Les États-Unis, le Brésil et 30 autres pays signent une déclaration contre l’imposition de l’avortement à l’international
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Aujourd’hui, de hauts représentants des États-Unis, du Brésil, de la Pologne, de la Hongrie, de la Biélorussie et 27 autres pays ont signé un document déclarant un engagement à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », entre autres.
Signée par 32 pays, selon le site du Department of Health and Human Services (HHS) :
Le jeudi 22 octobre, le secrétaire d’État Michael R. Pompeo et le secrétaire du HHS Alex Azar ont participé à la signature virtuelle de la Déclaration du Consensus de Genève […] Le document a été coparrainé par les États-Unis, le Brésil, l’Égypte, la Hongrie, l’Indonésie et l’Ouganda, et signé par 32 pays au total, représentant plus de 1,6 milliard de personnes.
Le secrétaire d’État Azar a déclaré lors de l’événement : « La déclaration est bien plus qu’une déclaration de convictions — c’est un outil essentiel et utile pour défendre ces principes dans tous les organes des Nations unies et dans chaque cadre multilatéral, utilisant un langage préalablement accepté par les États membres de ces organes ».
Bien sûr, cette Déclaration de consensus de Genève n’est pas parfaite, et même contient de gros défauts. Par exemple, si elle reconnaît le droit aux pays de légiférer contre l’avortement, elle le leur reconnaît également pour. Le document déclare, selon le HHS :
Lire la suite3. Réaffirmons l’importance fondamentale « de la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine », le fait que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine » et l’engagement « [de permettre] aux femmes de mener à bien grossesse et accouchement et [de donner] aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé » ;
4. Soulignons que « l’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu comme méthode de planification familiale » et que « toute mesure ou toute modification relatives à l’avortement au sein du système de santé ne peuvent être arrêtées qu’à l’échelon national ou local conformément aux procédures législatives nationales » ; Réaffirmons que « l’enfant… a besoin de protection spéciale et de soins spéciaux… avant comme après la naissance » et que « des mesures spéciales de protection et d’assistance doivent être prises en faveur de tous les enfants », sur la base du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant ;
5. Réaffirmons que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État », que « la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales », que « les femmes jouent un rôle critique dans la famille » et qu’il faut souligner « toute l’importance de la contribution que les femmes apportent au bien-être de la famille et au développement de la société » ;
Mettre des masques pour s’embrasser… les conseils du Dr Tam pour les relations sexuelles avec un étranger
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Dr Theresa Tam, administratrice de la santé publique du Canada, embarque à son tour dans la promotion de l’immoralité. Il faut, paraît-il, réduire les « risques » que les gens se passent covid-19 dans le cadre de relations sexuelles, et notamment extraconjugales, mais il serait bien sûr hors de question d’en interdire la pratique avec des étrangers (il faut empêcher la propagation du virus à tout prix, non ?), car il s’agit de l’imprescriptible « santé sexuelle » n’est-ce pas (comme si l’abstinence pouvait faire un tort quelconque…). La Presse rapporte :
La masturbation est l’activité sexuelle la moins risquée en temps de pandémie. Et si cela ne suffit plus, évitez les baisers ou faites en sorte que vos visages ne se touchent pas.
Voilà quelques-unes des recommandations publiées mercredi par les autorités canadiennes de santé publique sur les façons de veiller à sa santé sexuelle tout en limitant le risque d’infection et de propagation du coronavirus.
« Les activités sexuelles les moins risquées pendant que sévit la COVID-19 sont celles où vous êtes seul », rappelle la Dre Theresa Tam […]
La masturbation… cela ne fait-il pas non plus la promotion de la pornographie, puisqu’il s’agit de pratique solitaire ?... Le Dr Tam met en garde doctement, selon La Presse :
Il est également recommandé de limiter la consommation d’alcool et de toutes autres substances qui pourraient altérer le jugement des partenaires afin que ceux-ci puissent « prendre de sages décisions ».
Au moment de passer à l’acte, « évitez de vous donner des baisers et faites en sorte que vos visages ne se touchent pas ou ne soient pas près l’un de l’autre ». Pour faciliter la tâche, les partenaires pourraient envisager de porter un masque couvrant le nez et la bouche.
La tempérance, ou modération, est certes une vertu à maintenir en tout temps en ce qui concerne l’alcool, mais pensez-vous vraiment que les gens vont penser aux détails (comme le port du masque) énoncés par le Dr Tam dans le feu de la passion ? Pas de baisés ou le masque ? Allons donc !
Pour finir, le Dr Tam recommande évidemment le port du condom pour éviter les maladies sexuellement transmissibles. Voilà un vieux sapin que l’on tente encore de nous passer, car le condom n’est pas redoutablement efficace pour empêcher la transmission des maladies vénériennes. C’est une chose, comme l’avortement et maintenant le masque, que les disciples d’Esculape ayant une fonction dans le gouvernement veulent nous faire avaler. Ce n’est pas d’hier que les autorités sanitaires mentent ou se trompent en matière de santé, surtout quand il s’agit d’un enjeu politique. Franchement, à croire que le préservatif est sécuritaire, les gens s’adonnent tout simplement à plus de relations, donc augmentent davantage les risques, alors qu’il serait bien plus simple d’éviter la cause des maux, ou le libertinage, et de s’en tenir au simple mariage.
Hystérie médiatique (chez ces mêmes qui sont pour le masque) en faveur de l’immodestie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Le soutien officiel du ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, aux trois femmes à qui des gendarmes avaient poliment demandé de se rhabiller à Sainte-Marie-la-Mer près de Perpignan le 20 août, alors qu’elles bronzaient seins nus sur la plage, est significatif des temps que nous vivons. La liberté est descendue d’un cran de plus d’une façon : le masque est obligatoire mais se dorer « topless » au soleil est un droit, tandis que sur le plan moral, la liberté a cédé le pas au libertinage. Et ce n’est pas un hasard si cette histoire fait gloser la presse nationale et internationale au moment où la contraception est devenue totalement gratuite en France… pour les adolescentes de quatorze ans et moins. A propos de l’incident, Darmanin tweetait mardi : « C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs. »
Il a osé écrire cela au moment où de plus en plus de localités en France rendent le port du masque obligatoire en raison de la crise du COVID-19, alors même qu’à l’aune de la population et des chiffres des mois de mars et avril les réanimations et les décès restent très faibles. Dès ce vendredi il faudra le porter dans tout Paris, ainsi que dans les écoles et les universités lors de leur réouverture en septembre — même en vélo ou en faisant du sport, ce qui va encore davantage contre le bon sens.
Au moins les choses sont-elles claires : ordonner aux citoyens de se couvrir le visage en dépit des nombreuses questions sur l’efficacité d’un masque par rapport une épidémie qui cause aujourd’hui très peu de décès par rapport à une population de 68 millions d’habitants peut être obligatoire, et ne constitue pas une atteinte à la « liberté, ce bien précieux », mais demander aux femmes de s’abstenir de prendre des bains de soleil seins nus est une mesure tyrannique.
La liberté pour une femme d’être à moitié nue sur la plage s’avère être ainsi une affaire d’importance nationale. Et il y a des méchants que toute la presse dénonce : cette famille qui à Sainte-Marie-la-Mer, s’est plainte de voir une sexagénaire topless à côté d’elle sur la plage. Les enfants en étaient « choqués »… Est-ce un crime ?
Pire ! C’est de la « pudibonderie », selon les journaux et la majorité des commentateurs sur les réseaux sociaux. Cette famille aurait les idées mal tournées. A croire que personne n’a jamais entendu un homme commenter grassement l’anatomie des femmes… D’ailleurs, le bronzage seins nus était une revendication féministe dans les années 1960, alors qu’aujourd’hui, il séduit de moins en moins les femmes de moins de 50 ans, notamment par lassitude des remarques de ces messieurs. Mais la France se veut libertine. Sur la plage, et à Sainte-Marie-la-Mer en particulier, la pratique n’est pas considérée comme de « l’exhibitionnisme sexuel », comme c’est le cas partout ailleurs. Certes les municipalités peuvent l’interdire sur leur littoral, le fait étant alors passible d’une amende de 38 euros. Mais dans le principe, le bronzage seins nus est donc un droit. Aux plus gênés… d’aller se rhabiller.
Lire la suiteLa Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
Lire la suiteFrance : contraception gratuite pour les filles de moins de 15 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le gouvernement français vient de publier jeudi dernier dans le Journal officiel un décret, entré en vigueur le jour suivant, rendant gratuit l’accès à la contraception aux filles de moins de 15 ans, rapporte LifeSiteNews :
Alors que les règlements sur le COVID-19 continuent d’occuper grandement le ministre français de la Santé Olivier Véran, et que de nombreuses procédures médicales « normales » ont été reportées de plusieurs mois, le contrôle des naissances chez les adolescentes figure en bonne place sur la liste des activités du gouvernement.
Les jeunes filles pourront obtenir des contraceptifs, y compris des implants et des dispositifs intra-utérins, dans un strict anonymat si elles décident de garder leur identité secrète.
Il n’y a pas de limite d’âge, car le décret a simplement supprimé les mots « âgées d’au moins 15 ans » d’un décret précédent offrant aux « filles mineures âgées d’au moins 15 ans » la possibilité d’obtenir des contraceptifs sans avoir à en payer de frais.
En France, le coût de la plupart des services médicaux est assumé en partie par le patient (sauf l'avortement qui est gratuit à 100 %). Ces frais, plus ou moins importants, sont couverts par les parents ou le tuteur dans le cas de mineurs de moins de 16 ans. Là, cependant, la totale gratuité de la contraception et l’anonymat garanti font en sorte que les parents, n’ont plus leur mot à dire à ce sujet.
Lire la suiteImplant contraceptif Essure : 1,6 milliard de dollars pour les plaintes d’environ 39 000 Américaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée et couleurs modifiées) : nastya_gepp/Pixabay
Les implants contraceptifs, en plus de leur aspect immoral, comportent des effets secondaires alarmants, à tel point que le laboratoire pharmaceutique Bayer, auteur de l’implant Essure, a versé 1,6 milliard de dollars pour régler environ 39 000 réclamations d’Américaines à qui on avait implanté le contraceptif, selon Gènéthique :
Jeudi 20 août, le laboratoire pharmaceutique Bayer a annoncé avoir accepté de verser « 1,6 milliard de dollars pour régler la quasi-totalité des [39 000] réclamations déposées aux États-Unis concernant l’implant contraceptif controversé Essure ».
L’implant en question serait l’origine de perforation à l’utérus, entre autres :
L’implant Essure est mis en cause pour des effets indésirables « parfois graves survenus après leur implantation et persistants, y compris après son retrait ». Selon les informations, il a notamment dans « certains cas causé des douleurs chroniques, la perforation de l’utérus et des trompes de Fallope et a conduit à des hystérectomies ».
Ici et là, les gouvernements on mis sous surveillance certains implants contraceptifs, ou les ont carrément retirés de la circulation :
Lancée en 2002, la commercialisation d’Essure a été arrêtée en septembre 2017, partout sauf aux États-Unis où elle n’a cessé qu’en 2018.
En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a placé Essure sous surveillance renforcée en 2015 avant de préconiser en 2017, « par mesure de précaution », l’arrêt de son implantation et le rappel des produits en stock […]
Comme on s’en doute, les autres implants sont probablement tout aussi dangereux :
Par ailleurs, l’ANSM a appelé à la vigilance sur d’autres dispositifs contraceptifs. Les stérilets au cuivre Novaplus et Ancora ont été retirés du marché […]
En outre, on compterait environ 200 000 femmes à s'être fait implanter le stérilet Essure, d'après les avocats de quatre plaignantes voulant agir contre l'État.
Le déclin de la population mondiale
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates annonce le déclin de la population mondiale à partir de 2064, l’étude attribue cette chute à la contraception et à l’avortement, entre autres, selon Michel Janva sur Le Salon Beige :
La population mondiale pourrait décliner dès la deuxième moitié du siècle pour atteindre 8,8 milliards en 2100, soit deux milliards de moins que les projections de l’ONU, selon une étude du Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle (financé par la Fondation Bill et Melinda Gates), publiée mercredi 15 juillet dans The Lancet. A prendre donc avec des pincettes…
Ce déclin sera lié en grande partie à la culture de mort par la contraception, qui va faire baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd’hui.
Le dépeuplement mondial devrait se ressentir, s’il faut en croire une étude financée par Bill Gates, fortement en Chine, qui devrait perdre la moitié de sa population d’ici 2100, ainsi que 23 pays européens, qui devraient subir une perte semblable. Selon les chercheurs de l’IHME, rapporte Gènéthique :
Ainsi, « la Chine pourrait perdre près de la moitié de ses habitants (1,4 milliard aujourd’hui, 730 millions en 2100), avec un déclin du nombre de personnes en âge de travailler qui va “entraver” sa croissance économique ». Ce qui pourrait amener les Etats-Unis à « repasser devant la Chine d’ici la fin du siècle, si l’immigration continue à pallier la fécondité en baisse ».
Si le cours des choses se poursuit comme il se présente actuellement (le mieux serait un retour aux mœurs normales, ce qui comprend la protection de l’enfant à naître), Gènéthique poursuit :
D’autres pays pourraient voir, à l’instar de la Chine, « leur population réduite au moins de moitié ». Parmi eux : le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), l’Espagne (46 à 23), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5), ou encore la Corée du Sud (53 à 27). La population de la France devrait au contraire augmenter selon l’étude, de « 65 à 67 millions ».
À cause de l’immigration… Gènéthique continue :
L’Afrique subsaharienne pourrait de son côté voir « tripler sa population (1 à 3 milliards), tirée notamment par le Nigeria (206 à 790 millions d’habitants), qui deviendrait en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l’Inde mais devant la Chine » d’après l’étude.
Où est donc passée la terrible surpopulation qui menaçait le monde ? Dans les oubliettes (ou plutôt les égouts…) de la Culture de Mort.
Un implant contraceptif occasionne plus de douleurs et de saignements
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : katemangostar/Freepik
Il s’agit de l’implant contraceptif Essure qui provoquerait plus de saignements et douleurs au bas-ventre des femmes que la ligature des trompes (opération de stérilisation) ; c’est vous dire si cette méthode anticonceptionnelle est nuisible, en plus d’être immorale, comme l’autre. Selon une étude commandée par la Food and Drug Administration américaine, rapporte Gènéthique :
Selon les résultats provisoires d’une étude post-commercialisation commandée par la Food and Drug Administration américaine et rapportée par CNN, le dispositif de contraception permanente Essure est associé à des taux plus élevés de douleurs chroniques du bas-ventre ou du bassin et de saignements utérins anormaux qu’en cas de ligature des trompes. Ce dispositif contraceptif a été retiré du marché américain en 2018, en raison d’effets secondaires préoccupants.
L’étude, portant sur 1100 Américaines, révèle que les douleurs chroniques du bas de l’abdomen, ou du bassin, se retrouvent chez plus de 9 % des femmes essayant l’Essure contre 4,5 % pour les stérilisées, tandis que 16,3 % des femmes du premier groupe ont des saignements anormaux contre 10,2 % du second.
Sans surprise, l’agence pharmaceutique qui a fabriqué l’implant veut poursuivre l’étude jusqu’en 2025 :
Réagissant à ces premiers résultats de l’enquête, le groupe pharmaceutique Bayer qui a fabriqué l’implant a déclaré que l’étude devant se poursuivre jusqu’en 2025, « il était trop tôt pour tirer des conclusions ».
Vraiment ?
Joe Biden, s’il était élu, forcerait les organismes religieux à payer pour la contraception
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Joe Biden tient absolument à payer les vices des uns avec les sous des autres ; il obligerait à nouveau les organismes religieux à financer la contraception par le biais de la couverture d’assurance des salariés. Selon LiveActionNews :
Le candidat démocrate présumé à la présidence, Joe Biden, a promis mercredi que s’il était élu, il mettrait fin à l’exemption au mandat sur la contraception de l’Affordable Care Act mise en place par l’administration Trump. La Cour suprême a décrété cette semaine que l’administration Trump avait le pouvoir d’exempter les petites sœurs des pauvres et autres organisations religieuses du mandat. Cependant, si Biden remporte la présidence, il aura le pouvoir de supprimer cette exemption.
« Si je suis élu, je rétablirai la politique Obama-Biden qui existait avant l’arrêt Hobby Lobby [de la Cour suprême en 2014] : prévoir une exemption pour les lieux de culte et un accommodement pour les organisations à but non lucratif ayant une mission religieuse », déclara Biden suite à l’arrêt Little Sisters of the Poor v. Pennsylvania qui confirme l’exemption.
Vietnam : un bébé naît avec le dispositif contraceptif de sa mère à la main !
Bébé né avec le dispositif intra-utérin de sa mère dans la main, 30 juin 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côté flous rajoutés) : Hai Phong International Hospital
Un bébé est né, pognant au passage le dispositif intra-utérin (DIU) qui sortait avec lui durant l’accouchement, à l’Hôpital international de Haiphong au Vietnam, serrant dans la main gauche le trophée, pour ainsi dire, de sa victoire sur ce contraceptif, qui est aussi un abortif précoce. Selon VnExpress :
Lorsque le garçon naquit, le dispositif sortait avec lui et il l’attrapa, déclare Tran Viet Phuong, chef du deuxième service d’obstétrique de l’hôpital.
[...]
Les médecins affirment que sa mère de 34 ans avait donné naissance à deux fois auparavant. Deux ans avant ce jour, elle s’était fait insérer le dispositif intra-utérin dans son utérus à un hôpital local. Elle découvrit plus tard qu’un fœtus de cinq semaines s’était formé dans ventre, à l’endroit où se trouvait le dispositif.
Elle a donné naissance mardi matin à un petit garçon en bonne santé, qui pèse 3,2 kg. La mère et l’enfant sont observés à l’hôpital.
Le DIU est un implant contraceptif qui est supposé empêcher la fertilisation de l’ovule par le sperme, mais il peut aussi prévenir l’implantation du zygote humain sur la paroi utérine, ce qui amène sa mort et représente donc un avortement : le DIU est donc un abortif. Heureusement, dans ce cas exceptionnel, le brave petit gars a survécu à cet engin.