Une nouvelle étude confirme que l'utilisation de la contraception ne fait pas diminuer le nombre d'avortements
Sur le site de genethique.org du 2 août 2012:
En juin 2012, la Drees (Direction de la recherche, des études, des évaluations et des statistiques) a publié une étude portant notamment sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 04/07/12), dont il ressort qu’en 2010, 212 000 femmes ont eu recours à l’IVG. Dans le même temps, la Drees constate que "91% des femmes déclarent utiliser un moyen de contraception, et en particulier les deux tiers de celles qui recourent à l’IVG". Enfin, ce sont "les femmes de 20 à 24 ans [qui recourent le plus] à l’IVG, suivies de leurs cadettes, dont 12 000 mineures en 2010".
Face à cette étude et devant l’évidence, le Pr Philippe Deruelle, secrétaire général du Collège national des gynécologues-obstétriciens de France, déclare : "la déception, de nouveau, devant ces résultats, c’est que la généralisation de la contraception n’a pas d’impact sur le taux d’IVG".
Si, la contraception a un impact. La mentalité contraceptive fait de l'enfant à naître un désagrément à éviter absolument. L'échec régulier de la contraception se termine alors par l'avortement, comme ultime moyen de contraception. Les méthodes naturelles de régulation des naissances, au contraire, entretiennent une ouverture à la vie qui permet de voir l'enfant toujours comme un cadeau, même lorsqu'il arrive de façon imprévue.
La contraception plutôt que le partage comme "aide" aux pays pauvres...
Sur le site de France Catholique du 16 juillet 2012, cette analyse de l'action de la fondation Gates:
(Melinda Gates :Saving lives at birth. Sauver des enfants à la naissance si nous n'avons réussi à les éliminer avant..., ce qui permet de sauver les apparences.)
(...)En réalité, ni l’action en faveur de la planification familiale de la Fondation Bill et Melinda Gates, ni leur sommet de Londres ne font l’unanimité. L’ONG américaine Catholic Family And Human Rights Intitute (C-Fam), écartée du sommet à cause de son mode d’organisation en marge du système onusien, conteste le versement des sommes recueillies à de multiples organismes promoteurs d’une « sordide association entre avortement et planification familiale ». Par ailleurs, alors que l’industrie pharmaceutique est très impliquée dans ces programmes, C-Fam dénonce l’incitation faite à des femmes qui n’en expriment aucun besoin de se tourner vers les produits contraceptifs. C’est ce type de suspicion qui explique le retrait, en juin 2012, de la mention « droits reproductifs » de la déclaration finale du sommet Rio+20, au grand dam des mouvements néomalthusiens. Se montrant soucieuse d’éviter toute polémique autour de l’avortement, Melinda Gates a déclaré que la controverse était déjà responsable de « trente ans de retard » en matière de planification familiale. Mais C-Fam relève que Mme Gates a reconnu que l’un des objectifs de sa fondation était bien « d’augmenter la demande de contraception ». C-Fam déplore par ailleurs que les sommes allouées à la planification familiale croissent pendant que les dépenses liées à la nutrition voire aux soins primaires, qui sauveraient bien plus sûrement des vies, sont en baisse. Les femmes enceintes n’ont-elles pas besoin des soins médicaux de base que n’apportent pas les programmes de contraception ?
Les efforts des riches pour limiter les naissances des pauvres ont déjà fait l’objet de révélations fracassantes en 1989 avec la levée du secret sur le National Security Study Memorandum datant de 1974. Ce rapport Kissinger incitait l’Amérique à contenir la population des pays du Sud via la contraception pour préserver sa sécurité. Avec le changement de millénaire se sont éteints la peur de l’explosion démographique et le fantasme malthusien de l’invasion des pays riches vieillissants par des hordes de jeunes pauvres affamés. La population mondiale devrait culminer à 9,3 milliards d’habitants en 2050, puis ce pourrait être l’implosion démographique qui menace déjà les pays du Nord.
Mais ces derniers n’ont pas renoncé à exporter le modèle occidental qui voit dans la contraception — et l’extinction des familles nombreuses — la condition sine qua non du bonheur des femmes. Avec en passant un silence absolu sur les méthodes naturelles de régulation des naissances, pourtant de plus en plus perfectionnées. (...)
Le rapport Kissinger est toujours appliqué. Diminuer les population des pays pauvres pour ne pas que leur seule démographie en fasse des acteurs importants sur la scène internationale, réduisant par le fait même le rôle prédominant des États-Unis. Plutôt que le partage des soins, le choix de la diminution des populations pauvres révèle un égoïsme criminel.
Le 11 juillet prochain à Londres : Sommet mondial pour inonder les pays pauvres de contraceptifs!
Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juin 2012:
Organisé par le département du Développement international du gouvernement britannique (DFID) et la Fondation Bill & Melinda Gates, un sommet international de très grande envergure sur le planning familial se tiendra le 11 juillet prochain à Londres, avec l’objectif d’injecter plusieurs milliards de dollars dans la diffusion mondiale de la contraception et de promouvoir une politique « globale » du planning familial. Le directeur exécutif du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, a décrit les propositions qui seront avancées lors du sommet comme « transformationnelles », en « changeant le cours de la vie des femmes ».
Au moins c’est clair : il s’agit de transformer la société au niveau mondial. De la révolutionner.
La première ambition du sommet est de fournir des contraceptifs, et notamment des contraceptifs réversibles de longue durée, à 120 millions de femmes dans le monde d’ici à 2020, pour un coût estimé de 4 milliards de dollars. Une urgence, estiment les organisateurs du sommet, alors que 250 millions de femmes à travers le monde n’ont pas accès à l’information et au contraceptifs dont elles ont besoin pour planifier leur famille. Il s’agit de donner une nouvelle impulsion à des programmes dont le financement international est en baisse depuis une quinzaine d’années.Les 120 millions de femmes visées vivent dans 69 pays parmi les plus pauves du monde, dont les budgets santé seront mis à contribution pour couvrir une grande partie des frais, le reste devant être donné par la Fondation Gates, DFID et d’autres pays. Sachant que seuls 20 à 25 pays seront représentés à Londres on comprend que cette « politique globale » ne relève pas précisément de la politique démocratique…
Dans le document de présentation du sommet rendu public en avril dernier, les organisateurs soulignent que l’événement aboutira à un engagement sans précédent sur les plans de la politique et des ressources, au nom de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile puisque les femmes qui ne donnent pas le jour et les enfants non conçus ne meurent pas des complications de la grossesse ni de maladies précoces… Fallait y penser.
Si les sommes à débloquer sont colossales on peut en attendre un joli retour sur investissements, ajoute le document préparatoire :
« A mesure que les taux de fécondité chutent, la pression se détend sur les services de santé, d’éduction, de l’eau, de l’assainissement ainsi que les services sociaux, et devient moins forte sur les ressources naturelles rares dans les pays concernés. On estime que chaque $ US dépensé en services de planning familial a un rendement estimé d’entre 2 et 6 $ en économies de dépenses futures dans le secteur social en Afrique sub-saharienne, un rendement qui peut atteindre 13 $ en Asie du Sud. »
On notera la prudence du document et des présentations du sommet qui n’évoquent à aucun moment la question de l’avortement, si ce n’est pour dire que la promotion de la contraception doit contribuer à faire baisser le nombre des avortements dans des pays où 40 % des grossesses ne sont pas « désirées ».
Plusieurs ONG, dont Amnesty International, font circuler une lettre ouverte aux organisateurs exigeant qu’en aucun cas les droits des femmes ne soient méconnus à la faveur de programmes de contraception coercitive, plaidant pour une information de qualité afin que les femmes puissent faire leurs propres choix contraceptifs en pleine connaissance de cause. En même temps ces ONG réclament que toute la gamme des contraceptifs soit offerte aux femmes partout dans le monde.Silence sur l’avortement – alors que de nombreux participants annoncés au sommet de Londres sont partisans, voire fournisseurs d’avortements –, exigence du respect de la liberté des femmes, rejet de la notion de « contrôle de la population », le sommet a visiblement choisi une image « soft ». On oublie que la contraception, selon ses variantes, et sans même aborder les questions morales et sociétales qu’elle soulève, est en elle-même une violence faite au corps des femmes, souvent responsable d’avortements très précoces, et dangereuse pour la nature lorsqu’elle aboutit à répandre des hormones sexuelles dans les cours d’eau.
Échec d'une tentative américaine d'imposer leur politique contraceptive et abortive aux pays en développement
Le site C-Fam du 23 mars 2012 nous apporte cette information:
NEW YORK, 23 Mars (C-FAM) Les négociations du document final de la commission de l’ONU sur la Condition de la femme auraient dû être terminées il y a une semaine. Cependant, elles traînent depuis quelques jours ; et cela aura conduit à l’échec cuisant de l’administration d’Obama et à la fureur des pays en voie de développement.
Les Etats-Unis ont essayé d’imposé leur agenda sur les droits sexuels et procréatifs, mais par une dramatique épreuve de force, les autres délégations ont préféré saborder le document final que d’accepter la proposition américaine.
Les délégations étaient indignées de ce que les Etats-Unis aient mis l’accent sur les droits sexuels et procréatifs, et étaient particulièrement offensés d’avoir été assujettis aux bras armés des Américains pendant la durée des négociations sur la résolution à propos de la mortalité maternelle. Cependant, les Etats-Unis ont pu faire passer leur résolution sans avoir besoin de retirer leurs références aux droits sexuels et procréatifs.
Dans sa résolution sur la mortalité maternelle, la délégation américaine insiste sur le nouveau langage que d’autres délégations percevaient comme part d’une stratégie visant à faire avancer le droit international à l’avortement. Les diplomates craignaient aussi les références « l’éducation sexuelle adaptée à l’âge », qui ne faisaient aucune mention des parents, et les références douteuses au « genre ».
Les négociations du document final, intitulé « conclusions bénéficiant d’un accord », ont donc été prolongées d’une semaine parce qu’aucun consensus n’avait été obtenu. Les délégations ont continué les négociations jusqu’aux aurores de jeudi dernier, lorsque la commission a conclu sa session, mais les Etats-Unis ne voulaient pas reculer, ce qui a fait échouer complètement les négociations.
Michelle Bachelette, présidente d’ONU Femmes, a fait une déclaration à l’intention des délégués lors de la clôture de la conférence. Elle s’est dite déçue que la commission « n’ait pas pu aboutir à un consensus ». Certaines délégations ont exprimé leur frustration face à la rigidité idéologique des Etats-Unis et d’autres délégations du camp favorable aux droits procréatifs.
La représentante du Zimbabwe, parlant au nom du groupe africain, s’est plainte des positions de « seulement une délégation » qui a mené les négociations à l’échec. Elle a aussi clarifié la conception que le groupe africain a du terme « genre », en faisant référence au féminin et au masculin, conformément à ce qui est mentionné dans les documents de l’ONU précédents, et a souligné qu’il appartenait aux nations africaines souveraines de s’y tenir.
La délégation iranienne a délivré une déclaration regrettant que les « tendres passerelles (consensus) se soient écroulées la nuit dernière à une heure du matin… seulement à cause de l’intransigeance, le forcing et le manque de flexibilité de la part d’un côté de la salle, sur des questions non pertinentes » pour traiter le sujet. L’Iran a reproché aux parties d’être venues négocier à la table « dans le but d’obtenir tout ce qu’elles voulaient, sans aucune flexibilité ».
De l’autre côté de la table des négociations, l’ambassadrice de la Norvège critiquaient certains Etats sans ménagement pour ne pas avoir abandonné leurs « valeurs morales » ou accepté les versions radicales de l’égalité sexuelle : « (Nous) avons vu maintenant comment les valeurs morales ont été évoquées pour priver les femmes de leurs droits humains, de leurs opportunités – et enfin, pour certaines – de leur vie ! C’est le vrai danger moral de notre époque ! ». Elle ajoutait plus tard « Beaucoup devront laisser de côté leurs convictions traditionnelles, même lorsqu’elles sont basées sur les croyances religieuses ou la culture… c’est ce qu’on appelle le développement ».
C-Fam explique également dans cet article comment les États-Unis ont tenté d'imposer leurs vues au reste du monde sur la reproduction.
Les évêques américains ne faiblissent pas...
Le magazine La Vie du 6 mars 2012 nous apporte cette information, sur le courage et le refus de se laisser berner volontairement par peur de combattre, de l'épiscopat américain:
"Si vous n'avez pas encore acheté le répertoire diocésain 2012, je vous conseille de vous en procurer un en guise de souvenir. Sur la page L3, vous trouverez une liste complète des hôpitaux et établissements de santé catholiques dans les comtés de Cook et de Lake. Chacun des noms montre l'amour du Christ aux hommes de toutes races, de toutes classes et de toutes religions. Dans deux Carêmes, si rien ne change, cette page sera vide". C'est ce que l'on peut lire cette semaine dans Catholic New World, le journal de l'archidiocèse de Chicago, sous la plume du cardinal Francis George.
> Ce n'est pas n'importe quel évêque qui s'exprime ainsi; en plus d'être cardinal, l'archevêque de Chicago est le prédécesseur de Mgr Dolan à la tête de la Conférence des évêques américains. Ce n'est donc pas rien que l'ex-patron de l'Eglise américaine s'engage d'une telle manière dans la bataille; et il le fait avec le soutien de Mgr Dolan, actuel président de la Conférence épiscopale, qui ne manque pas de souligner dans une lettre adressée à ses frères évêques et parue le 2 mars sur le site de la Conférence "l'excellent article de Francis George".
> Ed Morissey, journaliste au Fiscal Times, s'est penché sur ce qu'une telle mesure représenterait pour l'Amérique. Et les chiffres sont édifiants: 12.6%, soit un septième du nombre total de lits aux USA; 15.6% de toutes les admissions hospitalières; un tiers de ces structures situées en zones rurales, où le désert médical sévit; une implication énorme dans tous les soins peu rentables, comme la gériatrie et le dépistage du cancer; en matière scolaire, 2.5 millions d'élèves affichant un taux de réussite aux diplômes de 99%; en matière de solidarité, 200.000 personnes nourries par l'Eglise et 1.5 millions aidés pour le logement - un chiffre datant de 2003, avant la crise.
> Le calcul s'avère vite astronomique. Selon les estimations de Morissey, il faudrait que l'Etat américain trouve 100 milliards de dollars supplémentaires pour pallier la défaillance du système catholique de soins, et 20 milliards pour remplacer l'offre éducative catholique - en calculant qu'un élève coûte environ 8000 dollars. Un calcul qui donnerait le vertige à l'administration Obama, si elle pensait les évêques capables d'aller au bout du bras de fer - il semble que ce ne soit pas le cas et qu'elle pense que les évêques bluffent. Mgr Dolan, lui, n'écarte aucune possibilité. Et donne rendez-vous à l'administration en juin, lors de l'assemblée plénière de la Conférence épiscopale, où seront discutées "ces questions importantes et notre façon de nous y attaquer".
C'est la liberté de conscience qui est en jeu. Espérons que les chrétiens américains ne fléchiront pas face à la tentative du gouvernement Obama d'imposer le remboursement de la contraception et de la pilule du lendemain par les institutions chrétiennes.
Le sénat américain rejette un amendement contre le remboursement de la contraception
Le site du journal La Presse du 1er mars 2012 nous apporte cette information, sur un amendement proposé par le sénateur Roy Blunt:
Le Sénat des États-Unis a rejeté jeudi un texte anti-contraception, au coeur d'une polémique qui agite la classe politique américaine à huit mois des élections de novembre 2012.
Les élus ont écarté cet amendement à un projet de loi sur les Transports, proposé par le sénateur républicain Roy Blunt, par 51 voix contre 48.
Une sénatrice républicaine, Olympia Snowe, a voté contre ce texte.
L'amendement Blunt aurait permis aux employés et assureurs de refuser de fournir une couverture pour la contraception, pour des raisons religieuses ou morales
Le candidat républicain Mitt Romney semble ne pas approuver la liberté religieuse sur la question de la contraception
La première réponse, spontanée, de Mitt Romney à la question d'un journaliste sur un projet de loi permettant aux assureurs de ne pas couvrir les frais de contraception était négative. Il s'est repris dans la journée. Richard Hétu, sur le site du journal La Presse du 1er mars 2012 nous apporte l'information:
La question, posée à Mitt Romney, semblait assez claire. Elle faisait notamment référence aux deux sénateurs républicains – Roy Blunt du Missouri et Marco Rubio de Floride – qui ont proposé un amendement controversé sur la contraception devant être soumis à un vote aujourd’hui au Sénat. Le projet de loi permettrait aux assureurs et aux employeurs de refuser, pour des raisons religieuses ou morales, d’offrir ou de rembourser les soins contraceptifs qui doivent être désormais inclus dans la plupart des plans d’assurance-santé aux États-Unis.
Je cite la réponse de Romney à un journaliste d’Ohio, réponse qui occultait la question de liberté de religion invoquée par les promoteurs de l’amendement (voir vidéo ci-dessus) :
«Je ne suis pas en faveur du projet de loi. Écoutez, l’idée que des candidats présidentiels se mêlent de contraception dans le cadre d’une relation entre un homme et une femme, un mari et une épouse, je ne touche pas à ça.»
À 16h, hier, la nouvelle de l’opposition de Romney à l’amendement Blunt-Rubio a soulevé une tempête instantanée sur internet. L’ancien gouverneur du Massachusetts semblait tourner le dos à deux de ses supporteurs sur une question controversée qui mobilise ces jours-ci la droite républicaine. Il semblait aussi se distancier de la position de Rick Santorum, son principal rival dans la course à l’investiture républicaine pour la présidence, qui s’oppose à la contraception en général.
Or, à 17h, l’équipe électorale de Romney a fait savoir que ce dernier approuvait l’amendement Blount-Rubio. Romney n’a peut-être jamais effectué une volte-face aussi rapide dans sa carrière politique.
Romney a plus tard expliqué qu’il n’avait pas bien compris la question du journaliste, une excuse qui n’a pas convaincu tout le monde
À Washington, la liberté de conscience des pharmaciens leur permet de refuser de vendre des produits contraceptifs
Le site genethique.org du 28 février 2012 nous informe du courage de ces pharmaciens américains qui ont défendu leur droit de ne pas vendre de produits contraceptifs:
Le 23 février 2012, la Cour fédérale de la ville de Tacoma (Washington) a invalidé une loi exigeant des pharmaciens qu'ils distribuent la pilule du lendemain en dépit de leur objection de conscience. En 2007, le Conseil des pharmaciens de l'Etat de Washington avait en effet adopté une réglementation qui rendait illégal le fait de renvoyer des patients vers des pharmacies voisines pour des raisons de conscience. La Cour a jugé que "La réglementation du Conseil vise [...] l'objection de conscience depuis le début", et a ajouté que "l'objectif principal de cette loi était d'éliminer le droit de refus [pour des raisons religieuses]".
La Cour a souligné dans un communiqué que cette loi "viole le droit d'exercer librement sa religion". Selon Luke Goodrich, directeur national adjoint du "Becket Fund for Religious Liberty", qui représentait les plaignants, a souligné que "La décision [de la Cour] [...] envoie un message très clair : aucun individu ne peut être contraint d'abandonner sa profession uniquement à cause de ses croyances religieuses".
"The ‘Safe, Legal, Rare’ Illusion" - a recommended article
The idea that contraception lowers abortion rates seems like a nice idea for Liberal leaders...but it doesn't seem to map out that way in reality. According to the recent New York Times article "The ‘Safe, Legal, Rare’ Illusion" by Ross Douthat, liberal states do not do better than conservative states in preventing teenage pregnancy. On the contrary, abortion rates are frequently higher in liberal states than conservatives states (the author cites that in New-York, two in five pregnancies end in abortion).
Is it worthwhile to rethink social policy? Most people agree that they would like to see abortion rates go down...so, what is the best approach? I recommend this article- though it isn't big on statistics, it is published in a popular left-winged newspaper and nonetheless makes the case that maybe conservatives who advocate a return to family values, marriage, and chastity are not as "crazy" as many think. Finally, if lack of access to contraceptives is not the main reason for the number of children aborted every year, shouldn't we be thinking whether the current model of sex and pregnancy is to blame (not to mention the flawed view of the human dignity of the unborn child)?
Les ultrasons, un nouveau contraceptif?
Des chercheurs parasites tentent de mettre au point un nouveau moyen de contraception. Les ultrasons bombardant les spermatozoïdes, tueraient ces derniers. Le site de Radio-Canada du 31 janvier 2011 nous donne cette nouvelle:
Le Dr James Tsuruta et ses collègues de l'École de médecine de l'Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill, aux États-Unis, affirment que leur technique innovatrice menée chez le rat permet de détruire les spermatozoïdes.
Les chercheurs ont soumis les testicules des rongeurs à des séances d'ultrasons de 3 mégahertz. Une solution saline chauffée à 37 degrés reliait les testicules à l'émetteur d'ultrasons afin d'en assurer la conductivité.
Ainsi, à la suite de deux séances de 15 minutes en 48 heures, les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Reproductive Biology and Endocrinology ont détruit l'ensemble des spermatozoïdes.
Le Dr Tsuruta estime que les résultats obtenus chez le rat peuvent se transposer aux humains.
Et ils sont payés pour cela!