Italie : nouvelles directives gouvernementales pour faciliter l’auto-avortement
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo (couleurs modifiées) : Freepik
Comme partout dans les soi-disant pays européens civilisés, l’accès facile à l’avortement, jusqu’à tard durant la grossesse, a fait un bond en avant durant la crise de coronavirus.
Ainsi en Italie, alors que l’on suffoque sous la chaleur d’août et plus encore sous les mesures de sécurité anti-Covid voulues par l’Institut Supérieur de la Santé et le gouvernement italiens et destinées paraît-il à protéger la santé, donc la vie, un autre organisme italien, le Conseil supérieur de la Santé et ce même gouvernement socialo-libéral favorisent l’avortement tout en mettant la santé et la vie des femmes en danger. Et tout ceci au nom de la « civilisation ».
Le ministre de la Santé Roberto Speranza a donc édité de nouvelles directives qui prévoient l’interruption volontaire de grossesse avec la méthode pharmacologique, la pilule RU-486, en hôpital de jour et l’étendent jusqu’à la neuvième semaine, au lieu des sept semaines précédentes.
« Un pas en avant important dans le plein respect de la loi 194 [la loi permettant l’avortement de 1978] qui est et reste une loi de civilisation de notre pays » a-t-il déclaré dans un article sur Facebook, fier d’avoir obtenu que « la pilule RU-486 puisse être utilisée sans hospitalisation ».
« Un bond en arrière ». C’est ainsi que Giorgia Meloni, la responsable du parti identitaire Fratelli d’Italia a défini de son côté l’annonce de Roberto Speranza :
Lire la suiteLes nouvelles directives sur l’administration de la pilule RU486 sans hospitalisation obligatoire sont un bond en arrière pour les femmes et non un pas vers une plus grande « libre autodétermination féminine » comme la gauche voudrait nous le faire croire. Transformer l’avortement pharmacologique en pratique à domicile, c’est d’abord abandonner les femmes qui ont recours à l’administration de la pilule à elles-mêmes, sans surveillance médicale, sans soutien psychologique et leur faire vivre un processus difficile et dangereux dans la solitude.
Nous sommes en plein combat contre l’imposition d’une dictature sanitaire
Photo : vperemencom/Pixabay
Je vous écris aujourd’hui au sujet du Covid 19, parfaitement conscient de la possibilité que vous soyez ébranlé par mes propos, mais d’autant plus convaincu qu’il est de mon devoir de chrétien, de père de famille, de citoyen, et de président d’un organisme voué à la défense de la Vie dans sa plénitude, de vous partager mes réflexions sur ce sujet controversé.
C’est que j’ai la conviction que nous sommes aujourd’hui, dans le monde entier, en plein combat contre l’imposition d’une dictature sanitaire, alimentée par la peur d’un virus dont le taux de mortalité avoisine celui de la grippe saisonnière.i
Peur diffuse et étouffante, attisée par l’exagération du nombre de décès dus au covid, une majoration fondée sur la confusion entre les décès directement attribuables au covid 19 et ceux seulement associés de loin ou de proche au covid 19.ii
Peur assommante, propagée par la publication, surtout dans les grands médias de masse, de statistiques données hors contexte et mal interprétées, tels ces « cas » d’infection par le coronavirus qui sont supposés augmenter de façon alarmante mais qui, en réalité, sont susceptibles d’une interprétation positive, puisque nous avons de bonnes raisons pour croire que ce coronavirus se comportera comme la plupart des autres virus, et qu’après avoir été transmis à une portion importante de la population sans qu’elle ne ressente le moindre symptôme, une bienfaisante immunisation de masse s’en suivra.iii
Peur, finalement, perpétuelle, renforcée par d’arbitraires mesures tel le port obligatoire du masque. L’utilisation de ce dernier, qui avait été précédemment découragée lorsque le virus était à son plus fort en mars et avril, est rendue maintenant obligatoire au moment où il est à son plus faible.iv
Certains se demanderont peut-être si c’est le rôle du président d’un organisme qui défend la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, de commenter un tel sujet. Ma réponse ne peut être qu’un emphatique oui.
Oui, car nos droits et libertés, acquis précieux qui nous permettent de partager en société les vérités salvatrices sur la foi, la famille et la vie, sont maintenant en péril : à l’occasion de cette « pandémie » artificiellement gonflée, la censure dans les médias et sur les réseaux sociaux se fait de plus en plus étouffante. Des vidéos et des articles se font effacer pour la simple raison qu’ils contredisent les diktats des instances onusiennes telles l’OMS (grand promoteur, par ailleurs, de la masturbation pour les 0 à 4 ans). Et cela, au nom de la « santé », bien sûr ! Or, l’OMS affirme sans ambages sur son site Web que l’accès à l’avortement légal et « sécuritaire » (certainement pas pour l’enfant à naître) est essentiel pour la réalisation du droit à la santé des femmes. Combien de temps avant qu’on nous fasse taire à notre tour, dans l’intérêt de « la santé » ?
Il y a également notre liberté religieuse qui est en péril : outre les restrictions démesurées sur nos lieux de culte, restrictions déplorées par nul autre que le cardinal Lacroix lors d’une récente allocution le jour de la fête de sainte Anne, la fixation sur le prolongement de la vie biologique, au détriment des autres éléments qui constituent une vie bien vécue, est la preuve que notre État n’accepte aucun point de vue contredisant celui où prime la longévité d’une vie sans principe directeur sur la plénitude d’une vie dans le Christ.
Nous ne pouvons rester silencieux face à cette transformation radicale, pour le pire, de nos sociétés, sous prétexte d’un virus dont le taux de mortalité avoisine, rappelons-le, celui de la grippe saisonnière. Nous qui défendons la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, voulons par nos actions former une population responsable et libre de faire le bien et d’éviter le mal, sous le regard bienveillant du Bon Dieu. Or, on est en voie de créer une dis-société d’automates surmédicamentés et surveillés, isolés les uns des autres et évoluant dans un monde virtuel aseptisé et sans foi. Ce n’est pas ça une Culture de Vie !
Je vous invite donc à refuser la peur artificielle, par un Oui inconditionnel à cette Vie de liberté des enfants de Dieu.
Si le cœur vous en dit, ce « oui » à la Vie pourrait se traduire en une participation — avec ou sans masque, dans le respect de toutes les consignes gouvernementales légitimes — à notre prochaine épluchette de blé d’Inde ce dimanche 23 août à 12 h à l’extérieur de nos locaux !
Vous êtes également invité à vous joindre à nous pour un pèlerinage pro-vie le samedi 19 septembre à 8 h, débutant au 505 Sainte-Catherine Est. Pour réserver votre place, appelez-nous au 1-855-996-2686 et demandez Brian.
Pour la foi, la famille et la Vie,
Georges Buscemi, Président
Post-scriptum — Si vous n'avez pas d'exemple concret de la dictature sanitaire qui s'installe sous nos yeux, pensez à la censure, exécutée au nom de la santé, que YouTube, Facebook et compagnie exercent contre les vidéos et publications critiquant l’OMS et sa politique sur le coronavirus, ou promouvant l’hydroxychloroquine comme remède à ce virus ; d’autre part, l’avortement étant classé comme « soin de santé » par ses partisans (dont l'OMS), c’est donc sans doute pour défendre le « droit » à la santé des femmes que YouTube a censuré une célèbre vidéo qui menaçait ce « droit », au nom de la santé bien sûr… pourtant, elle ne faisait strictement que décrire des méthodes d’avortement. La dictature sanitaire et sa censure sont sur nous. — A. H.
[i] Le taux de mortalité du coronavirus se situe entre 1 et 6 décès par 1000 personnes infectées. En d’autres termes, sur 1000 personnes qui attrapent le virus, 997 en moyenne, ou 99,7 %, en survivent). La plupart des références pour toutes les affirmations contenues ci-dessus et dans les notes suivantes peuvent être trouvées sur ce site.
[ii] Le Dr Arruda a lui-même affirmé lors d’une conférence de presse que le décès d’un patient du covid dans une institution peut justifier à lui seul que tous les autres décès dans cette même institution soient attribués au covid, sans qu’il soit nécessaire de vérifier, par autopsie par exemple, la véritable cause des décès subséquents. C’est la même manipulation statistique ailleurs : en Italie, une étude démontra que seulement 12% des décès officiels par covid n’étaient pas accompagnés de cancers, de problèmes cardiaques, de diabète sévère, etc., sans parler que la moyenne d’âge des décès tourne autour de 80 ans, ce qui est en effet l’âge moyen des décès en général, en Occident.
[iii] Si suffisamment de personnes bien portantes (selon des études effectuées en Chine, jusqu’à 80% des porteurs du virus ne présentent aucun symptôme) sont exposées au virus, elles développent au contact de celui-ci des anti-corps pour y résister. La pandémie se termine lorsqu’il n’y a plus suffisamment de personnes sans contact préalable avec le virus.
[iv] L’objectif est-il actuellement de maintenir la peur en ce temps d’été où la « pandémie » au Québec tire à sa fin, en attendant la prochaine saison de grippe annuelle, où la mortalité recommencera, fournissant aux médias de nouveaux décès pour réalimenter leurs usines de fabrication de la peur ? Et cette peur ainsi maintenue, n’incitera-t-elle pas, entre autres, la population à s’arracher un prochain vaccin (obligatoire ?), ce qui renflouera de sommes faramineuses les coffres des pharmaceutiques, et cela en dépit du fait que maintes études démontrent que l’hydroxychloroquine, médicament bien connu et surtout bon marché, éradique merveilleusement le covid 19?
Les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes ont reçu des millions de dollars de l’administration Trump
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
Les centres de grossesse pro-vie ont reçu des millions de dollars pour aider les mères et les bébés dans le besoin ce printemps, grâce au fonds d’aide du Cares Act.
Selon les recherches du Guardian, l’administration Trump a donné plus de 4 millions de dollars aux centres de ressources pour les femmes enceintes par le biais du Programme de protection des chèques de paie (Paycheck Protection Program : PPP) du Cares Act. Cependant, le journal note que l’estimation est probablement faible, et que les centres de grossesse pourraient avoir reçu jusqu’à 10 millions de dollars par le biais de ce programme.
Cet argent supplémentaire arrive à un moment critique. Ces petites associations communautaires à but non lucratif fournissent des services gratuits à des dizaines de milliers de mères et de bébés chaque année, et beaucoup d’entre elles signalent une augmentation des appels à l’aide durant la [fausse*] pandémie. En mars et avril, l’Abortion Pill Rescue Network de Heartbeat International déclare avoir aidé deux fois plus de mères et de bébés qu’il ne le fait habituellement.
Parmi les bénéficiaires de ces subventions figurent Heartbeat International et Obria, qui fournissent tous deux conseils gratuits, aide matérielle et bien d’autres choses encore afin d’aider les mères à choisir la vie pour leurs bébés à naître.
Selon l’article :
Plus de 2 700 centres de crise pour femmes enceintes sont affiliés à Heartbeat International dans le monde entier, et ce dernier a lui-même obtenu un prêt PPP de 350 000 à 1 million de dollars, selon les données publiées par la SBA. Heartbeat International a déclaré que ceci permettrait de sauver 42 emplois…
Le SBA a approuvé la clinique Obria de San Jose en Californie pour un prêt maximum de 350 000 dollars du PPP, et le groupe a déclaré qu’il pourrait ainsi sauver 31 emplois. Le réseau de cliniques Obria reçoit déjà une subvention fédérale de l’administration Trump, dont une allocation par le biais du Title X pour la planification familiale pouvant atteindre 5,1 millions de dollars sur trois ans.
Les centres de grossesse pro-vie viennent en aide à des centaines de milliers de femmes et de bébés chaque année aux États-Unis, et la plupart fonctionnent principalement grâce à des dons et des bénévoles. Certains reçoivent des fonds du gouvernement pour soutenir leur travail de soutien à la vie, mais beaucoup d’autres n’en reçoivent pas.
Des milliers de centres de grossesse sont situés dans des communautés à travers les États-Unis, offrant des ressources gratuites aux familles ayant ou attendant un enfant. Ces services comprennent souvent conseils,tests de grossesse, échographies, tests de MST, couches, vêtements pour bébés et pour femmes enceintes, lits d’enfant, conseils post-avortement, cours sur l’art d’être parent et bien d’autres choses encore. Certains fournissent un logement temporaire, une aide à l’emploi et à l’éducation, de la nourriture et subviennent également à d’autres besoins de base.
Le Paycheck Protection Program (PPP) a été créé pour aider les petites entreprises et les organisations à but non lucratif pendant la [fausse*] pandémie de coronavirus. Bien qu’elle ne fût pas censée y être admissible, la chaîne d’avortement Planned Parenthood a également récolté environ 80 millions de dollars grâce au programme PPP — enlevant par là de l’argent aux petites entreprises et organisations qui pâtissent au milieu du confinement. Des rapports indiquent que l’administration Trump est en train de prendre des mesures pour récupérer les fonds partis vers la chaîne en avortement, et enquête sur la manière dont les demandes ont été approuvées.
*Commentaires d’Augustin Hamilton.
Le confinement cause 10 000 décès d’enfants chaque mois par malnutrition dans les pays pauvres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pikist
Le confinement qui nous est imposé, prétendument pour combattre le covid-19, a de tragiques répercussions dans les pays moins bien nantis, si l’on se fie à une étude publiée dans The Lancet, environ 10 000 enfants meurent de malnutrition par mois, maintenant, en conséquence des mesures « sanitaires » qui paralysent des pays entiers. Selon LifeSiteNews :
Plus de 10 000 enfants meurent maintenant chaque mois à cause des perturbations économiques que les restrictions contre le Covid-19 ont imposées en Amérique latine, en Asie du Sud et dans les communautés d’Afrique subsaharienne.
Dans ces régions, les familles sont confrontées à un avenir sombre sans suffisamment de nourriture, selon une étude publiée dans The Lancet.
« La crise sociale et économique mondiale sans précédent, déclenchée par la pandémie COVID-19, pose de graves risques pour le niveau nutritionnel et la survie des jeunes enfants dans les pays à faible et moyen revenu », rapporte la revue médicale. « L’augmentation prévue de la malnutrition des enfants, l’émaciation, est particulièrement préoccupante, en raison de la forte baisse des revenus des ménages, des changements dans la disponibilité et l’accessibilité financière des aliments nutritifs, et des interruptions des services de santé, de nutrition et de protection sociale ».
« Cela fait sept mois que les premiers cas de Covid-19 ont été signalés et il est de plus en plus évident que les répercussions de la pandémie causent plus de tort aux enfants que la maladie elle-même », déclare la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, dans un communiqué de presse.
Vous remarquerez que ni l’étude ni la directrice générale de l’UNICEF n’attribuent directement ce chiffre monstrueux de décès au confinement, mais aux « répercussions de la pandémie », alors qu’il est évidemment causé par le confinement et la panique, engendrée par les médias et les gouvernements, qui asphyxient la société.
Lire la suiteLe pro-vie Andrea Bocelli dénonce la surréaction gouvernementale au coronavirus
Andrea Bocelli.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : laurentius87/Flickr
Andrea Bocelli, célèbre chanteur aveugle et pro-vie italien notoire, a dénoncé devant le Sénat à Rome, lors d’une conférence portant sur le covid-19 en Italie, la surréaction du gouvernement face au coronavirus.
Pendant le confinement, Andrea Bocelli s'est rendu compte que le récit officiel n’était pas des plus véridiques, rapporte BreitBart : « J’ai vu que les choses n’étaient pas exactement comme on nous l’avait dit. »
Il s’aperçut même, avec le temps, qu’il ne connaissait personne personnellement ayant été aux soins intensifs pour cause de coronavirus :
« Mais au fil du temps, j’ai réalisé que je connaissais une tonne de gens, mais Dieu merci, je ne connaissais pas une seule personne qui se fut retrouvée aux soins intensifs, et je me suis interrogé sur notre réaction draconienne », déclare-t-il.
Privé de liberté :
« Prenant mes distances avec tout parti politique, je tiens à dire qu’il y a eu un moment où je me suis senti humilié et offensé d’être privé de la liberté de quitter ma maison, alors que je n’avais commis aucun crime », lance-t-il. « Et je dois avouer publiquement, et je le fais ici, que dans certains cas, j’ai délibérément désobéi à cette interdiction parce qu’il ne semblait ni juste ni sain de rester chez moi ».
Andrea Bocelli souligne l’inutilité de confiner les jeunes et les enfants :
Lire la suiteCependant, outre ses propres préoccupations, M. Bocelli souligne qu’il était encore plus inquiet pour les enfants de la nation. À ce jour, pas un seul adolescent en Italie n’est mort du coronavirus et le taux de mortalité infantile dans le monde [attribué au covid-19] est infinitésimal.
« Je pense qu’il est important de souligner la question de nos écoles et de nos enfants », dit-il. « J’ai une fille de 8 ans et je ne peux imaginer que ces enfants se rencontrer à l’école séparés par des barrières de plexiglas et se cachant derrière des masques ».
« Je ne peux pas comprendre comment, avec une rapidité aussi incroyable, nous avons décidé de fermer nos écoles et avec la même célérité nous avons rouvert des discothèques, où les enfants ne se rendent pas pour former leur cerveau mais pour le gâcher », ajoute-t-il.
France : remarquable intervention du député Emmanuelle Ménard contre le projet de loi « bioéthique »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : tirachardz/Freepik
On oublie souvent de mentionner que la procréation médicalement assistée (PMA) ou, dirais-je plutôt, la procréation artificiellement provoquée est un problème en soi. — A. H.
Le député Emmanuelle Ménard, a déposé une motion de rejet du texte de loi bioéthique qui passe en 2e lecture à l’Assemblée nationale ces jours-ci, en catimini, « sans que les Français puissent manifester ».
Remarquable intervention qui dénonce ce texte qui « va donner vie à des enfants volontairement programmés sans père… sans père ! »
« En réalité, ce qui se joue ici, insiste madame Ménard, c’est une rupture. Profonde. Anthropologique. »
Et de conclure :
« La motion de rejet que je défends pose cette question simple : est-ce juste ? Est-ce juste de priver, en l’espace d’un vote, des milliers d’enfants de leur père pour les générations à venir ?
J’en appelle à votre conscience. J’en appelle à votre courage. Oubliez les stratégies partisanes. Pensez à la profondeur des bouleversements d’une telle loi et résistez ! Résistez aux idéologies d’une poignée et osez répondre à cette question en votre âme et conscience : qui suis-je pour infliger cela à un enfant ?
Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte… »
Lire la suiteQuébec : Protestation du cardinal Lacroix contre les vexations du gouvernement québécois
Cardinal Gérald Lacroix, archevêque de Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ECDQ.tv
Le 26 juillet 2020, le cardinal Gérald Lacroix, archevêque de Québec, a donné dans la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré un véritable discours de protestation contre les mesures passées et présentes du gouvernement québécois envers les lieux de cultes.
Dans sa déclaration, Mgr Lacroix dit être conscient du bouleversement qu’a causé la fermeture de nos lieux de cultes, rapporte le site Église catholique de Québec :
Être privés de la célébration eucharistique, de la communion eucharistique et des autres sacrements pendant presque quatre mois a été très pénible, autant pour les fidèles que pour les pasteurs et les équipes pastorales.
Mgr Lacroix souligne la perplexité de nombreux fidèles qui se demandaient si les évêques du Québec ont agi auprès du gouvernement provincial. C’est ce qu’ils ont fait, affirme-t-il :
Je peux vous assurer que, dès les premières heures de cette pandémie, les évêques catholiques du Québec ont fait de grands efforts pour entrer en dialogue avec les autorités du Québec. Ce fut très laborieux de nous faire entendre.
Mais le gouvernement est resté sourd, négligeant les tentatives de contacts des évêques, ignorants leurs efforts de communiquer avec lui, déplore Mgr Lacroix :
En aucun temps, nous n’avons réussi à établir un dialogue franc et direct avec les responsables du Gouvernement et de la Santé publique. Nos contacts se sont limités continuellement à des tiers. Nous avons travaillé et soumis des protocoles en vue du déconfinement éventuel. Nous apprenions, par des tiers, que ces protocoles étaient bien préparés et élaborés mais jamais un communiqué officiel n’a annoncé qu’ils étaient acceptés.
Le problème résiderait-il là ? Le gouvernement aurait peut-être été plus attentif aux évêques si ceux-ci s’étaient montrés moins serviles; coopération diligente que Mgr Lacroix signale souvent dans son propos.
Lire la suiteColombie-Britannique : recommandé de mettre un masque pour les relations sexuelles avec un étranger…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Encore un exemple d’incohérence de la part d’autorités imposant un confinement désastreux. Le British Columbia Centre for Disease Control (BC-CDC) a publié un guide visant à diminuer les chances de propagation du covid-19 par le biais des relations sexuelles, notamment celles extra-conjugales, rapporte LifeSiteNews :
Le British Columbia Centre for Disease Control (BC-CDC) a publié une liste de suggestions sur la manière d’accroître la « sécurité » de l’intimité sexuelle durant la pandémie COVID-19, bien que de nombreux points approuvent tacitement les rapports sexuels occasionnels avec des étrangers.
[...] l’agence reconnaît que le risque d’attraper le COVID-19 augmente avec le nombre de partenaires sexuels d’une personne, mais elle ne déclare aucune limite ferme sur le sujet.
Il y est fait recommandation de ne pas s’embrasser, de porter un masque ou un préservatif, et autres conseils accompagnés d’illustrations obscènes, indique LifeSiteNews.
Si le virus est aussi dangereux que certains voudraient le faire croire, pourquoi ne pas mettre des limites aux relations sexuelles qu’un individu pourrait entretenir avec plusieurs autres. Ces conseils reviennent à mettre de minces barrières devant des occasions de contagions très probables ; tandis que d’autre part on paralyse la société entière afin de ralentir le plus possible la propagation DU virus par tous les moyens imaginables. Ce guide ne fera que rassurer les individus qui auraient pu craindre de répandre le coronavirus, les amenant à s’engager dans des comportements qui comportent d’extrêmes probabilités de dissémination du virus ; ça me fait penser à certaines propagandes qui recommandent l’usage du préservatif pour « sécuriser » les relations de nombres d’individus, ce qui n’a pour résultat que de les inciter à s’y jeter avec plus d’ardeur puisque se croyant protégés.
Bien sûr, la question morale est passée par-dessus bord depuis belle lurette.
Encore une fois, il n’y a pas de cohérence chez les grands-prêtres (athées) du culte au Coronavirus.
Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
*
La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteDerek Sloan, candidat à la direction du Parti conservateur, « à 100 % » contre le masque et le vaccin obligatoires
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik
Derek Sloan, député du Parti conservateur du Canada et candidat à la direction du parti, s’oppose au masque et au vaccin anticoronavirus obligatoires.
Le port du masque obligatoire est de plus en plus répandu au Canada, souligne le pro-vie Derek Sloan dans un courriel aux membres du parti, ce qui est assez étrange si l’on songe qu’il n’y a pratiquement plus d’hospitalisation de personnes malades du covid-19 (sans compter la question de l’utilité du masque et de sa dangerosité), et qu’il avait été vivement déconseillé par les mêmes personnes qui l’imposent maintenant :
Il est étrange que cela se produise maintenant, alors que le nombre d’infections est tellement inférieur à ce qu’il était en mars et avril. N’oubliez pas que dans ce temps-là, nos experts médicaux — tels que l’Organisation mondiale de la Santé et leurs adeptes — nous disaient que les masques ne feraient rien pour arrêter la propagation du virus, et pourraient en fait aggraver la situation. Vous en souvenez-vous ?
À l’époque, j’avais déjà remarqué que la médecin hygiéniste en chef du Canada, la Dre Theresa Tam, ne faisait que répéter les directives de l’Organisation mondiale de la Santé, et ces directives ne semblaient pas avoir à l’esprit les meilleurs intérêts des Canadiens.
Mais depuis, l’OMS, et les gouvernements et les médias à sa suite, a retourné sa veste, relève-t-il :
Mais ça, c’était avant. Quelque chose a changé et l’OMS est depuis lors passée de « les masques ne fonctionnent pas » à « les masques doivent être portés ».
Lire la suite