La Cour suprême de ce pays interdit la distribution d’un manuel de « santé reproductive » de l’ONU favorable à l’avortement
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Inédit ? Inouï en tout cas, la Cour suprême de justice du Guatemala vient de suspendre la distribution d’un manuel de « santé reproductive » promu et financé par le fonds de l’ONU pour la population (FNUAP) destiné aux fillettes et aux adolescentes en raison de son contenu favorable à l’avortement. Sous le titre « droit humain, droits sexuels et reproductifs et prise en charge des fillettes et des adolescentes », la plaquette est désormais interdite, après avoir été distribuée dans le pays depuis 2015 à l’initiative du Procureur des droits humains, Jorge De Leon Duque. L’interdiction couronne les efforts d’une association pro-famille, « La familia importa » qui a porté plainte en juin dernier. La Cour suprême a rédigé à cette occasion une longue décision véritablement remarquable.
En ce qui concerne les poursuites, l’arrêt de la Cour suprême ne se borne pas à mettre fin à la propagande diffusée par le document onusien : plus largement, elle ordonne à l’institution officielle de défense des droits de l’homme du Guatemala de « s’abstenir de toute activité qui comprend le soutien et la promotion de l’avortement ou des pratiques abortives, sa présentation comme un droit, la promotion de sa légalisation ou de la transgression du droit à la vie humaine dès l’instant de la conception ».
Lire la suiteLe Canada réduit les restrictions pour la prescription de pilules abortives dangereuses
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, le 7 novembre 2017 (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien étend l’accès à la pilule abortive, permettant son utilisation pour avorter des enfants à naître jusqu’à 9 semaines après la fécondation. De plus, il sera dorénavant possible aux pharmaciens de la distribuer directement, sans l’avis d’un médecin.
La décision de Santé Canada était basée sur de l’information fournie par Linepharma, commanditaire du médicament, selon une information du département, mise à jour et publiée jeudi [7 novembre].
Linepharma est représentée au Canada par la compagnie Celopharma.
Santé Canada a dit avoir effectué « une étude approfondie des publications scientifiques nouvelles et actuelles sur l’innocuité et l’efficacité de Mifegymiso. »
Elle a donc autorisé ce qui suit :
- Mifegymiso peut maintenant être administré jusqu’à la 9e semaine (63 jours) de grossesse, au lieu de la limite précédente allant jusqu’à la 7e semaine (49 jours).
- Mifegymiso peut maintenant être distribué directement aux patients par le pharmacien, ou par tout professionnel de la santé pouvant prescrire des médicaments.
- Les professionnels n’ont plus besoin de compléter un programme d’éducation avant de prescrire Mifegymiso.
- L’obligation du consentement écrit du patient pour l’utilisation de Mifegymiso a été retirée.
- Les professionnels de la santé n’ont plus besoin de s’enregistrer chez Celopharma pour pouvoir prescrire ou distribuer Mifegymiso.
Une nouvelle étude montre que toutes les formes de contraception hormonale entraînent un risque plus élevé de cancer du sein
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
C’est un journal de gauche britannique qui l’affirme : qu’il s’agisse de la pilule ou d’autres formes de contraception hormonale, celles-ci sont associées à risque plus élevé de cancer du sein, un risque qui perdure cinq ans après l’arrêt de leur utilisation. The Guardian insiste pour dire que ce risque accru est « peu important », mais enfin il est là, et bien là, malgré l’insistance des propagandistes de la contraception pour dire que c’est un mythe. Risque « peu important » peut-être, mais tout de même de 20 % supérieur à celui présenté par des femmes non utilisatrices ».
« Cela reste très modeste pour celles qui ne sont pas déjà dans une catégorie à haut risque », affirme le journal. Sans doute – mais c’est certainement une augmentation de risque élevée au sein de la population féminine la plus exposée à cette maladie tueuse.
La contraception hormonale liée à un risque accru de cancer du sein
Selon The Guardian, « l’existence de ce risque accru est connue depuis quelque temps, mais on espérait que les formes plus récentes de contraception hormonale – comme celles qui ne dégagent que des progestérones – offriraient davantage de sécurité. » La nouvelle étude publiée par le New England Journal of Medicine démontre qu’il n’en est rien.
Lire la suiteUn jugement en faveur d’un médecin licencié à cause de son refus de poser des stérilets
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Katarzyna Jachimowicz, médecin polonais exerçant en Norvège, est devenue en 2016 le premier professionnel de la santé à perdre son emploi dans le pays pour avoir refusé un acte médical pour des raisons de conscience : en l’occurrence, cette femme catholique ne voulait pas implanter des stérilets et autres dispositifs intra-utérins dont l’action « contraceptive » consiste à empêcher l’implantation de l’ovule fécondé par un avortement très précoce.
Le Dr Jachimowicz a porté plainte pour licenciement abusif en violation de ses droits et après avoir perdu en première instance, elle vient d’obtenir un arrêt favorable de la cour d’appel de Skien, qui a condamné son employeur à lui rembourser les frais des poursuites, quelque 73.000 dollars.
Le licenciement de Katarzyna Jachimowicz, médecin pro-vie, a méconnu son droit à l’objection de conscience
« Dieu a gagné », s’est réjouie Katarzyna Jachimowicz, citant le roi Jean Sobieski qui après la bataille de Vienne contre les Ottomans s’était écrié : « Veni, vidi, Deus vincit ! » Elle a d’ailleurs attribué sa victoire aux prières innombrables qui l’ont soutenue, notamment de la part de communautés religieuses contemplatives.
Lire la suiteLa chrétienté est la solution - Retour sur un colloque mémorable
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Georges Buscemi. |
Le colloque du 4 novembre fut grandement apprécié des participants de cette journée mémorable. Tenu au centre-ville de Montréal à l’Hôtel Europa, il a rassemblé la famille Campagne Québec-Vie par des conférences sur la famille, la religion, la politique et les moyens de protéger l’enfant à naître. J’ai débuté la session sur le thème « Partir d’Omelas : savons-nous où nous allons ? »
Omelas, c’est une cité utopique décrite dans un récit de science-fiction d’Ursula K. Le Guin intitulé « Ceux qui partent d’Omelas ». Mais cette cité des délices cache un terrible secret : son bon fonctionnement, le bonheur de ses citoyens, dépend directement des atroces peines qu’on inflige à un seul enfant de cette ville, enfant que l’on garde enfermé dans un cachot humide. Les parallèles entre cette ville fictive et notre situation contemporaine sont évidents lorsque nous constatons que la soi-disant « liberté » des Québécoises et des Québécois existe aux dépens des vies broyées de plus de 30 000 enfants à naître par année. Cependant, si nous voulons « partir d’Omelas », c’est-à-dire laisser derrière nous cette situation d’injustice et de meurtre, où devons-nous aller, quelle sorte de cité meilleure cherchons-nous? Et ma réponse, qui est venue au terme d’un argumentaire que je ne peux reproduire ici : au sacrifice sanglant qui fonde notre cité injuste, nous devons substituer le sacrifice suprême du Christ. En d’autres mots, seule une cité chrétienne peut durablement et convenablement remplacer la cité injuste d’aujourd’hui.
Le second conférencier, l’historien Jean-Claude Dupuis, a abordé la question très controversée d’une supposée politique nataliste chez le clergé d’avant la Révolution tranquille. Intitulée « La légende noire du clérico-natalisme », sa présentation a effectivement réfuté, avec maintes preuves, le mythe selon lequel le clergé québécois refusait aux femmes l’absolution comme conséquence de ne pas avoir fait assez d’enfants.
Cette présentation est maintenant en ligne:
Anne-Marie Genest. |
Pour sa part, notre dernière conférencière, Anne-Marie Genest, a souligné l’importance de la chasteté et de la pudeur, arguant que l’avortement n’est qu’un symptôme tragique d’un dérèglement au niveau des mœurs sexuelles qui a frappé l’Occident au courant des années 60, et même bien avant.
Finalement, certains d’entre nous sommes restés pour discuter, lors d’une réunion en soirée, des moyens de tirer profit des élections provinciales de 2018 et fédérales de 2019 pour faire avancer notre projet d’un Québec de nouveau chrétien et pro-vie.
Toutes les conférences seront publiées prochainement sur YouTube, à l’adresse : www.youtube.com/campagnequebecvie — Merci de votre soutien !
La mise en vente libre de la pilule abortive RU-486 ?
Par Reinformation.tv
Si ACLU (l'Association américaine pour les libertés civiles), l’association laïque de gauche, obtient satisfaction, son action pourrait aboutir à ce que la molécule puisse être achetée à n’importe quel stade de la grossesse et sans la moindre surveillance médicale.
L’association intervient au nom du médecin hawaïen Graham Chelius qui veut faire changer les règles de la FDA après avoir constaté que ces patientes ne trouvaient pas d’autre solution pour avorter que de s’envoler vers une île voisine à plus de 200 km de là.
Lire la suiteUne nouvelle directrice exécutive pour le Fonds des Nations Unies pour la population : Natalia Kanem, pionnière de la « santé reproductive »
Natalia Kanem directrice exécutive du FNUAP.
Par Reinformation.tv
Universitaire et médecin d’origine panaméenne, Natalia Kanem a été confirmée par Antonio Guterres comme directrice exécutive du FNUAP après avoir assuré l’intérim à la suite de la mort l’an dernier du directeur Babatunde Osotimehin, du Nigéria.
Mme Kanem [...] entre 1992 et 2005, [...] a occupé divers postes à la fondation Ford et a beaucoup œuvré en Afrique de l’Ouest, notamment en tant qu’administratrice du programme du Bureau pour la santé sexuelle et reproductive du Nigéria. Dans le langage des institutions internationales et des riches fondations anti-populationnistes, la santé reproductive vise l’accès à la contraception, et de manière plus discrète, à l’avortement.
Lire la suite51,2% des femmes recourant à l'avortement utilisent la contraception...
Provient de Reinformation.tv
Au Royaume-Uni, plus de la moitié des femmes recourant à l’avortement étaient sous contraception au moment de tomber enceintes, alors que le Royaume-Uni compte plus de 200.000 avortements par an. C’est une tendance que l’on retrouve de manière fréquente dans les pays où la « couverture contraceptive » est importante – preuve que la contraception n’empêche pas l’avortement.
Lire la suitePlanned Parenthood a retourné sa veste, une de ses anciennes brochures disait : « L’avortement élimine la vie après son commencement »
Margaret Sanger, eugéniste et fondatrice de Planned Parenthood.
Par Becky Yeh (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Un pamphlet non daté de Planned Parenthood Federation of America, anciennement dénommé Birth Control Federation of America (Fédération du contrôle des naissances d’Amérique), révèle que l'avortement ne fait pas partie des soins de santé, contrairement à ce que le géant de l’avortement clame maintenant sans honte. Au lieu de cela, la brochure, hébergée en ligne par Smith College Libraries, décrit l'avortement comme une procédure qui « tue la vie après son commencement » et « dangereuse » pour la « vie et la santé » de la mère.
Cette brochure parlant du contrôle des naissances se lit comme suit : « L'avortement tue la vie après son commencement.... L'avortement est dangereux pour votre vie et votre santé. »
Est-ce que c’est un avortement?
Non, c’est tout à fait différent. L’avortement élimine la vie après son commencement. Le
contrôle des naissances prévient son commencement. L’avortement est dangereux pour
votre santé et votre vie. La contraception est sans danger lorsque prescrite par un médecin.
Auto génocide québécois : déconstruction d’une société
Le Québec est en danger
Par Isabelle O’Connor Montcerf-Lytton (VivereCanada)
Le gouvernement du Québec a lancé, ce 29 juin, sa Stratégie pour l’égalité homme-femme visant à éliminer toute disparité homme-femme. Là où le bât blesse, c’est de tenter de faire croire, dès le plus jeune âge, que les hommes et les femmes sont non seulement égaux mais aussi identiques et interchangeables. Choisir de nier leurs différences, leur complémentarité, au lieu de les reconnaître et les célébrer, c’est diluer la force du couple naturellement procréateur, qui est le fondement même d’une société (à preuve le lamentable taux d’échec de la procréation artificielle, financée à coup de millions par le gouvernement québécois). Financer des phénomènes antinatalistes comme par exemple le mouvement « child-free », lequel prône le non-désir d’enfant, sans parler de la sexualité contraceptive et abortive, c’est financer son auto génocide. Le Québec n’a pas besoin des autres pour l’éradiquer. Il le fait lui-même. Qu’il réajuste le tir avant qu’il ne soit réellement trop tard. Il est minuit et une.