Les petites sœurs des pauvres gagnent devant la Cour suprême contre le financement obligatoire de la contraception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Enfin, les petites sœurs des pauvres ont gagné ce long combat de sept ans qui les a amenées jusqu’en Cour suprême, cette longue lutte contre le financement d’une assurance pour la contraception imposé par l’ObamaCare. La Cour suprême a rendu son jugement par sept voix contre deux, selon LiveActionNews :
Dans un arrêt rendu mercredi, la Cour suprême des États-Unis a confirmé les règlements permettant aux employeurs de ne pas couvrir la contraception dans leurs régimes de soins de santé, en raison de leurs croyances religieuses. Dans la décision Little Sisters of the Poor Saints Peter and Paul Home v. Pennsylvania, le juge Clarence Thomas a écrit l’opinion majoritaire à laquelle se sont joints les juges John Roberts, Samuel Alito, Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh. Les juges Elena Kagan et Stephen Breyer ont émis une opinion concurrente, tandis que les juges Ruth Bader Ginsburg et Sonia Sotomayor sont en désaccord.
L’Affordable Care Act de 2010 (communément appelé ObamaCare) requiert des employeurs qu’ils fournissent des « soins préventifs » sans « aucune exigence de communication des coûts », mais, selon le juge Thomas, il ne précise pas ce qu’il faut entendre par « soins préventifs ». Les directives stipulent que les plans de soins de santé doivent couvrir tous les moyens de contraception approuvés par la FDA. Cependant, l’administration Trump a, depuis la création de l’ObamaCare, concédé aux employeurs des exemptions à l’assurance obligatoire des contraceptifs si ceux-ci avaient des objections morales ou religieuses.
« Selon ses termes, l’ACA laisse le contenu des directives à la discrétion exclusive de la HRSA [Health Resources and Services Administration] », écrit le juge Thomas. « En vertu d’une lecture sobre de la loi, nous concluons donc que l’ACA laisse largement à la discrétion de la HRSA la définition des soins et dépistages préventifs, ainsi que la liberté de créer des exemptions religieuses et morales ».
Les petites sœurs des pauvres pourront s’occuper de leurs pauvres tranquillement pendant un certain temps, j’imagine.
Une Québécoise de 19 ans dans le coma à cause de la pilule contraceptive
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Une jeune femme de 19 ans a été à l’hôpital pendant deux mois et est actuellement incapable de bouger et de parler, suite à une thrombose causée par la pilule contraceptive. Elle souffre d’un déficit héréditaire de protéine C, molécule empêchant la formation de caillots de sang, qui, combiné à la pilule contraceptive, augmente radicalement le risque de thrombose. La pilule contraceptive est connue pour favoriser la coagulation du sang.
Envoyée à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec le 7 mai 2020, alors qu’elle avait des maux de tête, vomissait, entendait très mal et se sentait très faible, elle fut placée « dans un coma artificiel », rapporte TVA Nouvelles :
« Elle avait des caillots de sang partout dans la tête jusque dans son cou », souffle le père.
Le 11 mai, le téléphone sonne à nouveau en pleine nuit. Lydia doit se faire opérer d’urgence sinon elle va mourir.
« C’était bouché à la grandeur. Son cerveau était tellement enflé qu’ils devaient enlever un volet de sa boîte crânienne », confie-t-il.
C’est alors que les médecins confirmèrent que la jeune femme souffrait d’un déficit de protéine C. Ce manque, additionné à l’œstrogène de la pilule, augmente les risques de thrombose, rapporte TVA Nouvelles :
Et lorsque le déficit en protéine est conjugué avec l’œstrogène contenu dans la pilule contraceptive, qui favorise lui aussi la coagulation sanguine, le risque est multiplié.
« Une femme entre 20 et 40 ans a une chance sur 10 000 de faire une thrombose, explique la Dre Catherine Taillefer, gynécologue au CHU Sainte-Justine. Si elle souffre d’un déficit en protéine C et prend la pilule, le risque se situe entre 1 sur 100 et 1 sur 1000. »
Ce que j'aimerais que le Dr Catherine Taillefer explique, c'est si cette chance sur dix-mille survient chez des femme ordinaires qui ne prennent pas la pilule ou chez des femmes tout aussi ordinaires qui ne prennent pas la pilule ?
Les pilules contraceptives distribuées « comme des bonbons », rapporte TVA Nouvelles :
Malgré les antécédents familiaux, aucun test n’a été fait avant de prescrire la pilule contraceptive. Son père déplore qu’elle soit donnée « comme des bonbons ».
« Lorsqu’un médecin prescrit des contraceptifs oraux, il doit comprendre l’historique familial », prévient la Dre Sylvie Desmarais, interniste de l’Hôpital Pierre-Boucher.
Le mieux encore c’est que la pilule contraceptive ne soit jamais prescrite. La contraception est non seulement immorale, mais elle est dangereuse, et la thrombose n’est pas le seul problème qu’elle entraîne à sa suite ; conséquences bien normales, car la capacité procréative est une fonction importante du corps féminin, aussi la déranger, voire l’empêcher, comporte forcément de graves problèmes.
Trudeau voulait donner 900 millions de dollars à un organisme promouvant l’avortement et l’homosexualité
Justin Trudeau, (hélas) premier ministre du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le gouvernement canadien avait formé le projet de confier la gestion d’un programme destiné aux étudiants et nouveaux diplômés, ainsi que son coquet budget de 900 millions de dollars, et ce sans appel d’offre, à l’organisme WE Charity aussi appelé UNIS. Cependant, pour une raison que le gouvernement Trudeau n’a pas donnée, le contrat n’ira finalement pas à l’organisme, selon Le Journal de Montréal :
Le gouvernement et l’organisme WE Charity ou UNIS, qui avait obtenu le contrat sans appel d’offre, indiquent avoir convenu « mutuellement » que l’organisation proche de la famille Trudeau ne gérerait finalement pas le programme.
Destiné aux étudiants, d’après Le Journal de Montréal :
Le programme de 900 millions $ prévoit un versement de 1000 à 5000 $ aux étudiants qui feront du bénévolat au cours des quatre prochains mois.
Apparemment UNIS ferait l’objet d’accusations de racisme, rapporte Le Journal de Montréal :
WE Charity fait face à des allégations de racisme et de malversation qui ont visiblement résonné au sein du gouvernement.
Je ne sais trop quoi penser de ces accusations, vu qu’à notre époque on applique pour tout et rien cette étiquette. D’un autre côté, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’un organisme gauchiste fût la proie à ce problème, tant il est vrai que ceux parmi les plus intolérants se trouvent parmi les promoteurs de la « tolérance », et qu’il y a souvent des racistes chez les « antiracistes ». Mais passons…
La méthode de recrutement qu’aurait suivi UNIS consistait à passer par les professeurs afin que ceux-ci recrutassent chacun 75 à 100 étudiants, 55 dans les régions rurales, pour la modique somme de 12 000 dollars ! Selon Radio-Canada :
Selon l’annonce du poste de « gestionnaire de volontaires » sur le site internet d’UNIS, les éducateurs devront recruter et gérer un nombre différent d’étudiants, selon qu’ils sont situés en zones rurales ou urbaines.
« Nous avons besoin d’éducateurs engagés comme vous pour recruter, diriger et encadrer un groupe de 75 à 100 étudiants admissibles de votre communauté dans le cadre de ce programme. En tant que responsable de groupe, vous recevrez une rémunération de 12 000 dollars », précise l’annonce.
Argent pour le recrutement
Les éducateurs en régions rurales doivent recruter et encadrer au moins 55 étudiants pour recevoir la même rémunération.
Ils doivent notamment être disponibles pour « recruter activement » des étudiants et aider à superviser la participation bénévole au programme pendant les mois de juillet et août.
Les étudiants eux-mêmes ont la possibilité de gagner entre 1 000 et 5 000 dollars, selon le nombre d’heures qu’ils effectuent auprès d’un organisme à but non lucratif.
D’après ce que je peux comprendre, des professeurs devaient être payés 12 000 dollars pour recruter 55 à 100 élèves afin de les envoyer travailler bénévolement dans des organismes à but non lucratif. Combien pariez-vous qu’UNIS aurait fait le tri parmi les organisations auxquelles les étudiants eussent été aller pour remplir leur tâche bénévole et recevoir le subside promis ? Certes, un certain tri est toujours nécessaire, mais UNIS est un organisme international qui propage l’idéologie pro-avortement et LGBT. Cela serait un peu revenu à envoyer de la main-d’œuvre à toutes sortes d’alliés de Trudeau.
Lire la suiteInitiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le prince Charles et autres mondialistes veulent réinitialiser l’économie « post-COVID »
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) — Photo : Flickr
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial — celui des célèbres réunions mondialistes de Davos — en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».
Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.
Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici, par ses promoteurs eux-mêmes.
L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.
« The Great Reset » : une entreprise fondamentalement révolutionnaire
Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait communément. « Du passé, faisons table rase ! »
Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de « gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.
Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos
Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions — dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier —, l’agenda et la liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.
L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationales (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.
Lire la suiteCanada : 8,9 millions de dollars destinés à l’avortement et à la contraception dans les pays pauvres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si une chose est certaine, c’est que l’argent ne coûte pas cher à Trudeau et qu’il est, ainsi que son gouvernement, profondément pro-avortement. Nous affrontons ce qui s’annonce comme une grande crise économique, et notre gouvernement ne trouve pas mieux que de dilapider l’argent des Canadiens… si seulement cela avait été pour une noble cause ! Mais que ne ferait pas Justin Trudeau pour promouvoir l’avortement à travers le monde ? Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement canadien dirigé par Justin Trudeau a annoncé un nouveau financement de 8,9 millions de dollars, destiné aux organisations internationales d’avortement dans le cadre de son engagement à exporter l’avortement dans les pays en développement [...]
La plus grande partie de l’argent, 4,9 millions de dollars, « ira à Marie Stopes International, une organisation mondiale qui fournit des contraceptifs et des avortements dans 37 pays », rapporte The Canadian Press. Marie Stopes International a été expulsée de Zambie en 2012 pour avoir pratiqué des avortements illégaux. En 2018, le Niger a ordonné la fermeture de deux cliniques de Marie Stopes parce qu’elles pratiquaient des avortements illégaux.
Sur son site internet, Marie Stopes International se vante d’avoir procuré plus de 4,6 millions de « services d’avortement et de soins post-avortement aux femmes et aux jeunes filles qui se sont tournées vers nous pour obtenir de l’aide » rien qu’en 2019. Au cours de cette même période, « 14 millions de femmes ont été vues par nos équipes et ont choisi une méthode contraceptive adaptée à leurs besoins individuels ».
Si Marie Stopes International est présente dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, elle se concentre sur les pays en développement, notamment en Afrique et en Asie.
« Deux millions de dollars iront à Ipas, un autre organisme international qui travaille avec les gouvernements à la promotion de l’avortement sûr et légal et pour rendre la contraception largement disponible », poursuit l’article de The Canadian Press.
[…]
Deux autres millions de dollars des fonds canadiens sont consacrés au « Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour aider à combattre la violence sexiste internationalement ».
Karina Gould, ministre du Développement international, a déclaré : « Nous pensons particulièrement en ce moment qu’il est important de faire cette annonce de financement pour démontrer que nous sommes toujours engagés en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs, même en cas de pandémie, et afin de souligner le fait que ces besoins existent et sont, en fait, accentués par la pandémie actuelle ».
Une habitude :
En 2019, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il dépenserait 1,4 milliard de dollars chaque année dans le monde entier jusqu’en 2030 pour « la santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile ». 700 millions de dollars ont été spécifiquement affectés aux « droits à la santé sexuelle et reproductive ».
Avant cela, environ 400 millions de dollars étaient alloués chaque année à la contraception et à l’avortement.
Justin Trudeau promeut l’avortement de concert avec 38 autres premiers ministres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Justin Trudeau, notre pitoyable premier ministre, a participé à une déclaration endossée par 38 autres premiers ministres, dont ceux d’Allemagne, Angela Merkel, du Royaume-Uni, Boris Johnson, de France, Édouard Philippe, et d’Italie, Giuseppe Conte, trente-neuf en tout, pour soutenir ce qu’ils appellent les « services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles » (avortement, contraception) durant ce qu’ils considèrent comme étant une « pandémie » de coronavirus, et ce, au nom de 59 nations. Ils craignent que des restrictions n’empêchent cette abominable pratique de se poursuivre comme d’habitude. Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement libéral du premier ministre canadien Justin Trudeau a publié mercredi une déclaration commune au nom de 59 nations, préconisant l’accès mondial aux « besoins en matière de santé sexuelle et reproductive » en réaction à la pandémie de coronavirus.
« Nous en appelons aux gouvernements du monde entier à garantir un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles », indique la déclaration publiée le 6 mai par Affaires mondiales Canada.
Le gouvernement Trudeau est bien connu pour sa promotion agressive de l’avortement sur la scène internationale. Il s’est engagé à verser 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans le cadre de son aide internationale, et a décrit l’accès mondial à l’avortement et les « droits sexuels et reproductifs » comme étant « au cœur » de sa politique étrangère.
La « Déclaration sur la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs et la promotion de l’égalité des genres pendant la crise de la COVID-19 » publiée sur Affaires mondiales Canada l’a été également sur l’ordre des ministres de 38 nations différentes « au nom des peuples et des gouvernements de 59 pays ».
Pour éviter la mortalité infantile ! :
« Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d’avortements à risque et d’infections sexuellement transmissibles », y déclare-t-on.
Alors c’est en tuant un enfant à naître qu’on le sauver d’une possible mort plus tard ? Quel est donc ce raisonnement débilement tordu ? Si vous tuez un enfant dans le sein de sa mère, vous ne réduirez pas la mortalité infantile !
Coronavirus : dans les temples de la consommation on prêche l’avortement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Rawpixel
Faisant mes courses ce matin quelque part dans l’Ouest [en France], dûment munie de mon Ausweis, je tombe en arrêt devant les portes vitrées du supermarché local – vous savez, ce type de bâtisse où l’on peut entrer et manipuler des tas d’objets sans crainte de choper le coronavirus, alors que les églises sont fermées parce qu’on pourrait contaminer un banc en s’y agenouillant un peu trop dévotement.
Une grande affiche accueille le chaland, sous le titre « COVID-19 — lutte contre les violences conjugales ».
Elle est frappée au sigle de la République et donne tous les numéros de téléphone d’urgence utiles pour traverser cette pénible période du confinement. Viols, enfance en danger, plateforme d’écoute… Mais aussi « IVG-Contraception » avec un numéro national gratuit. Et pour le département, celui du Planning familial qui offre « santé sexuelle, IVG, contraception ». Et encore les coordonnées des quatre « centres de planification — centres d’IVG » du département, histoire d’enfoncer le clou.
Pourtant notre magasin U donne l’accès prioritaire aux femmes enceintes…
Tout cela voisine avec les consignes de confinement car si le coronavirus doit être combattu même quand il n’est pas là (pas le moindre cas dans notre « secteur » depuis des semaines, paraît-il), il y a des assassinats légaux et planifiés qu’il ne faut surtout pas rater. Devoir quasi religieux rappelé par les annonces paroissiales des temples de la consommation ?
Notez que l’« office », voire le rite des courses comprend ses ablutions (vite, un coup de gel hydroalcoolique avant d’entrer pour se purifier du mal) et ses mantilles pour les deux sexes (pardon, pour tous les genres) : ces masques qui nous transportent vers le monde de l’anonymat, où chacun efface son visage parce que l’homme est un ennemi pour l’homme et encore plus pour la femme, et réciproquement.
Et tous se soumettent, brebis obéissantes de faux pasteurs tellement cyniques qu’ils ne craignent pas d’afficher leur vraie nature : IVG d’abord !
Grande-Bretagne : un juge impose un implant contraceptif à une femme jugée mentalement inapte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il semble que beaucoup de juges en Grande-Bretagne rendent des jugements tyranniques en matière médicale, sur la vie ou la mort de jeunes enfants, ou sur la fertilité et les enfants à naître de femmes mentalement handicapées.
Dans le cas présent, une cour britannique a décidé qu’une femme mentalement handicapée, ayant enfanté déjà quatre fois et portant son cinquième enfant, devait se faire poser un stérilet afin d’empêcher de nouvelles grossesses, cette femme ayant notamment une malformation congénitale à l’utérus, et à qui on a retiré les enfants, selon Bioedge :
L’hôpital universitaire à Oxford du NHS Foundation Trust a demandé au tribunal d’obliger la femme à se faire insérer le dispositif contraceptif car elle a déjà eu quatre enfants et est enceinte d’un cinquième.
Les médecins estiment que d’autres grossesses pourraient nuire à sa santé. Toutes ses grossesses ont été risquées en raison d’une malformation congénitale de son utérus. Un de ses enfants est mort peu après sa naissance et les trois autres lui ont été retirés.
Cette femme était d’accord pour recevoir régulièrement des injections contraceptives, mais « les médecins disaient qu’elle ne se serait pas présentée régulièrement à ses rendez-vous », d’après Bioedge.
Cette affaire est bien étrange, si cette femme est jugée si inapte mentalement que cela, le juge devrait comprendre que quiconque entretient des relations sexuelles avec cette femme l’abuse donc, à l’instar d’un enfant. La contraception empêchera sans doute (ou peut-être) la conception ou l’implantation du zygote humain dans l’utérus, principal souci du juge apparemment, mais n’arrêtera pas ces abus, et même les facilitera puisqu’il n’y aura peut-être pas de grossesses pour en indiquer le fait. Michael Cook souligne cette contradiction dans son article de Bioedge :
« Il est malheureusement facile de voir la contraception comme une solution rapide, qui efface commodément la fertilité du tableau, sans chercher à répondre aux questions sous-jacentes de ce qu’est un comportement sexuel approprié et responsable, et quel soutien social peut être fourni aux personnes vulnérables. »
Il a ajouté : « Il est étrange qu’on ne se préoccupe pas de savoir si la femme est mentalement apte à consentir à des relations sexuelles, alors que le juge a jugé que la femme n’était pas capable de prendre des décisions en matière de contraception ».
Cette affaire montre que des juges britanniques tiennent pour acquises la bienfaisance et la pertinence de l’usage des contraceptifs comme remède, notamment dans des situations douteuses. Vaudrait mieux, si cette femme ne peut vraiment pas décider pour elle-même, la protéger de sorte qu’elle ne subisse pas de nouveaux abus.
Le cadeau nuisible des Gates aux pays pauvres
Bill Gates.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Billionaires Success/Flickr
Quelle est l’importance de l’« aide » apportée par beaucoup des gouvernements de pays mieux nantis et des organismes internationaux aux pays plus pauvres ? Je ne veux pas mentionner par là la quantité d’argent faramineuse qui y est mise, mais l’effet de cet investissement qui aura forcément des effets à long terme. Pour répondre à cette question il serait sans doute plus pertinent de demander aux Africains ce qu’ils en pensent qu’à, par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates ou au gouvernement canadien.
Je vous résume donc un article écrit par une femme d’Afrique subsaharienne écrit en 2015. Il faut garder à l’esprit que si l’action des puissances susmentionnées dans les pays plus pauvres n’est pas bienfaisante, elle le sera sans doute sous la plupart des formes qu’elle pourra prendre, à moins que leur perception du monde ne change.
Dans une lettre adressée à Melinda Gates, Obianuju Ekeocha montre un fort trait de la culture subsaharienne en général, les gens aiment les bébés (ce qui est après tout normal) ! Ils peuvent se plaindre de toutes sortes de choses ouvertement, mais non pas de leur descendance. Un nouveau-né est accueilli avec joie par tout le village. C’une société qui aime les enfants, malgré les difficultés de la vie. Mme Ekeocha continue, selon Culture of Life Africa :
Lire la suiteMême avec des soins médicaux de qualité inférieure dans la plupart des milieux, les femmes sont vaillantes durant leur grossesse. Et une fois que le bébé est arrivé, elles se mettent en mode maternel avec grâce et héroïsme.
J’ai suivi une formation et j’ai travaillé pendant près de cinq ans dans le milieu médical en Afrique, mais je n’avais jamais entendu parler du terme clinique de « dépression post-partum » avant de venir vivre en Europe. Je n’en ai jamais entendu parce que je ne l’avais jamais vécue ou vu, même avec le taux de natalité relativement élevé m’environnant.
Le fondateur de Twitter veut donner 1 milliard de dollars à des organismes de contrôle de la population
Jack Dorsey.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : JD Lasica/Flickr
Décidément, les potentats de notre époque semblent avoir du mal à séparer leur désire de réduire la population du financement d’« aides » pour lutter contre ce qui serait apparemment une pandémie (coronavirus), ou alors ils ne savent pas où ils mettent leur argent, ou ils s'en fichent. Or, ceux à qui Jack Dorsey, président de Twitter, fait référence quand il parle de se délester d’un milliard de dollars promeuvent la « santé reproductive », ce qui est un euphémisme signifiant dans les faits : avortement et contraception ; surtout dans un contexte où ils prônent également la réduction de la croissance démographique. Selon LifeSiteNews :
Jack Dorsey, cofondateur et directeur général de Twitter, s’est engagé à donner un milliard de dollars de son propre argent « pour financer les secours mondiaux contre le COVID-19 » et à soutenir un programme politique progressiste, notamment la promotion du contrôle de la population.
« Après avoir désarmé cette pandémie, l’accent sera mis sur la santé et l’éducation des filles et sur l’UBI », annonçait Jack Dorsey sur Twitter le 7 avril. UBI signifie Universal Basic Income (Revenu de base universel).
Dans un tweet de suivi, Dorsey expliqua que l’UBI et la santé et l’éducation des filles « représentent les meilleures solutions à long terme aux problèmes existentiels auxquels le monde est confronté. L’UBI est une grande idée qui a besoin d’être expérimentée. La santé et l’éducation des filles sont essentielles à l’équilibre ».
Il mit donc un lien vers le site internet de Projet Drawdown. Ce site internet parle explicitement de « planification familiale » et de « croissance démographique ».
L’éducation des filles, selon le projet Drawdown, « est l’un des plus puissants leviers disponibles pour éviter les émissions, en réduisant la croissance démographique ». Les femmes plus instruites « ont des enfants moins nombreux et en meilleure santé, et gèrent activement leur santé reproductive ».
Ben tiens ! comme si les femmes qui ont plus d’enfants ne prenaient pas bien soins d’eux.
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