Mgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
À gauche, Mgr Carlo Maria Viganò, à droite, le président des États-Unis Donal Trump.
Par Le blog de Jeanne Smits — Photo :
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suitePour mieux défendre l’enfant à naître caché, défendons le Christ invisiblement présent dans l’Eucharistie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Y a-t-il un lien entre le respect pour l’enfant à naître et la révérence envers la divine Eucharistie, l’un caché aux yeux d’un monde volontairement aveugle et l’autre signe et présence réelle du Christ, caché à nos yeux mortels ? La foi surnaturelle en l’Eucharistie est-il un apport indispensable à la foi naturelle en l’enfant à naître (je veux dire par foi naturelle : la croyance dans le concept naturellement déductible de la personnalité de l’enfant à naître, chose qui paraît difficile à beaucoup, entre autres parce que l’enfant à naître est caché, parce qu’il est petit et sans défense, parce qu’on ne l’entend pas, parce que beaucoup n’en veulent pas… et finalement parce qu’il n’est pas pleinement développé) ? Les pro-vie n’ont-ils pas déjà l'esprit exercé à reconnaître une vérité comme celle de la transsubstantiation ? L’irrévérence envers l’Eucharistie n’est-elle pas source d’irrespect envers l’enfant à naître ? une grande partie des pro-vie ne sont-ils pas catholiques (bien que malheureusement de nombreux adoptent une approche « laïque ») du fait justement que ces derniers (ou une partie d’entre eux) sont familiers avec la notion de présence cachée mais réelle (sans compter la grâce) ? Autant de questions pertinentes auxquelles John Smeaton, président de Voice of the Family répond dans une vidéoconférence. — A. H.
Allocution complète de John Smeaton, traduite par Campagne Québec-Vie d’après LifeSiteNews :
Bonjour ! Je suis John Smeaton, le modérateur de la conférence internationale en ligne de Voice of the Family intitulée Love and Reverence due to Our Lord : Let’s always receive Holy Communion on the Tongue (L’amour et la révérence dus à Notre-Seigneur : recevons toujours la Sainte Communion sur la langue).
Voice of the Family est une coalition internationale d’organismes pro-vie et pro-famille du monde entier, formée pour soutenir l’enseignement catholique sur la vie et la famille. Nous sommes très reconnaissants à LifeSiteNews, le numéro un mondial de l’information pro-vie, qui a permis la tenue de cette conférence en ligne.
Pour quelle raison au monde, pourrait-on se demander, une coalition pro-vie internationale organise-t-elle une conférence sur la façon de recevoir la Sainte Communion ?
Voice of the Family, en union avec le mouvement pro-vie mondial, défend l’inviolabilité et la valeur de chaque vie humaine, et ce avec fierté. En effet, nous considérons comme un privilège et un honneur de défendre les vies humaines les plus vulnérables, et nous en sommes fiers. De nombreux membres du mouvement pro-vie sont prêts à donner leur propre vie pour la vie de ceux qu’ils cherchent à protéger. Ceci constitue la force de notre engagement.
Et pourtant, il y a quelque chose d’encore plus grand que la sainteté de la vie humaine, c’est la vie divine, le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Jésus-Christ, véritablement présente dans la Sainte Eucharistie. Notre plus grand trésor sur terre est le Saint-Sacrement. « Il n’est point d’autre nation, si grande qu’elle soit », chante l’Office divin du Corpus Christi, « qui ait des dieux s’approchant d’elle, comme notre Dieu est présent pour nous ». L’Eucharistie est notre trésor le plus cher et la pensée de l’avoir si près de nous dans nos églises catholiques nous remplit de gratitude et d’une crainte révérencielle indescriptible.
Lire la suiteAmendes ou prison en Irlande pour les prêtres qui célébreront publiquement la messe
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée, côtés flous rajoutés) : Pikist
Aux termes d’une nouvelle loi votée dans la nuit de jeudi à vendredi en Irlande, les prêtres célébrant publiquement la messe encourent une amende de 2 500 euros ou 6 mois d’emprisonnement dans le cadre de nouvelles mesures « anti-COVID ».
Voici l’état actuel de la courbe des décès attribués au COVID-19 en Irlande depuis le mois de mars.
La mesure s’applique en fait à tout ministre du culte ou organisateur d’événement public, sans cibler spécifiquement les catholiques, mais en pratique ce sont bien sûr les catholiques qui sont les premiers visés. Seules les obsèques sont permises, avec une assistance maximale de 25 personnes hormis le célébrant.
Tous les événements publics sont interdits en Irlande depuis plusieurs semaines, hormis ceux qui se tiennent dehors et ne comprenant, ou n’étant signalés, que des personnes « résidant dans pas plus de deux lieux de résidence différents ». Les messes publiques sont interdites depuis le 5 octobre, alors même que les précautions liées au COVID y sont respectées avec une particulière diligence, comme l’a fait remarquer le sénateur Ronan Mullen, qui déplorait le « manque de nuance » des pouvoirs publics.
La loi amendée tout récemment par le Dáil précise que les événements religieux sont inclus, exposant les prêtres à la prison s’ils contreviennent à la loi.
L’Irlande et le Pays de Galles sont aujourd’hui les seuls pays d’Europe qui interdisent la célébration publique de la messe. En Irlande, de nombreux établissements « essentiels » sont autorisés à continuer de fonctionner, y compris les supermarchés, les opticiens, les marchés alimentaires… Le Iona Institute rappelle qu’une telle loi d’interdiction visant les offices catholiques n’a pas existé depuis les « penal times », l’époque de l’oppression anglaise où les catholiques étaient persécutés en Irlande. Le nouveau ministre de la Santé irlandais, Stephen Donnelly, a affirmé au cours des débats que la loi ne menaçait pas les prêtres, mais le député Michael McNamara conteste cette affirmation par la simple lecture de la loi, que l’on trouvera ici.
Les pays que Joe Biden dénonce comme totalitaires…
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Joe Biden, candidat démocrate aux présidentielles américaines, dépeignait lors d’une entrevue avec ABS le 15 octobre le totalitarisme qui sévirait dans certains pays de l’OTAN, comme la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie, selon Church Militant :
« Vous voyez tout ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie et la montée des régimes totalitaires dans le monde », s’est exclamé Biden en faisant référence à l’OTAN. « Ce président [Trump] embrasse tous les voyous du monde ».
Qu’ont donc de particulier ces trois pays ? La Hongrie est dirigée par un gouvernement majoritaire démocratiquement élu. La Pologne également. La situation de la Biélorussie est sans doute beaucoup moins nette sur ce point, mais de là à mettre les deux pays précédents sur le même pied, il y a un très grand pas. Pourquoi donc cette association ? Peut-être parce que les trois pays tiennent une route différente de celle que Biden souhaiterait les voir emprunter.
La Hongrie s’oppose à l’invasion massive et aux machinations LGBT ; la Pologne fait de même et tient une route intéressante sur la question de la vie à naître ; quant à la Biélorussie, elle a signé avec les deux précédents une déclaration (ainsi que 29 autres pays), s’engageant notamment à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international établi de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités en conformité avec ses lois et politiques ».
Autre chose intéressante sur la Biélorussie, son président Alexandre Loukachenko n’a pas mis son pays en confinement et s’est vu refuser par conséquent des sommes astronomiques, promises par le Fonds monétaire international aux pays plongeant leur population dans les mesures sanitaires radicales (et malsaines). Surprenant, non ! Par ailleurs, après que le président eût refusé les millions du FMI d’étranges manifestations surgirent, que les médias, y compris au Canada, rapportèrent pendant un temps.
Bref, si Joe Biden devient président, il faudra s’attendre à se qu’il cherche à casser les reins des pays comme ceux-là.
Le Rivotril à nouveau prescrit aux pensionnaires des EPHAD
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) — Photo : 8photo/Freepik
Il faut craindre une sévère augmentation de la mortalité dans les EHPAD dans les prochains jours. Non pas en raison d’une prétendue seconde vague de Covid-19 mais parce que le Rivotril est à nouveau prescrit aux pensionnaires des EPHAD !
Décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire – Légifrance
Chapitre 2 : Dispositions relatives aux médicaments (Articles 53 à 55)
Article 53
I. — Par dérogation à l’article R. 5121-82 du code de la santé publique, les spécialités pharmaceutiques à base de paracétamol sous une forme injectable peuvent être dispensées dans le cadre de leur autorisation de mise sur le marché, par les pharmacies à usage intérieur autorisées à délivrer des médicaments au public en application du 1° de l’article L. 5126-6 du même code, sur présentation d’une ordonnance émanant de tout médecin portant la mention « Prescription dans le cadre du covid-19 », pour permettre la prise en charge de la fièvre et de la douleur des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 et dont l’état clinique le justifie.
Le pharmacien de la pharmacie à usage intérieur appose sur l’ordonnance le timbre de la pharmacie et la date de délivrance ainsi que le nombre d’unités communes de dispensation délivrées et procède à la facturation à l’assurance maladie de la spécialité au prix d’achat de la spécialité par l’établissement de santé.
Lorsqu’elle est ainsi dispensée, la spécialité est prise en charge sur la base de ce prix par l’assurance maladie avec suppression de la participation de l’assuré prévue à l’article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
Lorsqu’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dispose d’une pharmacie à usage intérieur*, celle-ci peut se procurer la spécialité auprès de l’établissement pharmaceutique qui en assure l’exploitation ou auprès d’une pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé.
II. — Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention « Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ».
Lorsqu’il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site.
La spécialité mentionnée au premier alinéa est prise en charge par les organismes d’assurance maladie dans les conditions du droit commun avec suppression de la participation de l’assuré prévue à l’article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
Pour rappel, les contre-indications du médicament Rivotril rappellent que ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’insuffisance respiratoire grave.
*Le mode de caractères gras est rajouté dans les trois derniers passages en faisant l'usage. — A. H.
Réflexions morales sur le remède de Trump et les traitements contre le covid-19 d'un aspect similaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Encore récemment on avait appris que Donald Trump, président des États-Unis, avait contracté le covid-19, puis en avait été guéri avec un assortiment de médicaments dont le remède expérimental REGN-COV2 produit par la compagnie Regeneron Pharmaceuticals — on ne sait en quelle mesure ce produit en particulier aura participé au rétablissement du président. Ce remède, et les autres utilisés, est promu par Trump qui rêve de le rendre gratuit pour la population américaine et pourrait donc devenir une forme de soin largement employé contre le coronavirus, bien qu’il en existe d’autres — mais vous savez ce que c’est, l’hydroxycloroquine par exemple, ce vieux médicament, a tellement été diabolisé.
Le REGN-COV2 soulève cependant quelques difficultés morales, le développement de celui-ci comprenant l’usage d’un test d’évaluation biologique dérivé d’une lignée cellulaire issue d’un bébé avorté dans les années 70, le HEK293T, selon Catholic News Service (CNS) :
REGN-COV2 est le résultat de recherches minutieuses menées depuis les années 70, qui ont débuté avec une lignée cellulaire connue sous le nom de HEK293, dont l’origine communément admise est un fœtus avorté. Les cellules HEK293 sont largement utilisées dans la recherche médicale.
Au fil des ans, les chercheurs ont transformé la lignée cellulaire en ce qui est aujourd’hui connue sous le nom de HEK293T, ce qui permet de dire qu’il ne s’agit plus d’un tissu fœtal.
Je ne suis pas très bien l’auteur de ces lignes, si la lignée cellulaire extraite d’un bébé avorté a subi des transformations, des modifications, il doit bien rester une bonne part de ce qui était typiquement humain dans les cellules, ce sont sans doute des cellules humaines modifiées, mais des cellules encore en partie humaines ; aussi, de là à dire qu’il ne s’agit plus de tissu fœtal, il y a un grand pas.
Toutefois, la question ne repose pas sur cet aspect, qu’il s’agisse d’une lignée cellulaire extraite d’un bébé avorté ou d’une lignée cellulaire issue d’une lignée cellulaire dérivée d’un bébé avorté cela n’a pas une grande importance, car la question morale reste la même : il s’agit d’un produit provenant d’un acte pervers.
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider évoque « l’esclavage » des mesures COVID-19
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Fondazione Lepanto/YouTube
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a bien voulu répondre à mes questions sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19, que Mgr Schneider a qualifiée de « dictature sanitaire ». Il met en garde contre l’« esclavage » qui se met en place par le biais de mesures « absurdes » qui empêchent même d’utiliser sa raison.
Mgr Schneider a déclaré craindre que la pandémie COVID-19 ne soit utilisée comme une étape vers un « gouvernement mondial » par le biais d’un « contrôle » qu’il n’a pas hésité à comparer avec sa propre expérience sous le régime soviétique. Il a tout particulièrement souligné le degré d’athéisme que nous avons atteint à travers le souci exclusif des réalités corporelles.
Ci-dessous, l’interview complète de Mgr Athanasius Schneider. Elle a été enregistrée en anglais le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange. La traduction a été faite par mes soins. — J.S.
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Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?
Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20 000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.
Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.
Lire la suiteMgr Schneider : La riposte au coronavirus « montre les signes d’un gouvernement mondial »
Mgr Athanaisus Schneider.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 septembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une nouvelle entrevue, l’évêque Athanasius Schneider discute de la réaction au coronavirus et voit dans la réponse mondiale à celui-ci « les signes d’un gouvernement mondial ». Il souligne également les projets des groupes maçonniques qui travaillent pour « l’égalité, la liberté et la fraternité », ajoutant qu’avec le port des masques faciaux, « nous nous ressemblons tous désormais dans le monde entier ».
Le 20 septembre, s’entretenant avec Eva Doppelbauer de Gloria.tv, Mgr Schneider aborda plusieurs sujets importants, parmi lesquels les conséquences des rencontres interreligieuses à Assise sous le pape Jean-Paul II, l’expérience de Mgr Schneider de sa vie en Union soviétique par rapport à ce nous vivons aujourd’hui, et la protestantisation actuelle de la foi catholique et de son adaptation présente au monde.
Interrogé sur ses mises en garde contre une dictature mondiale à la lumière des mesures prises contre le coronavirus, et sur l’existence de preuves à cet égard, Mgr Schneider expliqua qu’« il n’y a pas de preuves concrètes, car si une dictature mondiale se développe, ils seront assez intelligents pour ne pas en procurer ». Les personnes qui planifient une dictature mondiale doivent être des « génies », qui « cachent autant qu’ils le peuvent leurs plans ». Sinon, poursuivit l’évêque kazakh d’origine allemande, « on les dévoilerait avant le temps ».
Cependant, continua le prélat, il existe « de solides indices que cela va dans le sens d’un gouvernement mondial ». Par exemple, les mots d’une personnalité éminente qui disait il y a cinq ans qu’une épidémie serait nécessaire pour établir un nouveau gouvernement mondial. C’est significatif, puisque cela a été évoqué par « certaines personnalités influentes », ajouta Mgr Schneider.
Autre indice, on pourrait également se pencher sur la façon dont « le monde entier est maintenant traité et réprimandé, unilatéralement, comme de petits enfants — jusqu’aux plus petits détails sur la façon de s’habiller, c’est-à-dire avec le masque facial, sur la façon de se déplacer, sur la distance à garder, dans le monde entier, et de manière uniforme » !
Lire la suiteLes mesures de confinement face au COVID-19 sont des «moyens extraordinaires» qui ne s’imposent pas, affirme Mgr Paprocki
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield en Illinois.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield dans l’Illinois, vient de publier une analyse philosophique des confinements liés au coronavirus, affirmant qu’il n’existe pas « d’obligation morale de fermer notre société, d’obliger les gens à rester chez eux, de mettre les employés au chômage, d’envoyer les entreprises à la faillite, de mettre en péril la chaîne d’approvisionnement alimentaire et d’empêcher les fidèles d’aller à l’église ».
Son raisonnement repose sur la distinction entre les moyens extraordinaires et les moyens ordinaires de sauver les vies humaines.
« S’il est vrai que certaines personnes peuvent volontairement adopter des moyens [extraordinaires], seuls les moyens ordinaires qui ne font pas peser une charge indue sont moralement requis pour préserver la vie, tant de la part des individus que de la société dans son ensemble », a-t-il souligné dans son essai publié dans la livraison de septembre d’Ethics & Medics.
Ce faisant Mgr Paprocki a appliqué les principes moraux couramment utilisés pour la prise de décision clinique vis-à-vis d’individus à la société dans son ensemble.
« Premièrement, s’il est vrai que nous reconnaissons que notre vie humaine est l’un des plus grands dons qui soient, elle ne constitue pas un impératif moral absolu ; elle est en réalité seconde par rapport à la vie éternelle de notre âme immortelle », écrit-il. Si la vie doit être traitée « avec respect et révérence », il existe des biens supérieurs, comme on peut le voir dans « le martyre ou la tentative de sauver la vie d’autrui ».
Lire la suiteLes évêques du Québec ont obtenu d’avoir 250 personnes dans les églises, autant que les cinémas, en « zone orange »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : magdiel macoqui/Pixabay
À vrai dire, ce sont les « leaders religieux » membres de la Table interreligieuse de concertation, dont les évêques catholiques du Québec font (malheureusement) partie, qui ont obtenu ce matin une audience auprès du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, et, au débouché de celle-ci, de pouvoir recevoir jusqu’à 250 personnes dans les lieux de cultes en zone déclarée orange par le gouvernement provincial, au lieu du ridicule nombre de 25 personnes quand les cinémas pouvaient en accueillir jusqu’à 250. Il sera également encore possible de recevoir 25 personnes dans les lieux de cultes, en « zone rouge », tandis que les cinémas seront fermés. Selon le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ) :
Les leaders religieux prennent acte de l’annonce faite hier par le Premier ministre qui rétablit la limite de 250 personnes admises dans les lieux de culte pour les régions qui ne sont pas en zone rouge.
Ils saluent également le fait que dans les zones rouges, il sera possible de continuer d’accueillir 25 personnes à la fois pour leur offrir ainsi le soutien spirituel dont elles ont besoin.
Par contre, c’est un peu une victoire à la Phyrrus, étant donné qu’une bonne partie de la population québécoise se trouve placée par l’État en « zone rouge ». Du moins, les personnes qui sont en « zone orange », et autres, pourront aller sans trop d'obstacles à l'église, tandis que les habitants des zones vues rouges par le gouvernement ne seront pas privés de messe.