La quasi-totalité des habitués de la Messe traditionnelle rejette l’avortement, la contraception et le «mariage gay»
Par Joseph Shaw — traduit par Campagne Québec-Vie
26 février 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude sur les catholiques qui assistent à la Messe traditionnelle en latin, autrement appelée Forme extraordinaire, révèle qu’une majorité stupéfiante rejette la contraception, l’avortement et le « mariage gay » tout en ayant des familles nombreuses, assistant à la messe chaque semaine et donnant généreusement de l’argent à l’église. L’étude a mis en évidence des données montrant que l’inverse est en grande partie vrai pour les catholiques qui assistent à la messe dite Novus Ordo.
L’« Étude nationale sur la Messe latine traditionnelle » du Père Donald Kloster met en lumière le phénomène des « catholiques traditionnels » et confirme essentiellement le stéréotype qui croit aux enseignements de l’Église, reçoit régulièrement les sacrements et donne généreusement à sa paroisse.
Bien qu’il s’agisse d’une étude pilote autoproclamée, l’enquête comporte suffisamment de réponses, environ 1 800, sur une zone géographique suffisamment étendue (les États-Unis), pour mériter d’être prise au sérieux.
« Le sondage comportait sept questions sur les croyances et les attitudes des répondants. Les données ont été collectées entre mars 2018 et novembre 2018. Les sondages étaient anonymes et seules les réponses uniques étaient compilées. Des enquêtes ont été menées auprès de 1322 personnes interrogées. Le nombre de réponses variait (entre 1 251 et 1 322) en fonction de la question posée. La même enquête, gérée en ligne, a reçu 451 réponses », déclare le Père Kloster dans l’étude.
L’enquête auprès des catholiques traditionnels a notamment porté sur les sujets suivants :
- L’approbation de la contraception
- L’approbation de l’avortement
- La fréquentation hebdomadaire à la messe
- L’approbation du mariage entre personnes de même sexe
- Le pourcentage du revenu donné
- Confession annuelle parmi les participants à la messe hebdomadaire
- Taux de fécondité
L’Égypte veut limiter à deux le nombre d’enfants par famille
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ricardo Liberato/Wikimédia Commons
Si le gouvernement égyptien se lance dans la limitation de sa population, il risque de se retrouver dans la même situation que les pays occidentaux, sur la voie de disparition…
Le gouvernement prévoit entre autres une organisation de « planification familiale » locale, ainsi que des cliniques fixes et mobiles (avortement, contraception?)... Extrait de Gènéthique :
Comptant 98,4 millions d’habitants, l’Egypte est le troisième pays le plus peuplé d’Afrique derrière le Nigeria et l’Éthiopie et le pays le plus peuplé du monde arabe, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen. Avec une moyenne nationale de 3,5 enfants par femme, le taux de natalité y est de 26,8 ‰ et l’accroissement naturel de 2,3 %, c’est-à-dire que chaque année le pays augmente de 2 millions d’habitants.
[…]
Jusqu’à présent il existait une politique d’aide financière aux familles les plus démunies… pour leurs trois premiers enfants uniquement. Mais le gouvernement veut drastiquement réduire cette natalité. Son objectif : descendre à 2,4 enfants par famille en 2030. Le gouvernement lance un important plan pilote, intitulé « Deux, ça suffit ! ». Fin des aides dès le deuxième enfant, volontaires issus d’ONG sélectionnées, pour faire du porte-à-porte et convaincre les familles, spots publicitaires « humoristiques »…
Y a-t-il une réelle baisse d’avortements au Québec ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
On nous annonce dans un article du Journal de Montréal, paru le 3 mars, que l’avortement aurait atteint son niveau le plus bas au Québec depuis 20 ans, et ce, à cause entre autres de la baisse de femmes en âge de procréer, mais aussi, selon certains, grâce à la contraception, point sur lequel je doute. Je m’explique, sans doute une baisse d’avortements chirurgicaux pourrait être observée, bien que tous ne soient pas enregistrés, car les seuls qui soient tenus en compte dans le rapport de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) sont les « Avortements de moins de 24 semaines. Les IVG pratiquées par les médecins payés à salaire » n'étant « pas comptabilisées, » d'après le Journal de Montréal.
Bien que non interdits au Canada, les avortements de plus de 24 semaines sont redirigés vers les États-Unis, d’après le FQPN. En outre, et l’article du Journal de Montréal n’en tient pas compte, la contraception a toujours un côté abortif au cas où la fécondation ne serait pas empêchée, ce qui nous amène à considérer le fait que s’il y a plus de contraceptions, il n’y a probablement pas moins d’avortements… peut-être même qu’il y en a davantage. Le Journal de Montréal explique donc :
En 2017, 21 203 femmes ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG), selon les données compilées par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour Le Journal.
Il s’agit d’une baisse marquée de 21 % par rapport à 2003, alors que 26 997 interventions avaient été faites (voir ci-dessous). Selon la RAMQ, jamais aussi peu d’avortements n’ont été enregistrés depuis 1996.
[…]
Bien que le nombre de femmes en âge de procréer (15 à 44 ans) ait diminué au Québec depuis 20 ans, cette donnée n’explique qu’une partie de la baisse. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le taux d’avortement (sur 1000 femmes) aurait baissé de pas moins de 25 % depuis 2003.
Il faut remarquer que si le nombre de femmes en âge de procréer est plus bas, c’est à cause d’une baisse de la natalité qui a accompagné la contraception et l’avortement, résultant en un vieillissement de la population. La cause la plus probable d'une baisse réelle d'avortements (avortements chirurgicaux et par contraceptions abortives) devrait plutôt être le vieillissement de la population.
Lire la suiteSuisse : L’argent du diocèse de Coire servira à financer l’avortement contre son gré
Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption-de Coire.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Xenos/Wikimedia Commons
Le diocèse de Coire dans le nord de la Suisse vient de perdre un procès intenté en 2012 contre la corporation ecclésiastique des Grisons, corporation laïque destiné aux questions administratives du diocèse, et apparemment cet organe peut prendre des décisions indépendamment de la volonté diocésaine, même si c’est pour verser de l’argent à l’organisme de « planification familiale Adebar » qui soutient publiquement l’avortement et la contraception. En outre, le Tribunal fédéral qui a tranché le différend a déclaré que les ressources allouées à Adebar n’étaient pas utilisées à des fins incompatibles avec l’enseignement de l’Église. Quoi ! Extrait de FSSPX.News :
Le diocèse de Coire, dans le nord de la Suisse, a perdu la bataille juridique qui l’opposait à la corporation ecclésiastique des Grisons, un organe laïque lié au diocèse et chargé des questions administratives, des finances et de la gestion des biens fonciers et immobiliers de l’évêché.
A ce titre, il est amené à subventionner des associations dans le cadre d’œuvres caritatives. Et c’est précisément dans ce cadre qu’il subventionne l’association de planification familiale « Adebar », à Coire. Or cette association soutient publiquement la contraception et l’avortement. Face au refus des dirigeants de la corporation de cesser ce financement, le diocèse de Coire a été contraint d’en appeler à la justice…
Un chef de parti belge propose la contraception obligatoire
John Crombez, chef du parti sp.a.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Joseph Castelein/Wikimedia Commons
En Belgique, la route semble ouverte vers la contraception obligatoire, décidée par les autorités étatiques.
La proposition émane du politique flamand et chef du parti sp.a (le parti socialiste différent), John Crombez. Dans un double entretien, à l’hebdomadaire Humo et dans l’émission De Ochtend, il a relancé son idée en affirmant qu’« il faudrait empêcher certaines personnes, au moins pendant une période [et il vise en particulier les toxicomanes], d’avoir des enfants ».
En temps normal, sa proposition aurait été considérée folle, une folie isolée, mais pas aujourd’hui, époque où prédomine la culture antinataliste et eugénique. A côté de quelques oppositions, Crombez a reçu de la considération. Sarah Smeyers, de la Nouvelle Alliance Flamande, qui quelques semaines auparavant avait émis l’idée que la contraception soit imposée aux familles pauvres. Les deux parlent en se parant de la vertu de compassion : pour « protéger » les enfants il faut donc les empêcher de naître… :
Quand vous entendez des soignants vous parler de bébés en manque parce qu’ils ont reçu trop de substances toxiques par le cordon ombilical, vous n’avez aucun doute. Ces enfants commencent leur vie dans une couveuse et en criant de douleur. Certaines mères toxicomanes donnent naissance à trois enfants ou plus. En tant que société, on ne peut pas continuer à cautionner cela .
« L’avortement et l’euthanasie sont possibles aujourd’hui, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne peut-on pas débattre sur ce sujet ? La misère est trop grande. Aucun bon chrétien ne peut rester aveugle à cela » ajoute Crombez [un bon chrétien est contre l'avortement et l'euthanasie — A. H.].
En s’illusionnant qu’ainsi la souffrance humaine puisse disparaître en empêchant la naissance du « souffrant », John Crombez justifie la sélection nataliste par l’État : ce dernier décidera qui peut naître ou non, fixera un « droit à la parentalité ».
La pensée de Crombez s’incorpore dans l’idéologie eugénique, autre facette du progressisme transhumaniste, qui prospère sur la surface de la terre grâce à la complicité des agences de l’ONU et des élites mondialistes, du Planning familial et de l’OMS…
A la base de cette idée nihiliste, c’est l’antique refus de Dieu et de sa Création !
La pilule contraceptive a-t-elle augmenté le nombre de grossesses hors mariage ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Flickr
Ça peut paraître paradoxal, mais c’est vrai. La pilule contraceptive, favorisant les relations extra-conjugales, favorise par le même coup le phénomène des mères élevant seules leur enfant (et l’avortement) et réduit la probabilité d’obtenir un diplôme secondaire. Extrait de CNA :
L’accès à la pilule contraceptive aux États-Unis a augmenté le nombre de naissances d’enfants hors mariage, en particulier chez les femmes pauvres et les femmes appartenant à des minorités, selon une nouvelle étude sur les effets historiques de la contraception.
« Nos conclusions s’ajoutent à une documentation de plus en plus abondante qui fait état de la capacité de la pilule à façonner la vie des femmes de manière largement hétérogène, les femmes des minorités et celles moins instruites étant les plus touchées par les préjudices, un phénomène que nous appelons le paradoxe de la pilule », ont déclaré les professeurs en économie Andrew Beauchamp et Catherine Pakaluk dans leur article « The Paradox of the Pill : Heterogeneous Effects of Oral Contraceptive Access ».
« Nous avons découvert des preuves solides que l’accès à la pilule a augmenté le nombre de grossesses hors mariage et réduit la probabilité d’obtenir un diplôme d’études secondaires », déclarèrent-ils.
La pilule ne semble pas avoir affecté les taux de mariages dans leur ensemble, mais son apport au taux de relations extra-conjugales a paradoxalement conduit à une augmentation des naissances hors mariage et à une « forte augmentation de la demande d’avortement », selon leurs découvertes.
Les naissances chez les femmes célibataires ont « augmenté rapidement » après 1960, passant de 5 % à 40 % de toutes les naissances. D’autres recherches ont révélé que le « plus grand prédicteur corrélatif unique » de la mobilité économique individuelle et communautaire est la fraction d’enfants élevés par des mères seules.
Un politicien athée et «gai» lance un parti pour combattre l’Église catholique et le conservatisme en Pologne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Johannes Plenio/Pexels
Après l’Irlande qui a récemment succombé, serait-ce la prochaine attaque contre un pays catholique ? Extrait du The Telegraph :
Un athée homosexuel a lancé son propre parti dans le but de s’attaquer à l’état politique conservateur polonais et de limiter l’influence de l’Église catholique.
Robert Biedron a annoncé le nom de son parti, Wiosna (Printemps), devant une salle de conférence bondée à Varsovie dimanche, qu’il espère être le premier pas vers l’élimination du Prawo i Sprawiedliwość, (PiS, Loi et Justice), le parti conservateur au pouvoir qui entretient de solides liens avec l’Église.
Âgé de 42 ans, M. Biedron est devenu le premier député homosexuel du pays en 2011, avant de devenir maire de la ville de Slupsk [...] Il a quitté son poste à la fin de l’année dernière pour se concentrer sur la formation d’un nouveau mouvement politique.
[…]
Il a déclaré que Wiosna mettrait fin aux allégements fiscaux pour l’Église catholique, arrêterait les cours de religion à l’école et garantirait l’accès à la contraception et le droit à l’avortement jusqu’à la douzième semaine de grossesse.
[…]
« Quand il s’agit d’ambition, je le dis ouvertement : Je veux devenir le prochain premier ministre de Pologne et façonner l’avenir de notre politique », a-t-il déclaré.
Les évêques canadiens continuent la révision de l'organisme de charité D&P : il a dû laisser tomber 52 partenaires problématiques
Cardinal Thomas Collins de Toronto.
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Ottawa, Canada, 22 Novembre (LifeSiteNews) — La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) continuera d'examiner les partenaires de Développement et Paix (D&P), l'agence d'aide qu'elle chapeaute, malgré les assurances prodiguées par l'organisme de charité qu'il a laissé tomber 52 partenaires problématiques.
Selon un site internet de Montréal « Présence: Information Religieuse », l'organisation Développement et Paix a annoncé qu'elle suspendait temporairement son financement de 52 de ses partenaires après qu'il ait été déterminé par une investigation à l'interne qu'ils n'avaient pas adhéré « aux valeurs et enseignements de l'Église catholique. » Les dons faits durant la Campagne de partage du Carême en 2018 ne serviront pas à ces organisations.
Ces groupes représentent le quart des 180 partenaires de D&P.
La décision de D&P s'aligne sur l'examen mené par les évêques sur leur organisme de charité après qu'il eut été révélé qu'il était en partenariat avec au moins quarante groupes de pays en développement qui se sont avérés être pro-avortement et pro-homosexualité.
Depuis avril 2018, 12 diocèses canadiens ont retenu les fonds récoltés pour D&P parce que les « actions et affirmations » de certains des partenaires, des pays du sud, de l'organisme de charité soulevaient « certaines questions concernant leur respect des enseignements de l'Église. »
Ces diocèses sont dirigés par l'archevêque Richard Smith d'Edmonton ; l'évêque Gary Gordon de Victoria ; l'évêque Joseph Phuong Nguyen de Kamloops en Colombie Britannique ; le cardinal Thomas Collins de Toronto ; l'archevêque Richard Gagnon de Winnipeg ; l'archevêque Michael Miller de Vancouver ; l'évêque Hector Vila de Whitehorse ; l'évêque Gregory Bittman de Nelson ; l'évêque Gerard Bergie de St. Catharines ; l'évêque Paul Terrio de St-Paul ; l'évêque William McGratten de Calgary, en Alberta et l'évêque Mark Hagemoen de Saskatoon.
Lire la suiteL’Université de Yale vendra bientôt des produits abortifs avec un distributeur automatique
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une invention pour tuer. Extrait de LifeNews :
Le journal étudiant de l’Université Yale a fait état cette semaine de son intention de commencer à fournir les pilules dites du lendemain par le biais d’un distributeur automatique sur le campus.
[...]
Le conseil du Yale College a récemment approuvé le plan d'installation du distributeur automatique de pilules du lendemain au Good Life Center de Silliman avant les vacances d'hiver.
[...]
Un certain nombre d’autres collèges et universités vendent déjà les produits via des distributeurs automatiques. L’université de Shippensburg en Pennsylvanie, qui semble avoir été la première, a reçu l’approbation de l’administration Obama en 2013 pour vendre la pilule du lendemain dans des distributeurs automatiques sur le campus.
Stanford, Pomona College, Brandeis, l’Université de Californie Davis et l’Université de Californie Santa Barbara vendent également la pilule du lendemain aux étudiants par le moyen de distributeurs automatiques, d’après l’article.
Pourquoi la contraception et l’avortement sont-ils haines du corps ?
Par Peter Kwasniewski — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vera Arsic/Pexel
22 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Je lisais un livre très intéressant d’Antoine Arjakovsky sur l’histoire du développement de la notion d’orthodoxie chrétienne et je suis tombé sur une citation de Jérôme Alexandre, un patrologue français, qui m’a fait réfléchir.
La chair, comme le langage, agit comme un signe. Elle est signe d’une réalité que seule la foi peut atteindre. C’est pourquoi la différence substantielle entre l’âme et la chair est tellement importante : l’âme sait que la chair qui y est attachée est autre qu’elle-même, qu’elle ne peut ni en prendre totale possession ni s’en séparer. Elle doit donc se résoudre à lui faire confiance, à la respecter et à l’aimer.
Ma chair fait partie de qui je suis : ce n’est ni un appendice, ni une machine, ni une propriété, mais moi-même. Ma conscience de moi-même n’est pas non plus la même chose que la chair, nous savons qu’il existe une distinction entre la pensée et le corps. Donc, la chair, comme les mots qui sortent de ma bouche, est un signe de moi, de mes intentions et de mes priorités. Les actions que j’entreprends avec, pour et contre elle révèlent ce que je pense et désire. Ce n’est pas seulement en rapport avec ma personne, c’est le premier langage à travers lequel ma personne s’exprime, avant même qu’aucun mot ne soit prononcé.
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