La Cour suprême des États-Unis annule les mesures discriminatoires appliquées aux églises en Californie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
La Cour suprême des États-Unis a à nouveau tranché une question de mesures appliquées aux églises, annulant les décrets du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui interdisait la tenue d’un culte public dans l’État, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême a « annulé » le jugement du tribunal inférieur, qui confirmait la prohibition du culte mise en place par le gouverneur de Californie Gavin Newsom contre les églises chrétiennes, le privant ainsi de ses effets.
Le Harvest Rock Church et le Harvest International Ministry avaient déposé une requête d’urgence devant le juge de la Cour suprême Elena Kagan, le 20 novembre, lui demandant de « résoudre ces questions importantes » concernant la liberté religieuse et le fait que Newsom eût des normes différentes lorsqu’il s’agissait d’appliquer les mesures relatives au COVID aux églises par rapport au reste de l’État.
Le gouverneur Newsom tenait vraiment un deux poids, deux mesures dans l’application de ses fameuses mesures de confinement, limitant ou interdisant le culte public, tandis qu’il laissait des commerces rouler avec un pourcentage d’accueil (à comparer avec le nombre maximal fixe pour les églises…), ou pire encore, Newsom fermait les yeux sur les « manifestations » de Black Lives Matter. Cette démesure dans le traitement des églises, entreprises et groupes a fourni un terrain solide pour la contestation des décrets de Newsom et du tribunal qui l’avait confirmé.
La Cour suprême renvoie donc l’affaire au tribunal précédent, avec instruction de la revoir à la lumière du jugement que la Cour suprême a rendu en faveur des lieux de culte contre le gouverneur de New York Andrew Cuomo, selon LifeSiteNews :
Dans son décret rendu le 3 décembre, la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant la juridiction inférieure, lui demandant de reconsidérer sa décision à la lumière du jugement rendu le 26 novembre par la Cour suprême contre les restrictions imposées par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, aux lieux de culte.
La Cour suprême des États-Unis annule les mesures discriminatoires appliquées aux églises en Californie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
La Cour suprême des États-Unis a à nouveau tranché une question de mesures appliquées aux églises, annulant les décrets du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui interdisait la tenue d’un culte public dans l’État, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême a « annulé » le jugement du tribunal inférieur, qui confirmait la prohibition du culte mise en place par le gouverneur de Californie Gavin Newsom contre les églises chrétiennes, le privant ainsi de ses effets.
Le Harvest Rock Church et le Harvest International Ministry avaient déposé une requête d’urgence devant le juge de la Cour suprême Elena Kagan, le 20 novembre, lui demandant de « résoudre ces questions importantes » concernant la liberté religieuse et le fait que Newsom eût des normes différentes lorsqu’il s’agissait d’appliquer les mesures relatives au COVID aux églises par rapport au reste de l’État.
Le gouverneur Newsom tenait vraiment un deux poids, deux mesures dans l’application de ses fameuses mesures de confinement, limitant ou interdisant le culte public, tandis qu’il laissait des commerces rouler avec un pourcentage d’accueil (à comparer avec le nombre maximal fixe pour les églises…), ou pire encore, Newsom fermait les yeux sur les « manifestations » de Black Lives Matter. Cette démesure dans le traitement des églises, entreprises et groupes a fourni un terrain solide pour la contestation des décrets de Newsom et du tribunal qui l’avait confirmé.
La Cour suprême renvoie donc l’affaire au tribunal précédent, avec instruction de la revoir à la lumière du jugement que la Cour suprême a rendu en faveur des lieux de culte contre le gouverneur de New York Andrew Cuomo, selon LifeSiteNews :
Dans son décret rendu le 3 décembre, la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant la juridiction inférieure, lui demandant de reconsidérer sa décision à la lumière du jugement rendu le 26 novembre par la Cour suprême contre les restrictions imposées par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, aux lieux de culte.
La Cour suprême des É.-U. annule les restrictions spéciales imposées aux lieux de culte dans l’État de New York
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
Le 25 novembre, la Cour suprême des États-Unis a déclaré inconstitutionnelles les mesures spéciales imposées aux lieux de culte dans l’État de New York, suite au recours en urgence que le diocèse de Brooklyn avait déposé devant son tribunal. Bonne nouvelle ! Selon LifeSiteNews :
En octobre, le gouverneur Andrew Cuomo avait émis des restrictions qui ont gravement affecté les lieux de culte, limitant leur capacité d’accueil jusqu’à, à un moment donné, moins de dix personnes, quelle que soit la taille du bâtiment. Cuomo avait décrété que les lieux de culte religieux seraient condamnés à une amende de 15 000 dollars s’ils allaient à l’encontre des nouvelles règles.
Puis, le 9 novembre, le diocèse catholique de Brooklyn saisit la Cour suprême d’un recours d’urgence contestant le décret de Cuomo qui vise à limiter le nombre de personnes présentes dans les lieux de culte.
Au moins, ce diocèse-là aura eu le courage de contester par des moyens effectifs les mesures insensées qui sont imposées. LifeSiteNews continue :
Lire la suiteLe diocèse de Brooklyn déclarait dans ses documents que les églises du diocèse « ont fonctionné en toute sécurité depuis des mois maintenant, respectant strictement les directives gouvernementales en vigueur et protégeant incontestablement leurs paroissiens de toute propagation de COVID-19 ».
Il ajoutait que « les nouvelles restrictions du gouverneur vont beaucoup trop loin, attentent bien trop [aux droits du diocèse] et n’ont aucun fondement légitime, telles qu’appliquées aux églises du diocèse », notant que Cuomo lui-même avait admis que ce serait sur les lieux de cultes que ses lois auraient le plus d’impact.
Mary Wagner dépose une requête auprès de la Cour suprême du Canada pour contester la loi niant l’humanité de l’enfant à naître
Mary Wagner.
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 novembre 2020 (LifeSiteNews) — La Cour suprême du Canada a été saisie d’une requête, qui fera date dans l’histoire, contestant la loi canadienne qui nie l’humanité de l’enfant dans le ventre de sa mère.
Mary Wagner, militante pro-vie bien connue et inspiratrice du mouvement croissant Red Rose Rescue aux États-Unis, a déposé cette contestation se réclamant de la Charte au cours de son procès en 2013.
Elle avait été arrêtée le 15 août 2012 alors qu’elle tentait d’intervenir pacifiquement pour sauver des enfants à naître et leurs mères de la violence de l’avortement, dans un établissement en avortements de Toronto.
Le 11 novembre 2020, son avocat, le Dr Charles Lugosi, a soumis à la Cour suprême une requête de 155 pages exposant ses arguments, pour obtenir l’autorisation de faire appel des décisions des tribunaux inférieurs, qui ont rejeté la contestation constitutionnelle de Wagner et sa défense juridique.
L’importance de l’affaire ne peut être surestimée, selon John Bulsza, le vétéran pro-vie vivant à London [Ontario] qui a collecté des fonds durant les huit années de ce parcours jusqu’à la Cour suprême.
« Cette affaire est notre affaire. Elle signifiera la fin de l’avortement au Canada », déclare-t-il à LifeSiteNews lors d’une entrevue.
« C’était l’objectif depuis le début, si nécessaire, de parvenir jusqu’à la Cour suprême du Canada. Maintenant, cet objectif est devenu une réalité pour Mary et pour nous tous », déclare M. Bulsza.
Me Lugosi avait fait valoir au nom de Wagner en 2013 que l’Article 223 du Code criminel canadien était inconstitutionnel.
Lire la suiteLes Pays-Bas élargissent les règles relatives à l’euthanasie des personnes atteintes de démence
Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (couleurs modifiées) : Freepiik
L’euthanasie des personnes atteintes de démence ouvre la voie à l’euthanasie non demandée [c’en est en fait*].
Les Pays-Bas élargissent rapidement les règles de l’euthanasie. Le gouvernement néerlandais a récemment annoncé son intention d’étendre l’euthanasie aux enfants, il étend également les règles de l’euthanasie des personnes atteintes de démence alors que, dans le même temps, le gouvernement néerlandais débat sur la question de l’euthanasie des personnes en bonne santé qui affirment avoir vécu une « vie accomplie ».
Le NL Times rapporte que les cinq comités régionaux de révision de l’euthanasie ont accepté d’étendre l’euthanasie aux personnes atteintes de démence en assouplissant les exigences de quatre domaines :
Lire la suiteLe Code d’Euthanasie modifié stipule que la déclaration d’un patient démentiel demandant l’euthanasie ne nécessite pas d’être juridiquement parfaite. La déclaration, dans laquelle le patient décrit les circonstances dans lesquelles il souhaite l’euthanasie, peut parfois être interprétée de multiples façons. Les médecins auront désormais plus de latitude pour interpréter ce que le patient voulait dire, par exemple, en consultant les membres de sa famille.
Les médecins seront également autorisés à administrer un sédatif aux patients atteints de démence avancée s’ils s’attendent à ce que le patient devienne agressif ou agité parce qu’il ne comprendrait pas ce qui se passe. Le médecin n’est pas non plus tenu de demander une confirmation verbale au patient atteint de démence avancée avant d’effectuer la procédure d’euthanasie. « Une telle conversation est inutile, parce qu’un tel patient ne comprend pas ces questions », précise le Code.
Et c’est au médecin d’évaluer si un patient souffre de façon insupportable et désespérée, lit-on dans le Code modifié. « Le RTE [comités régionaux d’examen de l’euthanasie] devrait tester ce jugement professionnel médical avec prudence ».
Amy Coney Barrett confirmée juge à la Cour suprême des États-Unis !
Amy Coney Barrett prêtant serment devant le président Donald Trump et le juge Clarence Thomas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : vidéo du HuffPost
Le soir du 26 octobre 2020, le Sénat des États-Unis a confirmé Amy Coney Barrett, catholique, mère de sept enfants, précédemment professeur à l’Université Notre Dame et juge à la Cour d’appel du 7e circuit, par 52 voix contre 48, c’est-à-dire, 52 républicains contre 47 démocrates et 1 républicain. Amy Coney Barrett a prêté serment devant le juge originaliste Clarence Thomas plus tard dans la soirée. Trump a donc gagné cette manche, à deux doigts des présidentielles américaines. Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a choisi Barrett, sa troisième personne nommée à la plus haute cour du pays, pour remplacer le juge gauchiste Ruth Bader Ginsburg, décédée le mois dernier. Les républicains au Sénat ont été vivement intimés par la droite de pourvoir le siège vacant avant l’élection présidentielle de novembre, tandis que la gauche s’y opposait farouchement et demandait que le siège restât vide afin qu’il revînt au vainqueur de l’élection d’y placer un juge.
Mère catholique de sept enfants, largement considérée comme originaliste pro-vie, Barrett était membre du groupe Faculty for Life de Notre Dame. On sait qu’elle signa une lettre, publiée par Becket Law, critiquant le mandat de l’administration Obama en matière de contraception, et signa une annonce en 2006 déclarant « nous... nous opposons à l’avortement sur demande et soutenons le droit à la vie, de la fécondation à la mort naturelle ». Elle également écrivit de nombreux articles critiquant la doctrine du stare decisis, qui accorde une importance indue aux précédents que forment les jugements passés, qu’ils aient été ou non tranchés à juste titre.
Les originalistes sont partisans d’une interprétation du droit selon l’esprit dans lequel la constitution et les lois ont été rédigées à l’époque de leur institution. Le stare decisis est une interprétation du droit selon laquelle les décisions judiciaires font toujours précédents de façon irrévocable, combien même auraient-elles été rendues de façon erronée, et forment donc le cadre intouchable des futurs jugements.
Lire la suiteLe Webster’s Dictionnary redéfinit le mot « préférence » après qu’Amy Coney Barrett eût parlé de « préférence sexuelle »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PourquoiPas/Pixabay
Le Webster’s Dictionnary a tout récemment changé la définition du mot « préférence » (preference en anglais), indiquant que ce terme était offensant dans le cadre de l’expression « préférence sexuelle ». Plus tôt dans la même journée, la candidate à la Cour suprême des États-Unis, Amy Coney Barrett, se faisait rabrouer lors d’une des auditions au Sénat par le sénateur démocrate Mazie Hirino pour avoir employé deux fois le terme « préférence sexuelle » au sujet de ce que cette dernière appelle « les membres de la communauté LGBTQ », selon LifeSiteNews :
« Ce n’est pas une fois mais deux fois que vous avez utilisé le terme “préférence sexuelle” pour décrire les membres de la communauté LGBTQ », déclarait-elle [Mazie Hirino]. « Et je tiens à préciser que “préférence sexuelle” est un terme offensant et dépassé. Il est utilisé par les militants anti-LGBTQ pour suggérer que l’orientation sexuelle est un choix. Ce n’est pas le cas. L’orientation sexuelle est un élément clé de l’identité d’une personne. Que l’orientation sexuelle soit à la fois une expression normale de la sexualité humaine et soit immuable était un élément clé de l’opinion de la majorité dans le jugement Obergefell, opinion à laquelle, soit dit en passant, Scalia ne souscrivait pas ».
Plus tard dans la journée, le Webster’s Dictionary a modifié sa définition du mot « préférence » pour indiquer que le terme était « offensant » lorsqu’utilisé pour désigner l’orientation sexuelle.
Ce changement — et le moment où cela s’est produit — n’est pas resté longtemps inaperçu.
« Pas plus tard que le mois dernier, le Webster’s Dictionary comprenait parmi ses définitions du terme “préférence” celui d’“orientation” ou de “préférence sexuelle” », écrivait Steve Krakuaer sur Twitter. « Aujourd’hui, ils l’ont modifiée et ont ajouté le mot “offensant” ».
« Dément — je viens de vérifier dans le Wayback Machine et c’est réel », ajouta-t-il.
Notez que les démocrates, comme Joe Biden, utilisent le terme « préférence sexuelle » au sujet des « membres de la communauté LGBTQ ».
Quant à la « préférence sexuelle », celle normale, c’est-à-dire entre homme et femme, est de toute évidence innée, tandis que celle pour les personnes de même sexe ne l’est très certainement pas ; peut-être que l’on pourrait parler de causes qui induisent à cette dernière, faisant en sorte que les personnes en question ressentent une préférence non volontaire, mais une préférence quand même — de laquelle on peut se défaire. Mais je trouve ce terme inexact (du moins en français) à l’égard des gens normaux, en termes de sexualité normale les hommes sont attirés par les femmes et inversement, mais non les hommes par les hommes ou les femmes par les femmes, aussi le mot « préférence », qui veut dire « aimer mieux que » n’a pas sa place dans ce contexte, car il s’agit d’une attirance unique et non préférentielle.
Au passage, c’est bien pratique de changer du jour au lendemain la signification d’un terme qu’employait votre adversaire plus tôt dans la journée…
La gauche en colère contre Amy Coney Barrett
Par Paul-André Deschesnes — Photo : PxHere
Connaissez-vous Ruth Bader Ginsburg juge à la Cour suprême des États-Unis ? Âgée de 87 ans, elle est décédée en septembre 2020.
Icône féministe d’extrême gauche, elle était reconnue pour ses positions progressistes (pro-avortement, pro-euthanasie, etc.). Après son décès, dans beaucoup d’états démocrates, on lui a rendu hommage et on lui a même élevé une statue à New York dans sa ville natale.
Le 25 septembre 2020, le Président des États-Unis a présenté aux médias son choix pour remplacer la juge décédée : Amy Coney Barrett, 48 ans, mère de sept enfants, magistrate très connue et très compétente. Elle a déjà été une professeure de droit de haut niveau à l’Université catholique Notre-Dame des États-Unis. Le Sénat devra maintenant voter sur cette candidature.
Au niveau mondial, beaucoup de médias ont critiqué le choix du Président Trump, qualifiant Amy Coney Barrett d’être trop « à droite » et d’être incompétente. Mais en quoi n’est-elle pas un bon choix pour ce poste ? Selon les critiques, Amy Coney Barrett ne pourrait pas siéger à la Cour Suprême, car elle ferait partie de la droite religieuse américaine. Elle est une catholique pratiquante ; elle est opposée à l’avortement et à l’euthanasie ; elle est donc une « pauvre » personne qui a refusé d’évoluer et de s’adapter au monde moderne.
Voici ce que nous dit Le Journal de Montréal de cette candidature : « archiconservatrice, traditionaliste, trop religieuse, antiféministe (26 sept 2020) ; elle doit être rejetée par le Sénat, dit Biden (27 sept 2020) ; elle sera soumise aux dogmes de l’Église catholique ; elle est instruite, mais elle est trop à droite ; elle est une fondamentaliste religieuse ; sa foi va lui dicter ses jugements ; la Bible va l’aveugler ; ce sera l’obscurantisme paralysant ; avec elle, les États-Unis vont devenir une théocratie (28 septembre 2020). » La rectitude politique en vigueur ne supporte pas ces idées « d’un autre âge ».
Que peut-on conclure devant autant de soulèvements ? La gauche religieuse, politique et médiatique se déchaîne. L’acharnement contre les catholiques pratiquants continue. Faut-il se taire et cacher sa foi ? La tempête fait rage. Le monde moderne ne supporte plus la loi de Dieu. On préfère la nouvelle morale décadente en vigueur en Occident.
Prions pour Amy Coney Barrett ; attaquée de toutes parts à cause de sa foi, elle rame à contre-courant. Cette très courageuse personne est un exemple à suivre.
Donald Trump nomme Amy Coney Barrett à la Cour suprême : elle est catholique, pro-vie et mère de sept enfants
Amy Coney Barrett, juge à la Cour d'appel du 7e circuit des États-Unis.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Rachel Malehorn/smugsmug.com/Wikimedia Commons
Le président Donald Trump vient d’annoncer officiellement son intention de nommer le juge catholique pro-vie Amy Coney Barrett pour pourvoir le siège laissé vacant de la Cour suprême des Etats-Unis par le décès de Ruth Bader Ginsburg le 18 septembre. Il reste au Sénat de confirmer la nomination de cette brillante magistrate de 48 ans, mère de sept enfants. Elle prendra alors la place d’une femme qui a soutenu la culture de mort de toutes ses forces à la Cour suprême depuis 1993, exerçant au demeurant un pouvoir démesuré dans la mesure où cette Cour a outrepassé son droit et son devoir de contrôle de constitutionnalité des lois américaines pour devenir elle-même créatrice de droit.
Dans son discours dans la roseraie de la Maison-Blanche, Donald Trump a confirmé ce que divers médias, dont le New York Times et The Hill, annonçaient déjà avec confiance vendredi.
« Je me tiens devant vous aujourd’hui pour remplir l’une de mes plus hautes et plus importantes fonctions », a déclaré le président des Etats-Unis. « C’est vraiment pour moi un moment de grande fierté. »
Trump a salué en Mme Barrett l’« une des plus brillantes et talentueuses juristes de notre nation ».
« C’est une femme qui a connu des réussites sans pareilles, à l’intelligence hors pair, aux compétences remarquables », a-t-il déclaré, soulignant également sa fidélité envers la Constitution américaine.
Barrett, mère de sept enfants, dont deux adoptés, sera la première femme pro-vie à la Cour suprême. Elle sera également la seule femme ayant des enfants à exercer la fonction de juge à la Cour suprême.
Sonia Sotomayor, nommée par le président Barack Obama, est divorcée et n’a jamais eu d’enfants, tandis qu’Elena Kagan, également nommée par Obama, ne s’est jamais mariée.
Lire la suiteLa pro-avortement Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des É.-U., est décédée — Trump nommera-t-il son remplaçant avant les élections ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Simmie Knox, under commission of the United States Supreme Court/Wikimedia Commons
Le 18 septembre dernier, le juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, décéda, laissant ainsi vide un siège pour un remplaçant. Le juge Ginsburg était pour l’avortement et le « mariage gay », elle compte à son actif un vote contre une loi visant à limiter les avortements par naissance partielle (infanticide) au Nebraska, selon LifeSiteNews :
Entre autres actes, Ginsburg vota l’annulation d’une loi du Nebraska interdisant les avortements par la naissance partielle. « Un règlement de l’État qui “a pour but ou pour effet de placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme recherchant l’avortement d’un fœtus non viable” viole la Constitution », soutenait-elle.
Vous me pardonnerez si je ne comprends pas grand-chose à cette déclaration, parce que l’avortement par naissance partielle, voyez-vous, est employé tardivement dans la grossesse, quand l’enfant à naître est précisément viable et difficile à… « interrompre », ou à tuer pour parler normalement.
Ruth Bader Ginsburg, non seulement vota en faveur du « mariage gay », dans le cadre du jugement Obergefell v. Hodges, mais célébra des « mariages gay » en tant que magistrate :
Ginsburg était également en faveur du « mariage » homosexuel. Quelques mois seulement après que la Cour suprême eût infirmé la Defense of Marriage Act en 2013, Ginsburg est devenue le premier juge de la Cour suprême à célébrer une cérémonie de « mariage » homosexuel.
« Je pense que ce sera une déclaration de plus que les personnes s’aimant et voulant vivre ensemble devraient pouvoir bénéficier des bénédictions et des difficultés de la relation maritale », affirmait Ginsburg après la cérémonie. Elle a ensuite officié lors de plusieurs autres « mariages » homosexuels, avant d’imposer le « mariage » homosexuel à la nation dans l’affaire Obergefell contre Hodges en 2015.
Le défunt juge aurait exprimé le souhait qu’on ne nommât pas son remplaçant avant les élections à venir, rapporte LifeSiteNews dans un second article :
Lire la suiteSelon un rapport du NPR, Ginsburg aurait déclaré à sa petite-fille Clara Spera : « Mon souhait le plus ardent est que je ne sois pas remplacée avant la nomination d’un nouveau président ».