Le Parlement britannique pérennise la pratique d’envoi de pilules abortives par la poste
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : goodluz/Adobe Stock
Dernièrement, le gouvernement britannique avait annoncé pour le mois d’août la fin de la permission, donnée par décret en 2020, de se faire prescrire à domicile par « télémédecine » la pilule abortive. Au début de la crise covid, « des mesures temporaires avaient été instaurées, autorisant les téléconsultations en vue d’un avortement médicamenteux et l’envoi des produits abortifs par la poste », rappelle Gènéthique.
Malheureusement, les députés britanniques en ont décidé autrement, pérennisant cette pratique en votant un amendement à un projet de loi sur la santé, selon Gènéthique : « Alors que le gouvernement britannique comptait mettre fin aux mesures relatives à l’avortement prises pendant la crise du Covid-19, les députés ont adopté un amendement au projet de loi de santé afin de les pérenniser. L’amendement a été voté mercredi par la Chambre des Communes, par 215 voix contre 188. »
D’après les établissements pratiquant l’avortement, « 150 000 avortements » auraient été perpétrés selon la pratique susnommée depuis le début de la crise covid, rapporte Gènéthique.
Décidément, les adeptes de la culture de mort tiennent mordicus à conserver les « avancées » faites durant la « pandémie ».
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, sur la crise russo-ukrainienne
Publié en français par Fabien Laurent sur Médias-Presse Info
Appel à la création d’une Alliance Anti-Mondialiste pour unir
les peuples en opposition à la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial
« Rien n’est perdu avec la paix. Tout peut l’être avec la guerre. Que les hommes recommencent à se comprendre. Qu’ils recommencent à négocier. En faisant ces pourparlers avec bonne volonté et dans le respect des droits réciproques, ils s’apercevront qu’un succès honorable n’est jamais exclu des négociations loyales et actives. Ils se sentiront grands — de la véritable grandeur — si, faisant taire les voix de la passion, aussi bien collective que privée, et faisant droit à la raison, ils épargnent le sang de leurs frères et soustraient leur Patrie a la ruine. »
Ainsi Pie XII s’adressa, le 24 août 1939, aux gouvernants et aux peuples dans l’imminence de la guerre. Ce n’étaient pas des paroles de pacifisme vide, ni de silence complice sur les nombreuses violations de la justice qui avaient lieu en de nombreux endroits. Dans ce message radio, qu’encore certains se souviennent d’avoir entendu, l’appel du Pontife romain invoquait le « respect des droits réciproques » comme prémisse à des négociations de paix fructueuses.
La narration médiatique
Si l’on observe ce qui se passe en Ukraine, sans se laisser abuser par les falsifications macroscopiques des grands médias, on se rend compte que le « respect des droits mutuels » a été complètement ignoré ; au contraire, on a l’impression que l’Administration Biden, l’OTAN et l’Union européenne veulent délibérément maintenir une situation de déséquilibre flagrant, précisément pour rendre impossible toute tentative de règlement pacifique de la crise ukrainienne, provoquant la Fédération de Russie pour déchaîner un conflit. Là réside la gravité du problème. C’est le piège tendu à la fois à la Russie et à l’Ukraine, les deux étant utilisées pour permettre à l’élite mondialiste de mener à bien son plan criminel.
Que l’on ne soit pas étonné si le pluralisme et la liberté d’expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l’intolérance à l’égard des opinions qui ne sont pas conformes au récit officiel : les manipulations de ce type sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, des scientifiques et des journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés simplement parce qu’ils ont osé remettre en question l’efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets indésirables et la gestion peu judicieuse de l’urgence sanitaire leur donne raison, mais elle est obstinément ignorée parce qu’elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd’hui.
Si les médias du monde entier ont pu jusqu’à présent mentir sans aucune honte sur une question de stricte pertinence scientifique, en répandant des mensonges et en dissimulant la réalité, nous devrions nous demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement retrouver l’honnêteté intellectuelle et le respect du code de déontologie qu’ils ont largement répudiés avec la Covid.
Lire la suitePromotion de « la santé et les droits sexuels et reproductifs » (avortement) à l’ONU
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : bluraz/Adobe Stock
La femme n’est pas aussi respectée par l’Organisation des Nations Unies Femmes qu’on pourrait et aimerait le croire. C’est ce que m’ont prouvé deux semaines de participation aux événements parallèles de la soixante-sixième session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.
Placées dans le contexte de la crise climatique et de la pandémie récente, les diverses présentations données par des organisations non gouvernementales accréditées par l’ECOSOC (ONG) étendaient bien sûr l’éventail linguistique propre aux Nations Unies. Mais sous cette couverture de termes diplomatiques, climatiques, et « wokistes », était une urgence d’implanter et d’étendre globalement les SDSR (la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes) qui concrètement ne sont qu’une violation de la dignité intrinsèque de la vie humaine.
Ces SDSR, « droits », soi-disant « essentiels pour atteindre la justice » comme la coordonnatrice du plaidoyer international d’une ONG travaillant sur les SDSR n’a pas hésité à affirmer, comprennent le « droit » à l’avortement et à l’homosexualité. C’est la promotion de ces « valeurs », ces violations de la dignité humaine qui constituent l’une des missions les plus importantes des Nations Unies.
La crise climatique ou sanitaire n’est parfois qu’une excuse pour implanter le régime de la mort.
Le président de RFSU (l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle) Hans Linde a affirmé lors de l’événement parallèle que si nous voulons atteindre l’autonomie corporelle, nous devons lier l’égalité des sexes, les SDSR, et le changement climatique pour « garantir des SDSR inclusifs dans les initiatives de justice climatique ».
Dans la même lignée, durant son intervention à l’événement « Responsabilité envers toutes les femmes et les filles : respecter les programmes de la CIPD et de Pékin » Esperanza Delegado, la directrice du plaidoyer de MEXFAM Esperanza a déclaré que l’avortement sécuritaire devrait être un service de santé essentiel.
Cette fameuse croisade pour la libération de la femme, et l’égalité des sexes garantit-elle vraiment liberté et équité si les droits des enfants à naître y sont violés ?
Des baptistes poursuivent le gouvernement québécois pour imposition du passeport covid dans les lieux de culte
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jo Panuwat D/Adobe Stock
7 mars 2022 Québec, Québec (LifeSiteNews) — Une église baptiste du Québec a intenté une action en justice contre le gouvernement provincial parce qu’il a exigé des passeports de vaccination COVID pour entrer dans les lieux de culte, affirmant que de tels diktats violent la liberté de religion.
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) représentera l’Église baptiste de Saint-Augustin et son pasteur, le révérend Guillaume Roy. La JCCF a annoncé sa demande de révision judiciaire au nom de l’église et du pasteur contre le gouvernement du Québec dans un communiqué de presse envoyé à la fin de la semaine dernière.
Selon la JCCF, la demande du pasteur Roy fait valoir que les passeports de vaccins COVID « violent les libertés de religion, de conscience, d’association, de réunion pacifique et le droit à l’autonomie corporelle protégés par la Charte ».
« La demande de contrôle judiciaire du pasteur Roy réclame également à la Cour de se prononcer sur le fait que le gouvernement n’a pas consolidé les nouveaux décrets et arrêtés, ce qui a rendu leur compréhension presque impossible pour le citoyen moyen », indique la JCCF.
Selon M. Roy, « nous demandons aux tribunaux de sanctionner les abus commis par les autorités provinciales. Plus jamais nous ne devrions accepter que des responsables médicaux troquent leurs blouses blanches pour des uniformes de sergents et, dans une sorte de délire “germophobe”, ferment des églises. »
« Les églises sont les sanctuaires du peuple, pas le bras répressif du gouvernement ».
Samuel Bachand, avocat de la JCCF, a déclaré que le système juridique canadien est fondé sur la primauté du droit, mais aussi sur la suprématie de Dieu.
Lire la suiteUne religieuse, ancien médecin de l’armée, poursuit Washington DC au sujet du vaccin COVID obligatoire pour le personnel de santé
Sœur Deirdre Byrne.
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
10 mars 2022 (Société Thomas More) — Une religieuse catholique romaine bien-aimée, également médecin-chirurgien et colonel à la retraite de l’armée américaine, poursuit Washington, DC, au sujet de son mandat de vaccination COVID-19 imposé aux travailleurs de la santé.
Le 9 mars 2022, les avocats de la Société Thomas More ont intenté une action en justice devant la Cour fédérale du District de Columbia au nom de Sœur Deirdre Byrne contre la mairesse du district, Muriel Bowser, ainsi que LaQuandra Nesbitt — directrice du département de la santé du district — et le District de Columbia lui-même pour leur refus conjoint d’accorder à Byrne une exemption religieuse de vaccination.
Le conseiller spécial de la Société Thomas More, Christopher Ferrara, a expliqué que Byrne est une religieuse catholique romaine des Petites Travailleuses du Sacré-Cœur ainsi qu’un chirurgien général et un médecin de famille certifié, et elle fournit des services médicaux gratuits aux pauvres et aux sans-papiers.
« Sœur Deirdre a demandé — et s’est vu refuser — une exemption religieuse au mandat de vaccination COVID-19 des travailleurs de la santé de DC », a expliqué Ferrara. « Les trois vaccins COVID-19 approuvés aux États-Unis ont été testés, développés ou produits avec des lignées cellulaires provenant d’avortements, ce à quoi Sœur Deirdre est profondément et sincèrement opposée sur le plan religieux. »
L’action en justice note que Mme Bowser a déjà été réprimandée à deux reprises par le tribunal pour avoir imposé un fardeau à la religion par son abus des « pouvoirs d’urgence ».
« Une intervention judiciaire est nécessaire une fois de plus », a observé M. Ferrara, « cette fois pour empêcher une interdiction insensée de la pratique de la médecine par une religieuse qui a consacré sa carrière dans le District de Columbia à soigner les malades qui ne peuvent pas se permettre des soins médicaux de qualité ».
Lire la suiteTrudeau ne s’arrêtera pas tant que toute dissidence ne sera pas écrasée au nom de la « démocratie »
Justin Trudeau.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 mars 2022 (LifeSiteNews) — Dans un discours prononcé vendredi dernier à Toronto, le premier ministre Justin Trudeau a révélé ce que beaucoup d’entre nous savaient déjà être vrai : les termes « désinformation » et « mauvaise information » vont continuer à être militarisés et utilisés pour justifier l’éradication de toute dissidence politique.
Dans la plus pure tradition du Parti libéral, M. Trudeau a parlé des deux côtés de la bouche vendredi, alors qu’il s’adressait aux membres de la communauté ukrainienne du Canada dans le contexte de la crise russo-ukrainienne. Décriant les actions autoritaires de la Russie, Trudeau a réussi à glisser l’importance d’accroître la portée de sa propre autorité politique en soulignant la nécessité d’écraser la soi-disant « désinformation ». Comme l’ensemble de la gauche politique, Trudeau a l’étrange capacité d’exprimer certaines vérités tout en ouvrant la voie, simultanément et clandestinement, à son propre désir d’accroître son pouvoir et son influence sur les masses.
Si l’on considère que l’argent des contribuables canadiens sert à financer l’avortement, les programmes d’injections expérimentales de masse et autres maux sociaux, je dirais que nombre d’entre nous, chrétiens, sommes tout à fait ravis qu’une partie de notre argent soit dépensée à l’étranger pour aider les Ukrainiens innocents pris dans la crise humanitaire croissante provoquée par la guerre en cours. Mais, à l’instar de la solidarité bipartisane dont l’Amérique a fait l’expérience après le 11 septembre, il est de plus en plus prudent d’être à l’affût des plans du gouvernement visant à tirer profit de la souffrance, en utilisant cette période pour faire avancer son propre programme, comme George W. Bush l’a fait avec le Patriot Act.
Dans son discours, M. Trudeau a abordé à juste titre la peur et la tristesse que doivent ressentir les Ukrainiens. Que l’on pense que l’OTAN est pire que la Russie ou que la Russie est pire que l’OTAN, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que la vie humaine innocente doit être protégée et doit primer sur la géopolitique. Cependant, au lieu de s’en tenir à ce point, M. Trudeau a pris le temps d’aborder le soi-disant « glissement » des « démocraties » dans le monde, tout en faisant allusion à ce qu’il cherche à faire à ce sujet.
Lire la suiteUne université canadienne publie des études sur des « souris humanisées » à l’aide de tissus de bébés avortés
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 février 2022, Saskatoon, Saskatchewan (LifeSiteNews) — De nouveaux documents de recherche ont été publiés à la suite d’expériences sur des « souris humanisées » financées par le gouvernement à l’Université de la Saskatchewan, les contribuables canadiens devant payer pour une recherche médicale controversée utilisant les organes de bébés avortés.
Dr Kerry Lavender est professeur adjoint de biochimie, de microbiologie et d’immunologie à la faculté de médecine de l’université de la Saskatchewan, où sa biographie officielle mentionne les souris humanisées comme l’un de ses domaines de prédilection, lui attribuant le « développement du modèle de souris humanisée TKO-BLT en vue de la découverte et de l’évaluation de thérapies et de stratégies de guérison du VIH-1 » en collaboration avec le National Institute of Allergy & Infectious Diseases (NIAID) des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis.
Ces expériences, qui font l’objet d’une controverse depuis des années aux États-Unis, consistent à implanter des tissus fœtaux humains et des cellules souches fœtales humaines dans des souris afin de doter les animaux d’un système immunitaire plus proche de celui des humains dans le but de tester des médicaments.
Vote Family rapporte qu’en 2020, Mme Lavender a reçu une subvention de 317 258 $ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour d’autres études sur les souris humanisées, qui consistent cette fois à
des plaques de poumon fœtal humain par voie sous-cutanée sur l’épaule de souris immunodéficientes. Lavender, qui a qualifié ses créations de « mignonnes », disposerait de plus de 150 souris de ce type.
Lire la suiteFin du régime étendu d’avortement à domicile en Grande-Bretagne
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : dragonstock/Adobe Stock
« Suite à une puissante campagne populaire menée par la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), le gouvernement britannique a annoncé que la mesure temporaire permettant aux femmes de prendre à la fois la première et la deuxième dose de l’avortement “médical” à domicile prendra fin à minuit le 29 août 2022. » annonce Voice of the Family.
Non seulement l’avortement médical à domicile tue l’enfant à naître, mais il représente un danger pour la mère. Mettre fin à la permission d’avorter chez soi est ainsi une double victoire — bien que la « pilule abortive », deux pilules en fait, l’une pour tuer l’enfant à naître et l’autre pour l’expulser, continuera à être utilisée comme auparavant, l’administration de la première pilule se faisant désormais, dans un futur rapproché, uniquement en milieu médical, mais la mort de l’enfant à naître lui-même survenant souvent à domicile.
« Fin mars 2020, le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale a approuvé des mesures temporaires en Angleterre, pour autoriser ce que l’on appelle “l’avortement par télémédecine”, dans lequel des pilules abortives sont envoyées par la poste, après une consultation téléphonique, et prises en privé, sans assistance médicale. »
Pourtant le gouvernement avait interdit une telle mesure à peine une semaine plus tôt, mais le lobby pro-avortement eut raison de ses réticences, selon l’organisation catholique.
Même si le gouvernement britannique met fin à ces mesures pro-avortement, il demeure aussi pro-mort qu’avant comme la conclusion de son communiqué de presse le confirme, « Le bien-être et la sécurité des femmes ayant besoin d’accéder à des services d’avortement ont été et continueront d’être notre priorité. »
L’avortement peut-il vraiment représenter un besoin pour les femmes ? La procédure de l’avortement enterre non seulement la maternité de la femme, met sa santé en danger, et imprime une marque indélébile sur sa conscience, mais elle viole le droit à la vie de son enfant. Après, on la nomme responsable du « bien-être et la sécurité des femmes » alors que la mort d’un être humain est tout le contraire d’une procédure sécuritaire.
Les autopsies montrent que des personnes meurent à cause des vaccins covid
Par Joel S. Hirschhorn (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yuttana Studio/Adobe Stock
Campagne Québec-Vie aborde le sujet des vaccins du covid-19, dont l’imposition est le sujet ici, car il a un impact sur nos sujets habituels comme l’avortement. En effet, les vaccins du covid-19 actuellement disponibles sont liés à l’avortement par les lignées cellulaires issues de bébés avortés, comme HEK 293, dans leur développement, leur production ou leur testage. Voici un texte plus détaillé sur la question de notre implication dans ce débat. — A.H.
25 février 2022 (TrialSiteNews) — Imaginez des parents trouvant leurs fils adolescent mort dans son lit le matin, sans aucune indication préalable qu’ils étaient sérieusement malades. Imaginez le chagrin des parents qui se sont laissés convaincre par la coercition et la propagande pour faire vacciner leurs enfants, malgré toutes les données du CDC montrant que le COVID présente peu de risques d’effets graves sur la santé des enfants. Aujourd’hui, leurs enfants sont morts dans leur sommeil peu après avoir été vaccinés.
Notez qu’un excellent article paru en juin 2021 était intitulé : « Si les vaccins Covid-19 peuvent provoquer une inflammation cardiaque, la prudence s’impose chez les personnes à risque ». Il disait ceci : « Bien que la plupart des cas rapportés à ce jour soient légers et se résolvent sans conséquence, la myocardite peut être une affection grave. Elle peut entraîner un déclin important de la fonction cardiaque, nécessiter une hospitalisation, une pompe cardiaque artificielle, voire une transplantation cardiaque, et peut même être fatale ». Les médecins auteurs ont noté : « Pourtant, en tant que prestataires de soins de santé, nous ne devons pas donner l’impression de minimiser les complications graves comme la myocardite chez les personnes potentiellement à risque ». Mais qui est à risque ? Il semble maintenant clair que les jeunes hommes sont à risque. Ce qui est moins clair, c’est de savoir quels adultes sont à risque, sauf que nous savons que ce sont les hommes qui sont le plus à risque.
Un article médical récent a présenté des données sur la fréquence de la myocardite ; voici ses conclusions : « Dans cette étude descriptive de 1626 cas de myocardite dans un système national de déclaration passive, les taux bruts de déclaration dans les 7 jours suivant la vaccination ont dépassé les taux attendus dans de multiples strates d’âge et de sexe. Les taux de myocardite étaient les plus élevés après la deuxième dose de vaccination chez les adolescents de sexe masculin âgés de 12 à 15 ans (70,7 par million de doses du vaccin [Pfizer]), chez les adolescents de sexe masculin âgés de 16 à 17 ans (105,9 par million de doses du vaccin [Pfizer]) et chez les jeunes hommes âgés de 18 à 24 ans (52,4 et 56,3 par million de doses du vaccin [Pfizer] et du vaccin [Moderna], respectivement)… Ce risque doit être considéré dans le contexte des avantages de la vaccination par le COVID-19. » Mais les avantages sont minimes pour les jeunes gens en bonne santé.
Lire la suiteVaccination covid et grossesse
Par le Swiss Policy Research — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : uni/Adobe Stock
Selon une analyse préliminaire des données britanniques, la vaccination contre le covid pendant la grossesse pourrait être associée à un risque accru de 33 % de mortinatalité.
Remarque : cet article ne constitue pas un avis médical ; les lecteurs sont priés de consulter leur médecin.
Une analyse bayésienne préliminaire des données britanniques sur la mortinatalité, ajustée en fonction de l’âge et du trimestre, réalisée par un analyste de données indépendant, a révélé que la vaccination contre le covid pendant la grossesse était associée à une augmentation de 33 % du risque de mortinatalité par rapport aux [grossesses des] femmes non vaccinées (estimation min./max. : 11 % et 57 %).
Il convient de noter que le risque absolu de mortinatalité (après la 20e semaine) est plutôt faible (généralement environ 0,5 %) et que les données britanniques ne font pas de distinction entre la première et la deuxième vaccination. En outre, les données couvrent la période de janvier à août 2021, au cours de laquelle seules 25 000 des 355 000 femmes enceintes ont été vaccinées, et la plupart d’entre elles (71 %) n’ont reçu le premier vaccin covid qu’au troisième trimestre de leur grossesse. Enfin, la Grande-Bretagne a surtout utilisé le vaccin ADN d’AstraZeneca.
Néanmoins, si les 355 000 femmes enceintes avaient toutes été vaccinées, et si l’estimation du risque supplémentaire de 33 % est correcte et liée à la cause, cela aurait représenté environ 600 bébés mort-nés supplémentaires en Grande-Bretagne et environ 6 000 aux États-Unis et en Europe combinés.
Il convient de noter que le CDC américain a constaté qu’un « diagnostic de covid » peut également augmenter le risque de mortinatalité, mais toutes les femmes enceintes ne contractent pas le covid et la vaccination ne prévient pas forcément le covid.
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