Bolsonaro critique la décision de la Cour suprême du Brésil criminalisant «l’homophobie et la transphobie»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fabio Rodrigues Pozzebom/Agência Brasil/Wikimedia Commons
La Cour suprême du Brésil a décrété jeudi dernier, par huit voix contre trois, que ce qu’elle considèrait être de « l’homophobie » ou de la « transphobie », comme assimilée au racisme, était criminel. Jair Bolsonaro, président du Brésil, a blâmé la Cour suprême pour ce qu’on pourrait appeler de l’activisme judiciaire. Extrait du site Le Blog d’Yves Daoudal :
Hier [14 juin], le président Jair Bolsonaro a vertement critiqué cette décision, déclarant que la Cour suprême est « complètement dans l’erreur », parce que ce n’est pas à elle de faire les lois.
« Seul le Congrès peut approuver la définition des crimes et des sanctions, seul le Congrès peut voter des lois sur les agissements criminels », a également martelé l’un des trois juges qui ont voté contre.
Les unions contre nature légalisées à Taïwan
Mémorial Tchang Kaï-chek à Taipei, en Taïwan.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ma Jien-kuo/GoodFreePhotos
Après avoir négligé une pétition officielle de 7 millions de signatures, le parlement de Taïwan a adopté une loi garantissant aux couples de même sexe des droits légaux similaires à ceux prévus pour les couples normaux. Extrait de la FSSPX.News :
La loi adoptée par le parlement le 17 mai 2019 garantit aux couples de même sexe des protections juridiques similaires à celles prévues pour les unions entre un homme et une femme. Taïwan devient le premier pays d’Asie à légaliser le « mariage » homosexuel.
Juste avant le vote, la présidente de la République de Chine, Tsai Ing -wen, était sortie de sa réserve en déclarant : « aujourd’hui, nous pouvons écrire l’histoire et montrer au monde que des valeurs progressistes peuvent s’enraciner dans une société est-asiatique ».
Le vote du 17 mai 2019 revêt surtout un aspect symbolique, car le résultat ne laissait guère de place au doute : déjà en 2017, la Cour constitutionnelle avait décidé que les couples de même sexe devaient avoir le droit de se marier légalement. Elle avait donné au gouvernement jusqu’au 24 mai 2019 pour faire adopter par le Parlement un règlement spécifique.
Élargissement des conditions d’accès à l’avortement au Mexique
Billet de blogue D’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Cour suprême du Mexique a rajouté aux possibles conditions d’accès à l’avortement le danger que représenterait la grossesse pour la santé de la mère, ouvrant beaucoup plus largement les portes à l’avortement dans ce pays. Extrait de Gènéthique :
Le Mexique vient de rendre légal l’avortement en cas de risque pour la santé de la mère. C’est la Cour suprême de justice du Mexique (SCJN) qui a statué mercredi : les femmes pourront désormais avorter en toute légalité à condition que la grossesse fasse courir un risque pour la santé de la mère. Jusqu’ici, les deux exceptions dépénalisant l’IVG, clairement définies dans les articles 333 et 334 du code pénal fédéral, étaient les cas de viol ou de risque de décès maternel.
Le gouverneur d’Ohio signe un projet de loi protégeant les enfants à naître dont le cœur bat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Cette loi qui est déjà menacé de poursuite par un puissant organisme pro-avortement, l’ACLU, pourrait être la base de l’annulation du jugement de la Cour suprême des États-Unis Roe c. Wade, rendu en 1973. Extrait de LifeSiteNews :
Le projet de loi d'Ohio visant à interdire l'avortement dès que battement cardiaque du fœtus est détecté est finalement devenu loi jeudi, après une interminable bataille l'an dernier, un vote manquant de peu de surmonter le veto du gouverneur précédent de l'État.
Le projet de loi 23 du Sénat interdirait l'avortement d'un bébé dès que son battement cardiaque peut être détecté (aux alentours de 6 à 8 semaines), sauf en cas de menace physique pour la mère. Les médecins contrevenants risqueraient jusqu'à un an de prison et la suspension ou la révocation de leur permis d'exercice de la médecine (avec en plus des amendes du conseil médical servant à financer les services d'accueil et d'adoption). Les femmes pourraient également poursuivre les avorteurs pour mort injustifiée.
Le projet de loi a été adopté par le Sénat de l'État en mars et par la Chambre des représentants mardi, lors d'un vote par 56 contre 40, rapporte Cleveland.com. Le gouverneur républicain d'Ohio, Mike DeWine, l'a signé plus tard dans l'après-midi, rapporte WOSU.
« La fonction essentielle du gouvernement est de protéger les plus vulnérables d'entre nous, ceux qui n'ont pas de voix », a déclaré DeWine. « Le rôle du gouvernement devrait être de protéger la vie du début à la fin »
[...]
« Y aura-t-il un procès ? Oui, nous comptons là-dessus », a déclaré Ron Hood, représentant républicain de l'État. « Nous sommes excités à ce sujet. Parce que ce sera la loi qui renversera l'arrêt Roe c. Wade. Ou bien, il y a plusieurs choses qu'ils [la Cour suprême] pourraient faire. Ils pourraient laisser la question aux États. »
La section d'Ohio de la très gauchiste American Civil Liberties Union (ACLU) a déjà déclaré qu'elle intenterait des poursuites pour empêcher l'entrée en vigueur de la loi, représentant deux affiliés de Planned Parenthood en Ohio et des centres d'avortement de Cleveland et Dayton.
Réponse du gouvernement canadien à une pétition pro-vie…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Cette pétition, lancée par Brian Kroeker de Vernon en Colombie-Britannique, le 17 mai 2018, appuyée par le député conservateur Brad Trost, et qui a récolté 3759 signatures, demande au gouvernement canadien d’entamer un débat respectueux à la Chambre des communes, sur le sujet de l’avortement. En effet, la pétition rappelle la situation de l’avortement au Canada depuis le jugement R. c. Morgentaler de la Cour suprême en 1988. L’avortement n’est encadré par aucune loi ; 100 000 avortements sont effectués par année ; l’avortement a des effets négatifs sur la femme, tant psychologiquement que physiquement ; un certain nombre d’avortements sont pratiqués selon le sexe de l’enfant à naître ; le père de l’enfant n’a aucun droit de parole ni les parents de mineur. La pétition stipule, d’après le site du Parlement du Canada :
Lire la suiteAttendu que :
Le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la primauté du droit ;
Il n’y a aucune loi régissant l’avortement depuis que la Cour suprême a invalidé la loi antérieure dans l’affaire R. c. Morgentaler en 1988 ;
Approximativement 100 000 avortements sont effectués chaque année au Canada ;
Ces avortements ont des effets négatifs prouvés sur la santé physique, notamment reproductive, et mentale des femmes qui en font le choix ;
Le droit inconditionnel des femmes de choisir doit être contrebalancé par les droits des enfants à naître et des autres intéressés tels le père de l’enfant et les parents de jeunes filles enceintes ;
L’adoption de lois limitera le recours à l’avortement pour contrôler la race, le sexe ou d’autres caractéristiques jugées indésirables ;
L’article 7 de la Charte garantit le droit de chacun à la vie.
Nous, soussignés, citoyens du Canada, prions le gouvernement du Canada d’amorcer un débat de fond respectueux à la Chambre des communes dans l’optique de former un comité multipartite qui rédigera un projet de loi sur l’avortement au Canada, lequel sera soumis à un vote libre à la Chambre.
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Un futur juge de la Cour suprême des États-Unis ?
Cour suprême des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pycril/Pixabay
Le juge de la Cour d’appel du 7e circuit, Amy Coney Barrett, serait sur les premiers rangs dans les choix du président américain Donald Trump pour le prochain remplacement de juge à la Cour suprême, si tant est qu’il en ait l’occasion.
Professeur en droit à l’Université Notre-Dame-du-Lac avant d’être juge, Mme Barret est catholique, mère de sept enfants dont deux adoptés, et semble être tout indiquée pour un futur poste à la plus haute cour des États-Unis.
D’après une vidéo de Fox News (ci-dessous), Mme Barret ne craint pas de répondre par l’affirmative quand on lui demande si elle est une catholique orthodoxe. Elle précise que son affiliation à une église ou sa foi ne pèserait pas sur ses décisions judiciaires. J’imagine qu’il faut entendre par là qu’elle appliquerait la loi, jusqu’au point où celle-ci irait contre sa foi, auquel cas elle démissionnerait. Un catholique ne doit pas mentir, mais il ne peut rendre de mauvais jugements, aussi conformes soient-ils à la loi du pays :
Lire la suiteMalgré l’avis contraire des électeurs, Taïwan légalisera probablement l’«union» des homos
Par Gontran Paume (Medias-Presse.info) — Photo : tingyaoh/Pixabay
Le 24 novembre 2018, les conservateurs taïwanais organisaient une pétition officielle (avec passage dans un bureau de vote) pour tenter d’empêcher le mariage homo que la Cour Constitutionnelle avait imposé à Taïwan par sa décision 748 prise en 2017, décision qui donnait un délai de 2 ans (soit jusqu’en mai 2019) au gouvernement pour faire voter une loi en ce sens.
La Constitution taïwanaise permet sous certaines conditions d’organiser des pétitions officielles. Les opposants au « mariage » homo sont parvenus à organiser une pétition contre ce « mariage ». Cette pétition a recueilli plus de 7 millions de voix alors qu’une pétition en sens contraire organisée le même jour (pour le « mariage » homo) n’a recueilli que 6 millions de voix.
Malgré le résultat de ces deux votes qui donne une nette majorité aux partisans du mariage traditionnel (entre un homme et une femme), le gouvernement a annoncé le 21/2/2019 qu’il allait déposer un projet de « loi » en faveur du dit « mariage ». Le pire est que même si le parlement taïwanais suivait la même voie de la sagesse que les électeurs en rejetant ce projet de « loi », le mariage entrerait quand même directement dans le Code civil, sans « loi ».
Cette entrée dans le Code civil est prévue fin mai 2019 si le projet n’est pas voté.
Et Taïwan prétend encore être le défenseur de la démocratie face à la dictature de la Chine communiste ! Le problème est que si les dirigeants de Taïwan continuent à diriger leur île indépendante de manière de plus en plus immorale, Taïwan perdra ses ressorts vitaux et ne pourra probablement pas résister longtemps aux manœuvres chinoises pour conquérir leur île.
Par ailleurs, de quel droit la Cour constitutionnelle de la République de Chine (nom officiel de Taïwan, à ne pas confondre avec la République populaire de Chine, le régime communiste) prétend-elle que le « mariage » homo est un droit constitutionnel alors même que probablement personne n’avait ne serait-ce qu’évoqué cette possibilité en 1949 au moment de la constitution de Taïwan comme pays indépendant de la Chine communiste ?
A Taïwan comme ailleurs, on ne peut rien construire dans la durée sans le respect des commandements de Dieu.
La Chambre des représentants du Nouveau-Mexique vote un projet de loi sur l’avortement tardif
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : lunar caustic/Flickr/Wikimedia Commons
Encore un État des États-Unis qui adopte un projet de loi pour l'avortement tardif. Dans le cas du Nouveau-Mexique, c’est un projet de loi qui ferait en sorte que l’avortement tardif resterait légal, même si le jugement Roe c. Wade était annulé. Il ne manque plus que l'approbation du Sénat. Extrait de LifeNews :
La Chambre des représentans du Nouveau-Mexique a approuvé mercredi un projet de loi radical en faveur de l’avortement qui garderait l’avortement légal durant tous les neuf mois de la grossesse, même si l’arrêt Roe c. Wade était annulé.
Le Santa Fe New Mexican rapporte que le projet de loi 51 de la Chambre des représentants a été adopté par un vote de 40 contre 29, après plus de trois heures de débat. Six démocrates se sont joints aux républicains pour s’opposer à cette loi.
Parrainé par le député républicain Joanne Ferrary, le projet de loi abrogerait une loi des années 1960 qui interdit l’avortement sauf en cas de viol, d’inceste ou de menaces pour la vie de la mère. La loi n’est pas en vigueur en raison de l’arrêt Roe c. Wade, mais si la Cour suprême annulait le jugement, elle entrerait à nouveau en vigueur.
Le projet de loi de Ferrary y apporterait ce changement; au lieu d’être l’un des neuf États qui criminaliseraient le meurtre d’un enfant à naître par un avorteur, le Nouveau-Mexique autoriserait l’avortement sans restriction. Essentiellement, les bébés à naître pourraient être avortés pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance.
[...]
Le projet de loi abrogerait également la protection de la conscience des professionnels de la santé qui croient qu’il est répréhensible d’avorter des bébés à naître.
Le Mississippi envisage l’interdiction de l’avortement quand le cœur du fœtus bat
Parlement du Mississippi.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : watkinswd/Pixabay
Si l’État du Mississippi réussissait à interdire l’avortement des enfants à naître dont le cœur bat, la Cour suprême se décidera-t-elle à légiférer ? Extrait du National Post :
Les législateurs du Mississippi envisagent ce qui pourrait devenir l’une des lois les plus strictes du pays en matière d’avortement. Les projets de loi qui ont été adoptés par les comités législatifs mardi interdiraient l’avortement dès que le battement de cœur fœtal est détecté, et ce, dès la sixième semaine de grossesse.
Le gouverneur républicain Phil Bryant a déclaré qu’il signera le projet de loi 732 de la Chambre ou le projet de loi 2116 du Sénat, qui seront soumis à l’ensemble de la Chambre et du Sénat pour un travail plus approfondi. Les partisans et les opposants s’attendent à un procès.
Un juge de l’Iowa a annulé une loi similaire le mois dernier.
Plusieurs États pourraient envisager de mettre en place des restrictions plus strictes en matière d’avortement pour que la Cour suprême des États-Unis, plus conservatrice, conteste la décision de 1973, qui a légalisé l’avortement à l’échelle nationale, et tente de casser ce jugement.
Le Mississippi a l’une des législations les plus strictes sur l’avortement aux États-Unis, comprenant une période d’attente de 24 heures et le consentement parental pour les mineurs. L’année dernière, l’État a promulgué une loi interdisant l’avortement après 15 semaines, et un juge fédéral l’a déclarée inconstitutionnelle.
[...] Le projet de loi permettrait toujours l’avortement si une grossesse met en danger la vie d’une femme ou l’une de ses principales fonctions corporelles.