La pilule contraceptive a-t-elle augmenté le nombre de grossesses hors mariage ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Flickr
Ça peut paraître paradoxal, mais c’est vrai. La pilule contraceptive, favorisant les relations extra-conjugales, favorise par le même coup le phénomène des mères élevant seules leur enfant (et l’avortement) et réduit la probabilité d’obtenir un diplôme secondaire. Extrait de CNA :
L’accès à la pilule contraceptive aux États-Unis a augmenté le nombre de naissances d’enfants hors mariage, en particulier chez les femmes pauvres et les femmes appartenant à des minorités, selon une nouvelle étude sur les effets historiques de la contraception.
« Nos conclusions s’ajoutent à une documentation de plus en plus abondante qui fait état de la capacité de la pilule à façonner la vie des femmes de manière largement hétérogène, les femmes des minorités et celles moins instruites étant les plus touchées par les préjudices, un phénomène que nous appelons le paradoxe de la pilule », ont déclaré les professeurs en économie Andrew Beauchamp et Catherine Pakaluk dans leur article « The Paradox of the Pill : Heterogeneous Effects of Oral Contraceptive Access ».
« Nous avons découvert des preuves solides que l’accès à la pilule a augmenté le nombre de grossesses hors mariage et réduit la probabilité d’obtenir un diplôme d’études secondaires », déclarèrent-ils.
La pilule ne semble pas avoir affecté les taux de mariages dans leur ensemble, mais son apport au taux de relations extra-conjugales a paradoxalement conduit à une augmentation des naissances hors mariage et à une « forte augmentation de la demande d’avortement », selon leurs découvertes.
Les naissances chez les femmes célibataires ont « augmenté rapidement » après 1960, passant de 5 % à 40 % de toutes les naissances. D’autres recherches ont révélé que le « plus grand prédicteur corrélatif unique » de la mobilité économique individuelle et communautaire est la fraction d’enfants élevés par des mères seules.
Un politicien athée et «gai» lance un parti pour combattre l’Église catholique et le conservatisme en Pologne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Johannes Plenio/Pexels
Après l’Irlande qui a récemment succombé, serait-ce la prochaine attaque contre un pays catholique ? Extrait du The Telegraph :
Un athée homosexuel a lancé son propre parti dans le but de s’attaquer à l’état politique conservateur polonais et de limiter l’influence de l’Église catholique.
Robert Biedron a annoncé le nom de son parti, Wiosna (Printemps), devant une salle de conférence bondée à Varsovie dimanche, qu’il espère être le premier pas vers l’élimination du Prawo i Sprawiedliwość, (PiS, Loi et Justice), le parti conservateur au pouvoir qui entretient de solides liens avec l’Église.
Âgé de 42 ans, M. Biedron est devenu le premier député homosexuel du pays en 2011, avant de devenir maire de la ville de Slupsk [...] Il a quitté son poste à la fin de l’année dernière pour se concentrer sur la formation d’un nouveau mouvement politique.
[…]
Il a déclaré que Wiosna mettrait fin aux allégements fiscaux pour l’Église catholique, arrêterait les cours de religion à l’école et garantirait l’accès à la contraception et le droit à l’avortement jusqu’à la douzième semaine de grossesse.
[…]
« Quand il s’agit d’ambition, je le dis ouvertement : Je veux devenir le prochain premier ministre de Pologne et façonner l’avenir de notre politique », a-t-il déclaré.
Les évêques canadiens continuent la révision de l'organisme de charité D&P : il a dû laisser tomber 52 partenaires problématiques
Cardinal Thomas Collins de Toronto.
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Ottawa, Canada, 22 Novembre (LifeSiteNews) — La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) continuera d'examiner les partenaires de Développement et Paix (D&P), l'agence d'aide qu'elle chapeaute, malgré les assurances prodiguées par l'organisme de charité qu'il a laissé tomber 52 partenaires problématiques.
Selon un site internet de Montréal « Présence: Information Religieuse », l'organisation Développement et Paix a annoncé qu'elle suspendait temporairement son financement de 52 de ses partenaires après qu'il ait été déterminé par une investigation à l'interne qu'ils n'avaient pas adhéré « aux valeurs et enseignements de l'Église catholique. » Les dons faits durant la Campagne de partage du Carême en 2018 ne serviront pas à ces organisations.
Ces groupes représentent le quart des 180 partenaires de D&P.
La décision de D&P s'aligne sur l'examen mené par les évêques sur leur organisme de charité après qu'il eut été révélé qu'il était en partenariat avec au moins quarante groupes de pays en développement qui se sont avérés être pro-avortement et pro-homosexualité.
Depuis avril 2018, 12 diocèses canadiens ont retenu les fonds récoltés pour D&P parce que les « actions et affirmations » de certains des partenaires, des pays du sud, de l'organisme de charité soulevaient « certaines questions concernant leur respect des enseignements de l'Église. »
Ces diocèses sont dirigés par l'archevêque Richard Smith d'Edmonton ; l'évêque Gary Gordon de Victoria ; l'évêque Joseph Phuong Nguyen de Kamloops en Colombie Britannique ; le cardinal Thomas Collins de Toronto ; l'archevêque Richard Gagnon de Winnipeg ; l'archevêque Michael Miller de Vancouver ; l'évêque Hector Vila de Whitehorse ; l'évêque Gregory Bittman de Nelson ; l'évêque Gerard Bergie de St. Catharines ; l'évêque Paul Terrio de St-Paul ; l'évêque William McGratten de Calgary, en Alberta et l'évêque Mark Hagemoen de Saskatoon.
Lire la suiteL’Université de Yale vendra bientôt des produits abortifs avec un distributeur automatique
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une invention pour tuer. Extrait de LifeNews :
Le journal étudiant de l’Université Yale a fait état cette semaine de son intention de commencer à fournir les pilules dites du lendemain par le biais d’un distributeur automatique sur le campus.
[...]
Le conseil du Yale College a récemment approuvé le plan d'installation du distributeur automatique de pilules du lendemain au Good Life Center de Silliman avant les vacances d'hiver.
[...]
Un certain nombre d’autres collèges et universités vendent déjà les produits via des distributeurs automatiques. L’université de Shippensburg en Pennsylvanie, qui semble avoir été la première, a reçu l’approbation de l’administration Obama en 2013 pour vendre la pilule du lendemain dans des distributeurs automatiques sur le campus.
Stanford, Pomona College, Brandeis, l’Université de Californie Davis et l’Université de Californie Santa Barbara vendent également la pilule du lendemain aux étudiants par le moyen de distributeurs automatiques, d’après l’article.
Pourquoi la contraception et l’avortement sont-ils haines du corps ?
Par Peter Kwasniewski — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vera Arsic/Pexel
22 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Je lisais un livre très intéressant d’Antoine Arjakovsky sur l’histoire du développement de la notion d’orthodoxie chrétienne et je suis tombé sur une citation de Jérôme Alexandre, un patrologue français, qui m’a fait réfléchir.
La chair, comme le langage, agit comme un signe. Elle est signe d’une réalité que seule la foi peut atteindre. C’est pourquoi la différence substantielle entre l’âme et la chair est tellement importante : l’âme sait que la chair qui y est attachée est autre qu’elle-même, qu’elle ne peut ni en prendre totale possession ni s’en séparer. Elle doit donc se résoudre à lui faire confiance, à la respecter et à l’aimer.
Ma chair fait partie de qui je suis : ce n’est ni un appendice, ni une machine, ni une propriété, mais moi-même. Ma conscience de moi-même n’est pas non plus la même chose que la chair, nous savons qu’il existe une distinction entre la pensée et le corps. Donc, la chair, comme les mots qui sortent de ma bouche, est un signe de moi, de mes intentions et de mes priorités. Les actions que j’entreprends avec, pour et contre elle révèlent ce que je pense et désire. Ce n’est pas seulement en rapport avec ma personne, c’est le premier langage à travers lequel ma personne s’exprime, avant même qu’aucun mot ne soit prononcé.
Lire la suiteLe danger de suicide est plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wheeler Cowperthwaite/Flickr
Encore un danger de la pilule contraceptive. Extrait de 20 minutes :
Les femmes qui prennent la pilule courent un risque plus élevé de devenir dépressives et, par conséquent, de s'ôter la vie. C'est le résultat d'une étude danoise [...] Forte de ses constatations, l'Agence européenne des médicaments demande que la notice d'emballage de ce moyen de contraception hormonal soit adaptée afin de mettre en garde contre les risques de dépression et de suicide.
[...]
Quelques informations sur l'étude
L'étude a été réalisée en 2017 par des gynécologues de la clinique universitaire de Copenhague. Les données de près de 500 000 femmes ont été prises en compte. Parmi elles, 69 999 ont tenté de se suicider et 71 se sont suicidées. L'étude a également révélée que le taux de suicide ou de tentative de suicide était presque deux fois plus élevé auprès des femmes qui prennent la pilule.
Effets secondaires de la contraception, les femmes en étaient mal informées
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : paulmaxis/Pixabay
Encore une étude à propos des effets néfastes de la contraception. Extrait de Gènéthique :
Au Royaume-Uni, 75 % des femmes estiment que les effets secondaires de leur contraception ne leur ont pas été expliqués complètement par leur médecin, ni lors de la première prescription, ni lors des rendez-vous suivants, selon une nouvelle étude publiée par le Femedic [...] L’enquête a été réalisée entre octobre 2017 et janvier 2018, sur Internet et via les réseaux sociaux. Elle a rassemblé plus de 1000 réponses.
[...]
- 47 % affirment avoir eu de « graves problèmes » à cause de leur contraception et 16 % se plaignent de ne pas avoir reçu les soins adéquats.
Parmi les effets secondaires dont ces femmes font état figurent les saignements constants, avec anémie, les caillots sanguins, les pensées suicidaires, les migraines, les opérations chirurgicales en lien avec la contraception, la prise de poids, les changements d’humeur, les problèmes psychologiques graves [...]
Plus grave encore, « 25% des femmes ont déclaré se sentir sous la pression de quelqu'un...
La Chambre d'Ohio vote l'interdiction des avortements « à la détection des battements de cœur du fœtus »
Par Newsroom (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
[...Hier] par un vote de 58 à 35, l'Ohio House a adopté un projet de loi sur l'avortement qui, selon le Cincinnati Enquirer, « interdirait effectivement les avortements après les six premières semaines de grossesse d'une femme en pénalisant les médecins qui pratiquent des avortements après avoir détecté le battement cardiaque fœtal ». La majorité républicaine de la Chambre des représentants a adopté le projet de loi en connaissant les risques : Le gouverneur John Kasich, républicain, a opposé son veto à l'ancien projet Heartbeat Bill (projet de loi sur le battement de cœur) qui s'était rendu jusqu'à son bureau. Il pourrait très bien y opposer à nouveau son veto si la loi est représentée avant son départ... ou le Sénat d'Ohio pourrait refuser de l'adopter.
Cependant, si le Sénat finit par adopter la loi sur l'avortement, fait remarquer l'Enquirer : « Pour passer outre le veto de Kasich, la Chambre d'Ohio aurait eu besoin de 60 votes — 2 de plus que les 58 qui ont fait passer la proposition jeudi. » Cela aurait été un défi, car sept républicains ont voté contre le Heartbeat Bill à la Chambre : « Les représentants. Marlene Anielski et Nathan Manning du nord-est de l'Ohio ; Rick Carfagna, Mike Duffey, Anne Gonzales et Scott Ryan du centre de l'Ohio et Steve Arndt de Port Clinton. »
Un seul démocrate, le représentant Bill Patmon de Cleveland, a franchi les lignes de parti pour voter en faveur du projet de loi.
Cependant, le nouveau gouverneur élu Mike DeWine a obtenu une note de 0% de la part de NARAL et semble moins susceptible d'opposer son veto si le projet de loi lui parvenait après son entrée en fonction, en janvier 2019.
Les démocrates de la Chambre des représentants voulaient y ajouter des éléments, tels que « l'exigence d'une éducation sexuelle complète dans les écoles* [et] l'accès à la contraception. » En outre, les démocrates espéraient faire en sorte que les avorteurs qui enfreindraient cette loi, si elle était adoptée, n'encourraient pas de sanctions pénales.
L'Enquirer affirme que le projet de loi Heartbeat ne contient aucune exception pour le viol ou l'inceste, mais permettrait l'avortement afin de sauver la vie d'une femme** ou de prévenir « une altération substantielle et irréversible d'une fonction physique majeure ».
À six semaines de grossesse, selon The Endowment for Human Development, « une partie du cerveau appelée cortex cérébral apparaît », et le cœur bat depuis au moins trois semaines, entre le 16e et le 21e jour.
*La sorte d'éducation sexuelle enseignée de nos jours, n'apprend pas aux jeunes à bien se comporter et l'effet obtenu est contraire, en plus grave, à celui escompté. — CQV
**L'avortement n'est pas nécessaire pour sauver la vie de la femme si celle-ci était en danger. — CQV
Développement Canada donne 104 millions de dollars à des organisme répandant l'avortement et la contraception
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Twitter n° 1, n° 2 et n° 3/Voici la source de la photo : Кабінет Міністрів України, Wikimedia, CC BY 4.0
La ministre Marie-Claude Bibeau passe très rarement plus d’une semaine sans cracher des millions pour mille et une causes.
En auscultant le compte Twitter de Développement Canada, on est vite pris de vertige. Des millions et encore des millions sont semés aux quatre vents par la ministre Marie-Claude Bibeau, qui prend ses fonctions visiblement à cœur.
Il suffit d’un tour de piste des derniers jours pour se rendre compte à quel point les impôts canadiens sont dispersés dans tous les recoins de la planète. Uniquement le 13 novembre, 210 millions sont sortis des coffres du ministère : plus de 104 M$ ont été versés dans les projets Family Planning et Safe Abortion, environ 100 M$ dans le projet She Decides et 5,25 M$ à la Libye pour contrer les violences qui sévissent dans ce pays. À ces montants s’ajoutent 50 millions que Développement Canada a remis le 6 novembre à un autre projet humanitaire appelé Mécanisme de financement mondial (GFF).
Des exemples de ce genre s’accumulent, mais sans que les contribuables sachent si les fonds envoyés à l’étranger servent aux fins auxquelles ils étaient destinés. Citons le cas de l’Afghanistan, où le Canada a versé 3 milliards de dollars à l’aide humanitaire depuis 2001, dont plus d’un milliard sont passés par deux fonds fiduciaires entachés par de graves irrégularités.
Cardinal Robert Sarah : Humanæ Vitæ, voie de sainteté
Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Katolikus Vàlasz
C’est le titre de la conférence donnée par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements à l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, le 4 août dernier pour les 50 ans d’Humanæ Vitæ. Le Cardinal Sarah y fait l’éloge du courage de Paul VI et de sa puissante encyclique qui « n’est pas un simple document disciplinaire, une simple condamnation de la contraception ; beaucoup plus profondément, Humanæ Vitæ est une invitation à la sainteté conjugale ».
Vidéo de la conférence du cardinal Robert Sarah, également disponible sur le site Fécondité.org :
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