Un renversement radical de Roe vs Wade à l’horizon ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Les États-Unis sont en tumulte. Un document divulgué hier changera peut-être radicalement le cours de l’histoire américaine de l’avortement.
Dans un article publié le 2 mai, Politico rapporte avoir obtenu un document rédigé par le Juge Samuel Alito. Selon l’article, « Le projet d’avis est une répudiation complète et sans faille de la décision de 1973 qui garantissait les protections constitutionnelles fédérales du droit à l’avortement et une décision ultérieure de 1992 — Planned Parenthood v. Casey — qui maintenait largement le droit. »
La fuite d’un document de la Cour Suprême est une nouvelle presqu’inconcevable. Est-elle légitime ?
Alito aurait écrit dans le document que « Roe s’est complètement trompé dès le départ. Son raisonnement était exceptionnellement faible et la décision a eu des conséquences dommageables. Et loin d’aboutir à un règlement national de la question de l’avortement, Roe et Casey ont enflammé le débat et approfondi la division. »
Sous le titre « Opinion de la Cour », il aurait affirmé « Nous estimons que Roe et Casey doivent être annulés. La Constitution ne fait aucune référence à l’avortement, et aucun droit de ce type n’est implicitement protégé par une disposition constitutionnelle... »
Ce sont de mots extrêmement puissants. Des mots qui changeraient drastiquement le futur pro-vie américain.
Politico affirme que, « Le renversement de Roe conduirait presque immédiatement à des limites plus strictes sur l’accès à l’avortement dans de larges pans du sud et du Midwest, avec environ la moitié des États prêts à imposer immédiatement de larges interdictions à l’avortement. »
Des points d’interrogation majeurs restent à être résolus dans cette nouvelle renversante, mais pour l’instant le mouvement pro-vie espère que les vies de millions d’enfants à naître pourront être sauvés.
Le Sénat confirme la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis
Ketnaji Brown Jackson et Joe Biden.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The White House/Flickr/Wikimedia Commons
7 avril 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le Sénat américain a voté jeudi la confirmation de la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis, après un processus de confirmation controversé au cours duquel les sénateurs républicains ont examiné le dossier judiciaire de l’ancienne juge de la Cour de circuit et ont critiqué ses peines prétendument clémentes pour les délinquants de pornographie infantile.
Le Sénat a voté 53-47 jeudi après-midi pour confirmer Jackson, avec l’aide des sénateurs républicains de gauche Susan Collins (Maine), Lisa Murkowski (Alaska) et Mitt Romney (Utah).
La présidente du Comité national républicain (RNC), Ronna McDaniel, a publié une déclaration immédiatement après la confirmation du choix du président américain Joe Biden pour la Cour suprême, qualifiant Jackson de « juge radical et activiste ».
« Le choix de Biden, Ketanji Brown Jackson, est un juge radical et activiste, qui n’a pas répondu à des questions simples sur son dossier, y compris son indulgence envers les délinquants pédophiles et son soutien à la Théorie critique de la race », a déclaré Mme McDaniel. « Jackson a prouvé qu’elle était en phase avec l’agenda politique d’extrême gauche, refusant même de définir ce qu’est une femme. Le RNC demandera des comptes aux démocrates en novembre pour avoir soutenu le choix radical de Biden. »
Mme Jackson remplacera le juge libéral et pro-avortement Stephen Breyer à la Cour, qui a annoncé son intention de prendre sa retraite au début de l’année. Breyer, 83 ans, a toujours voté avec les libéraux de la Cour et s’est opposé à plusieurs reprises à la législation pro-vie.
Au cours des audiences de confirmation, qui ont débuté le 21 mars, Mme Jackson a exprimé sa gratitude d’avoir été proposée pour ce rôle et a signalé son intention de suivre les traces de son prédécesseur.
« C’est une grande leçon d’humilité que d’être proposée pour le siège du juge Breyer, et je sais que je ne pourrai jamais le remplacer. Mais si ma candidature est confirmée, j’espère perpétuer son esprit », a déclaré Mme Jackson, qui a travaillé comme assistante juridique pour M. Breyer en 2000, lorsqu’il s’est prononcé contre une loi pro-vie du Nebraska qui aurait interdit les horribles avortements par naissance partielle.
Lire la suiteLe Sénat américain confirme Ketanji Brown Jackson comme première femme noire à la Cour suprême des États-Unis
– Bloomberg (@business) 7 avril 2022
Les juges imposent l’avortement en tant que « droit fondamental » au Kenya
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : hin255/Adobe Stock
Le 25 mars, méprisant le droit fondamental à la vie, « la Haute Cour de Malindi a jugé que l’avortement est “un droit fondamental en vertu de la Constitution du Kenya” » rapporte une synthèse de presse de Généthique. Ainsi les « arrestations de patientes ou de prestataires pratiquant des avortements sont … “illégales” ».
Se faisant, les juges s'érigent en législateurs puisque, selon Le Blog d’Yves Doudal, « dans la Constitution l’avortement est interdit sauf si la vie de la mère est en danger ».
La décision de la Cour a affirmé que : « La protection de l’accès à l’avortement a un impact sur les valeurs constitutionnelles vitales, notamment la dignité, l’autonomie, l’égalité et l’intégrité corporelle. » L’impact de l’avortement se résume en effet à un déni complet de la dignité de l’être humain dès sa conception, et une violation de l’égalité entre tous les êtres humains.
Sur simple base d’âge, l’enfant à naître est considéré inférieur aux enfants nés et égal à un objet jetable, alors que même scientifiquement, il est distinctivement supérieur aux objets. « L’embryon, comme tout être humain, a en lui-même le principe de son changement. En cela, il se distingue totalement d’un objet, qui ne change que par une intervention extérieure (Fondation Jérôme Lejeune). »
Quant à l’intégrité corporelle, le processus d’avortement est loin d’être un processus qui respecte le corps de la femme et de son enfant que ce soit l’avortement médical, par aspiration, par démembrement, ou par induction. Tout avortement est un irrespect moral et physique envers la vie, la dignité, et la liberté de l’enfant à naître.
La loi protégeant les bébés dès que leurs battements de cœur sont détectables gagne à la Cour suprême du Texas
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
11 mars 2022, Austin, Texas — Aujourd’hui, la Cour suprême du Texas a dit « non » à l’affirmation des avorteurs selon laquelle les fonctionnaires de l’État ont un rôle à jouer dans l’application de la loi texane des battements de cœur — mais ce n’est pas ainsi que la loi est conçue. Le juge Jeff Boyd a écrit que le fait d’accorder le pouvoir d’application aux fonctionnaires de l’État va à l’encontre du langage clair de la loi, qui exige spécifiquement que la loi soit appliquée par des citoyens privés et interdit son application par le gouvernement.
« Une fois de plus, la loi texane sur les battements de cœur l’a emporté devant les tribunaux — non seulement devant la Cour suprême des États-Unis, mais maintenant devant la Cour suprême du Texas », a déclaré Jonathan Saenz, président et avocat de Texas Values. « La haute cour a rejeté l’interprétation erronée que les groupes d’avortement font de cette loi pro-vie et, par conséquent, cette affaire de vie ou de mort devrait être rejetée. Les bébés gagnent à nouveau ».
Dans son avis, la Cour a conclu :
[La loi texane sur les battements de cœur] prévoit que ses exigences peuvent être appliquées par une action civile privée, qu’aucun fonctionnaire de l’État ne peut intenter une telle action ou y participer en tant que partie, qu’une telle action est le moyen exclusif d’appliquer les exigences, et que ces restrictions s’appliquent nonobstant toute autre loi. Sur la base de ces dispositions, nous concluons que la loi du Texas n’accorde pas aux cadres de l’agence d’État désignés comme défendeurs dans cette affaire le pouvoir de faire appliquer les exigences de la loi, que ce soit directement ou indirectement. Nous répondons à la question certifiée du Cinquième Circuit : non.
« La décision d’aujourd’hui est une grande victoire pour le Texas Heartbeat Act, qui sauve des vies », a déclaré Kimberlyn Schwartz, directrice des médias et des communications pour Texas Right to Life. « Nous avons dit depuis le début que la poursuite des avorteurs devait être rejetée. Il est clair que la législature n’a jamais voulu que les agences de l’État participent à l’application de la loi Texas Heartbeat, et la Cour suprême du Texas en a convenu. Ce n’est pas la dernière étape du voyage, car l’affaire va maintenant retourner devant la Cour d’appel du cinquième circuit, mais elle affirme une voie positive pour cette loi historique. Nous sommes reconnaissants au Texas Heartbeat Act de continuer à sauver des milliers de vies, et nous espérons que la justice ouvrira bientôt la voie à la protection de tous les enfants à naître en annulant Roe v. Wade. »
Lisez le jugement au complet ici (en anglais).
La Cour suprême des É.-U. refuse d’intervenir dans un procès entre un collège chrétien et un professeur pro-LGBT
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hin255/Adobe Stock
1er mars 2022, Washington DC (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis a refusé lundi de se saisir de l’affaire du droit d’un collège chrétien à prendre des décisions de promotion sur la base de l’adhésion ou non d’un employé aux principes chrétiens, concluant que l’intervention était prématurée alors qu’un litige inférieur était en cours.
Selon le Christian Post, l’affaire concerne le Gordon College dans le Massachusetts et l’ancien professeur associé Margaret DeWeese-Boyd, qui a poursuivi le collège en 2017 parce qu’il avait refusé de la promouvoir en raison de son plaidoyer contre les politiques de l’école sur les questions LGBT et les relations sexuelles extraconjugales.
Le Gordon College soutient que la décision relève d’une « exception ministérielle » aux règles de discrimination sur le lieu de travail, les institutions religieuses ayant le droit de décider qui transmettra la foi aux autres, sans interférence du gouvernement, même lorsque les employés en question ne sont pas des « ministres » au sens strict. L’avocat de Mme DeWeese-Boyd soutient que le sujet qu’elle enseignait, le travail social, étant strictement laïc, l’exception ministérielle ne devrait pas s’appliquer.
Le juge Jeffrey Karp, de la Cour supérieure du Massachusetts, s’est rangé du côté de Mme DeWeese-Boyd en 2020, tout comme la Cour judiciaire supérieure du Massachusetts en 2021, qui a estimé que « Mme DeWeese-Boyd était censée et tenue d’être une enseignante et une universitaire chrétienne, mais pas une ministre. Par conséquent, l’exception ministérielle ne peut s’appliquer comme défense à ses réclamations contre Gordon ».
La plus haute juridiction du pays a publié mardi 1er mars une liste d’ordonnances confirmant qu’elle n’examinera pas encore l’appel de Gordon College. La liste était accompagnée d’une déclaration du juge conservateur Samuel Alito, rejoint par les juges Clarence Thomas et Amy Coney Barrett, expliquant que, tout en reconnaissant que « la position préliminaire du litige compliquerait notre examen », il estime que « dans une affaire future appropriée, cette Cour pourrait être amenée à résoudre cette importante question de liberté religieuse ».
Lire la suiteKetanji Jackson : candidate pro-avortement à la Cour suprême des États-Unis
Ketanji Brown Jackson.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
La nouvelle candidate à la Cour suprême des États-Unis, Ketanji Brown Jackson, désignée par le président américain le 25 février, ne fait que porter le flambeau pro-avortement de son prédécesseur, le juge Stephen Breyen.
En vue de la décision cruciale de l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, les combattants pro-avortement considèrent que cette nomination est une victoire.
Dans un communiqué, la présidente du plus grand fournisseur d’avortements aux États-Unis, Planned Parenthood, a déclaré que « Cette nomination arrive alors que nos libertés et nos libertés civiles sont en crise ». « Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’un juge de la Cour suprême qui comprend l’impact des décisions de la Cour sur les personnes — en particulier sur les droits reproductifs et LGBTQ + — et l’importance de protéger les libertés individuelles pour les générations à venir ».
La déclaration d’indépendance américaine ne dit-elle pas que, « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains Droits inaliénables, parmi lesquels figurent la Vie, la Liberté et la Recherche du Bonheur. » ? Ne précise-t-elle pas que le droit à la vie appartient à tous les hommes ? Les « libertés », entre autres celle de l’avortement, qu’Alexis McGill Johnson défend violent ce droit fondamental à la vie.
Marjorie Dannenfelser, la présidente de l’organisme pro-vie américain SBA List, a affirmé que « Ketanji Brown Jackson est soutenu par de nombreux groupes pro-avortement parmi les plus radicaux d’Amérique ».
Rien d’étonnant puisqu’« Elle s’oppose officiellement au droit à la liberté d’expression des défenseurs pro-vie qui plaident pour sauver des vies devant les centres d’avortement et soutient la fausse affirmation selon laquelle l’avortement est un “soin de santé”. » « Nous ne doutons pas qu’elle travaillera avec l’administration la plus pro-avortement de l’histoire pour enchâsser l’avortement dans la loi à l’échelle nationale », conclut Dannenfelser.
La Cour suprême de Colombie dépénalise l’avortement jusqu’à 24 semaines
Par Laura Nicole (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans un geste tragique, la Colombie a dépénalisé l’avortement jusqu’au seuil de viabilité de 24 semaines de grossesse [qui peut en fait aller jusqu'à la 21e semaine]*, pour tout le pays, emboîtant le pas à d’autres grands pays d’Amérique latine comme le Mexique et l’Argentine.
La décision a été prise par la Cour suprême de Colombie, généralement considérée comme plus libérale que le reste du pays, dans une décision partagée à 5 contre 4. La question devait initialement être tranchée en novembre 2021, mais lorsque le juge Alejandro Linares a fait des commentaires publics en faveur de l’avortement, des questions ont été soulevées pour savoir si le juge devait se récuser, ce qu’il a finalement fait. Les autres juges étaient également divisés, selon le Washington Post, et la Cour a donc ajouté un juge pour départager les voix, ce qui a finalement fait pencher la décision en faveur de l’avortement.
Avant la décision de la Cour, les avortements n’étaient autorisés dans le pays qu’en cas de viol, de malformation grave du fœtus ou de danger pour la vie de la mère, même si tuer intentionnellement un enfant à naître n’est jamais médicalement nécessaire. Les femmes qui se faisaient avorter étaient passibles de sanctions pénales et de peines d’emprisonnement, ce qui a été à l’origine du procès intenté en 2020 par les partisans de la coalition Causa Justa, favorable à l’avortement, qui est parvenu jusqu’à la Haute Cour.
Suite à la décision de la Cour, les avortements en Colombie peuvent désormais être légalement pratiqués jusqu’à la 24e semaine de grossesse. Après 24 semaines (environ six mois), la vie de la mère doit être en danger pour qu’un avortement soit autorisé.
Les pro-vie du pays, dévastés par la nouvelle, ont pris la parole sur les médias sociaux pour exprimer leur déception.
Lire la suiteAujourd’hui : Marche pour la Vie à Washington DC
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Aujourd’hui, vendredi 21 janvier, des Américains et des personnes venues de partout dans le monde se sont réunis pour marcher pour la vie à Washington DC.
Ces dizaines de milliers de personnes marchent dans l’espoir de retourner Roe vs Wade, le jugement responsable de plus de 60 millions d’avortements aux États-Unis.
Le 22 janvier 1973, la Cour Suprême des États-Unis a légalisé l’avortement dans l’affaire Roe vs Wade. Depuis cette décision, des milliers de pro-vie protestent devant la Maison-Blanche chaque année dans la plus grande manifestation des droits de l’homme au monde.
Lors de cette 49e marche, la présidente de la Marche pour la Vie, Jeanne Mancini, a affirmé, « Roe is not settled Law ! », Roe n’est pas réglé !
La Marche pour la Vie ne défend pas seulement les millions d’enfants à naître victimes de l’avortement, mais aussi le futur des États-Unis et de toutes ses futures générations. La victoire doit être gagnée, et les enfants à naître doivent être défendus.
Comme l’a rappelé le sénateur du Dakota du Nord, le caractère sacré de la vie humaine n’est pas un combat politique, c’est un combat pour l’humanité elle-même.
Soyons sûrs, avec le sénateur John Thune, qu’« au final, le bien et la justice prévaudront, parce que nous avons la Vérité de notre côté ».
La Cour suprême des États-Unis bloque la vaccination obligatoire dans les entreprises, mais l’autorise pour les prestataires de soins de santé
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock
13 janvier 2022, Washington (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis a bloqué le mandat du vaccin COVID-19 de l’administration Biden pour les entreprises privées, tout en confirmant un autre mandat pour les travailleurs de la santé dans les établissements qui reçoivent des fonds fédéraux.
Dans un coup dur pour le plan COVID de la Maison-Blanche, la Haute Cour a statué à 6 contre 3 contre le mandat des entreprises, qui avait été émis en novembre par l’Occupational Safety and Health Administration [Administration de la santé et de la sécurité au travail] (OSHA) du ministère du Travail. Les trois juges nommés par les démocrates ont exprimé leur désaccord.
Dans le même temps, les juges ont autorisé les exigences de vaccination de l’administration pour les travailleurs de la santé dans une décision de 5-4, dans laquelle les juges en chef John Roberts (nommé par le président George W. Bush) et le juge Brett Kavanaugh (nommé par le président Donald Trump) ont rejoint les libéraux.
La Cour suprême a entendu les arguments oraux sur les contestations des mandats lors d’une session spéciale vendredi.
La majorité de la Cour, nommée par les républicains, a jugé que l’OSHA avait outrepassé son autorité statutaire avec le mandat pour les entreprises et a déclaré que l’agence ne pouvait pas réglementer le COVID-19 comme un « risque professionnel ».
« Permettre à l’OSHA de réglementer les dangers de la vie quotidienne ─ simplement parce que la plupart des Américains ont un emploi et font face à ces mêmes risques pendant leur temps de travail ─ élargirait considérablement le pouvoir réglementaire de l’OSHA sans autorisation claire du Congrès », peut-on lire dans la décision de la majorité.
Lire la suiteL’Autriche légalise l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jokekung/Adobe Stock
Le jeudi 16 décembre, le Parlement autrichien a légalisé l’euthanasie pour les personnes atteintes d’une maladie grave ou incurable, suivant l’invalidation de l’interdiction d’une telle pratique par la Cour constitutionnelle en 2020.
Un scénario classique (et on sait ce que cela donne…). Selon Gènéthique :
Le texte prévoit que deux médecins valident les demandes après avoir reçu le consentement « libre et éclairé » du patient. Un délai « d’au moins douze semaines » devra s’écouler entre la demande et le suicide assisté. Une durée réduite à deux semaines pour les patients en phase terminale.