Un nouveau cardinal choisi par le Pape François a un horrible dossier sur l’homosexualité et l’avortement
Mgr Robert McElroy.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le pape François a choqué l’Église dimanche en annonçant la nomination de 21 nouveaux cardinaux, dont 16 cardinaux électeurs, qui seront installés lors d’un consistoire le 27 août.
Les nominations comprennent, sans surprise, plusieurs libéraux déclarés, comme l’archevêque brésilien pro-LGBT Mgr Leonardo Ulrich Steiner et le chef de la liturgie du Vatican, Mgr Arthur Roche, opposé à la messe latine.
Mais le choix le plus radical du pape est celui de Mgr Robert McElroy de San Diego, connu des catholiques fidèles comme étant sans doute le prélat de gauche le plus favorable des États-Unis aux homosexuels.
Ces dernières années, Mgr McElroy a suscité l’indignation en célébrant des « messes LGBT », en rejetant la position de l’Église sur les actes homosexuels, en préconisant des rites funéraires catholiques pour les homosexuels actifs et en soutenant le père James Martin, jésuite dissident, tout en dénonçant les attitudes « destructrices » des conservateurs sur la sexualité.
Son bilan sur les questions de vie n’est guère meilleur. Aucun évêque n’a défendu aussi vigoureusement que Mgr McElroy le fait de donner la communion à des politiciens favorables à l’avortement ; il met aussi en équation l’avortement et le « changement climatique », et rejette l’idée que l’avortement est le problème moral unique et « prééminent » auquel l’Église américaine est confrontée.
Après que le pape François ait publié de nouvelles restrictions sur la messe en latin l’année dernière, McElroy a rapidement éliminé deux des trois églises où était célébrée la messe traditionnelle dans son diocèse. Pendant le déploiement de la piqûre COVID, il a prôné la vaccination comme la « seule voie » vers le retour à la normale. Et en ce qui concerne les abus sexuels commis par des membres du clergé, même les militants libéraux tirent la sonnette d’alarme sur son passé.
Mgr McElroy est depuis longtemps un favori du pape François, qui l’a nommé au diocèse de San Diego en 2015, lui a confié la fonction de père synodal du synode panaméricain de 2019 et l’a choisi l’année dernière pour rejoindre le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral. L’évêque de San Diego est également un proche allié des autres cardinaux américains de gauche et pro-LGBT du pape, notamment le cardinal Joseph Tobin et le cardinal Blase Cupich.
Les positions ultra-libérales de Mgr McElroy et son ascension rapide sont d’autant plus significatives qu’il a une vision révolutionnaire de l’Église catholique. Dans un long article pour America Magazine, deux jours après sa nomination au cardinalat, Mgr McElroy a détaillé son objectif de « transformation » de l’Église par le biais du Synode sur la synodalité et d’une « synodalité soutenue ».
Le « processus synodal » vise « rien de moins qu’une refonte de la culture de l’Église qui perdurera pendant des générations », a déclaré Mgr McElroy. « Le dépôt de la foi n’est pas un corps d’enseignement inerte et abstrait », a-t-il insisté, suggérant des changements à la « doctrine réformable de l’Église ».
« La doctrine réformable de l’Église », a répondu le père Gerald Murray, juriste canonique et collaborateur d’EWTN, « est une catégorie qui ne m’est pas très familière, car la doctrine est enseignée comme une vérité venant du Christ, enseignée par les apôtres ».
La nomination de Mgr McElroy envoie un signal sans équivoque sur la direction que le pape François entend donner à l’Église au cours de son pontificat déclinant ─ un signal confirmé par une série d’autres nominations de haut niveau au Vatican annoncées cette semaine.
Vous trouverez ci-dessous un examen approfondi des antécédents horribles de l’évêque de San Diego, depuis sa promotion incessante des LGBT et ses liens troublants avec les abus sexuels commis par des clercs, jusqu’à son habitude de longue date de minimiser l’importance de l’avortement et ses prises de position politiques.
Lire la suiteUn expert pro-vie combat l’avortement financé par Gates et la tyrannie médicale mondialiste à l’ONU
Austin Ruse.
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/Vimeo
(LifeSiteNews) — Austin Ruse, écrivain et chien de garde de la politique sociale des Nations unies, déclare que les militants pro-vie ont des raisons d’espérer dans la lutte contre le groupe de tyrannie médicale mondialiste.
« Ce qui empêche l’ONU de prononcer un droit international à l’avortement, c’est le fait que l’Assemblée générale n’a jamais accepté d’aller dans ce sens », a déclaré Ruse, fondateur et président du Center for Family and Human Rights, dans une entrevue exclusive avec Jim Hale de LifeSiteNews. « C’est là que le travail de mon organisation et d’autres comme elle entre en jeu, car cela fait maintenant 25 ans que nous aidons les délégations à négocier des documents et que nous veillons à ce que l’avortement ne soit jamais reconnu comme un droit humain international. »
Néanmoins, Ruse affirme qu’il existe une tradition de défiance envers l’Assemblée générale de la part de bureaux et de programmes distincts au sein de l’ONU, tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds international d’urgence pour l’enfance (UNICEF) et le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDHNU). Ils ont toujours ignoré la volonté de l’Assemblée générale et s’emploient au contraire à promouvoir l’avortement au niveau mondial, en prétendant qu’il existe un droit international à cette pratique dans les documents de l’ONU.
« Il s’agit, bien entendu, d’une fausse affirmation », a expliqué Ruse, commentant le soutien à l’avortement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies dans son mémoire d’amicus curiae adressé à la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization.
« C’est une chose qu’ils ont voulue. C’est ce qu’ils ont essayé depuis la conférence du Caire en 1994, puis Pékin en 95 et de nombreuses autres conférences, mais l’avortement n’est même pas mentionné dans un seul traité sur les droits de l’homme. »
« La santé reproductive n’est mentionnée que dans un seul traité sur les droits de l’homme, à savoir le traité sur les personnes handicapées, et nulle part il n’est demandé que l’avortement devienne un droit de l’homme », a poursuivi Ruse.
« Pourtant, ces “experts” des droits de l’homme prétendent, à tort, devant les tribunaux du monde entier et maintenant ─ y compris devant notre propre tribunal ─ qu’il existe un droit international à l’avortement fondé sur les documents de l’ONU, contraignants ou non. »
Lire la suiteQuébec solidaire veut rendre la contraception gratuite
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Have a nice day/Adobe Stock
« Québec solidaire (QS) propose d’offrir gratuitement toutes les méthodes contraceptives à l’ensemble de la population de la province », annonce un article de Radio-Canada.
On veut rendre gratuit et 100% accessible ce qui était illégal il y a moins de 100 ans. L’éboulement moral, en partie déclenché par la légalisation de l’avortement et de la contraception, accélère à une vitesse exponentielle...
Manon Massé, la co-porte-parole féministe du parti, explique que « La charge de la contraception repose essentiellement sur les épaules des femmes et donc, dans le portefeuille des femmes. Si à Québec solidaire on propose un programme de gratuité, c'est pour permettre aux femmes de se libérer de cette charge économique. »
Concrètement, « Offrir l’ensemble des méthodes contraceptives gratuitement à toute la population québécoise coûterait environ 48 millions de dollars par année » affirme Mme Massé. 48 millions de dollars seraient ainsi versés pour normaliser l’immoralité et pour enlever toute responsabilité d’un acte qui porte une lourde responsabilité.
Ce que Québec solidaire trace par sa contraception gratuite est un chemin direct vers un Québec solitaire, un Québec dépeuplé de sa Foi et de ses familles nombreuses, un Québec dépourvu de morale, et de respect pour la dignité humaine.
En voulant rendre la contraception gratuite, Québec solidaire banalise le caractère sacré de la vie. Et en banalisant le caractère sacré de la vie, il méprise l’Auteur de la vie.
Elon Musk vs Bill Gates sur le déclin de la population
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : maho/Adobe Stock
Un commentaire de l’éventuel nouveau propriétaire de Twitter*, Elon Musk, a récemment déclenché un débat sur le déclin de la population, un sujet qui reste capital.
En réponse à une étude démontrant le déclin de la population au Japon en 2021, il a écrit sur Twitter qu’« Au risque d’énoncer une évidence, à moins que quelque chose ne change pour que le taux de natalité dépasse le taux de mortalité, le Japon finira par cesser d’exister. Ce serait une grande perte pour le monde ».
Dans la même lignée, le président-directeur de SpaceX avait déjà dit « Je pense que l’un des plus grands risques pour la civilisation est le faible taux de natalité et le taux de natalité en déclin rapide... Si les gens n’ont plus d’enfants, la civilisation va s’effondrer. »
Cet effondrement de la civilisation ne sera certainement pas évité si l’élimination de millions d’êtres humains par le moyen de l’avortement continue à être promue à grande échelle.
Mais Bill Gates, l’entrepreneur milliardaire qui finance Planned Parenthood, n’est pas du même avis que Musk sur le déclin de la population. Pour le grand promoteur de la contraception et de l’avortement comme solutions à la surpopulation, le contrôle de la population est nécessaire.
Selon LifeSiteNews, il avait dit en 2003 que « les initiatives mondiales de santé signifiaient que les parents se rendaient souvent compte qu’ils n’avaient pas besoin d’avoir autant d’enfants. »
Comme l’affirme le site de nouvelles pro-vie, « La vérité est que Bill et Melinda Gates ont une vision de la santé mondiale qui inclut — et promeut — l’avortement, la réduction de la fertilité et la stérilisation. »
Sommes-nous alors surpris qu’il ait déclaré « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards d’habitants. Cela se dirige vers environ neuf milliards. Maintenant, si nous faisons un très bon travail sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductive, nous pourrions réduire cela de peut-être 10 ou 15 %. (vidéo Bill Gates : Innovating to zero!)» ?
Plutôt que de diriger leurs ressources vers le contrôle de la « surpopulation », un contrôle anti-vie et anti-famille, les dirigeants et les élites ne devraient-ils pas promouvoir la croissance des familles et surtout l’éliminations non pas des vies humaines mais des avortements ?
*Elon Musk a récemment annoncé qu’il avait suspendu le processus d’achat de Twitter. — A.H.
Marine Le Pen favorable à la contraception gratuite pour toutes les femmes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : dragonstock/Adobe Stock
Lors de l’émission féministe, comme son nom l’indique, Face aux Françaises, Marine Le Pen, candidate aux présidentielles françaises, s’est dite favorable à la contraception gratuite pour toutes les femmes, selon LCI :
« Je pense que la contraception doit être remboursée totalement, c’est-à-dire qu’elle doit être en réalité gratuite et pas seulement pour les moins de 25 ans », a déclaré cette dernière avant d’ajouter : « Je pense que l’accès à la contraception est un progrès considérable pour les femmes et que c’est un coût non négligeable tous les mois c’est un effort, surtout lorsque le pouvoir d’achat est mis en cause. »
Le mot « progrès » peut s’interpréter en plusieurs sens, par exemple, avoir accès à un plus grand nombre de choses. Théoriquement, c’est un progrès, en effet, on peut progresser dans une direction comme dans une autre. Mais si ces choses sont néfastes comme la contraception, qui empêche le fonctionnement normal de la capacité reproductive du corps, alors on ne peut parler de progrès bénéfique.
Dans le même esprit de « progrès », mais un peu plus loin, Justin Trudeau écrivait pour la mondaine Journée internationale des femmes un tweet où il mélange femmes et « autres » :
Aujourd’hui, nous célébrons les nombreuses femmes, filles et personnes de diverses identités de genre qui remettent en cause les normes et les stéréotypes, lèvent les obstacles, donnent à d’autres les moyens de se dépasser et nous servent de modèles.
Et si nous faisions de 2022 un tournant en réalisant les demandes de la Vierge ?
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les sources pro-vie ont largement rapporté que, selon Worldometer, un grand site utilisant les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021.
Worldometer a fait état de 42,6 millions d’avortements l’année dernière. En comparaison, les décès par cancer s’élevaient à environ 8 millions et les accidents de la route à environ 1,3 million par an. En 2021, l’OMS attribue 3,5 millions de décès au Covid. Toutes causes confondues, les décès s’élèvent à 101,5 millions de personnes, dont près de 43 millions sont des enfants à naître !
Il est certain que ces chiffres n’incluent pas les avortements précoces causés par les contraceptifs ni les millions d’embryons jetés au cours des procédures de FIV [Fécondations in vitro] ; ils ne prennent sûrement pas en compte non plus les avortements à domicile, pratique désormais courante dans de nombreux pays, dans lesquels les pilules abortives sont disponibles à la demande.
Voice of the Family a souvent souligné que l’avortement légalisé a tué plus d’êtres humains (environ 2 milliards au cours des 30 dernières années seulement) que toutes les guerres de toute l’histoire de l’humanité. Le ventre de la mère ─ selon l’expression courante, l’endroit le plus sûr de l’univers ─ est statistiquement l’endroit le plus dangereux !
Si la mesure de la civilisation est la façon dont une société traite ses membres les plus vulnérables, alors notre société est la plus barbare de l’histoire de l’humanité. C’est une pensée qui donne à réfléchir à l’aube de cette nouvelle année et qui devrait nous inciter à agir.
Lire la suitePourquoi Bill Gates s’intéresse-t-il autant à l’avortement et à la contraception ? Cela a commencé avec son père
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 décembre 2021 (LifeSiteNews) — En 2003, le journaliste américain Bill Moyers a posé une question à Bill Gates. Pourquoi, voulait savoir Moyers, êtes-vous si passionné par les questions de reproduction ? Gates a réfléchi. « Mais êtes-vous venu aux questions de reproduction comme une recherche intellectuelle, philosophique ? », a insisté Moyers. « Ou est-ce que quelque chose s’est produit ? Y a-t-il eu une révélation ? »
« Quand je grandissais, mes parents étaient toujours impliqués dans diverses activités bénévoles », a répondu Gates. « Mon père était à la tête de Planned Parenthood. Et c’était très controversé d’être impliqué dans ce domaine. Et donc c’était fascinant ».
Fascinant, en effet. Au cas où vous auriez vécu dans une grotte au cours des dernières décennies, Planned Parenthood est le plus grand fournisseur d’avortements au monde. La Fondation Bill et Melinda Gates a perpétué l’héritage de Bill Gates père, en finançant des organisations qui distribuent la pilule abortive comme l’International Planned Parenthood. Comme l’a fait remarquer Obianuju Ekeocha, militante nigériane des droits de l’homme, la Fondation Gates répond aux demandes de soins de santé par la contraception ─ et pire encore.
Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas pourquoi les pro-vie ne font pas confiance aux « philanthropes » tels que Bill Gates, George Soros et autres. Comment peut-on s’opposer à des hommes qui utilisent leurs fortunes durement gagnées pour rendre le monde meilleur ? C’est là, bien sûr, que réside la réponse : nous ne pensons pas que l’avortement, les pilules contraceptives et l’éducation sexuelle de Planned Parenthood rendent le monde meilleur. Ces hommes sont plus riches que certains petits pays et ont des ambitions de colonisateurs idéologiques.
Lire la suiteUn médecin refuse à une femme un médicament pour le sevrage des opioïdes parce qu’elle rejette la contraception invasive ou la stérilisation
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
Moncton, Canada, 16 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Au Canada, une femme se voit refuser un traitement pour sa dépendance aux opioïdes parce qu’elle a refusé de se soumettre à des méthodes de contrôle des naissances « invasives ».
Selon un rapport d’enquête de CBC News, Rebecca Billiard, 32 ans, a été informée qu’elle ne pourrait pas poursuivre ses traitements au Sublocade, un médicament qui aide à gérer les symptômes de sevrage sévères, à moins qu’elle n’accepte d’abord l’une des options de contrôle des naissances parmi une sélection limitée, c’est-à-dire un implant hormonal, un dispositif intra-utérin (DIU), ou la stérilisation permanente.
Administré sous forme d’injection mensuelle, Sublocade ─ nom commercial de la buprénorphine — procure un soulagement plus pratique et plus durable des symptômes que de nombreuses options pharmaceutiques typiques administrées lors de visites plus fréquentes en pharmacie.
M. Billiard a déclaré dans une interview accordée au journal que l’absence de « routine ou de rituel de prise quotidienne de médicaments » aide les bénéficiaires à « presque oublier la contrainte de la dépendance ».
« Cela vous donne plus de temps pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour améliorer vos perspectives, votre bonheur et votre routine afin de retrouver le rythme », a-t-elle ajouté.
Cependant, le médecin de Mme Billiard lui a dit qu’elle ne pourrait pas continuer à prendre ce traitement crucial à moins qu’elle ne se soumette à une forme de contraception « invasive ».
Lire la suiteLe Vermont oblige les écoles publiques à donner des préservatifs aux enfants
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
Une nouvelle loi du Vermont qui vient d’entrer en vigueur oblige toutes les écoles secondaires publiques à fournir des préservatifs à tout élève qui en fait la demande, et ce dès l’âge de 12 ans. Le gouverneur Phil Scott, un républicain pro-avortement, a signé la loi à la fin de l’année dernière.
Le géant de l’avortement Planned Parenthood (le planning familial) est directement impliqué. Selon le rapport, « les écoles n’ont pas à payer pour les préservatifs, ils sont fournis par Planned Parenthood of Northern New England ».
Planned Parenthood est une chaîne d’avortements multimilliardaire qui réalise environ 40 % de tous les avortements aux Etats-Unis.
Le Vermont Right to Life Committee s’est inquiété du fait que le nouveau programme a le « potentiel d’augmenter les taux d’avortement dans le Vermont », rapporte CBN News. Ce qui n’est pas sans fondement comme la suite le montrera.
Le Vermont est le premier Etat américain à exiger la distribution gratuite de préservatifs dans tous les collèges et lycées publics. Les législateurs ont déclaré que le programme contribuera à prévenir et à réduire les taux de grossesses non désirées et de maladies sexuellement transmissibles.
La loi demande aux responsables des districts scolaires et aux infirmières scolaires de déterminer « la meilleure façon de mettre des préservatifs à la disposition des élèves ». Les préservatifs doivent être placés dans des endroits sûrs et facilement accessibles aux élèves, notamment dans le bureau de l’infirmière scolaire.
Lire la suiteÀ la conférence sur le « changement climatique » (COP26), des organisations féministes prônent l’avortement et la contraception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : liderina/Adobe Stock
Prenant pour acquis que le « changement climatique » doit bouleverser la vie de tous et particulièrement des femmes, des organisations féministes pour la réduction de la famille demandent aux représentants des gouvernements à la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de promouvoir « la planification familiale volontaire » — ou l’avortement et la contraception — comme « solution efficace » à la croissance démographique (on peut bien le croire, vu l’état de nos pays occidentaux…) et aux effets du « changement climatique ».
Car, pour ces organisations, Women and Gender Constituency, Women Deliver, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres, le fait de donner accès à des femmes à la contraception ou à l’avortement est censé alléger leur vie devant devenir plus pénible avec le climat.
Et la croissance démographique devant, selon ces pythies, se traduire par une augmentation dans le « changement climatique », il y aurait tout avantage à en réduire l’expansion. Selon la FSSPX.News :
Avant la conférence, Women Deliver a affirmé l’existence d’un lien « clair et quantifiable » entre la croissance démographique et le changement climatique. Le groupe affirme que « la planification familiale volontaire visant à freiner la croissance démographique », qui est « mise en œuvre de manière culturellement appropriée, est une solution rentable pour réduire les gaz à effet de serre ».
Le FNUAP, quant à lui, semble oublier que c’est plutôt d’éléments de base comme l’eau potable que les gens devant être gravement touchés par le « changement climatique » ont besoin, recommandant d’augmenter le financement des méthodes antinatales :
Le FNUAP affirme que la sécheresse et le changement climatique perturbent les moyens de subsistance, en particulier dans les communautés agricoles, ce qui accroît l’incertitude économique des personnes et des familles déjà appauvries.
Cependant, au lieu de fournir des fonds pour améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, ainsi que les infrastructures de santé, le FNUAP propose d’augmenter le financement du planning familial pour lutter contre les effets du changement climatique.
Dans ses propos, le FNUAP s’écarte également de précédentes déclarations émanant de l’ONU qui rejettent la théorie selon laquelle les politiques visant la population résultent en changements notables du climat :
Il faut remarquer que ces affirmations du FNUAP s’écartent des publications précédentes des Nations unies, qui ont constaté que les politiques démographiques ont peu d’impact sur les émissions de carbone […] En effet, John Wilmoth, directeur de la Division de la population des Nations unies, a critiqué les défenseurs du changement climatique qui s’appuient sur des données scientifiques erronées, pour établir un lien entre la population et le réchauffement climatique anthropique.