L’Académie pontificale pour la vie attaque la doctrine catholique sur la vie humaine
Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Samedi dernier, le 3 septembre, sous le soleil de ce début d’automne, le mouvement pro-vie s’est rassemblé dans les rues de Londres pour défendre l’inviolabilité de la vie humaine, dès la conception et sans exception. On estime à 7 000 le nombre de participants à la Marche pour la vie de cette année au Royaume-Uni. Les organisateurs ont attribué cette affluence record à l’annonce par la Cour suprême des États-Unis qu’elle était revenue sur sa décision dans l’affaire Roe v. Wade — l’arrêt de 1973 qui a inventé un droit constitutionnel à l’avortement pour toute l’Amérique. Cette victoire a encouragé le mouvement pro-vie dans le monde entier en démontrant que, même après 49 ans de pouvoir incontrôlé, l’industrie de l’avortement peut être vaincue.
Il est donc d’autant plus étrange que la hiérarchie de l’Église catholique choisisse cette période de regain d’optimisme pour signaler sa capitulation devant le monde et son acceptation de l’avortement. Le vendredi 26 août, l’archevêque Vincenzo Paglia, président de la l'Académie pontificale pour la vie (APV), est apparu dans l’émission italienne de débat politique Agorà. [1] Commentant la loi 194, votée en 1978 et cause de six millions d’avortements en Italie, Mgr Paglia a déclaré : « Je pense que la loi 194 est maintenant un pilier de notre vie sociale. » Lorsque le présentateur lui a demandé s’il avait l’intention de remettre en cause cette loi, il a répondu : « Non, absolument, absolument ! »
Par la suite, un porte-parole de l'APV a déclaré que les propos de l’archevêque avaient été sortis de leur contexte. Cette affirmation serait plus convaincante s’il ne s’agissait pas simplement de l’incident le plus récent d’une série de déclarations, de conférences et de publications alarmantes qui indiquent un fossé grandissant entre la foi catholique et les points de vue défendus par l'APV. Fondée à l’origine par Jean-Paul II en 1981, l'APV a pris la tête de la défense du caractère sacré de la vie humaine par le Saint-Siège au niveau international. Cependant, des signes inquiétants indiquant qu’il avait pris une nouvelle direction ont commencé à apparaître peu après sa reconstitution par le pape François en 2017, sous la présidence de Mgr Paglia. À partir de ce moment, ses membres n’étaient plus tenus d’adhérer à l’enseignement catholique.
En décembre 2017, le père Maurizio Chiodi, un théologien moraliste italien nouvellement nommé à l'APV, a présenté, lors d’une conférence publique à l’Université pontificale grégorienne de Rome, une communication intitulée Re-reading Humanae Vitae (1968) in light of Amoris Laetitia (2016) [Relire Humanæ Vitæ (1968) à la lumière d’Amoris Lætitia (2016)]. Il a fait valoir que, puisque l’encyclique de Paul VI n’a pas été déclarée infaillible, elle est donc susceptible d’être modifiée. Il a même suggéré que le chapitre 8 d’Amoris Lætitia, « Accompagner, discerner et intégrer la faiblesse », non seulement permet l’utilisation de la contraception, mais, dans certaines circonstances, pourrait même l’exiger.
Les critiques de Chiodi rejettent sa thèse en la qualifiant d’historicisme et de relativisme moral. Ils soulignent son incompatibilité non seulement avec Humanae Vitae, mais aussi avec Veritatis Splendor (1993), le discours de Pie XII à l’Association italienne des sages-femmes catholiques (1951), Casti Connubii (1930) et l’enseignement pérenne de l’Église catholique tel qu’il a toujours et partout été tenu.
Lire la suite« Trahison » : Le chemin synodal allemand est furieux du blocage de quelques évêques au document sur la modification de l’enseignement de l’Église
Le cardinal Reinhard Marx.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rudolf Gehrig/CNA Deutsch
9 septembre 2022, Francfort-sur-le-Main, Allemagne (LifeSiteNews) — Après un revers, les progressistes qui dominent la Voie synodale allemande sont choqués, parlent de « désastre » et de « trahison », et déplorent que certains évêques soient des « bloqueurs secrets » qui « ne disent pas ouvertement ce qu’ils pensent ».
Hier, en la fête de la Nativité de la Vierge, le monde catholique tout entier a été surpris lorsqu’au cours de la quatrième assemblée de la Voie synodale, 21 évêques allemands ont voté à bulletin secret contre un document visant à modifier l’enseignement moral de l’Église sur l’homosexualité, la contraception et l’identité de genre. 31 des 60 évêques présents ont approuvé ce document, tandis que 21 ont voté contre. D’autres se sont abstenus. Le document avait besoin du vote des deux tiers des évêques pour être adopté, et la minorité a donc pu le bloquer en tant que document officiel de la voie synodale allemande.
Le cardinal Reinhard Marx, ancien chef des évêques allemands et membre du Conseil des cardinaux du pape, s’est dit « très déçu » par le résultat du vote.
La Voie synodale allemande, une association de laïcs et d’évêques, a été lancé en 2019 sous la direction du cardinal Marx, alors à la tête de la Conférence épiscopale allemande. Son successeur à ce poste, Georg Bätzing, a été choqué par le vote d’hier, mais a insisté pour que le texte soit tout de même envoyé à Rome lors de la prochaine visite ad limina des évêques allemands avec le pape et soumis au prochain Synode sur la synodalité à Rome. Surtout, il a annoncé que, dorénavant, le vote se fera à main levée, ce qui signifie que tout évêque qui souhaite défendre la doctrine traditionnelle de l’Église sera mis sous pression publique.
Quatre-vingts pour cent de l’ensemble des participants à l’assemblée synodale ont voté en faveur du texte révolutionnaire qui approuvait l’homosexualité, la contraception et l’affirmation selon laquelle les gens peuvent avoir une identité binaire. Depuis le début, l’aile conservatrice de l’Église catholique en Allemagne a été intimidée, ce qui est devenu évident après le vote de celle-ci, hier, contre le document de libéralisation de la sexualité. Le site web du chemin synodal allemand a publié de nombreux commentaires de participants à l’assemblée exprimant leur indignation face à la résistance d’un tiers des évêques allemands qui sont restés fidèles aux enseignements de l’Église.
En ce qui concerne le document, leur fidélité a été vaine. Comme les dirigeants des évêques allemands souhaitent poursuivre leur « chemin de destruction » (selon les termes de l’évêque Rudolf Voderholzer), ils ont décidé d’utiliser quand même le texte synodal rejeté et de l’envoyer à Rome.
Lire la suiteQuelle est la position réelle des autorités du Vatican sur la contraception ?
Par Voice of the Family — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dragonstock/Adobe Stock
20 juillet 2022 — Un livre récent, Theological ethics of life: scripture, tradition, practical challenges, édité par le président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Vincenzo Paglia, a soulevé de nouvelles inquiétudes quant à l’adhésion des autorités actuelles du Vatican aux principaux enseignements moraux de l’Église.
Le livre, publié par la Libreria Editrice Vaticana, rassemble les actes d’un séminaire d’étude interdisciplinaire promu par l’Académie pontificale pour la vie. Mgr Paglia, bien connu pour ses opinions dissidentes sur les enseignements de l’Église en matière d’éthique sexuelle, a expliqué que le séminaire visait à :
« Ouvrir un dialogue entre … différentes opinions, y compris sur des sujets controversés, en offrant de nombreux points de discussion. La perspective est donc de rendre un service au Magistère, d’ouvrir un espace de parole qui rende possible et encourage la recherche. C’est ainsi que nous interprétons le rôle de l’Académie ».
La discussion, selon Paglia, se déroulerait d’une manière analogue à la forme dialectique traditionnelle des quæstiones disputatæ (« questions disputées ») : « proposer une thèse et l’ouvrir au débat », dans l’espoir que le débat puisse ainsi permettre « d’entrevoir de nouvelles voies, afin de faire progresser la bioéthique théologique ».
Le débat que le livre promet d’ouvrir semble concerner la contraception et la fécondation artificielles — par exemple, en ce qui concerne les « conditions et les circonstances pratiques » qui pourraient rendre admissible le recours à des techniques contraceptives, tout en excluant les techniques qui sont abortives.
Selon l’enseignement moral catholique, tel que réaffirmé dans l’encyclique Humanæ vitæ (nº 14), tout recours à la régulation artificielle des naissances est intrinsèquement mauvais. Les tentatives visant à « ouvrir le débat » sur des enseignements moraux aussi fondamentaux de l’Église ne peuvent que menacer ses enseignements-clés sur le mariage et la finalité première de celui-ci : la procréation et l’éducation des enfants.
Mgr Paglia indique dans la préface du nouveau volume que l’étude a été motivée par les nombreuses sollicitations faites par le pape François dans ses discours et documents aux théologiens :
« Nous nous sommes donc demandé si nous écoutions vraiment l’enseignement du pape François. Prenons-nous ses paroles au sérieux de manière systématique, ne nous contentons-nous pas d’utiliser certaines de ses expressions singulières en dehors du contexte de sa réflexion globale ? Examinons-nous les implications que ses considérations ont pour la pensée théologique ? Si nous considérons Evangelii gaudium, Laudato si', Amoris lætitia et Veritatis gaudium dans cette perspective, nous nous rendons compte que les propositions que ces documents contiennent ouvrent un nouvel horizon pour la théologie et pour la tâche des théologiens, avec un fort accent sur le dialogue et l’enrichissement mutuel entre les différents types de connaissance. »
En réponse à l’appel de Mgr Paglia d’examiner les paroles et les actions du pape François dans le contexte de son pontificat, il est utile de revoir certaines des préoccupations précédentes qui ont été soulevées concernant l’assentiment du Saint-Père à l’enseignement de l’Église catholique sur les questions d’éthique sexuelle. Cette liste, publiée pour la première fois par Voice of the Family en février 2017, ne vise pas à être exhaustive, mais seulement à signaler la direction de la pensée du pape sur la base des preuves dont nous avons connaissance.
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Lire la suiteUne revue approuvée par le Vatican suggère que le pape François pourrait bientôt contredire l'interdiction catholique de la contraception
Le pape François — YouTube
Michael Haynes, 21 juillet 2022 — traduit par Campagne Québec-Vie
Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Une revue approuvée par le Vatican a publié un article où son auteur se demande si le pape François pourrait écrire « une nouvelle encyclique ou exhortation apostolique sur la bioéthique » dans la lignée d’un récent document de l’Académie pontificale pour la vie qui sape certains aspects de la morale catholique.
Le 2 juillet, le père Jorge José Ferrer, S.J., a publié un article dans la publication jésuite La Civilta Cattolica intitulé « Re-reading theological ethics of life [Relire l’éthique théologique de la vie] ». La Civilta Cattolica est connue pour avoir son contenu revu par la Secrétairerie d’État du Vatican avant sa publication.
L’article résume et promeut le nouveau livre de l’Académie pontificale pour la vie (PAV) qui propose à la fois la contraception et l’insémination artificielle comme moralement acceptables, et qui a été publié par la maison d’édition du Vatican Libreria Editrice Vaticana.
Le père Ferrer écrit que le livre constitue « une tentative intéressante d’imaginer une voie qui favorise le renouvellement de la bioéthique fondée sur le rôle du discernement et de la conscience formée de l’agent moral ». Ceci est « cohérent avec l’enseignement du pape François », ajoute Ferrer.
Mais le diacre, catéchiste et auteur britannique Nick Donnelly décrit l’ouvrage comme un « changement de paradigme » par rapport à l’enseignement catholique sur la FIV et la contraception.
Lire la suiteL’Académie pontificale pour la vie défend son nouveau livre soutenant la contraception : « Ce qui est dissident aujourd’hui peut changer »
Mgr Vincenzo Paglia.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News
11 juillet 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — L’Académie pontificale pour la vie a défendu son récent livre prônant la contraception, écrivant sur Twitter que la théologie exige le « progrès » dans le cadre d’un processus naturel.
L’Académie pontificale pour la vie (APV) a récemment publié un livre intitulé Theological Ethics of Life. Scripture, Tradition, Practical Challenges, qui est un recueil d’essais tirés d’un séminaire interdisciplinaire de trois jours parrainé par l’APV. LifeSiteNews a fait un reportage sur ce texte, notant comment le livre plaide en faveur de la contraception et de l’insémination artificielle comme si ces sujets étaient des thèmes de discussion ouverts, au lieu d’avoir déjà été condamnés par l’Église.
Après que l’article de LifeSite ait été partagé sur Twitter, l’APV a répondu aux critiques que les utilisateurs de Twitter faisaient du livre, en écrivant qu’il n’y avait « aucune déviation [de l’enseignement de l’Église], mais un débat et un dialogue, comme l’Église le suggère toujours — la méthode “quæstiones disputatæ” ! »
L’APV a cependant fait face à d’autres critiques, l’utilisateur Gary Paul Hermit écrivant que « suggérer que les questions réglées sont soumises au “débat et au dialogue” EST une déviation ». Il a exhorté l’APV à « condamner la dissidence », affirmant que « le seul dialogue » que l’Église devrait avoir avec un individu raciste [par exemple] « serait de corriger son erreur et de l’inviter à la conversion ».
En réponse, l’APV a écrit : « Faites attention : ce qui est dissident aujourd’hui, peut changer. »
« Ce n’est pas du relativisme, c’est la dynamique de la compréhension des phénomènes et de la science : le Soleil ne tourne pas autour de la Terre », poursuit l’Académie. « Sinon, il n’y aurait pas de progrès et tout resterait immobile. Même en théologie. Réfléchissez-y » :
Lire la suite« Attention : ce qui est dissident aujourd’hui, peut changer. Ce n’est pas du relativisme, c’est la dynamique de la compréhension des phénomènes et de la science : le Soleil ne tourne pas autour de la Terre. Sinon, il n’y aurait pas de progrès et tout resterait immobile. Même en théologie. Pensez-y. »
[Réplique de Gary Paul Hermit] « Non, je veux dire condamner la dissidence. Par exemple, si quelqu'un embrassait la doctrine infâme selon laquelle certaines races sont inférieures, vous condamneriez sans ambiguïté de telles opinions, et à juste titre. Le seul dialogue que nous engagerions avec une telle personne aurait pour but de corriger son erreur et de l'inviter à la conversation. »
Le juge Thomas dit que la Cour suprême devrait revoir les décisions sur le «mariage» homosexuel, la sodomie et la contraception
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le juge Clarence Thomas a écrit une opinion concordante aujourd’hui dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization qui a renversé Roe v. Wade. Dans cette opinion, le juge Thomas a convenu que Roe devait être renversé et a fait valoir que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) devrait ensuite réexaminer d’autres cas de « procédure régulière substantielle ».
Il a notamment mentionné l’affaire Lawrence v. Texas, qui a invalidé les lois contre la sodomie, l’affaire Griswold v. Connecticut, qui a invalidé les lois contre l’utilisation de la contraception par les couples mariés, et l’affaire Obergefell v. Hodges, qui a déclaré un droit au « mariage » homosexuel.
Le regretté juge Antonin Scalia a prédit à juste titre en 2003 que Lawrence conduirait à la reconnaissance obligatoire du « mariage » homosexuel.
« La Cour explique bien pourquoi, en vertu de nos précédents en matière de procédure régulière substantielle, le prétendu droit à l’avortement n’est pas une forme de “liberté protégée par la clause de procédure régulière” », écrit le juge Thomas.
Bien qu’il ait écrit qu’il était d’accord pour dire que la décision d’aujourd’hui n’affecte pas ces affaires maintenant, il souhaite que la Cour les réexamine, ainsi que toutes les autres affaires connexes qui s’appuient sur une revendication de « procédure régulière substantielle ».
« Pour cette raison, dans les affaires futures, nous devrions réexaminer tous les précédents de cette Cour en matière de procédure régulière substantielle, y compris Griswold, Lawrence et Obergefell », écrit Thomas.
« Parce que la Cour applique correctement nos précédents en matière de procédure régulière substantielle pour rejeter la fabrication d’un droit constitutionnel à l’avortement, et parce que cette affaire ne présente pas l’opportunité de rejeter entièrement la procédure régulière substantielle, je me joins à l’opinion de la Cour », écrit-il encore.
Mais, dans les affaires futures, nous devrions « suivre le texte de la Constitution, qui énonce certains droits substantiels qui ne peuvent être supprimés, et ajoute, au-delà, un droit à une procédure régulière lorsque la vie, la liberté ou la propriété doivent être supprimées », a poursuivi Thomas, citant l’opinion concordante du défunt juge Antonin Scalia dans une affaire de 1994.
« La procédure régulière substantielle est en contradiction avec ce commandement textuel et a nui à notre pays de nombreuses façons », a conclu Thomas. « En conséquence, nous devrions l’éliminer de notre jurisprudence à la première occasion ».
« En choisissant de privilégier un nouveau droit constitutionnel au détriment des intérêts de la liberté de religion explicitement protégés dans le Premier Amendement, et en le faisant de manière non démocratique, la Cour a créé un problème qu’elle seule peut résoudre », a écrit Thomas en 2020, commentant le refus de la SCOTUS d’entendre une contestation du greffier du Kentucky, Kim Davis, qui a refusé d’autoriser des « mariages » entre personnes de même sexe.
« D’ici là, Obergefell continuera à avoir des “conséquences ruineuses pour la liberté religieuse” », prédisait-il.
Un nouveau cardinal choisi par le Pape François a un horrible dossier sur l’homosexualité et l’avortement
Mgr Robert McElroy.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le pape François a choqué l’Église dimanche en annonçant la nomination de 21 nouveaux cardinaux, dont 16 cardinaux électeurs, qui seront installés lors d’un consistoire le 27 août.
Les nominations comprennent, sans surprise, plusieurs libéraux déclarés, comme l’archevêque brésilien pro-LGBT Mgr Leonardo Ulrich Steiner et le chef de la liturgie du Vatican, Mgr Arthur Roche, opposé à la messe latine.
Mais le choix le plus radical du pape est celui de Mgr Robert McElroy de San Diego, connu des catholiques fidèles comme étant sans doute le prélat de gauche le plus favorable des États-Unis aux homosexuels.
Ces dernières années, Mgr McElroy a suscité l’indignation en célébrant des « messes LGBT », en rejetant la position de l’Église sur les actes homosexuels, en préconisant des rites funéraires catholiques pour les homosexuels actifs et en soutenant le père James Martin, jésuite dissident, tout en dénonçant les attitudes « destructrices » des conservateurs sur la sexualité.
Son bilan sur les questions de vie n’est guère meilleur. Aucun évêque n’a défendu aussi vigoureusement que Mgr McElroy le fait de donner la communion à des politiciens favorables à l’avortement ; il met aussi en équation l’avortement et le « changement climatique », et rejette l’idée que l’avortement est le problème moral unique et « prééminent » auquel l’Église américaine est confrontée.
Après que le pape François ait publié de nouvelles restrictions sur la messe en latin l’année dernière, McElroy a rapidement éliminé deux des trois églises où était célébrée la messe traditionnelle dans son diocèse. Pendant le déploiement de la piqûre COVID, il a prôné la vaccination comme la « seule voie » vers le retour à la normale. Et en ce qui concerne les abus sexuels commis par des membres du clergé, même les militants libéraux tirent la sonnette d’alarme sur son passé.
Mgr McElroy est depuis longtemps un favori du pape François, qui l’a nommé au diocèse de San Diego en 2015, lui a confié la fonction de père synodal du synode panaméricain de 2019 et l’a choisi l’année dernière pour rejoindre le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral. L’évêque de San Diego est également un proche allié des autres cardinaux américains de gauche et pro-LGBT du pape, notamment le cardinal Joseph Tobin et le cardinal Blase Cupich.
Les positions ultra-libérales de Mgr McElroy et son ascension rapide sont d’autant plus significatives qu’il a une vision révolutionnaire de l’Église catholique. Dans un long article pour America Magazine, deux jours après sa nomination au cardinalat, Mgr McElroy a détaillé son objectif de « transformation » de l’Église par le biais du Synode sur la synodalité et d’une « synodalité soutenue ».
Le « processus synodal » vise « rien de moins qu’une refonte de la culture de l’Église qui perdurera pendant des générations », a déclaré Mgr McElroy. « Le dépôt de la foi n’est pas un corps d’enseignement inerte et abstrait », a-t-il insisté, suggérant des changements à la « doctrine réformable de l’Église ».
« La doctrine réformable de l’Église », a répondu le père Gerald Murray, juriste canonique et collaborateur d’EWTN, « est une catégorie qui ne m’est pas très familière, car la doctrine est enseignée comme une vérité venant du Christ, enseignée par les apôtres ».
La nomination de Mgr McElroy envoie un signal sans équivoque sur la direction que le pape François entend donner à l’Église au cours de son pontificat déclinant ─ un signal confirmé par une série d’autres nominations de haut niveau au Vatican annoncées cette semaine.
Vous trouverez ci-dessous un examen approfondi des antécédents horribles de l’évêque de San Diego, depuis sa promotion incessante des LGBT et ses liens troublants avec les abus sexuels commis par des clercs, jusqu’à son habitude de longue date de minimiser l’importance de l’avortement et ses prises de position politiques.
Lire la suiteUn expert pro-vie combat l’avortement financé par Gates et la tyrannie médicale mondialiste à l’ONU
Austin Ruse.
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/Vimeo
(LifeSiteNews) — Austin Ruse, écrivain et chien de garde de la politique sociale des Nations unies, déclare que les militants pro-vie ont des raisons d’espérer dans la lutte contre le groupe de tyrannie médicale mondialiste.
« Ce qui empêche l’ONU de prononcer un droit international à l’avortement, c’est le fait que l’Assemblée générale n’a jamais accepté d’aller dans ce sens », a déclaré Ruse, fondateur et président du Center for Family and Human Rights, dans une entrevue exclusive avec Jim Hale de LifeSiteNews. « C’est là que le travail de mon organisation et d’autres comme elle entre en jeu, car cela fait maintenant 25 ans que nous aidons les délégations à négocier des documents et que nous veillons à ce que l’avortement ne soit jamais reconnu comme un droit humain international. »
Néanmoins, Ruse affirme qu’il existe une tradition de défiance envers l’Assemblée générale de la part de bureaux et de programmes distincts au sein de l’ONU, tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds international d’urgence pour l’enfance (UNICEF) et le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDHNU). Ils ont toujours ignoré la volonté de l’Assemblée générale et s’emploient au contraire à promouvoir l’avortement au niveau mondial, en prétendant qu’il existe un droit international à cette pratique dans les documents de l’ONU.
« Il s’agit, bien entendu, d’une fausse affirmation », a expliqué Ruse, commentant le soutien à l’avortement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies dans son mémoire d’amicus curiae adressé à la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization.
« C’est une chose qu’ils ont voulue. C’est ce qu’ils ont essayé depuis la conférence du Caire en 1994, puis Pékin en 95 et de nombreuses autres conférences, mais l’avortement n’est même pas mentionné dans un seul traité sur les droits de l’homme. »
« La santé reproductive n’est mentionnée que dans un seul traité sur les droits de l’homme, à savoir le traité sur les personnes handicapées, et nulle part il n’est demandé que l’avortement devienne un droit de l’homme », a poursuivi Ruse.
« Pourtant, ces “experts” des droits de l’homme prétendent, à tort, devant les tribunaux du monde entier et maintenant ─ y compris devant notre propre tribunal ─ qu’il existe un droit international à l’avortement fondé sur les documents de l’ONU, contraignants ou non. »
Lire la suiteQuébec solidaire veut rendre la contraception gratuite
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Have a nice day/Adobe Stock
« Québec solidaire (QS) propose d’offrir gratuitement toutes les méthodes contraceptives à l’ensemble de la population de la province », annonce un article de Radio-Canada.
On veut rendre gratuit et 100% accessible ce qui était illégal il y a moins de 100 ans. L’éboulement moral, en partie déclenché par la légalisation de l’avortement et de la contraception, accélère à une vitesse exponentielle...
Manon Massé, la co-porte-parole féministe du parti, explique que « La charge de la contraception repose essentiellement sur les épaules des femmes et donc, dans le portefeuille des femmes. Si à Québec solidaire on propose un programme de gratuité, c'est pour permettre aux femmes de se libérer de cette charge économique. »
Concrètement, « Offrir l’ensemble des méthodes contraceptives gratuitement à toute la population québécoise coûterait environ 48 millions de dollars par année » affirme Mme Massé. 48 millions de dollars seraient ainsi versés pour normaliser l’immoralité et pour enlever toute responsabilité d’un acte qui porte une lourde responsabilité.
Ce que Québec solidaire trace par sa contraception gratuite est un chemin direct vers un Québec solitaire, un Québec dépeuplé de sa Foi et de ses familles nombreuses, un Québec dépourvu de morale, et de respect pour la dignité humaine.
En voulant rendre la contraception gratuite, Québec solidaire banalise le caractère sacré de la vie. Et en banalisant le caractère sacré de la vie, il méprise l’Auteur de la vie.
Elon Musk vs Bill Gates sur le déclin de la population
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : maho/Adobe Stock
Un commentaire de l’éventuel nouveau propriétaire de Twitter*, Elon Musk, a récemment déclenché un débat sur le déclin de la population, un sujet qui reste capital.
En réponse à une étude démontrant le déclin de la population au Japon en 2021, il a écrit sur Twitter qu’« Au risque d’énoncer une évidence, à moins que quelque chose ne change pour que le taux de natalité dépasse le taux de mortalité, le Japon finira par cesser d’exister. Ce serait une grande perte pour le monde ».
Dans la même lignée, le président-directeur de SpaceX avait déjà dit « Je pense que l’un des plus grands risques pour la civilisation est le faible taux de natalité et le taux de natalité en déclin rapide... Si les gens n’ont plus d’enfants, la civilisation va s’effondrer. »
Cet effondrement de la civilisation ne sera certainement pas évité si l’élimination de millions d’êtres humains par le moyen de l’avortement continue à être promue à grande échelle.
Mais Bill Gates, l’entrepreneur milliardaire qui finance Planned Parenthood, n’est pas du même avis que Musk sur le déclin de la population. Pour le grand promoteur de la contraception et de l’avortement comme solutions à la surpopulation, le contrôle de la population est nécessaire.
Selon LifeSiteNews, il avait dit en 2003 que « les initiatives mondiales de santé signifiaient que les parents se rendaient souvent compte qu’ils n’avaient pas besoin d’avoir autant d’enfants. »
Comme l’affirme le site de nouvelles pro-vie, « La vérité est que Bill et Melinda Gates ont une vision de la santé mondiale qui inclut — et promeut — l’avortement, la réduction de la fertilité et la stérilisation. »
Sommes-nous alors surpris qu’il ait déclaré « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards d’habitants. Cela se dirige vers environ neuf milliards. Maintenant, si nous faisons un très bon travail sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductive, nous pourrions réduire cela de peut-être 10 ou 15 %. (vidéo Bill Gates : Innovating to zero!)» ?
Plutôt que de diriger leurs ressources vers le contrôle de la « surpopulation », un contrôle anti-vie et anti-famille, les dirigeants et les élites ne devraient-ils pas promouvoir la croissance des familles et surtout l’éliminations non pas des vies humaines mais des avortements ?
*Elon Musk a récemment annoncé qu’il avait suspendu le processus d’achat de Twitter. — A.H.