de la dérogation, la FDA maintient la possibilité de se faire prescrire la pilule abortive par le biais de la « télémédecine » et de recevoir subséquemment la pilule par la poste, selon Gènéthique :
Les femmes qui demandent un avortement médicamenteux « ne seront pas obligées de se rendre dans un cabinet médical ou une clinique pendant la pandémie de Covid-19 » a annoncé lundi la Food and Drug Administration (FDA). Le Dr Janet Woodcock, directrice de la FDA, avance que les études récentes « ne semblent pas montrer une augmentation des problèmes de sécurité graves ». Les femmes sont donc autorisées à demander par télémédecine une ordonnance de mifépristone qu’elles recevront par la poste pour un avortement à domicile.
Les pro-vie, au contraire, dénoncent les milliers d’effets secondaires dus à la pilule abortive, incluant des centaines d’hospitalisations et 24 décès. C’est pourquoi la présidente de March for Life, Jeanne Mancini déclare avec indignation, d’après Le Salon Beige :
« Avec cette action, l’administration Biden a clairement indiqué qu’elle donnerait la priorité à l’avortement par rapport à la sécurité des femmes ». « Autoriser les avortements chimiques non supervisés par télémédecine, sans nécessiter un accès rapide aux soins médicaux, mettra les femmes en grave danger. »
Et une question maintenant de se poser : si le coronavirus était vraiment dangereux et si les hôpitaux étaient réellement débordés, pourquoi donc permettre une pratique dangereuse qui, non seulement met en danger la vie des femmes, mais risque de surpeupler encore plus les hôpitaux ? La logique voudrait que l’on ne permette pas cette distribution insensée, et même, elle voudrait que l’on ferme les avortoirs et que l’on cesse tout avortement (rappelons-le, un avortement n’est pas « nécessaire » pour sauver la vie d’une femme) puisqu’il faut alléger à tout prix le système médical afin de sauver des vies. Si la femme ne peut se faire avorter, tant pis (je veux dire tant mieux), cela fera une vie de plus dans le monde.
Aussi, l’administration Biden est-elle illogique ou hypocrite, ou alors…
La Cour constitutionnelle du Portugal annule la nouvelle loi légalisant l’euthanasie, mais…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Le Parlement portugais avait assez récemment approuvé un projet de loi dépénalisant l’euthanasie des personnes « dans une situation de souffrance intolérable, avec lésion définitive d’une extrême gravité selon le consensus scientifique ou une maladie incurable et mortelle ».
Le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, avait alors saisi la Cour constitutionnelle au motif que certains aspects de la loi étaient « excessivement indéterminés », rapporte Gènéthique.
La Cour constitutionnelle du Portugal a donc statué que l’euthanasie était constitutionnelle, mais que certaines dispositions incriminées devaient être précisées, et a par conséquent renvoyé la loi au parlement.
Un simple répit pour les Portugais.