Asia Bibi acquittée par la Cour suprême du Pakistan, échappe après neuf ans à la peine de mort pour blasphème
Asia Bibi.
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Le long calvaire, ou plutôt le lent martyre d’Asia Bibi s’arrête enfin au terme d’une procédure judiciaire qui aura duré neuf ans. Non, rien ne prouve qu’elle ait proféré quelque blasphème contre le « Prophète », le 14 juin 2009, et donc, elle ne mérite pas les rigueurs de la loi pakistanaise, qui est une loi de charia. L’arrêt de la Cour suprême du Pakistan a invalidé mercredi matin les décisions des juridictions inférieures et ordonné la libération immédiate de cette mère de famille chrétienne. Son exfiltration vers un pays chrétien est désormais la toute première urgence, car des manifestations protestant contre la décision de la Cour ont déjà paralysé plusieurs grandes villes du pays, et d’autres acquittés de ce type de crime ont déjà été lynchés par la foule en colère contre de semblables décisions, par le passé. L’analyse de la décision elle-même révèle cependant la dureté et l’emprise de la charia au Pakistan.
Neuf ans de détention dans une petite cellule sordide, sous la menace de ses codétenues musulmanes, le harcèlement des gardes qui lui répétaient qu’elle méritait d’être pendue, la séparation d’avec son mari et ses enfants : Asia Bibi a souffert pour sa foi et dans une certaine indifférence de la communauté internationale qui, sans être totale, l’a laissée dans la soumission vis-à-vis de juges qui n’auraient pas eu d’états d’âme à confirmer sa condamnation à mort s’ils avaient jugé que les faits étaient établis.
Asia Bibi acquittée : la Cour suprême du Pakistan a pris une décision courageuse
La lecture du jugement de 56 pages se révèle du plus haut intérêt. On peut en retenir plusieurs points essentiels.
Lire la suiteUn juge demande à la Cour suprême d'annuler l'arrêt Roe c. Wade et de protéger l'enfant à naître
Tom Parker.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo trouvée sur LiveActionNews
C'est un juge de la Cour suprême d'Alabama, Tom Parker, qui a demandé, dans sa conclusion particulière rédigée lors d'un procès sur le meurtre d'une femme enceinte et de son enfant à naître, que la Cour suprême des États-Unis renverse le jugement Roe c. Wade. La Cour suprême d'Alabama a, par ailleurs, unanimement déclaré que l'enfant à naître est une personne humaine.
Extrait de LiveActionNews :
... la Cour suprême d'Alabama déclare :
« La valeur de la vie d'un enfant à naître n'est pas inférieure à celle de la vie d'une autre personne. Le commentaire complémentaire du tribunal de première instance selon lequel ce pays est bâti sur une protection égale et l'application régulière de la loi pour toutes ses personnes est également fondé sur le droit constitutionnel. Ainsi, notre Cour conclut que la déclaration du tribunal de première instance, indiquant qu'il n'attribuerait pas un poids moindre à la circonstance aggravante parce que Baby Doe était une personne non encore née au moment du meurtre, n'était pas erronée. »
Le juge Henry Blackmun de la Cour suprême des États-Unis qui a rédigé l'opinion majoritaire dans Roe c. Wade, a déclaré : « Si la suggestion que l'humanité [du fœtus] est établie, le cas [du droit à l'avortement] tombe, bien sûr, car le droit à la vie du fœtus est alors spécifiquement garanti par le [14e] Amendement. »
Le juge Tom Parker a écrit dans sa conclusion particulière (extrait) :
« J'écris spécialement pour expliquer les principes présentés dans le jugement principal et pour noter l'anomalie juridique et le raisonnement fallacieux qu'est Roe c. Wade. J'exhorte la Cour suprême des États-Unis à rejeter cette exception, de plus en plus isolée, aux droits de l'enfant à naître. »
La Cour suprême de Norvège donne raison à ce docteur qui a refusé d'implanter des contraceptifs
Dr Katarzyna Jachimowicz.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle de Norvège.
Extraits de LifeNews :
La Cour a établi que le Dr Katarzyna Jachimowicz a agi dans le cadre de ses droits lorsqu'elle a refusé de suivre une procédure médicale à laquelle elle avait une objection morale.
[...]
En 2015, le Dr Jachimowicz perdit son emploi dans une clinique de médecine générale de la municipalité de Sauherad. Elle avait refusé d'insérer des dispositifs intra-utérins (DIU), qui peuvent agir comme abortifs. L'administration d'une procédure qui pourrait entraîner un avortement* contredit sa foi chrétienne.
*C'est aussi mauvais parce que contraceptif — CQV
Les pâtissiers refusant de fabriquer un gâteau célébrant le « mariage "gay" » gagnent leur procès
Daniel et Amy McArthur, le jeune couple qui dirige la pâtisserie Ashers Baking Compagny.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Une victoire pour ce couple de chrétiens, les cinq juges de la Cour suprême de Grande-Bretagne ont unanimement donné raison à l'entreprise familiale de pâtisseries qui a refusé de faire un gâteau portant les personnages de Sesame Street, Ernie et Bert accompagnés de la phrase « Supportent le mariage Gay ».
Le client porta plainte prétendant que ce refus le faisait se sentir comme une « personne moindre ».
Les juges ont respectivement noté dans le jugement sur le refus de l'entreprise familiale et le mécontent que « L'objection portait sur le message du gâteau, et non sur les caractéristiques personnelles du messager, ni sur quelqu'un à qui il était associé, » rapporte LifeSiteNews.
Université Trinity Western : La Cour suprême du Canada réinterprète les lois selon son penchant progressiste
Il y a près d’un mois, la Cour suprême du Canada a statué contre une université chrétienne qui désirait former des avocats. La nouvelle de cet arrêt que nous considérons comme liberticide a fait peu de bruit au Québec. C’est pourquoi nous pensons qu’il est utile de revenir sur celui-ci.
Trinity Western contre les barreaux britanno-colombien et ontarien
La Cour suprême du Canada a statué sur le fait que les barreaux de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont le droit de refuser d’agréer la faculté de droit proposée par l’Université chrétienne Trinity Western (UTW), à cause de son code de conduite jugé discriminatoire envers les homosexuels. Ce code de conduite interdit aux étudiants et au personnel de l’UTW d’utiliser un langage vulgaire ou obscène, d’être ivres, de consommer de la pornographie, de médire des gens ou de s’adonner à des activités sexuelles extra-conjugales ou homosexuelles. Il n’est donc pas « discriminatoire » envers les seuls homosexuels, mais contre toute une série de comportements considérés comme non bibliques.
L’Université Trinity Western est une université chrétienne évangélique privée à Langley, en Colombie-Britannique. La Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada a approuvé le programme de droit de l’UTW et a reconnu qu’il respectait les normes universitaires et professionnelles. Les barreaux n’alléguaient donc pas que quelque chose clochait dans le programme juridique de l’UTW, que ses professeurs étaient inaptes, que les étudiants à l’issue de leur cursus ne connaîtraient pas le droit, mais ils prétendaient que le code de vie de UTW est discriminatoire envers la communauté LGBTQ+. Seule cette « communauté » intéressaient les barreaux en question, les hétérosexuels obscènes ou aux mœurs légères ne suscitaient aucun intérêt de leur part.
Lire la suiteJordan Peterson : chrétiens, « Défendez vos droits, entrez en politique » !
Jordan Peterson.
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv)
Pas une semaine, désormais, sans que le célèbre psychologue canadien Jordan Peterson n’agite un journaliste ou ne prenne la parole dans quelque média encore ouvert à son discours… Même le New York Times lui a consacré un portrait le 18 mai dernier. On ne passe pas à côté d’un phénomène médiatique. Au bout d’un moment, il faut s’y mesurer, dans un sens ou dans un autre, pour louer sa réticence au politiquement correct ou au contraire stigmatiser ses « fioritures régressives » comme j’ai pu lire — la seule indifférence ne suffit plus. Il faut se situer par rapport à lui, en justifiant sa position : rien qu’en cela, le « curseur Peterson » est remarquable au sens littéral du terme. Pas étonnant que le point Godwin fut si vite atteint : le psychologue à succès des réseaux sociaux vient de porter plainte pour s’être fait traiter de nazi.
Mais ses ardeurs restent les mêmes : aux chrétiens canadiens à qui on vient de refuser une université de droit trop… chrétienne, il dit de se lever et de s’engager — sous peine d’être bientôt submergés.
Lire la suiteArchevêque de San Francisco : « Les Etats-Unis peuvent endurer le mensonge du mariage homosexuel. Mais nous, nous n'y participerons pas, ni ne nous tairons »
Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Saint Louis, lundi 19 juin 2015. Si la Cour Suprême des Etats-Unis d'Amérique décide de redéfinir le mariage dans les prochains jours, rien n'empêche la conférence épiscopale américaine de proclamer la vérité, explique l'archevêque, qui fait le point sur la question.
« Quoiqu'il arrive à la fin du mois, rien de ce que la Cour Suprême dira ne peut changer ce qu'est le mariage. Aussi continuerons-nous à le promouvoir et à le défendre ». Ainsi s'est exprimé l'archevêque de San Francisco, son Em. Salvatore Cordileone, porte-parole du Comité pour la promotion et la défense du mariage (Subcommittee for the Promotion and Defense of Marriage) de la conférence épiscopale américaine (USCCB, United States Conference of Catholic Bishops).
Lire la suiteDécision ou absence de décision de la Cour Suprême sur les droits de l'enfant à naître au Canada
Sur le site de Radio-Canada du 3 mai 2013:
(Cour Suprême du Canada)
La Cour suprême du Canada a ordonné vendredi la tenue d'un nouveau procès pour une Ontarienne accusée d'avoir fait disparaître le cadavre d'un enfant dans l'intention de cacher sa naissance. Le plus haut tribunal du pays ne s'est toutefois pas avancé sur la controversée question des droits du foetus dans le Code criminel canadien.La cause à l'origine de ce jugement implique Ivana Levkovic, une femme de Mississauga, en Ontario, accusée d'avoir jeté le corps de son nouveau-né dans une rivière. La femme, qui alléguait que son enfant était déjà mort à la naissance, avait été acquittée par un juge de première instance, qui avait expliqué que l'article 243 du Code criminel canadien était vague au point d'en être inconstitutionnel.Or, comme le foetus n'a pas de statut légal au Canada, le juge s'était dit incapable dans cette cause de concilier les concepts légaux « d'enfants » et « avant la naissance » puisqu'avant de naître, le bébé n'est tout simplement pas considéré comme une personne au sens de la loi. On ne peut donc accuser quiconque d'avoir attenté à sa vie.La cause avait été portée en appel par la Couronne. La Cour d'appel de l'Ontario a alors statué que l'article 243 n'était pas imprécis au point d'être inconstitutionnel. Les avocats de Mme Levkovic avaient poursuivi jusqu'en Cour suprême, alléguant que l'imprécision l'article 243 du Code brimait les droits et libertés constitutionnels de leur cliente.L'article 243 du Code criminel stipule : « Est coupable d'un crime quiconque fait disparaître le cadavre d'un enfant pour cacher la naissance que l'enfant soit mort avant, pendant ou après la naissance ».La Cour suprême du Canada a validé vendredi la décision de la Cour d'appel de l'Ontario, qui a statué qu'en dépit de la définition controversée que fait le Code criminel d'un foetus, un citoyen n'a tout simplement pas le droit de dissimuler la dépouille d'un nouveau-né, que la mort soit survenue avant, pendant ou après la naissance.La Cour suprême a par conséquent ordonné la tenue d'un nouveau procès pour Ivana Levkovic.